Manchester City touche au but. Kevin De Bruyne et les Cityzens ne sont plus qu’à un match de remporter la Ligue des Champions. L’Inter Milan de Romelu Lukaku constitue le dernier obstacle sur la route des Anglais.
Ce duo qui a tant brillé avec les Diables se retrouve face à face avec pour enjeu l’un des plus beaux trophées de la planète football. Pour KDB comme pour Big Rom, cette coupe aux Grandes oreilles serait synonyme de consécration. "La soif et l’envie de gagner sont évidentes chez l’un comme chez l’autre", affirme Alex Teklak au micro de Pascal Scimè.
"De Bruyne risque d’être plus souvent au ballon que Lukaku, de par la nature du jeu des deux équipes. Mais ce n’est pas pour autant que De Bruyne va être plus efficace sur ce match", prévient notre consultant.
Lukaku "supersub" malgré lui ?
Lukaku pourrait lui être déterminant dans ce rôle de supersub qui lui a réussi ces dernières semaines. "Inzaghi étant très superstitieux et ayant trouvé son onze départ risque de faire commencer Dzeko avec Lautaro. Et le fait de faire rentrer Lukaku apporte inévitablement quelque chose de plus. Imaginez le scénario inverse, ça n’aurait pas de portée. D’un point de vue jeu, le fait de faire rentrer Lukaku dans un match comme ça change complètement les choses. Dzeko n’a pas ce pouvoir. Lukaku revient en forme. Il retrouve la confiance. Et il veut rester à l’Inter."
Une opposition de style, la pression sur City
Bien sûr, cette finale ne se limitera pas à ce match dans le match entre les deux Diables. "On s’attend à une opposition de style", dit Alex Teklak, au micro de Pascal Scimè. "Est-ce que Inzaghi va oser faire jouer son équipe comme d’habitude, avec beaucoup de projection ? Ou va-t-il avoir une approche plus prudente ?"
Le technicien italien pourrait être tenté de modifier son approche face à des Cityzens qui ont "complété leur registre cette saison". "Avec l’arrivée d’Haaland et la présence de De Bruyne, les Anglais sont aussi capables d’être très bons sur les transitions. Ce qui n’était pas leur fort. Il faut aussi reconnaître une solidité défensive à City qu’on ne connaissait pas. Depuis le mois de mars, Guardiola n’a pratiquement jamais changé son équipe pour les matches importants. Ils sont partis pour avoir une domination dans ce match."
City "doit" le faire et "c’est toujours là que c’est le plus difficile"
Pour Teklak, l’Inter a un avantage au niveau de "la niaque et de la cohésion". "Je ne dis pas que City n’a pas la niaque, mais l’Inter l’a plus. C’est vraiment une équipe où règne un vrai esprit collectif. A l’image de Barella, d’Acerbi, ils ont vraiment des joueurs revanchards. C’est une finale avec une opposition de style mais je ne la vendrais pas à City d’office".
La pression est évidemment sur City, qui devra assumer son statut de favori et les poids de l’ambition de son propriétaire. L’investisseur émirati a fait chauffer le chéquier depuis des années dans le but quasi unique de gagner cette C1. "Ce ne serait que 'normal' qu’ils puissent enfin la gagner. Maintenant, il faut le faire. Et c’est peut-être là qu’ils vont déconner. C’est toujours là que c’est le plus difficile. On va voir s’ils auront la même maîtrise qu’en Cup ou dans les matches importants de Premier League, comme contre Arsenal. Ils n’ont rien laissé aux adversaires. Ils ont été dominants en créant beaucoup d’occasions. Je ne m’attends malgré tout pas à ça contre l’Inter".
