Skip to main content

Full text of "Comptes Rendus Hebdomadaires des Séances de l'Académie des Sciences 1910-12-27: Vol 151 Iss 26"

See other formats


ACADÉMIE DES SCIENCES. 


SÉANCE DU MARDI 27 DÉCEMBRE 4910. 


PRÉSIDENCE DE M. Émice PICARD. 


MÉMOIRES ET COMMUNICATIONS 


DES MEMBRES ET DES CORRESPONDANTS DE L'ACADÉMIE. 


M. le Présgvr souhaite la bienvenue à S. E. M. Zsvolski, Ambassadeur 
de Russie, qui assiste à la séance. 


M. A. Lacroix s'exprime en ces termes : 


J’ai l'honneur d’offrir à l’Académie la deuxième partie du Tome IV de ma 
Minéralogie de la France et de ses Colontes, comprenant l’étude des phos- 
phates, arséniates, vanadates, niobates, tantalates et celle des corps d'ori- 
gine organique. 

Ce Volume se termine par un supplément aux espèces décrites dans les 
Tomes antérieurs; ce supplémentest surtout constitué par des documents 
concernant les colonies françaises. 

J'’achève ainsi la publication d’un Ouvrage entrepris il ÿ a 17 ans. Je 
m'étais proposé un double but : 

1° Exposer la façon dont je comprends l’étude des minéraux en donnant 
une large place à l'observation de toutes leurs propriétés physiques et chi- 
niques, mais aussi en recherchant d’une façon minutieuse leur rôle dans la 
nature et notamment leurs conditions de gisement qui éclairent leur genèse. 
J'ai considéré pour cela non seulement les seigneurs de grande importance 
qui font l’ornement des collections et sont généralement à peu près seuls en 
faveur auprès des minéralogistes, mais encore les. infiniment petits qui, 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) F5 


1324 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


entrant dans la constitution des roches, ont véritablement une importance 
capitale. | 

> Faire le bilan des richesses minéralogiques du sol de la plus grande 
France en montrant que ses Colonies, tout autant que la métropole, mé- 
ritent mieux que la place minuscule qu’elles ont occupée jusqu'ici dans les 
Traités spéciaux et en faisant voir qu'elles ne le cèdent en rien aux pays les 
plus réputés au point de vue minéralogique. 

J'ai accompli de mon mieux cette tâche et je me considérerais comme 
largement payé de mon long labeur si ce Livre contribuait à stimuler 
l'étude de l’histoire naturelle des minéraux, que je crois féconde. 


M. J. Carrenrier présente à l'Académie le Chronophone de M. Gaumont, 
appareil constitué par la réunion d’un cinématographe et d'un phono- 
graphe parfaitement synchronisés, et destiné à produire les apparences 
synthétiques de la vie. 

M. Carpentier donne quelques explications sur la difficulté du problème; 
il indique que de nombreuses tentatives ont été faites pour le résoudre et 
signale les intéressants travaux que M. Gaumont a poursuivis pour atteindre 
le but. FA l 

Afin de faire l’Académie juge de l’état de la question, un écran de projec- 
tion a été disposé au fond de la salle, devant la porte de la pièce où se 
tiennent les séances ordinaires de l’Académie française. A un signal donné, 
les appareils, dissimulés dans cette pièce, entrent en fonction, et l’on voit 
apparaître sur l’écran l’image du D" d’Arsonval donnant lecture de la Note 
suivante où sont résumées les explications de M. Carpentier : 


Le cinématographe, pour nos yeux, enregistre le souvenir du mouve- 
ment; le phonographe, pour nos oreilles, enregistre le souvenir de la 
parole. 

Réaliser l'alliance parfaite des deux instruments, c’est reconstituer le 
souvenir de la vie même. 

Le problème est ardu ; deux grosses difficultés en compliquent la solution. 
D'abord, au moment de l'enregistrement, le phonographe récepteur ne 
doit pas paraître dans le champ de l’objectif; il doit donc être éloigné de la 
source sonore. Ensuite, au moment de la restitution, il doit y avoir un syn- 
chronisme absolu de marche entre les deux mécanismes répétiteurs qui, 
forcément, se trouvent à distance l’un de l’autre. 

Contre ces difficultés, que de chercheurs, dans tous les pays, sont venus 


? FT 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1325 


briser leur ardeur et user leur patience! En France, cependant, un de nos 
D RES depuis plus de dix années, s’est acharné à les combattre, et 
il n’est pas exagéré de dire qu’il est bien près d’en avoir triomphé. 

L’Académie des Sciences prendra certainement intérêt à constater, sans 
sortir de chez elle, où en est aujourd’hui la question. Ces résultats acquis 
doivent causer un sensible plaisir à notre confrère Carpentier, parce qu'ils 
sont l’ouvrage d’un de sesélèves de prédilection, M. Gaumont, passé maître 
aujourd’hui. M. Gaumont doit son succès à sa persévérance et au choix 
qu'il a su faire de collaborateurs distingués et dévoués. 

