Organisée par la Fédération Internationale des Gens de Mer, la Route du Pardon voulait évoquer, dans une dimension symbolique, le commerce triangulaire et celui des esclaves de l’Afrique vers les Antilles. Un seul participant s’est lancé dans cette course, le skippeur Benoît Tuduri.
Sur son voilier de type Figaro 3, Benoît Tuduri a mis 23 jours pour relier Saint-Malo à La Martinique en passant par Dakar. Au passage en Martinique, il précise : « l’aller s’est très bien passé, c’était sportif et rapide, et je suis légèrement en avance sur le temps estimé au départ ». « La course s’est déroulée sans incident grave, sans problèmes techniques et je suis autonome sur la boucle complète sans escales », confie-t-il depuis son bateau. Il a cependant passé quelques heures au mouillage sous le vent de la Martinique pour « remettre le bateau à 100 % avant la Transat retour qui réserve souvent bien des surprises, pour une vérification globale et quelques bricoles, monter au mât, travailler sur le bout-dehors, renforcer les faiblesses des voiles et plonger sous le bateau ».
Le retour s’annonce, selon Benoît Tuduri, « bien plus compliqué d’un point de vue météo avec des systèmes qui ne sont pas exactement en place et des modèles météo qui divergent. Parmi les différentes options, « j’ai choisi la route nord pour le moment. Sur certains modèles, Il y avait une option sexy au début quasi en route directe mais je ne crois pas trop à la fin du scénario », confie-t-il pour l’instant.