Au Luc, la place de la Liberté entame sa mue sans renier son passé

D’ici quelques mois, de gros travaux débuteront au Luc pour totalement transformer la place. Le projet qui se veut moderne, fait la part belle à l’histoire et au patrimoine de la commune.

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L.-B. Brutin Publié le 13/04/2024 à 09:30, mis à jour le 13/04/2024 à 09:30
Les voitures garées sur la place laisseront la place aux piétons l’année prochaine. (Photo DR)

Au Luc, la réfection de la place de la Liberté, c’est un serpent de mer dont les habitants entendent parler depuis longtemps, très longtemps. Actuellement, la place située en face de l’hôtel de ville et qui sert de parking pour de nombreuses voitures tampons, est tout sauf attractive. Mais les choses devraient changer d’ici peu de temps. Le maire du Luc, Dominique Lain, avait promis lors de sa campagne en 2020 de la réhabiliter et il est en passe de respecter cette promesse en lançant d’ici quelques mois un chantier d’envergure pour qu’elle redevienne "une vitrine".

"La phase 1 de la vision du Luc 2050"

Avec ce projet, la place de la Liberté et la place de l’église se retrouvent connectées pour former une zone modulable. Des jeux de lumière personnalisables sont également prévus pour renforcer l’attractivité de la place une fois la nuit tombée, et au fil des saisons. (Photo d’illustration DR).

"Beaucoup ont parlé de ce projet, nous, on va y aller, commence l’édile. On veut redynamiser le centre-ville sur lequel il y avait quelques lignes directrices. Notamment un parking que l’on veut qu’il redevienne une place." Chapeauté par Stéphane Comby, architecte de Flassans, ce projet est la première pierre, "la phase 1 de la vision du Luc 2050", poursuit Dominique Lain. Et dans celui-ci, c’est l’histoire, le passé et le patrimoine du Luc qui sont mis en avant.

Jean-Baptiste Apollinaire Lebas: un nom qui au Luc revêt une importance particulière. Né le 13 août 1797 dans une rue de la commune qui porte désormais son nom, le polytechnicien fut chargé de ramener le célèbre obélisque de Louxor en France, et de l’ériger sur la place de la Concorde en 1836, après plusieurs années de voyage. La tentation était donc grande pour Dominique Lain de lui rendre hommage. "On va reproduire l’obélisque à un quart de la hauteur réelle en allant chercher les pierres en Égypte", précise-t-il. La future place comportera également d’autres détails renvoyant au passé de la commune. Deux pergolas dans le style de celles présentes sur la place il y a un siècle et deux jeux d’eau faisant référence aux fameuses eaux de Pioule. Enfin, la statue de la Liberté, malencontreusement cassée après avoir été percutée par un véhicule en décembre 2021, et désormais absente, sera installée, mise en valeur et accessible au public, dans le parc à côté de la mairie. "Même si elle est cassée, sa valeur, c’est la fonte qui a 200 ans. On continue à perpétuer la présence de cette statue, mais d’une autre manière", continue le maire.

Moins de voitures, plus de fluidité

Autre gros point, la circulation. "On voulait un projet où la voiture aide le commerce", insiste Dominique Lain. Résultat, s’il y aura moins de places de stationnement (17 à la fin du projet), un temps de parking limité durant la journée a pour objectif d’assurer un turn-over des véhicules, pour favoriser le commerce en centre-ville. "Les gens qui voudront rester plus longtemps pourront utiliser les parkings satellites." Mais ce projet, c’est aussi l’occasion de créer une connexion entre la place de la Liberté et la place de l’église, coupées par la rue de la République. Grâce à des bornes rétractables installées à plusieurs endroits, la circulation pourra être coupée pour créer une zone modulable, au gré des différents événements ou fêtes de la commune. "On espère que le projet fera date", termine Dominique Lain. Niveau calendrier, les travaux devraient débuter en septembre et se terminer en juin 2025. La facture s’élève, elle, à environ 2.000.000 d’euros TTC (environ 1.600.000 euros hors taxes).

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Var-Matin

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