Je ne saurais entrer ici dans le détail des procédés mis en œuvre : les plus 
importants ont fait l’objet, de la part de M. Gaumont, de ne cachetés qui 
ont été déposés dans les archives de notre Académie. 

Pour mettre en évidence la concordance complète qui Re entre le geste 
et l'articulation, il vous suffit de regarder et d'écouter. 

Je ne crois pas qu'il soit possible d’arriver à plus de précision. Sans 
doute il reste encore quelque chose à faire. Le jour où le phonographe 
reproduira sans altération les diverses valeurs phoniques, la vie intégrale 
sera reconstituée. 

Ce jour-là, point ne sera besoin pour nous de faire nous-mêmes nos com- 
munications, nous pourrons les faire quoique morts. C’est alors que nous 
serons véritablement immortels. 


L'Académie constate que, si la reproduction de la voix laisse encore un 
peu à désirer, le synchronisme du mouvement et des sons est parfaitement 


réalisé. 


ASTRONOMIE. — Théorie analytique et Tables du mouvement de Jupiter 
par Le Verrier. Additions et rectifications. Note (!) de M. A. Gairror. 


Les Tables de Jupiter construites par Le. Verrier représentent, avec une 
exactitude satisfaisante, les observations faites de 1750 à 1869, observations 
qui d’ailleurs avaient servi à déterminer les valeurs initiales des éléments 
de l’orbite. 

A partir de 1870, la comparaison des positions calculées aux positions 
observées donne des écarts de plus en n plus considérables, variant d’ailleurs 


(1) Recçue dans la séance du 12 décembre 1910. 


1326 / ACADÉMIE DES SCIENCES. 


avec la position de la planète dans son orbite et atteignant leurs plus grandes 
valeurs au moment du passage au périhélie. | | 

A quelle cause doit-on attribuer ces discordances? Probablement à ce 
que, dans le calcul des perturbations dépendant des actions mutuelles de 
Jupiter et de Saturne, Le Verrier n’a tenu compte que des termes du pre- 
mier et du second ordre par rapport aux masses, considérant comme négli- 
geable l'influence des termes d’ordre supérieur. | 

Or, dans notre travail relatif à la rectification des Tables de Saturne (), 
nous avons constaté qu’on ne peut arriver à une représentation satisfaisante 
des observations de cette planète qu’en tenant compte au moins de l’in- 
fluence des termes du troisième ordre, et il était tout naturel de supposer 
qu'il en est de même pour Jupiter. | 

Nous avons donc, comme nous l’avions fait pour Saturne, entrepris le 
calcul à nouveau des perturbations des éléments de l'orbite de Jupiter, par 
l'application de la méthode d’interpolation, en faisant usage des Tables pri- 
mitives de Jupiter et de Saturne, et en tenant compte par conséquent des 
perturbations du premier et du second ordre de ces deux planètes. 

L'ensemble des résultats obtenus par cette nouvelle détermination se 
compose, sans aucune omission possible, de la somme globale de tous les 
termes du premier, du deuxième et du troisième ordre, et en outre des termes 
d'ordre supérieur pouvant atteindre une valeur sensible. 

En comparant ces résultats avec ceux qu'avaient fournis l’analyse, nous 
avons trouvé d’assez grandes différences dans les coefficients de l'inégalité 
à longue période, dont l’argument V est égal à cinq fois la longitude 
moyenne de Saturne moins deux fois la longitude moyenne de Jupiter. 

A l’époque 1850, par exemple, on a : 


Longitude moyenne. ÔL — — 43,95 sinV — o, 36 cos V + 3, 10 sin2V — 0,39 cos2V 
Excentricité.......: dE —— 0,89 + 0,0 — 0,37 — 0,11 
Long. du périhélie.. 0.e05 —— 0,09 + 1,80 — 0,12 + 0,20 


sans compter, pour les autres perturbations, un grand nombre de termes 
correctifs relativement faibles dont la liste est trop étendue pour être 
reproduite ici. 

La comparaison des positions observées de Jupiter avec les positions 
calculées en tenant compte de l’ensemble de ces termes correctifs et des 
. rectifications des éléments de l'orbite, nous a donné les résultats présentés 

Re 2 

(*) Annales de l'Observatoire de Paris : Mémoires, t. XXIV, . 


AP A os ah sttés li Red 


mms po an rémpsthi tits het snnres tre 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1327 


dans le Tableau suivant, qui donne en même temps les écarts correspondant 
à l’emploi des Tables de Le Verrier : 


Excès des positions calculées sur les positions observées. 


(1. nterpolation. — À, Analyse.) 


