Le Label Emmaüs, c’est le site e-commerce solidaire (ou e-shop militant) du Mouvement Emmaüs. Le site fédère en ligne 170 structures de l’Économie Sociale et Solidaire et propose 2,3 millions d’objets de seconde main mis en ligne par des personnes éloignées de l’emploi. Depuis quelques heures, le groupe a lancé une campagne de sensibilisation visant à promouvoir son modèle d’économie circulaire. Pour cela, Emmaüs met face à face Jeff Bezos, fondateur d’Amazon… et l’Abbé Pierre !
Emmaüs dénonce les abus d’Amazon, Temu, AliExpress…
En effet, si l’an dernier, le mouvement Emmaüs avait largement pointé du doigt le groupe Vinted avec son action “Si tu ne le portes pas, donne-le !“, c’est aujourd’hui le marché du livre qui est au cœur des revendications. Dans le cadre d’une campagne baptisée “Tous nos livres se valent“, Emmaüs revient sur la filière du livre dans son ensemble.
“Acheter des livres neufs est aujourd’hui l’unique solution pour soutenir les auteurs et les librairies indépendantes. Cependant, la filière du livre a un impact environnemental non négligeable : près de 150 millions de livres neufs sont invendus et donc détruits chaque année en France. Ces invendus représentent 25% de la production littéraire du pays, mais surtout l’équivalent d’un million d’arbres détruits, pour rien” explique Emmaüs.
C’est pourquoi le Label Emmaüs appelle donc la filière du livre à réfléchir ensemble à une évolution du cadre légal afin de favoriser la circulation solidaire du livre au lieu de sa destruction. Chaque année, les points de vente Emmaüs collectent plus de 20 millions d’ouvrages donnés par les particuliers et la marketplace solidaire dispose de 2 millions de références.
Plus largement, Emmaüs tient également à dénoncer les habitudes de consommation compulsive, grandement encouragée et entretenue par Amazon, AliExpress, Shein, ou encore Temu. Le dumping économique exercé par ces plateformes est également dangereux à plus d’un titre, puisqu’il représente non seulement une menace écologique pour la planète, mais il est aussi une concurrence insoutenable pour tout commerce local et responsable.
Pour Maud Sarda, co-fondatrice et directrice du Label Emmaüs : “Il y a urgence à combattre ces pratiques commerciales délétères et privilégier des solutions durables et justes, qui risquent à défaut de bel et bien disparaître.” Nous voilà prévenus.
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Le président de la République veut lui taxer les livres d’occasion ! Comparer l’abbé Pierre à Bezos paraît au minimum assez osé. Emmaüs serait mieux inspiré à parfaire sa communication et à rendre plus accessible ses sites souvent perdus dans la campagne pour motif de terrains plus accessibles.
Emmaüs devrait également comprendre que nombre de Français n’ont que le choix d’acheter sur ces sites . De plus la plupart de ces articles finissent dans les recycleries, chez Emmaüs et d’autres. Mais visiblement promettre le chômage à ceux qui vivent de ces sites ne les effleurent pas. Vouloir régenter le monde entier est un vœu pieux. Mettre systématiquement la planète, les arbres et autres arguments pas vraiment écologiques est de moins en moins crédible
Le combat est plutôt idéologique le vilain capitaliste contre les bonnes âmes !