Quarante mètres au-dessus du vide, la CRS Alpes à l’exercice avant les JO dans le stade Allianz Riviera

Pouvoir décrocher un activiste qui se serait infiltré et suspendu sous la toiture pendant les JO: c’est l’un des scénarios répétés ce mardi matin par ces spécialistes de la montagne

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Grégory Leclerc Publié le 16/04/2024 à 15:45, mis à jour le 16/04/2024 à 15:45
La CRS Alpes à l’exercice sous la toiture de l’Allianz Riviera en prévision des Jeux olympiques. Objectif: pouvoir intervenir avec le Raid ou la BRI en cas de présence d’un activiste. Crédit photo (Web uniquement).

Sous nos pieds, quarante mètres de vide.

La CRS Alpes évolue comme dans son élément sur les poutrelles en bois de la toiture de l’Allianz Riviera. Et pourtant, ces montagnards de la police sont plus habitués aux cascades de glace, aux cimes du Mercantour et aux canyons azuréens.

La CRS Alpes était à l’exercice ce mardi matin à l’Allianz Riviera dans le cadre de la préparation aux Jeux olympiques. Objectif: être en mesure de sécuriser l’événement le jour J. "Dans le cadre de la préparation aux Jeux Olympiques, tous les détachements montagne ainsi que les groupes d’intervention, Raid, GIPN, répètent les techniques d’intervention en hauteur pour évoluer en sécurité afin de décrocher des objets inertes, voire des activistes", explique le capitaine Boris Poix, chef du détachement secours en montagne des Alpes-Maritimes, CRS Alpes.

Des techniques enseignées en formation initiale montagne, mais en terrain naturel. La grande différence, pour ces équilibristes du secours alpin, c’est d’évoluer en milieu artificiel, à l’Allianz Riviera, où seront joués six matchs de football des Jeux olympiques, entre le 24 et le 31 juillet. Pour quel scénario? "Des accrochages de banderoles par des activistes, mais aussi des activistes qui se suspendraient pour faire passer des messages."

En cas d’intervention musclée, avec des activistes virulents, la CRS Alpes sera binômée avec des forces d’intervention. "Nous sommes là pour mettre en place les techniques de cordes. Mais le contact lui-même, c’est le Raid ou la BRI qui le ferait." Répéter, s’entraîner encore et encore n’a que des vertus. "C’est important pour nous de connaître le lieu, les points d’accès, connaître les amarrages que nous pouvons utiliser. Travailler ici, en vue des Jeux olympiques, c’est important pour nous. Nous avons un impératif de réussite, tout doit être fait avec un maximum de sécurité."

Fabien Sgualivato, de la CRS Alpes, rappelle la dangerosité de ce type d’intervention: "La difficulté c’est qu’aucune chute n’est permise avec quarante mètres de vide. Il faut prendre le temps, travailler en sécurité, même si on est dans l’urgence."

La CRS Alpes, c’est quatre détachements: Grenoble, Briançon, Albertville et Nice, soit une centaine d’hommes. Celui de Nice compte une vingtaine de policiers. ils interviennent tout au long de l’année en montagne, en alternance avec le Peloton de gendarmerie de haute montagne.

La session d’entraînement est prévue mardi et mercredi.

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Var-Matin

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