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S'abonnerInvité sur la matinale de France Info, le ministre des Transports a annoncé plusieurs mesures anti-inflation pour l’année prochaine sur les tarifs des Ouigo, des Intercités mais aussi des plafonds de la carte avantage et le lancement du pass rail.
Hausse des tarifs, fréquentation, trains bondés aux heures de pointe, régularité, fiabilité ou encore qualité du service : sur tous ces sujets, nous avons interrogé Florent Martel, Directeur des opérations chez SNCF Voyageurs, et Jérôme Bodel, directeur régional de la SNCF.
Lancé il y a près de trois ans, le TER ralliant Paris depuis Lille en desservant notamment Douai et Arras rencontre un succès phénoménal, avec entre 500 et 700 voyageurs convoyés à chaque trajet et 85 % de taux de remplissage. Où l’on redécouvre les vertus de la lenteur… et des prix doux. On est monté à bord un samedi de début décembre.
C’est un sport national et donc régional : maugréer à l’égard de la SNCF, pointer sa supposée incurie. Les maux récurrents de l’opérateur alimentent l’image d’un service dégradé. Dans les Hauts-de-France, le TER s’avère pourtant un puissant vecteur de mobilité, convoyant quelque 100 000 voyageurs par jour. Les usagers râlent parce qu’ils sont exigeants. Peu envisagent descendre de la rame. Je t’aime, moi non plus…
Pour le nouveau vice-président aux Transports du conseil régional, financeur du TER, le train est « évidemment un outil d’avenir ». Le travail de réparation du réseau commence aussi à porter ses fruits et des rames supplémentaires arrivent, au prix d’investissements sans précédent. D’ici à 2027, il devrait y avoir 10 000 places supplémentaires dans les trains, un « choc d’offre » selon M. Coulon. Qui estime que le service va s’améliorer dès 2024.
C’est une bonne nouvelle. À partir du 1er janvier, les abonnements Artis permettront de prendre le TER, sans payer de supplément, pour effectuer des trajets à l’intérieur de la communauté urbaine d’Arras. Explications.
Le train de nuit est destiné aux jeunes et aux étudiants mais la SNCF, la Deutsche Bahn et les gouvernements allemands et français veulent aussi attirer des familles, voire des professionnels en voyage d’affaires.
«Il faut que le train soit abordable et populaire, c’est clair», a soutenu le ministre des Transports, Clément Beaune.
Il ne devrait pas y avoir de gratuité totale votée lors de la prochaine délégation de service public. « Le coût est de 150 millions d’euros. Qui me les finance et comment ? », glisse Damien Castelain.
Le compte n’y est pas encore tout à fait, mais l’effort est là. Comme pour le Main Square en juillet, des billets à prix cassés sont proposés en ce moment pour rallier 25 marchés de Noël de la région, dont celui d’Arras. Embarquement immédiat.
Lancé en 2022 à Sailly-lez-Lannoy, l’autostop organisé est amené à se développer dans plusieurs communes périurbaines à partir du métro Quatre-Cantons. Une station va bientôt y être créée.
Mis en place en 2019 par Ilévia, le transport sur réservation a montré son utilité. On a testé un trajet de Fromelles, dans les Weppes, à Lomme avec des usagers ravis par le service.
Les horaires des autobus qui circulaient dans le Ternois ont été adaptés pour correspondre à ceux des trains au départ et à l’arrivée de la gare de Saint-Pol, et une nouvelle ligne a été créée. Ce qui permet de rallier la capitale du Ternois depuis Auxi, Frévent, Pernes, Heuchin et Anvin. Et d’accéder ensuite aux principales villes du Nord et du Pas-de-Calais.