Boxe: en très grande forme, Fury assure qu'il battrait Usyk en gueule de bois et en pesant 150 kilos

Son dernier combat en octobre 2023, très difficilement remporté contre Francis Ngannou (par décision partagée) aurait pu attaquer sa confiance. Mais rassurez-vous, Tyson Fury n'a rien perdu de sa verve. A quelques semaines du choc contre l'Ukrainien Oleksandr Usyk (le 18 mai à Riyad, en Arabie saoudite) pour unifier les ceintures mondiales des poids lourds, le Britannique a tenu à afficher son assurance, ce mercredi en conférence de presse.

Tout avait pourtant commencé par une sorte d'hommage à son futur adversaire. "J’ai lu des choses dans les médias comme quoi ce serait très personnel entre Oleksandr Usyk et moi. Mais non, ça ne l’est pas", a d'abord lancé le "Gypsy King". "C’est uniquement du business, entre combattants. Je ne le déteste pas, il ne me déteste pas. C’est un bon mari, un homme bien, et je le respecte. Il a été champion incontesté des cruiserweight (lourds-légers), il a plusieurs titres chez les lourds, tout le monde doit respecter ce qu’il a fait comme combattant", a poursuivi Fury, invitant les observateurs à ne pas dire le contraire après-coup. "Ne dites pas de la merde sur lui quand je l’aurai battu. Comme vous avez dit de la merde sur Wladimir Klitschko après que je l’ai battu."

"Il y a des catégories de poids pour une raison"

Car même si son adversaire détient les titres WBA, IBF, WBO et Ring Magazine, même s'il affiche 21 victoires en autant de combats, et qu'il a dernièrement battu deux fois Anthony Joshua ainsi que Daniel Dubois, Fury (34V, 1N) n'a aucun doute sur le fait qu'il triomphera le 18 mai.

"Nous avons une catégorie de poids lourds pour une raison", estime le champion du monde WBC. "Quand un cruiserweight monte chez les big boys, il va finir par être dépassé. Même Evander Holyfield a connu ça. Vous pouvez battre les poids lourds lambda, mais vous ne pouvez pas battre l’élite des poids lourds. Parce que la taille, ça compte. Il y a des catégories pour une raison…"

Épisode 233 : L'Arabie saoudite va-t-elle sauver la boxe ?

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Une mise en garde, avant, forcément, de tomber dans l'excès... "Même si je ne m'entraînais pas du tout pour ce camp, si j'arrivais en faisant 150kg et si je buvais 15 pintes de Peroni la veille... Qu'est-ce qu'il ferait? Il m'enverrait des jabs en tournant autour?"

"Il n'y a rien à lui reprocher, mais il n'a rien pu faire contre Derek Chisora (victoire sur décision d'Usyk en 2020, NDLR). Nous avons tous vu ce combat, c'était du 50-50, il aurait pu tourner dans les deux sens. Il n'y a pas de raison qu'il ait progressé à pas de géant à 38 ou 39 ans (37 en réalité) ces deux dernières années."