Jeudi 19 décembre 2019, la permanence de campagne électorale du maire sortant et candidat aux municipales, Jean-Luc Moudenc, a été tapissée de tracts.
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Un collectif d’associations
À l’origine de cette action coup de poing, un collectif d’associations voulant dénoncer la baisse des moyens accordés aux associations de la Ville rose. « En 5 ans, -25% de subventions aux associations, merci Moudenc », ou encore « Pour la solidarité, les assos font plus que les allées (Jean-Jaurès, NDLR) », pouvait-on lire sur certains tracts.
Action sur le local de campagne de Jean Luc Moudenc avec les associations en lutte de Toulouse pic.twitter.com/qQf1WIFLoJ
— Act Up Sud-Ouest (@actupsudouest) December 19, 2019
Une action qui a suscité l’indignation de l’équipe de campagne du maire sortant.
Une plainte va être déposée
Notre permanence de campagne dégradée ce matin : signe qu’à #Toulouse, certains sont contre la ville pacifique & apaisée telle que ns la voulons.
Ils n’ont aucun respect, surtout pas pr les commençants voisins qui méritent la tranquillité.
Rien ne brisera notre volonté d’harmonie pic.twitter.com/hUmG2haSws— AimerToulouse (@AimerToulouse) December 19, 2019
« Des forces politiques radicalisées et gauchistes »
Le maire a lui-même réagi dans la soirée et annoncé qu’une plainte allait être déposée. L’édile a ainsi relevé :
L’Équipe Aimer Toulouse, que je conduis pour l’élection municipale de mars prochain, a été la cible d’un groupe véhément, bien connu pour ses méthodes dures. Ainsi, toute la devanture de notre local de campagne a-t-elle été souillée par un affichage sauvage qui l’a recouverte totalement. Nous allons déposer plainte. Cette agression n’est pas le fruit du hasard. Elle s’inscrit dans un contexte de montée des violences dans notre ville, à laquelle contribuent des forces politiques radicalisées et gauchistes.
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