I. A, I, A. I. 
1780-1754: 4. /pa,e —o;g  1848-1849.4: +oir Lr:9  1880........ +0,6 
DATSTATSONE ae on lie. on !1 1860. 4x. ee rade bless Hé pya 
1759-1761... +o,7 +1,2 ASE sauts 2e, HOplèmeO; 6 1882-1883... —o,1 
1766-1770... —+o,9 +o,4 RE Te 0,9 —0,2 18840: 0e +0,9 
1771-1774... +2,2 —o,9 1853-1854... +o,5 —71,4 188. ..+4.e0 +0,79 
1777-1782... —+1,2 —1,2 RS RCE +o,1 —1,8 1890 27e 0,0 
1783-1787... <+o0,9 <+o,4 1856. ..2. 7. —1,7 —1,8  1887........ —0, 1 
1790-1793... +1,8 <+1,4 18575 350. —1,3 —0,5 1888... .... 0,0 
1795-1798... +o,9 —+o,4 18087: dt —1,0 <+o,1 , 1889........ +0,7 
1801-1805... —o,7 —+o,4 1859-1861... —1,9 —o,2 dan. +0,8 
1806-1813... <+o,3 —o,2 1862-1863... —o,8 <+o,6 18917 ! +1,2 
1815-.818... 0,0 <+2,1 1864........ 1m +1,0 1809 x. MIA 41,8 
1820. 45 rue +1,4 +3,2 4865.44. —1,3 +2,0 RU ERA À +132" 
14821-18293... —+o,4 —1,0 ASGH ALES. —2,2 +9,0 1894-1895 . .. +1,4 
1824-1827... +o,3 —0o,9 1907.20. —1,7 —O0,1 18965, sacre HI, 1 
1828-1830... —1,0 <+o,6 1868........ —0,5 —0o,2 1 he PER PRE +1,6 
+530: Lenoir. —0,4 —2,0 18092. .2 —0,6 —1,0 Lo sara ES +0 ,8 
1837.81 NU —0,2 —0,8 1899. ....... +0,7 
1838448 1.5: —0,5 —o, 1870-1871... —o,6 —2,0 19002 D 
1839 déni —0,9 —0, 1871-1872... +o,1 —o,8 CLONE EET + 1,4 
1840. .:.. —1,0 : —1,6 TAN CR —0, —o, 4909220 1e +0,3 
US PERTE HA ep, | AOTRCE Lee —0,1 —<+0,6 1908 ae! —0,Ù 
1842 24 unes +0,90 —1,2 1410.41 —0,3 <+1,6 LL Eee À —0,9 
dE MER —0,2. —1,3 18764 LINE ni tr 6 1905 21m Re 
184. : 60 24h 0,2 —0, MOTIFS LL Hp, Ti 41,9 1906-1907... —1,3 
1845..,...., —0,3 —0,4.  1878..-..., —2,2 —0,2 
1846-1847... <+0,2 —+2,0 ATOME AUTE 6,10 .-+0,4 


On remarquera que, de 1750 à 1869, les écarts sont à peu près du même 
ordre de grandeur dans les deux séries, tandis que, de 1870 à 1907, ceux 
qui correspondent aux résultats de l’interpolation, se maintenant dans les 


Al 


mêmes limites, sont tout à fait inférieurs à ceux qui correspondent aux 
Tables primitives. 

L'accord se prolongera+-il longtemps ? Il serait certainement téméraire 
de répondre à cette question par une affirmative trop absolue. 

Nous devons signaler toutefois un fait dont on peut déduire, sinon une 


1328 | ACADÉMIE DES SCIENCES. 


: " . à CL 0 . : e » : L ŒR) \ _ 
certitude absolue, au moins une indication favorable relativement à l’exac- 


titude des résultats que nous avons obtenus. Ja résolution des équations 


en'e F L à 1 1 -_ 
‘de condition nous a donné, pour la masse de Saturne, la valeur 5555 iden 


tique à celle que M. H. Struve a conclue de l'observation des satellites de 
cette planète par un procédé dont la supériorité est incontestable sur celui 
qui a pour base la discussion des perturbations planétaires. 


, Q ’ ’ : L Là « Eine ue 
La valeur trouvée par Le Verrier, étant égale à, était généralement, . 
considérée comme inadmissible. 


2 


CHIMIE PHYSIQUE. — Sur un procédé pour faire réagir deux corps 
dans l'arc électrique. Note de M. Pau SABATIER. 


