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C'est une hécatombe. Les records de températures mondiaux ne cessent de mordre la poussière. Ne vient-on pas d'apprendre que le mois de mars 2024 est le dixième mois d'affilée explosant les records de températures ? Il a affiché en moyenne une température de 1,68 °C supérieure à un mois de mars de l'ère préindustrielle. Les océans ne sont pas en reste. La température de surface a établi un nouveau record de chaleur, selon l'Observatoire européen Copernicus.
Avant que ces chiffres ne soient connus, le directeur de l'institut Goddard d'études spatiales de la Nasa, Gavin Schmidt, était déjà au bord du malaise. Dans la revue Nature, le scientifique s'était alarmé d'une hausse de la température terrestre de 0,2 °C entre 2022 et 2023.
Un saut énorme à l'échelle de la planète. L'année 2023 a été la plus chaude depuis cent mille ans. Et le climatologue de souligner qu'actuellement rien ne peut expliquer cette anomalie des températures. « Nous avons besoin d'explications rapidement », conclut-il.
Persistance de l'événement El Niño
Nous nous sommes alors tournés vers la paléoclimatologue Valérie Masson-Delmotte, qui a supervisé les travaux scientifiques du Giec jusqu'en 2023. Elle commence par mettre les pendules à l'heure : « De nombreux modèles simulent pour 2023 un niveau de réchauffement nettement supérieur à celui qui a été observé. »
En fait, c'est plutôt la chaleur du dernier automne qui inquiète la scientifique : « Le mois de septembre 2023 a battu le record du mois de septembre le plus chaud de 0,5 °C environ, et les modèles climatiques semblent avoir du mal à simuler une variabilité aussi importante d'une année à l'autre dans le climat actuel. » Elle rappelle aussi qu'il y a quelques années le réchauffement augmentait moins vite que ne le prévoyaient les modèles.
À LIRE AUSSI Réchauffement climatique, température des mers : les chiffres inquiétants du mois de mars 2024Qu'en sera-t-il pour 2024 ? « Ce sera dans tous les cas une année plutôt chaude, aussi chaude, voire peut-être plus chaude que 2023, du fait de la persistance de l'événement El Niño. Mais 2024 sera intéressante à analyser et pourrait nous donner des indications utiles pour mieux comprendre le record de 2023 », ajoute Valérie Masson-Delmotte.
Mieux comprendre ! C'est bien, mais à quoi bon si la grande majorité des États ne fait qu'assurer le service minimum quant aux restrictions des gaz à effet de serre ? Les sanctions commencent à tomber. Ainsi, la Suisse est le premier pays à être condamné par la Cour européenne des droits de l'homme, le 9 avril, pour inaction face au changement climatique.
Le climat n'est pas vraiment un problème. C'est exactement comme la dette dont on peut annuler une partie (notamment la dette "Covid") et transformer le reste en dette perpétuelle. Il suffit donc d'annuler partie du réchauffement (notamment le plus récent) et de transformer le reste en... , Ne vous inquiétez pas, on a une équipe de communicants sur le coup !
@Saint cat, absolument, et c'est idem sur tous les sujets liés à l'environnement tels que l'agriculture, l'exploitation minière (on veut des batteries pour voitures électriques, mais surtout pas des mines de lithium, cobalt et autres... Partout la propagande anti production...
Aux lecteurs les plus avisés du POINT : avez-vous remarqué l'étrange corrélation entre le flot croissant de la propagande réchauffiste et le volume démentiel des publicités pour les voitures électriques. Hasard ou nécessité ?
Le fiasco annoncé des voitures électriques et de la transition énergétique en général sera l'arnaque du siècle. Bientôt on constatera que le roi est nu (le réchauffement anthropique ?)