Jeux Olympiques de Paris 2024 : ces 10 stars françaises qu’on espère voir briller cet été
Antoine Dupont (Rugby à 7)
Meilleur joueur du monde en 2021, le demi de mêlée du stade Toulousain est déjà un monstre du rugby à XV mais cela ne lui suffisait pas. À 27 ans, il s’est mis en tête de participer aux Jeux de Paris avec l’équipe de France de rugby à 7, renonçant, pour ça, au Tournoi des VI Nations 2024. Capable de tout sur un terrain, le Bigourdan peut, grâce à sa vista, sa qualité de passe et sa vitesse, être le facteur X de Bleus en quête de médaille et de reconnaissance.
Teddy Riner (Judo)
Triple médaillé d’or olympique, onze fois champion du monde et quintuple champion d’Europe, Teddy Riner a fait des JO de Paris son dernier gros objectif. À 34 ans, le judoka sait que ce seront probablement ses derniers et, trois ans après avoir laissé, à Tokyo, l’or au Tchèque Lukáš Krpálek, il a une revanche à prendre. Après un début de décennie un peu plus compliqué, Riner, champion du Monde l’an passé et récent vainqueur du Grand Slam de Paris, est de retour au premier plan. Plus motivé que jamais.
Léon Marchand (Natation)
À 21 ans, Léon Marchand, spécialiste des 200 m et 400 m quatre nages, cumule déjà les médailles d’or. Double champion du monde en 2022, le jeune prodige a décroché trois titres mondiaux en 2023, faisant – déjà – de lui le Français le plus titré en individuel aux championnats du monde. Pour le Toulousain, détenteur de deux records d’Europe et quatre records du monde, la question n’est pas tant de savoir s’il aura une médaille mais plutôt combien il en aura…
Victor Wembanyama (Basket-ball)
C’est la nouvelle coqueluche de la balle orange. Numéro 1 de la dernière draft NBA et probablement futur rookie de l’année, Victor Wembanyama a assuré qu’il serait bien présent à Paris pour aider l’équipe de France. Avec un seul objectif : l’or ! Après les championnats du monde décevants de l’an dernier, auxquels il n’avait pas participé, les Bleus ont bien besoin d’un second souffle. Et en plus d’être une véritable attraction, l’intérieur de 20 ans a toutes les qualités pour relancer la machine.
Clarisse Agbegnenou (Judo)
Elle n’a plus rien à prouver. Cela fait maintenant 8 ans que personne n’a battu Clarisse Agbegnenou dans un grand championnat. Depuis sa défaite en finale des Jeux de Rio, en fait. Six fois championne du monde, cinq fois championnat d’Europe et auréolée de l’or olympique à deux reprises en individuel, la championne de 31 ans sera la grande favorite dans la catégorie des moins de 63 kilos. Après une pause en 2022 pour un congé maternité, elle est immédiatement remontée sur la plus haute marche du podium en 2023. Et elle compte bien y rester.
Pauline Ferrand-Prévot (VTT)
Si Pauline Ferrand-Prévot a également brillé sur route avec notamment un sacre mondial en 2014, c’est bien en VTT qu’elle a signé ses plus gros exploits avec déjà 14 titres de championne du monde, en individuel et en relais, à son actif. Seuls les jeux Olympiques ne lui ont pour le moment pas souri. Après avoir abandonné en 2016, la Champenoise de 32 ans a dû se contenter d’une dixième place en 2021. Avec le soutien du public parisien, la meilleure cycliste française de l’année en 2022 compte bien ajouter une nouvelle ligne à son palmarès.
Céline Boutier (Golf)
Première Française à gagner un Majeur de golf depuis vingt ans, Céline Boutier, 29 ans, a changé de dimension – sportive et médiatique – en juillet 2023 en remportant l’Amundi Championship à Évian fin juillet. Passée numéro 4 mondial à la suite de ce succès, meilleur classement mondial jamais atteint par un Français, femmes et hommes confondus, la native de Montrouge sera, sur le parcours du golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines, qu’elle connaît bien, l’une des favorites de l’épreuve olympique.
Marine Johannès (Basket-ball)
Rares sont les joueuses qui peuvent se targuer d’avoir époustouflé Lebron James. Marine Johannès est de celles-là. « Son shoot sur une jambe m’a fait lever de mon siège ! » s’était exclamée, il y a quelques mois, la star des Los Angeles Lakers. Inspirée et inspirante, spectaculaire à souhait, la native de Lisieux, qui partage son temps entre l’ASVEL et les Liberty de New-York en WNBA, est considérée comme l’une des joueuses les plus créatives de la planète. Elle a tout pour électriser le tournoi olympique.
Félix Lebrun (Tennis de table)
L’ascension du cadet des frères Lebrun semble inéluctable. Inarrêtable. Devenu fin mars 2024, le troisième plus jeune joueur de l’histoire à intégrer le Top 5 mondial – derrière le Japonais Tomokazu Harimoto et le Chinois Fan Zhendong, multiple champion du monde et champion olympique à Tokyo –, Félix, 17 ans, n’est aussi et surtout que le quatrième français de l’histoire à y parvenir après Roothooft (1952), Secrétin (1976-1977) et Gatien (1991-1995). Incroyablement mature pour son âge, il peut rêver d’une médaille à Paris.
Kevin Mayer (Décathlon)
Double médaillé d’argent olympique, à Rio et Tokyo, il est la meilleure chance de médaille française en athlétisme. Souci, depuis quelques années, le triple champion du monde et d’Europe du décathlon multiplie, les pépins physiques. Comme aux Mondiaux de Budapest l’an dernier, à Brisbane mi-décembre ou encore fin mars à San Diego. Toujours en quête des minima olympique, Mayer, qui n’a plus bouclé un décathlon depuis 2022 et son titre mondial à Eugene (États-Unis), inquiète.