En Bretagne, l’érosion côtière pourrait coûter jusqu’à dix milliards d’euros d’ici à 2100

Article réservé aux abonnés

Par Frédéric Jacq

Logements, commerces, campings, hôtels… En Bretagne, plus de 46 000 bâtiments seraient menacés par l’érosion côtière, d’ici à 2100, dévoile un rapport publié ce vendredi. Ce scénario du pire conduirait à des pertes estimées à dix milliards d’euros.

La plage du Maresclé, à Pénestin (Morbihan) présente une configuration faisant, à terme, courir un risque aux habitations situées à proximité de la falaise.
La plage du Maresclé, à Pénestin (Morbihan) présente une configuration faisant, à terme, courir un risque aux habitations situées à proximité de la falaise. (Photo François Destoc/Le Télégramme)

Par les coups de boutoir des tempêtes et les effets de l’élévation continue des mers, le rabotage des plages et falaises se poursuit. Un cinquième des côtes françaises sont concernées par ce phénomène d’érosion côtière et, en l’espace de 50 ans, l’équivalent de 4 200 terrains de foot a été dévoré. « Le phénomène va s’accélérer et s’aggraver », s’inquiète Sébastien Dupray, directeur de la direction risques, eaux, mer du Cerema (1). Cet établissement public a publié, ce vendredi, un nouveau rapport dévoilant les secteurs « qui pourraient être menacés à l’avenir par le recul du trait de côte sur les littoraux de métropole et d’outre-mer ».

Revenir en arrière

En Bretagne, l’érosion côtière pourrait coûter jusqu’à dix milliards d’euros d’ici à 2100

sur Facebooksur Twittersur LinkedIn
S'abonner
Application Le Télégramme Info Bretagne

Application Le Télégramme

Vous aimez la Bretagne ? Vous allez adorer l'application du Télégramme. Profitez d'une expérience de lecture personnalisée et d'un accès rapide à l'actualité de votre commune.

Application Le Télégramme Journal
Application Le Télégramme Journal