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Olivier Véran : que devient l’ancien ministre de la Santé depuis son départ du gouvernement ?

Depuis son départ du gouvernement, Olivier Véran alterne entre ses fonctions politiques et la médecine. [LUDOVIC MARIN / AFP]

Depuis le dernier remaniement ministériel, Olivier Véran, non-reconduit à son poste de porte-parole de l’exécutif, est redevenu député de l’Isère, bien décidé à «combattre les idées du Rassemblement national», mais aussi… à retourner dans son cabinet de médecine.

Depuis le mois de février, et sa sortie du gouvernement, où il officiait en tant que porte-parole, Olivier Véran est redevenu un député de combat. L’ancien ministre de la Santé a fait son retour à l’Assemblée nationale, en tant qu’élu de l’Isère.

Dès ses premières prises de parole, Olivier Véran, un temps pressenti pour prendre la tête de la liste de la majorité présidentielle aux européennes, s’est fait remarquer dans l’Hémicycle en s’écharpant avec Marine Le Pen sur un texte visant à lutter contre les dérives sectaires.

Une volonté de lutter contre le RN qu’il avait annoncé lors de sa passation de pouvoir avec Prisca Thévenot. Au cours de sa prise de parole, il avait en effet insisté sur son ambition de «continuer à affronter le populisme et l’extrême droite». Refusant de «banaliser» le Rassemblement national, Olivier Véran avait même, lors d’un entretien accordé au Parisien, dénoncé la «gestion des villes gérées par le RN», indiquant même qu’il ne placait pas le parti présidé par Jordan Bardella «dans l’arc républicain».

Un député prêt à remettre sa blouse

Au-delà de sa fonction d’élu, Olivier Véran, médecin neurologue de profession, a fait savoir à l’AFP, qu’il allait se tourner vers la médecine esthétique, qu’il compte exercer un jour par semaine. Un rythme qui lui permet ainsi de continuer d’assumer son métier de député.

«Il m'a paru extrêmement compliqué de reprendre la neurologie au CHU, d'une part parce que la discipline a très fortement évolué sur le plan thérapeutique (...), et deux, je me suis très vite rendu compte en discutant notamment avec quelques patients que l'étiquette de ministre que j'ai sur le front perturbait la relation thérapeutique vis-à-vis d'eux», a-t-il soutenu à l'AFP.

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