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Colombie : le gouvernement et la guérilla de l’ELN ont repris les négociations de paix

Les rebelles avaient confirmé, le 6 avril, la suspension formelle du cycle de discussions qu’ils menaient avec l’Etat depuis novembre 2022 au Venezuela, à Cuba et au Mexique, alors que des pourparlers devaient commencer lundi 8 avril.

Le Monde avec AFP

Publié le 15 avril 2024 à 03h38, modifié le 15 avril 2024 à 07h20

Temps de Lecture 1 min.

Le président colombien, Gustavo Petro (à gauche), et son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, à Caracas, le 9 avril 2024.

C’est au Venezuela que le gouvernement colombien et l’Armée de libération nationale (ELN) ont repris les négociations de paix, qui étaient gelées en raison notamment d’affrontements entre la guérilla et d’autres groupes armés.

« Les deux délégations de paix ont commencé à discuter à Caracas hier [samedi] », a déclaré, dimanche 14 avril, la délégation de l’administration du président colombien, Gustavo Petro, sur le réseau social X. « Les travaux se poursuivent », a ajouté la délégation.

Les deux parties « ont discuté des propositions de participation qui alimentent une vision commune de la paix, autour du régime politique, de la situation environnementale et du modèle économique », a, quant à elle, posté la représentation de la guérilla de gauche.

L’ELN avait confirmé, le 6 avril, la suspension formelle du cycle de négociations qu’elle menait avec le gouvernement depuis novembre 2022 au Venezuela, à Cuba et au Mexique, alors que des pourparlers devaient commencer le 8 avril. Elle avait demandé que la rencontre de cette semaine soit considérée comme « une réunion extraordinaire ». La guérilla accusait le gouvernement colombien d’avoir une « double politique de paix », estimant que le dialogue était dans un « état critique ».

Le Venezuela soutient les négociations

La délégation de paix de Bogota avait souligné « la tragédie humanitaire préoccupante dans l’Arauca », département colombien à la frontière avec le Venezuela, où ont lieu des affrontements. Elle disait espérer « trouver une solution pour mettre fin à la violence entre les acteurs, qui affecte avant tout des civils non armés ».

Mardi 9 avril, après une réunion avec le président Gustavo Petro, à Caracas, son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, a redit la « volonté » de son pays de soutenir les négociations. Dans une déclaration commune, les deux dirigeants ont réaffirmé « l’engagement mutuel à soutenir la paix ».

Ces derniers mois, le processus a été perturbé par des « grèves armées » – les rebelles ordonnent aux habitants de s’enfermer chez eux –, l’enlèvement du père du footballeur de Liverpool Luis Diaz, ainsi que par des affrontements entre différents groupes.

Selon les renseignements militaires colombiens, l’ELN est composée de quelque 5 800 combattants avec un vaste réseau de collaborateurs. Malgré un commandement central, ses fronts sont autonomes sur le plan militaire, ce qui, selon les experts, rend les négociations difficiles.

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Gustavo Petro, premier président de gauche de Colombie, et lui-même ancien guérillero, mise sur une solution globale négociée après six décennies de violence. En 2016, un accord de paix historique avait abouti au désarmement de la plus grande partie de la Force alternative révolutionnaire commune, autre mouvement de rébellion colombien.

Le Monde avec AFP

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