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JO 2024 : Décathlon, partenaire volontaire

L’enseigne de distribution sportive nordiste est partenaire officiel, une première. Outre le million de pièces de la panoplie des 45 000 bénévoles, elle a constitué une « Team athlètes » et pousse à la pratique du sport.
Par Sandrine Arrestier
Temps de lecture: 2 min

Sport de haut niveau, performance, pression ; partenaire officiel des JO, Décathlon n’y échappe pas. S’associer au plus grand événement sportif de la planète, produire notamment un million de pièces pour la panoplie des 45 000 volontaires des Jeux, est « un vrai défi », reconnaît Virginie Sainte-Rose, la responsable du partenariat avec Paris 2024. L’enseigne nordiste s’est engagée le 15 juillet 2021, « après une bonne année pour se caler. On a essayé de comprendre ce que ça recouvrait. Il faut être humble, on n’avait jamais été partenaire d’une grande compétition auparavant. On y pensait, mais avec la panoplie des volontaires, c’est devenu évident en considérant qu’on allait être au soutien de cette population avec laquelle on partage beaucoup de valeurs. Il y avait une cohérence. »

Décathlon a aussi été séduit par la démarche responsable « prégnante dans cette compétition ». Locale aussi, en partie du moins. Les tee-shirts et les chaussettes, soit 53 % des pièces toutes éco-conçues, sont produits en France, sur quatre sites dont l’atelier d’insertion Résilience à Roubaix qui, fin mai, aura livré 36 000 tee-shirts techniques, en utilisant du fil fabriqué chez Toulemonde à Marcq-en-Barœul.

53 % fabriqués en France

La conception des 15 pièces, du bob aux baskets, a pris 18 mois à coups d’allers-retours avec le comité d’organisation (COJOP) et les sites de production. Trouver des fournisseurs capables d’assumer la quantité et la qualité dans les délais n’a pas été une mince affaire. « Le Made in France est complexe, il fallait qu’ils puissent aussi assurer sans dépendance économique. On a pu le faire pour les tee-shirts et chaussettes mais ce n’était pas possible pour le reste, en polyester recyclé, argue Virginie Sainte-Rose. Il fallait d’énormes rouleaux de tissu, les découpes sont compliquées… » Va pour le Vietnam et un transport maritime pour atténuer le coût environnemental.

L’équipement des bénévoles est, consent la directrice du partenariat, « une des grosses contributions au contrat » (dont le montant est confidentiel mais qui a déjà, permis à l’enseigne basée à Villeneuve-d’Ascq de réaliser un chiffre d’affaire 23 % supérieur à celui attendu sur les produits estampillés Paris 2024). Pas la seule. Celui-ci comporte un volet sport de haut niveau que Décathlon a matérialisé par la création d’une « team athlètes », 33 valides et paras, emmenée par le triple champion de judo Teddy Riner, concrétisant la centaine de partenariats techniques qu’elle développait déjà auparavant.

Le troisième volet est à l’opposé mais le sport de masse boucle la boucle. « On a la volonté de mettre les gens au sport, ça fait partie de notre ADN que tout le monde puisse découvrir les bienfaits du sport », développe Virginie Sainte-Rose. Un grand playground sera monté à Paris pendant les JO, un projet est également en réflexion dans la métropole lilloise.

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