1996, hold-up à Moscou 11-04-24 à 01:40

En 1996, Boris Eltsine, malade et détesté, brigue un second mandat à la présidence de la Russie. Face à lui, un candidat communiste, Guennadi Ziouganov, porté aux nues par les oubliés de la transition post-soviétique. Crédité en début de course d'à peine 3% des intentions de vote, Eltsine parvient pourtant contre toute attente à se faire réélire avec près de 54% des voix. Comment a-t-il pu gagner ?

Boris Johnson, Premier ministre britannique, n'est pas celui qu'on croit. On le pense clown ridicule, populiste, proche de Trump, et protectionniste. Il est cultivé, redoutablement intelligent, libertaire et maîtrise parfaitement les rouages de l'Union européenne. Produit de l'éducation aristocratique passé par le collège d'Eton et l'université d'Oxford, il cache son arrogance et son égocentrisme sous le masque d'un bouffon à l'humour décapant, révélateur d'un homme prêt à servir une seule ambition : la sienne. Comment cet homme a -t'il pu passer de la figure d'un clown politique à celle d'un leader charismatique ? La mue de Boris Johnson préfigure-t-elle celle du Royaume-Uni ?

R Kelly est jugé à Chicago pour de multiples chefs d'accusation de pédopornographie et sa participation présumée à une sex tape impliquant une mineure.

Si l'on en croit les sondages, les élections européennes, qui se tiendront du 6 au 9 juin prochains, verront une large progression de la droite au Parlement. Dès aujourd'hui, ses différents partis exercent une forte influence sur les décisions prises au sein de l'Union européenne. En cause, le principe phare de l'UE : le compromis. Comment la présidente de la commission, Ursula von der Leyen, négocie-t-elle avec des dirigeants tels que la Première ministre italienne Giorgia Meloni, membre d'un parti d'extrême droite ? En cherchant l'accord à tout prix, ne va-t-elle pas trop loin dans le renoncement ?