Attaque de l’Iran sur Israël : Téhéran convoque les ambassadeurs français, britannique et allemand
Cela fait « suite aux positions irresponsables de certains responsables de ces pays concernant la réponse de l’Iran à la série d’actions du régime sioniste », a déclaré la diplomatie iranienne ce dimanche.
Paris, Londres et Berlin dans le collimateur de Téhéran. Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé ce dimanche avoir convoqué les ambassadeurs du Royaume-Uni, de France et d’Allemagne pour protester contre les propos des autorités de ces pays après les frappes iraniennes menées dans la nuit contre Israël.
Les trois diplomates européens « ont été convoqués au ministère, suite aux positions irresponsables de certains responsables de ces pays concernant la réponse de l’Iran à la série d’actions du régime sioniste contre les ressortissants et les intérêts de notre pays », a déclaré la diplomatie iranienne, dans un communiqué publié par l’agence officielle Irna.
Condamnations des trois pays
La ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a déclaré que l’attaque nocturne de l’Iran contre Israël avait amené le Moyen-Orient au « bord du précipice » et a appelé à la retenue. Elle a estimé que Téhéran avait « plongé une région entière dans le chaos » et qu’il fallait mettre fin à la spirale des tensions. Le chancelier Olaf Scholz de son côté a dénoncé une « grave escalade » et souligné la « solidarité » de Berlin avec Israël. Il a déclaré aux journalistes lors d’une visite en Chine que « nous ne pouvons qu’appeler tout le monde, en particulier l’Iran, à ne pas continuer sur cette voie ».
Rishi Sunak, le Premier ministre britannique a confirmé que des avions britanniques ont abattu un certain nombre de drones iraniens et a qualifié l’attaque d’ « escalade dangereuse et inutile » qu’il dit condamner dans les « termes les plus forts ».
Si Paris a été associé à la riposte contre l’attaque de l’Iran, la réponse des « sources militaires » indique simplement que la France a assuré la « défense » de ses bases au Moyen-Orient sans donner plus de précision sur la localisation de ces bases, ni sur les modalités de cette « défense ». Emmanuel Macron Macron a de son côté condamné « avec la plus grande fermeté » l’attaque de l’Iran et a exprimé sa « solidarité » à Israël.
