C'est sur un des terrains de foot de Neder-Over-Heembeek, qu'a eu lieu l'altercation entre un père furieux de voir son fils rester sur le banc au lieu de jouer et le coach de cette équipe de jeunes. Une agression très violente comme l'explique Christian N'Sengui-Biembe, l'entraîneur agressé. "Au début ça a commencé par des insultes. Bon, moi je me suis approché pour lui dire que si ça continuait comme ça, je n'allais plus convoquer son fils. Il a voulu frapper avec son parapluie, puis, il a franchi la balustrade pour agresser; a ce moment là on l'a maitrisé. C'est après seulement que j'ai vu que j'avais le pantalon déchiré et que j'avais reçu un coup".
En réalité, l'entraîneur vient d'être poignardé. Il a 7 points de suture. Les responsables du club et les autres parents soutiennent leur coach. Mais aujourd'hui, par crainte que l'on ne pointe du doigt leur club, personne ne veut s'exprimer. Le coach, blessé, lui dénonce cette agressivité de plus en plus fréquente parmi les parents autour des terrains de foot. Il demande à l'Union belge de sanctionner davantage ces violences. "A partir de maintenant, ceux qui foutent le bordel, on devrait pouvoir leur dire qu'on risque d'exclure leurs enfants, comme cela on essaie d'extirper le mal d'où il vient, c'est tout".
Mais si l'Union belge on déplore cette agression, elle n'envisage pas pour le moment, selon Stephan Van Loock, porte parole, de nouvelles sanctions. "Les clubs, normalement, sont responsables pour le comportement, même s'il s'agit d'une agression verbale ou comme ici avec des couteaux. Le club est responsable, il peut être puni. Le club doit aussi afficher qu'un tel comportement est intolérable, donc c'est déjà quelque chose".
Faudra-t-il attendre un autre fait divers plus grave pour faire bouger les chose? Le coup de couteau n'a pas dissuadé Christian N'Sengi- Biembe. Il continuera de coacher, comme il l'a toujours fait !
P. Bollekens
En réalité, l'entraîneur vient d'être poignardé. Il a 7 points de suture. Les responsables du club et les autres parents soutiennent leur coach. Mais aujourd'hui, par crainte que l'on ne pointe du doigt leur club, personne ne veut s'exprimer. Le coach, blessé, lui dénonce cette agressivité de plus en plus fréquente parmi les parents autour des terrains de foot. Il demande à l'Union belge de sanctionner davantage ces violences. "A partir de maintenant, ceux qui foutent le bordel, on devrait pouvoir leur dire qu'on risque d'exclure leurs enfants, comme cela on essaie d'extirper le mal d'où il vient, c'est tout".
Mais si l'Union belge on déplore cette agression, elle n'envisage pas pour le moment, selon Stephan Van Loock, porte parole, de nouvelles sanctions. "Les clubs, normalement, sont responsables pour le comportement, même s'il s'agit d'une agression verbale ou comme ici avec des couteaux. Le club est responsable, il peut être puni. Le club doit aussi afficher qu'un tel comportement est intolérable, donc c'est déjà quelque chose".
Faudra-t-il attendre un autre fait divers plus grave pour faire bouger les chose? Le coup de couteau n'a pas dissuadé Christian N'Sengi- Biembe. Il continuera de coacher, comme il l'a toujours fait !
P. Bollekens