Dans la séance du 5 décembre dernier (‘), M. Salmon a décrit un dispo- 
sitif consistant « àifaire jaillir l'arc électrique entre deux électrodes percées 
d’un canal suivant leur axe, tandis que le gaz arrive par l’un des canaux et 
que les produits de la réaction s’échappent par l’autre ». Il indique comme 
résultat nouveau obtenu au moyen de cet appareil la combinaison du car- 
bone et de l’azote en cyanogène. | 

J'emploie depuis plus de dix ans dans mon laboratoire un dispositif très 
simple, tout à fait analogue, constitué par deux charbons creux, et que j'ai 
réalisé en 1899 avec la collaboration de M. E. Roca (?). La seule différence 
avec le dispositif de M. Salmon, est que le tube-enveloppe de quartz y est 
remplacé par un verre de lampe cylindrique, protégé intérieurement contre 
le rayonnement de l’arc par des toiles métalliques fines. À 

Cet appareil réalise très facilement la synthèse de l’acétylène dans un 
courant d'hydrogène, ainsi que celle du cyanure d’ammonium dans le gaz 
ammoniac. Mais je dois ajouter que l’azote rigoureusement sec ne nous a 
donné, avec des courants de go volts et 15 ampères, aucune formation ap- 
préciable de cyanogène, tandis que l’acide cyanhydrique se produit nette- 
ment, aussitôt que l’azote est un peu humide, ou bien mélangé d'hydrogène 
ou d’un hydrocarbure. 


RE Len APS RS ER PR 2 NOR RER Th RENTe 


(1) Comptes rendus, 1. 151, p. 107. 
(?) Association française pour l’Avancement des Sciences :Congrès de Boulogne, 
t. 1; 1899, p. 220. ) 


teen à ne ne de dote dt fe 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1320 


GÉOLOGIE. — Essat de coordination des niveaux de caïlloutis et des terrasses 
du Bas-Dauphiné. Note (‘) de MM. W. KRurxax et M. Gicwoux. 


L: Les terrasses de l'Isère en amont de Valence. — Le raccord entre les 
terrasses de Valence et celles des environs de Saint-Marcellin est un pro- 
blème des plus difficiles qui, se. pose nettement lorsqu'on rapporte sur un 
profil longitudinal de la vallée toutes les terrasses visibles sur le terrain. 
Nous nous contenterons d'indiquer ici la solution à laquelle nous avons été 
amenés, en nous réservant de la justifier dans un travail plus étendu et dans 
une suite de monographies locales. 

1° La £errasse de Romans se prolonge jusqu’à Saint-Paul-les-Romans ; 
puis elle constitue la petite terrasse supportant le village de Saint-Lattier et 
dominant l'Isère de 30" à 35%; de là, par la gare de Saint-Hilaire-Saint- 
Nazaire, Saint-Just-de-Claix, Yzeron, elle passe sur la feuille Grenoble (où 
elle a été désignée par la notation a'°) jusque près de Rovon; elle se 
raccorde probablement aux basses formations glaciaires des environs 
d’'Yzeron et de Cognin, signalées par M. Hitzel ; mais elle est plus ancienne 
que la moraine de Rovon, qui la ravine. Ses cailloutis, recouverts de 
glaciaire, se continuent en amont de Tullins (Mangua, Plan-Menu) et 
derrière Saint-Jean-de-Moirans. 

Mais au sud de Saint-Lattier, deux autres terrasses viennent s’y raccorder : 

A. Une terrasse inférieure qui, au sud de Saint-Hilaire, à la Plaine, est 
encore peu individualisée; vers l’amont, elle devient plus nette et se 
prolonge par Saint-Sauveur et l’Albenc : c’est l’a? de la feuille Grenoble 
et nous l’appellerons cerrasse de l’Albenc; nous la Considérons comme une 
terrasse probablement interstadiaire. | 

B. Une terrasse supérieure : c’est la terrasse de Chantesse, aboutissant 
aux mnoraines de la Guitardière, près Tullins. 

Ainsi la différenciation de ces trois terrasses (a!°, a'% et Chantesse), 
suriout prononcée vers l'amont, serait due à des phénomènes glaciaires, 
cause agissant vers l’amont, tandis qu’au contraire vers l'aval le niveau de 
base serait resté fixe et marqué par la terrasse de Romans. 

2° La terrasse du séminaire de Valence se poursuit sans interruption 
jusqu'aux environs de Romans, où elle constitue la terrasse des Bayanins. 
C’est elle que nous retrouvons dans la terrasse de Saint-Marcellin (a'f de la 
feuille Grenoble), laquelle se prolonge jusqu’au village de Saint-Hilaire, 


(1) Reçue dans la séance du 5 décembre 1910. 


1330 ACADÉMIE DES SCIENCES. LL 


vers l'aval, tandis que vers l’amont elle se poursuit par Tèche j jusqu ’au- 
dessus de Vinay et vient se raccorder aux beaux vallums morainiques de 
Cumane (Décumane de la Carte), signalés par MM. Depéret et Kilian, 
décrits et revus par M. Penck. 

