Vous aimez le jazz manouche ? Ne ratez pas le concert exceptionnel qui aura lieu ce samedi 20 avril 2024, à 20 heures, dans l’église de Montfarville (Manche), à l’occasion du 60e anniversaire de la sortie du film Les Parapluies de Cherbourg.
Une nouvelle version de « I will wait for you »
Pour commémorer l’événement, le jazz de Django Reinhardt et celui de Michel Legrand se rencontreront avec la présence de Sébastien Kauffmann, dit « Le Chinois », grand guitariste manouche, et Benjamin Legrand, fils du célèbre compositeur, qui viendra pour la première fois chanter dans la région.
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Organisé au profit de l’association de Notre-Dame de Montfarville pour le financement des travaux de rénovation de l’église, le concert réunira le Chinois à la guitare lead, Benji Winterstein à la rythmique, Antoine Godey à la contrebasse, Alban Chapelle au saxophone et Heidi Adel au chant.
Sébastien Kauffmann et ses complices joueront plusieurs morceaux issus du dernier album du Chinois, Une Coupe de Jazz, dont une nouvelle version de I will wait for you de Michel Legrand, tirée des Parapluies de Cherbourg et interprétée par son fils.
« Une Coupe de Jazz » : de futurs standards ?
Depuis son premier album, en 2012, avec Djanito Felix, Sébastien Kauffmann, inconditionnel de Django Reinhardt, s’est fait connaître dans les plus grands festivals de France par son phrasé musical très typé qui est aujourd’hui sa signature. Un invité surprise se joindra également au concert : Denis Leboul, de Montfarville, considéré par les connaisseurs comme le « maître » du jazz manouche dans le Val de Saire.
Pour ce premier album sous son nom, le Chinois est sorti des sentiers battus tout en restant dans l’esthétique swing manouche. Ses onze compositions originales tiennent la route, alternant instrumentaux à l’inspiration variée et chansons swing. Son sens de la mélodie et du thème fait mouche. Entre la pulsation rythmique et les chorus survitaminés de la guitare et du saxophone, ce sont « autant de morceaux qui pourraient devenir de futurs standards du style », selon Francis Couvreux, journaliste spécialiste du jazz.
De notre correspondant Frédéric SENGES
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