promesseIl n’y aura pas de hausse d’impôts, une « maladie française » assure Macron

Déficit : Il n’y aura pas de hausse d’impôts, une « maladie française » assure Macron

promesseLe président de la République mise sur le plein-emploi et la réindustrialisation plutôt que sur une augmentation des impôts pour résorber le déficit de l’Etat
Le président français Emmanuel Macron était à Bergerac ce jeudi 11 avril 2024, en compagnie, notamment, de Bruno Le Maire (au centre au second plan).
Le président français Emmanuel Macron était à Bergerac ce jeudi 11 avril 2024, en compagnie, notamment, de Bruno Le Maire (au centre au second plan). - L.Marin/AFP / AFP
20 Minutes avec AFP

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Non, il n’y aura pas une hausse des impôts malgré un déficit public plus important que prévu. Le président Emmanuel Macron a en effet assuré ce jeudi « fermer l’hypothèse » d’une augmentation des impôts, en défendant sa stratégie économique qui « produit des résultats ». « On doit répondre à ce choc conjoncturel », a dit le chef de l’Etat, lors d’un déplacement dans la ville de à Bergerac en Dordogne.

« La ligne est simple et a été réaffirmée : on garde le cap (plein emploi, réindustrialisation, réarmement de nos services publics) et on ferme tout de suite l’hypothèse de dire qu’on va régler ce choc conjoncturel par plus d’impôts, maladie française. Ça enlèverait de la confiance. On garde la confiance des ménages, des entreprises, de nos partenaires », a-t-il ajouté.

Vers un déficit de 5,1 % du PIB

La France a indiqué mercredi anticiper désormais pour 2024 un déficit public de 5,1 % du PIB, qui nécessitera de trouver encore 10 milliards d’euros supplémentaires cette année, pour un retour à 2,9 % du PIB en 2027. Le chiffre élevé du déficit 2024, initialement prévu à 4,4 %, est la conséquence du fort dérapage enregistré en 2023, où il a atteint 5,5 % du PIB au lieu des 4,9 % prévus, en raison de recettes bien plus faibles qu’espérées, avait indiqué le ministère de l’Economie et des Finances.

Devant Bruno Le Maire, avec lequel il a contesté avoir tout « désaccord », Emmanuel Macron a martelé que sa stratégie économique n’était pas « mauvaise », mais qu’elle produisait au contraire « des résultats ».

« On est les plus attractifs d’Europe, on a une des meilleures croissances de la zone euro, on crée des emplois et on se rapproche des autres. (…) Et donc tout ça, c’est bon, il faut le garder », a-t-il encore martelé.

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