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L'horreur de l'attentat de Moscou, survenu dans la nuit du vendredi 22 mars, dont le lourd bilan fait actuellement état d'au moins 133 victimes, ravive les craintes d'une menace planant sur les États européens. Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière depuis la prise d'otages dans un théâtre de Moscou en 2002, où les forces de police avaient lancé un assaut au gaz militaire.
Céline Berthon, la directrice générale de la DGSI, rappelait devant la commission des Lois du Sénat, que le risque terroriste est « à la hausse depuis un peu plus d'un an ». La France, qui accueillera les Jeux olympiques en 2024, est une des premières cibles du terrorisme islamiste, qui a touché la Russie ce vendredi.
La France dans le collimateur
« Il ne faut pas perdre de vue le retour d'une menace terroriste islamiste en lien avec des théâtres extérieurs, a fortiori dans un contexte géopolitique tendu et avec des organisations terroristes qui ciblent l'Occident et qui, à n'en pas douter, essayeront de saisir l'occasion des Jeux olympiques pour agir », affirmait, le 5 mars, Céline Berthon devant la commission des Lois du Sénat.
Ce jeudi 21 mars, Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, affirmait sur X que 715 personnes, dont 10 fichées S, ont été écartées des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 « pour de potentiels risques ». L'entourage du ministre a ajouté que d'autres enquêtes restaient à mener, selon les informations recueillies par Ouest France.
La menace islamiste n'est pas la seule identifiée
Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, se veut rassurant, « on n'a pas de menace islamiste connue », mais reste très prudent, notamment face « à la menace endogène des individus présents sur le territoire, qui pourraient passer à l'action, et à la menace inspirée qui vient de l'extérieur, comme l'État islamique, l'Afghanistan, la Syrie… ».
La menace islamiste n'est cependant pas la seule identifiée : « il y a des menaces d'ultragauche, d'ultra-droite » et « il y a la menace des environnementalistes radicalisés, qui annoncent déjà qu'ils commettront un certain nombre d'actions de désobéissance civile », avait-il poursuivi ce mercredi 6 mars au micro de France Info.
Quelle absurdité voir des pays chrétiens se faire la guerre, alors que l'islamisme radicale est en embuscade, n'attendant que cet affaiblissement, pour mener des attentats, comme celui à Moscou vient encore de le montrer.
@ nominoe (à 10 h. 53)
Vous avez tout à fait raison, mais, comment ça, les Frères musulmans bien installés au Qatar ?... Non, ils sont bien installés chez nous en France, mais aussi en Angleterre, en Suisse, en Belgique... Le Qatar, le seul pays arabo-musulman qui les accepte, c'est juste pour les subsides. N'oublions pas non plus que le Hamas est une des branches armées des Fréristes en apparence tout à fait inoffensifs et apaisants, mais seulement en apparence.
Lana-theme @ associer le nom d'un pays à une uchronie témoigne d'une certaine ignorance du concept ; à moins de vouloir signifier par là que dans un monde "réel", l'Ukraine ne pourrait ni ne devrait exister ? Le discours de Poutine en sorte...