3° La terrasse de Foullouse se retrouve aux Reynauds, au-dessus de 
Saint-Lattier, à 120" au-dessus de l'Isère; puis elle s'étend de Saint- 
Hilaire à Chatte (terrasse du Pinée, 284"); un lambeau en est conservé au 
château de Saint-Marcellin : c’est l’a!” de la feuille Grenoble, qui s'élève 
rapidement au-dessus de Saint-Marcellin et de Vinay pour venir se rac- 
corder à des moraines très élevées (cote 564"), très altérées et sans relief 
topographique, qu’on peut observer au-dessus de l’Albenc, un peu au nord 
de Bergeraudière et qui dominent de beaucoup les moraines plus récentes 
de Cumane. [Une branche latérale de ce même complexe et des moraines 
anciennes ont été signalées par l’un de nous au-dessus de Renage et de 
Beaucroissant à à plus de 500" d'altitude; une moraine existe également au 
sommet de Parménu (734%). ] | | 

Mais, dans l’ensemble, il importe de remarquer que la continuation très 
nette de plusieurs des plus basses des terrasses ci-dessus sous des dépôts 
morainiques en amont de Vinay, dans les environs de Tullins et près de 
Renage, constatée des 1894 par MM. Depéret et Kilian, puis par M. Kilian 
en 1901, rend absolument nécessaire d'admettre que ces terrasses sont ex 
partie interstadiaires et que leur partie haute ou superficielle seulement 
correspond vers l'aval aux avancées glaciaires auxquelles les relient des 
cônes de transition. Il est à remarquer également que l'identification des 
terrasses par la méthode que nous venons d'employer montre nettement 
que le seuil (alluvions interglaciaires préwürmiennes de Rives-Église) de 
Rives a été franchi à plusieurs reprises par le glacier würmien, et que pen- l 
dant les phases interstadiaires le front share s’est retiré de ce seuil en | 
amont, d’une part vers le Nord (glacier de Saint-Étienne-de- -Crossey- | 
Conblévie) et de l’autre dans le bassin de Moirans-Grenoble (glacier de 
l'Isère). Cette conclusion est rendue nécessaire par les creusements qui | | 
séparent ces différentes terrasses (würmiennes) et par le fait que /a plupart 
d'entre elles se continuent (*) en amont des moraines frontales correspon- 
dantes, sous une couverture glaciaire plus récente (récurrence postwür- 
mienne de Rovon). 


Il sera intéressant d'étudier avec plus de précision à ce point de vue les terrasses | 
| . ve * : J 
A ——————————_—_———— |] | 
' 
} 


(1) Bull. Serv. Carte géol., t. XI, n° 85, 1901-1902, p. 162. 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1331 


des environs de Moirans et de Voiron, distinguées pour la première fois par l’un de 
nous en 1897, puis étudiées par M. Hitzel, et enfin explorées récemment avec grand 
soin, au point de vue morphologique, par M. Raoul Blanchard, La plus basse seule de 
ces terrasses paraît postérieure à la récurrence postwürmienne. ; 

Quant aux Terrasses du Royans, soigneusement étudiées par l’un de nous et explorées 
également en partie par M. Hitzel et par M. Mermier, elles correspondent parfaite- 
ment, par leur altitude, aux diverses terrasses de l'Isère que nous venons d'étudier, ên 
tenant compte, pour certaines d’entre elles, de la distance qui les sépare du thalweg 
principal. Elles sont constituées par les alluvions locales de la Bourne et de la Lyonne, 
et, naturellement, ne correspondent en amont à aucune moraine : leur formation est 
exclusivement due aux oscillations du niveau de base local que constituait pour elles 
l'Isère quaternaire aux époques glaciaires et interglaciaires successives. 


IL. Conclusions. — En résumé et si l’on fait abstraction, comme nous 
l'avons indiqué au début d’une Note précédente, des plus hauts niveaux 
de cailloutis (Pliocène et Deckenschotter, Calabrien et Sicilien), nous 
sommes amenés à formuler les conclusions générales suivantes : 

1° Les traces de la plus ancienne extension glaciaire nettement con- 
servée dans la région se retrouvent à Faramans dans la Bièvre, au-dessus 
de l’Albenc, et à Parménie dans l'Isère : les terrasses qui se détachent de 
ces moraines Æussiennes (terrasses de Tourdan-Agnin et de Marcolin pour 
la Bièvre, et du Pinée-Foullouze pour l'Isère) doivent être considérées 
comme des « hautes terrasses » ; elles sont recouvertes de Loess dans leur 
partie la plus voisine du Massif Central; | 

2° Toutes les terrasses inférieures à ces dernières doivent être considérées 
comme des « basses terrasses » : elles sont plus nombreuses dans l'Isère que 
dans la Bièvre, car dans cette dernière région on ne retrouve que celles 
correspondant aux époques où le glacier s'est avancé assez pour franchir le 
seuil de Rives : les terrasses interstadiaires (‘) développées dans Ja vallée de 
. l'Isère, aux environs de Tullins-Vinay, y manquent (?); 


