Charles Michel : « Le meilleur IRA européen, c'est l'union des marchés des capitaux » Contenu réservé aux abonnés
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Avant le sommet du 17 avril consacré à la compétitivité de l'Europe, le président du Conseil livre aux « Echos » ses pistes pour rattraper le retard. Il réclame plus de liberté pour les acteurs économiques et le respect d'un principe de neutralité technologique. Selon lui, l'union des marchés de capitaux et la BEI forment un « bazooka financier » capable de répondre à l'IRA américain.
Par Karl De Meyer
Alors que les statistiques pointent un décrochage de la compétitivité européenne, quelles sont, selon vous, les priorités pour y remédier ?
Il nous faut approfondir le marché unique, et ce dans beaucoup de domaines : l'énergie, la défense, les télécoms, les marchés de capitaux. Notre marché unique, sur lequel Enrico Letta présentera la semaine prochaine un rapport aux leaders , a été négligé ces dernières années. Je constate qu'il y a moins de procédures d'infraction lancées contre les Etats membres. Cela veut-il dire qu'ils respectent mieux nos directives ou bien qu'on est moins vigilant sur leur application ? Et puis bien sûr, il faut réduire la bureaucratie et le fardeau réglementaire pour les entreprises.
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