Michelin : Le fabricant de pneus veut assurer un «salaire décent» à ses troupes, supérieur au Smic

Travailler et gagner sa vie ne vont pas toujours ensemble. Mais Michelin veut se montrer irréprochable dans un contexte où les entreprises industrielles peinent à recruter. Ce jeudi 18 avril, le pneumaticien français, emblématique depuis l’origine du patronat paternaliste avec le financement de logements ouvriers et de crèches à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), siège du groupe, a annoncé qu’il allait déployer à l’échelle mondiale le «salaire décent», en partenariat avec l’ONG Fair Wage Network. «Cela doit permettre à tout employé du groupe de pouvoir satisfaire à ses besoins essentiels ainsi qu’à ceux de sa famille», résume Jean-Claude Pats, directeur du personnel du groupe.

De l’ingénieur installé à Clermont-Ferrand à l’ouvrier de Chennai (Inde), tous les salariés du groupe sont concernés, c’est-à-dire 132 000 personnes réparties dans 175 pays. Michelin, qui revendique fièrement son «ADN humaniste», rejoint ainsi la petite liste des multinationales françaises qui ont pris des engagements sur le salaire décent, avec Accenture, AXA, Danone, L’Oréal, Schneider Electric…

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Calculé par Fair Wage Network, le salaire décent est différent dans chaque ville puisqu’il dépend du coût de la vie sur place. Michelin le définit comme la rémunération permettant «de subvenir aux besoins essentiels de sa famille (alimentation, logement, transport, éducation des enfants, frais de santé, …) mais également de constituer (...)

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