{1} Des Cônes de déjections de divers âges correspondent à plusieurs de ces 
terrasses ; c’est ainsi qu’à l’est de Valence existent des cônes correspondant aux plus 
anciennes ; à l’est d'Hostun et près de Chatuzanges, M. Hitzel a décrit des cônes de 
déjections de l’âge de la terrasse de Foullouse; le cône de Saint-Pierre-de-Chérenne, 
étudié par l’un de nous, est contemporain de la terrasse de Saint-Marcellin ; celui de 
Cras correspond à la terrasse de l'Albenc; comme, plus en amont, à Chapareïllan, lun 
de nous (W. K.) a décrit un cône de déjections postwürmien et antérieur à une plus 
récente récurrence glaciaire. Il en est de mème des dépôts de £ufs qu'on peut éspérer 
dater au moyen‘des térrasses auxquelles ils sont subordonnés [la Beaume d'Hostun, 
la Sône, Rives, Saint-Quentin (d’après P. Lory), etc.)]. 

(2) Près de Valence, une terrasse plus basse encore (ville de Valence) correspond 


C. R., 1910, »° Semestre. (T. 151, N° 26.) - 176 


mu Ge, L, Vi bc ÉOEE à ul 


+, 


tir à Dé al 


LES LAN 


ASS ee 


# 


MAO Se AT 


CN AI OR 
} 


AE LORS CU TE: à 


Es) à 


ENS JT 


b 


A 


1332 ACADÉMIE DES SCIENCES. : 


. 3° Le Rhône quaternaire a servi constamment de niveau de base pour ces 

diverses terrasses ; les variations de ce niveau de base sont donc probable- 
ment dues à une cause plus générale agissant de l'aval. 

La formation des terrasses de notre région parait ainsi être due à deux 
causes : l’une provenant des oscillations glaciaires à l’amont, l’autre des 
variations du niveau de base à l’aval. Et, si en général les maxima glaciaires 
paraissent coïncider exactement avec des maxima d'altitude du niveau de 
base, on ne saurait s’en étonner (!}, car toutes les surfaces topographiques 
qui auraient pu prendre naissance pendant des périodes d’abaissement du 
niveau de base sont évidemment sujettes à une destruction plus rapide au 
moment de leur formation, et à un ennoyage par suite de l’alluvionnement 
consécutif. Nous ne retrouvons donc plus, comme surfaces topographiques 
nettement conservées, que celles ayant pris naissance pendant les périodes 
où le niveau de base atteignait son altitude maximum (cela est vrai 
d’ailleurs, non seulement pour les phénomènes fluvio-glaciaires, inais 
pour toutes les autres modifications du modelé terrestre). 


CORRESPONDANCE. 


M. le SecréraiRe PerPéruEL annonce le décès de M. Armand Sabatier, 
Correspondant de l’Académie pour la Section d'Anatomie et Zoologie. 


M. le Ministre DE L’ENSTRUCTION PUBLIQUE invite l’Académie à élire un de 
ses Membres qui devra remplacer, dans la deuxième Section de la Com- 
mission technique de la Caisse des Recherches scientifiques, M. Maurice 
Levy, décédé. | 


M. M. Buzzoun prie l’Académie de vouloir bien le compter au nombre 


des candidats à Ja place vacante, dans la Section de Physique, par le décès 
de M. D. Gernez. 


Sn 


sans doute à la récurrence postwürmienne (stade de Rovon). Enfin à Saint-Gervais 
et en amont, une terrasse postglaciaire peu élevée (a!/{) est postérieure au stade de 
Rovon ; nous l’avions à tort confondue avec la précédente, 

(!) L’un de nous, M. W. Kilian, a indiqué ( La Géographie, t. XIV, 1906, p. 273) 
celte possibilité et montré qu'elle pouvait expliquer les faits d’observtion décrits par 
M. Penck et attribués par ce savant aux seuls phénomènes glaciaires. 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1333 


MM. Noëz Bernarp, Arno Perrocrro, E. Prrroxcrro adressent des 


remerciments pourles distinctions que l’Académie a accordées à leurs 
travaux, 


M. le Secrérane PErpéruEL signale, parmi les pièces imprimées de la 
Correspondance : 


LS 
1° Esqusse de la Géographie botanique de la Belgique, par Jeax Massarr. 
2° Recueil d’OŒuvres de Léo Errera : Physiologie générale. Philosophie. 
3° INSTITUT INTERNATIONAL D'AGRIGULTURE : Bulletin du Bureau des ren- 
seignements agricoles et des maladies des plantes. 
: Instructions météorologiques, par ALFRED ANGor. Cinquième édition. 
° SERVICE GÉOGRAPHIQUE DE L'ARMÉE : Rapport sur les travaux exécutés 
en ne 
6° Pieridografia del sur de Mexico, par José N. Rovrrosa. 
7° Étude géologique des Pyrénées de ver par Marius Dazzonr. 
(Présenté par M. A. Lacroix.) 
8° Éléments de morphologie des Noehtes par L. Viazreron. (Présenté 
par M. Henneguy pour le concours du prix Serres de 1911.) 
9° Les instructions anthropologiques de G. Cuvier pour le voyage du « Géo- 
graphe » et du « Naturaliste » aux terres australes, par GrorGes Hervé. 


