Joséphine Corbel (plus connue sous le prénom de Phine), la doyenne de Noyal-Pontivy (Morbihan), est décédée le samedi 13 avril 2024. Elle aurait eu 101 ans le 21 avril prochain.
À sa naissance en 1923, Phine Corbel avait un frère aîné ; trois autres sœurs vont suivre dont elle s’occupera dès l’âge de 12 ans, après l’obtention de son certificat d’études. Phine travaillait à la ferme, faisait le ménage et s’occupait de ses sœurs.
Au travail à 14 ans !
À 14 ans, Phine débute sa carrière professionnelle dans une boucherie de Baud (Morbihan), où elle travaillera pendant 11 ans.
Le 7 juillet 1948, elle se marie avec Pierre Corbel et le 14 juillet suivant, direction Noyal-Pontivy où ils ouvrent une boucherie, juste en face de l’actuel bar-tabac, avenue de la Libération.
Le couple ouvrira ce bar-tabac en 1966 en le baptisant Le Manoir.
En plus du tabac, il y aura également la Presse, un restaurant, un hôtel, et la boucherie y sera transférée également. Il y avait juste la rue à traverser…
Phine prend sa retraite, bien méritée, en 1989.
Une femme au grand cœur !
À Noël, Phine offrait de la viande, un rôti aux familles qui n’avaient pas les moyens d’acheter. Elle voulait qu’ils puissent fêter Noël dignement.
Le jour de ses 100 ans, Phine était encore chez elle, bien entourée par les infirmiers, infirmières et auxiliaires de vie qui venaient la voir chaque jour.
Ce jour-là, elle attendait avec impatience des adhérents du Club des retraités qu’elle avait longtemps fréquenté, comme membre et bénévole très investie. « J’attendais mes 100 ans, et bien maintenant, ils sont là ! Cet après-midi, ça va. Quand je revois les amis du club des retraités, je me sens bien », expliquait la centenaire à cette occasion.
Une fan de foot !
Phine adorait le football. « Quand l’équipe de France joue, je la regarde toujours à la télé », nous confiait-elle le jour anniversaire de ses 100 ans.
Phine avait rejoint l’Ehpad Pascot de Pontivy en août 2023. Elle s’y plaisait. Elle avait d’ailleurs été mise à l’honneur, en octobre dernier, avec deux autres centenaires. « Elle était contente du personnel très gentil, elle aimait les animations et elle appréciait les Blouses roses qui venaient leur rendre visite », confie son fils, Gilles Corbel.
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