La plate-forme ait vécu en nord-Loire. Jusqu’alors coincé dans un vieil entrepôt à Thouaré-sur-Loire, le site nantais d’Oogarden s’est offert de la modernité et de la visibilité en construisant un nouveau bâtiment dans la zone d’activités de la Forêt au Bignon (Loire-Atlantique), à deux pas de l’autoroute A 83. Et accessoirement plus d’espace : 5 200 m2 (contre 3 500 m2) dont 300 m2 de show-room. Le tout a ouvert définitivement l’été dernier, « après un aménagement progressif depuis février », indique le responsable de site Franck Vanmaele, arrivé en Loire-Atlantique en 2016 et dans l’entreprise depuis 2012. Le Nordiste d’origine a accompagné ce déménagement qui doit donner un nouvel élan à une enseigne faisant partie des leaders en France de la vente sur internet dans le domaine du mobilier de jardin et de l’équipement extérieur.
Une des 5 plates-formes du groupe
Créée en 2006 dans le Lyonnais, la société n’a cessé de grossir. Il y a plusieurs années, la sortie d’une gamme propre a donné un coup de booster à la société. Elle surfe toujours sur cette vague. Le chiffre d’affaires a augmenté de 30 % pour atteindre 65 millions d’euros l’an passé.
Physiquement aussi, l’entreprise compte désormais cinq plates-formes : outre le nouveau site du Bignon et le siège à Ambérieu (Ain), Oogarden est aussi présente à Aix-en-provence, Lesquin et depuis décembre à Meaux. « Et en 2019, Toulouse, précise Franck Vanmaele. Un site qui prendra en charge les clients du sud-ouest à notre place ». Ils sont 300 000 sur une année. Ils seront un peu plus européens en 2018, avec l’ouverture en ce début d’année d’un site à Düsseldorf en Allemagne, pays ciblé pour son intérêt par le jardinage (16 % du marché européen, 80 milliards d’euros d’achats) où Oogarden était peu représentée (2 millions d’euros de chiffre d’affaires). « Nous sommes sur le créneau du meilleur rapport qualité-prix. Afin de rendre accessible au plus grand nombre les plaisirs et les bienfaits du jardin », comme le dit Sylvain Legoux, le fondateur.
Bientôt 7 jours sur 7
Uniquement sur internet au départ, l’enseigne cherche à développer ses showrooms pour attirer une clientèle qui « veut mieux voir avant d’acheter » et « un peu défiante vis-à-vis du e-commerce ». Ce sera le cas au Bignon. « On a déjà constaté une forte hausse de la clientèle vendéenne très vite arrivée par l’A83 », indique-t-il.
Des conseillers sont également présents. Ils font partie de l’équipe de 8 personnes sur place. Un effectif qui double à partir de mars jusqu’à septembre. C’est pourquoi, fin janvier, l’entreprise organisait un job dating. « On a besoin d’une douzaine de personnes car nous allons passer de 6 à 7 jours sur 7 au niveau de la logistique, pour que la livraison des clients soit plus rapide (ndlr. 9 rotations de poids lourds par jour).
Une équipe travaillera du lundi au jeudi et une autre du vendredi au dimanche. Les profils tels que les détenteurs du Caces (certificat d’aptitude à la conduite en sécurité), pour conduire des chariots élévateurs et préparer des commandes, nous intéressent, tout comme les emballeurs pour du matériel très varié. Nous avons 6 000 références : cela va du poulailler à la table de jardin, de la balançoire au motoculteur… » Des CDD qui peuvent parfois évoluer en CDI. Le jardinophile entend encore innover avec de nouveaux produits en créant son service livraison. Internaliser est un maître mot ici : c’est le cas pour la distribution ou encore les réponses au téléphone.
Oogarden, zone de la Forêt au Bignon. Contact : 08 90 71 00 42. Renseignements sur http://www.oogarden.com.
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