(Présenté par M. Dastre.) 


ASTRONOMIE PHYSIQUE. — Observations du Soleil faites à l'Observa- 
totre de Lyon pendant le troisième trimestre de 1910. Note de 


M. J. GuILLAUNE. 


Le nombre des jours d'observation de ce trimestre est de 64, et il en 
résulte Les principaux faits suivants : 


Taches. — Le nombre des groupes de taches a continué de décroître légèrement 
(22 au lieu de 25), tandis que l’aire totale tachée a augmenté d’un dixième par rap- 
port à celle du précédent trimestre (1164 millionièmes au lieu de 1063). 

Dans leur répartition entre les deux hémisphères, on compte le même nombre de 
groupes au sud de Pre (17), et trois en moins au nord (5 au lieu de 8). 

D'autre part, le Soleil s’est montré dépourvu de taches dans 13 des jours d’obser- 
vation (21, 22, 23, 25, 26 juillet; 20, 21, 23, 24, 25, 26 août; 16 et 18 septembre), 
d'où il résulte un nombre proportionnel de jours sans taches semblable à celui du 
deuxième trimestre de cette année, soit 0,20. 

Régions d'activité. — Les groupes de facules ont diminué d'environ un dixième, 


1334 | ACADÉMIE DES SCIENCES. Me 2e ) 


tant en nombre qu’en étendue : on a, en effet, 58 groupes au lieu de 64. et 54,4 mil 


lièmes au lieu de 59,1. | 16 | or Hong 
En ce qui concerne leur répartition, de part et d'a autre de l'équateur, on a eux 
groupes en plus au sud Go au lieu de 37) et huit en moins au nord (19 au lieu de 27). 


TaBreau 1. — Taches. 


Dates Nombre Pass. Lies moyennes Surfaces bates Nombre Pass. rer pps le Surfaces « 
extrêmes d’obser- au mêr, ——— = Moyennes extrêmes d'obser- au mer. _ moyennes 
d'observ. vations. central. S. N. réduites. d'ubserv. vations, central. .: el N. réduites. 

Juillet 1910. — 0,21. Aoùt (suite). 

1- 5 5 CS ES 18 30 L'o2710 + 5 5 

1-19 10 6,3 + 8 248 13114 3 2193052819 | 25 

Eos RTS È DE PRPET A PEPRTT PA 

PS D 'TO + 9 4 
LAON à FUMNIBS GT 2H LE Septembre. — 0,12. 

27-28 D fou +17 8 
27- 1 4 31,5 —10 18 30-10 8 5,8 —17 126 
24 |. — 708 +1,33 7-12 5 Hyo jrs =yst 40 
4 pe 21-22 2 NT Et ie * 3 
Août. — 0,26. 21-27 Q®-1922,6 0 ri 42 
22 69348 +1 2 

: : Reed 9 dia vba ons ina X 223 
27- 6 8 2,0 —S8 55 AY -. m 9 

Sri 4 1 85 pris 11 re ke F Pa pr | Ée 

CET I PE A EE TE 242 7 ÉNB DL En “chanf 
16-19 MEMIONOEMETÉ 13 Lirii À os —11,7 +1 

Tasceau Il. — Distribution des taches en latitude. 
Sud. Nord. Surfaces 
; A Totaux totales 
1910. 30°. 40°, 30°. 20°. 10°. 0°. Somme. Somme. 0°. 10°. 20°, 30°. 40°. 90°, mensuels. - réduites. 
June D robe Ch » I Fo 4 3 2 CE de » 7 345 
AOÛT: ee af DR: à FRET 6 I ARTE" » 7 360 
Sepréntbre CC EU SES 7 J Le SN 10 » 8 459 
Totaux, 22 D Lo ALeTO 7 GE | 5 4 1 » _» » 22 1164 
Tasceau IL. — Distribution des facules en latitude. 
Sud, . Nord, Surfaces 
A ——— mm - Totaux totales 
1910. 90°. 40°. 30°. 20°, 10°. 0°. Somme, Somme. 0°. 107. © 20°, ” 20°, 10° 90! mensuels. réduites, 
Juletee st VAR CO 14 10 DAS D. UN ue 24 19,3 
Août. Fees Ce, 10. N'L BCE 14 4 DAS LUS ré 18 IE 
Septembre... néon BHièa 11 5 QDIg EI so» 16 18,0 
EX el GE ul ANT UT 39 19 rev as D à “TS 58 54,4 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1335 


GÉOMÉTRIE INFINITÉSIMALE. — Sur les transformations des sur faces 
applicables sur les surfaces du second degré. Note de M. Maurice SERVANT. 


