“Machine ronde” de Bertier : après l’air, le feu et l’eau voici donc la terre

Le 1er album du collectif Bertier, “Dandy” (2015), célébrait l’eau dans un univers radical et sans concessions, “Anna & Robby” (2017) rendait grâce à l’air en s’aventurant vers des terres électro-pop, “Feu.E” (2020), lui, faisait la part belle à l’élément chaleureux. Aujourd’hui Bertier est de retour avec un 4e album. "Machine Ronde” est un disque de chair et de sang doublé d’un hommage à la terre. La boucle est bouclée.

Gorgé d’une électricité qui transcende les 10 chansons, “Machine Ronde” vibre, pulse, palpite, tremblote parfois ; émeut surtout. En magnifique contrepied d’une époque qui fleure l’intolérance crasse et imbécile, il célèbre la vie, et donc les vivants, avec classe, insolence et élégance. “Si il n’y a pas ce retour aux vivants et au respect du vivant, la vie n’a pas de sens” martèle Pierre Dungen.

Mais ce n’est pas tout ! “Machine Ronde” célèbre également les guitares, les racines de la musique noire américaine, celles du rock, du blues et même la country à l’image du morceau “En découdre”.

Cet album est le résultat d’une belle prouesse technique puisque ce dernier a été enregistrée et mixée en seulement... 15 jours.