La tendance des colis perdus continue de gagner du terrain.
En Lorraine, le centre commercial Muse de Metz (Moselle) a été l’un des premiers lieux à proposer une vente de colis perdus, début avril 2024. Plusieurs clients avaient fait part de leur expérience en dévoilant le contenu des produits qu’ils avaient acheté « à l’aveugle ».
Désormais, le concept s’étend hors des galeries commerciales. Jennifer Pignanelli va en effet ouvrir sa boutique physique, Miss’Tery Box, dans le centre-ville de Hayange, mercredi 17 avril 2024. Elle nous explique comment le lieu va fonctionner.
Les produits de faible valeur « bannis »
Jennifer Pignanelli va ainsi proposer des produits issus de fournisseurs parisiens, qui seront vendus 3,50 euros les 100 grammes et 30 euros le kilo.
Chez le grossiste avec qui je travaille, j'ai trois choix de colis : ceux des pays de l'Est, de faible qualité, mais aussi ceux d'Espagne et d'Allemagne, de meilleure qualité, ainsi que des colis Amazon avec des produits plus haut de gamme. J'ai décidé de bannir les colis des pays de l'Est pour accentuer sur les deux autres gammes.
Selon Jennifer Pignanelli, « c’est ce qui explique la différence de prix entre ma boutique et certains autres revendeurs, vu qu’elle propose potentiellement des colis de qualité supérieure ».
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Un concept modulable en fonction de la tendance
En revanche, pour ce qui est de la durée de vie de la boutique, il est difficile de la déterminer pour le moment. « J’ouvre la boutique et on verra bien. Si j’arrive à tenir jusqu’à la fin de l’année en ne vendant que des colis perdus, ce serait très bien », estime la gérante.
Jennifer Pignanelli prévoit ainsi un éventuel essoufflement de la tendance et élabore déjà un plan B. « Si les colis perdus ne fonctionnent plus, je vais changer de concept pour garder la boutique », précise-t-elle, sans pouvoir en dévoiler la nature à ce stade.
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