Zakaria, 15 ans, tué à Romans-sur-Isère : « Il essayait toujours de régler les problèmes »

Le mineur poignardé mortellement mardi soir dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère (Drôme) aurait tenté de s’interposer pour stopper une bagarre. Reportage dans une cité qui craint d’être de nouveau stigmatisée.

C'est au pied de cet immeuble que le jeune Zakaria aurait tenté de s’interposer pour arrêter la bagarre, alors qu’il passait là par hasard. LP/Thomas Pueyo
C'est au pied de cet immeuble que le jeune Zakaria aurait tenté de s’interposer pour arrêter la bagarre, alors qu’il passait là par hasard. LP/Thomas Pueyo

    Cinq mois après avoir été accusé d’abriter les agresseurs présumés du jeune Thomas à Crépol, le quartier sensible de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, est de nouveau ébranlé par des actes de violence d’une extrême gravité qui ont conduit à la mort de Zakaria, un adolescent d’à peine 15 ans, totalement inconnu de la police. Encore une fois, il s’agit de coups de couteau, portés lors d’une bagarre déclenchée pour des raisons futiles, d’après des jeunes du quartier.

    Tout serait parti d’une embrouille entre mineurs « antérieure de quelques jours », précise le procureur de Valence, Laurent de Caigny. Pour régler le litige, le père d’un des jeunes (venant du quartier des Ors, de l’autre côté de la ville), serait venu avec ses deux fils, mardi 9 avril au soir vers 22h15, dans l’artère principale de la cité, trouver ceux qui avaient eu maille à partir avec son fils cadet.