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Territoires d'Industrie : la réindustrialisation et la transition énergétique au centre des projets gardois

Le 3 avril, la CleanTech Vallée a lancé le premier comité de pilotage stratégique des dispositifs Territoires d'industrie Gard Rhodanien et Pont du Gard. Au total, près de 80 projets industriels devraient être déployés sur le territoire sur la période 2024-2027.

La CleanTech Vallée a lancé le premier comité de pilotage stratégique du Gard Rhodanien et du Pont du Gard le 3 avril, depuis l'auditorium de l'Institut Chimie Séparative de Marcoule.
La CleanTech Vallée a lancé le premier comité de pilotage stratégique du Gard Rhodanien et du Pont du Gard le 3 avril, depuis l'auditorium de l'Institut Chimie Séparative de Marcoule. (DR)

Par Hubert Vialatte

Publié le 9 avr. 2024 à 09:01Mis à jour le 9 avr. 2024 à 09:41

La CleanTech Vallée , démarche public-privé qui développe l'industrie des technologies propres pour soutenir la transition écologique dans le Gard, a lancé le 3 avril le premier comité de pilotage stratégique du Gard Rhodanien et du Pont du Gard, lauréats du programme national « Territoires d'industrie » (ministères de l'Industrie et de la Cohésion des Territoires), dans l'auditorium de l'Institut Chimie Séparative de Marcoule, près de Bagnols-sur-Cèze. Le dispositif « Territoires d'industrie » s'articule autour de quatre axes : attractivité, transition écologique, compétences et innovation. Le préfet du Gard, Jérôme Bonet a rappelé la nécessité de « décarboner tout en développant l'activité d'un bassin économique orienté vers l'industrie et l'agriculture », indiquent nos confrères du Réveil du Midi.

Sur l'axe « Attractivité », Jean-Christian Rey, président de la communauté d'agglomération du Gard rhodanien, et Pierre Prat, président de la communauté de communes du Pont-du-Gard, insistent sur la nécessité de développer le foncier pour faire venir les compétences, les familles et les jeunes actifs. Il s'agit bien sûr aussi de parvenir à répondre aux besoins de recrutements des industriels. Concernant le volet « Transition écologique », Denis Largeau, directeur de Sanofi Aramon, propose le projet de récupération de chaleur fatale de son outil d'incinération, dont 25 à 30 % de l'énergie est rejetée actuellement. Jean-Christian Rey souligne enfin, plus globalement, « l'importance de la décarbonation dans le Gard rhodanien, qui produit chaque année 650.000 tonnes de CO2 et qui n'en capte que 60.000 tonnes. Et 65 % des émissions de CO2 proviennent des industries ».

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