Considérons deux surfaces S et S, qui se correspondent par sphères tan- 
gentes. Si r désigne le rayon de la sphère, on aura 


LDC Lie TIC Te 
Y+Hrc = yi+rc!, 
3 + rc" = 3, + rc. 


En différentiant et en faisant la somme des carrés, il vient de suite 


E +7r'e +orD =E, +7r°e, +oarD,, 
F+rf+orD'=EF;+7r°f, +orD:, S de?— e du? + 2 f du dv + gdv?. 
G+rg+2rD'=G;+r?9;+o2rD!, 


Ces équations sont équivalentes aux précédentes, à un dèplacement près. 

Si les deux surfaces sont isothermiques et rapportées à leurs lignes de 
courbure, les trois équations précédentes se réduisent à deux et l'élimination 
der re une relation qui est précisément l'équation (3) de ma Com- 
munication du 12 décembre. Il suffit de poser 


lt De: r). D'—o(u— À), Hdi, 


On a donc ainsi démontré que la transformation de M. Guichard donne 
immédiatement la transformation par sphères tangentes des surfaces 1s0- 
thermiques spéciales reliées aux déformées des quadriques. C’est la trans- 
formation qu'a étudiée M. Bianchi en 1905 et qu'il a appelée transformation 
de M. Darboux. Inversement il est facile de voir que l’on peut déduire d’un 
couple de surfaces de M. Bianchi deux réseaux de M. Guichard sur une 
certaine quadrique. 

Considérons maintenant les deux surfaces isothermiques S et S, de 
M. Bianchi et cherchons les réseaux M' et M;, applicables sur une même 
quadrique et qui leur correspondent; on les obtiendra de la façon suivante : 

Considérons les surfaces isothermiques S’ et S, correspondant à S et S 
par la transformation de Bour; si l’on joint les centres de courbure corres- 
poñdate des surfaces S et S’, on obtiendra le point M. 

De même on obtiendra le point M en joignant les centres de courbure 
correspondants des surfaces S, et 5’. Le droites qui joignent les centres de 

3 courbure sont les tangentes aux réseaux cycliques. Il est facile de voir que 
ces tangentes se coupent deux à deux. Pour cela il suffit de démontrer que 


1336 = ACADÉMIE DES SCIENCES. | 7 


les droites qui joignent les centres de courbure Po sa des surfaces Se 
etS,,etS’etS sont parallèles. | TS 
Soient R et R, les rayons de courbure TEA de s et s,, retr, 
les rayons de courbure correspondants de S’et S,, on aura 
T+p cm +p Ci 


= = (o, p', rayons des sphères tangentes); 
Z+peo=æ+p'e 


on en tire de suite, en tenant compte des relations connues, 


0x de Le Lou = de | : 
du © ki Due du One hi 
09 sdé dci d%. 
CRE + (a RS + 5 
: 9€ Core 2 dci dp" 
Gt 65 Ne bg Mn 


ce qui démontre le parallélisme des droites qui joignent les centres de cour- 
bure dont les paramètres directeurs sont 


T + Re— (x,+ Ricci), 


+ rc—(2,+ rit). 


On voit donc que les deux réseaux M et M’ sont tels que leurs tangentes 
se coupent. Cette propriété appartient aux réseaux cycliques donnés par 
M. Guichard en 1909, 

La démonstration précédente s’applique sans modifications à tous systèmes 
de surfaces S,S,,S’,S' tels queSetS’,S,,5 se correspondant par plans tan- 


-gents parallèles et S, S, et S’,S; par sphères tangentes avec conservation 


des lignes de PPANRE il existe une infinité de tels systèmes qui sont mis en 
évidence d’une façon Entre par les formules données par M. Darboux 
(Théorie des surfaces, ('iLE 


ANALYSE MATHÉMATIQUE. — Sur les noyaux symétriques gauches 
Note de M. T. Laresco, présentée par M. Émile Picard. 
Lesnoyaux symétriques gauches, c’est-à-dire tels que 


N(æ,y)=—N(y, x), 


mets. 


 SÉANGE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1957 


jouent, dans la théorie des équations différentielles linéaires d'ordre impair, 
le même rôle que les noyäux symétriques dans la théorie des équations 
différentielles linéaires d'ordre pair. 

Relativement à ces noyaux, on peut établir les propriétés suivantes : 

1° Les valeurs caractéristiques sont des imaginaires pures, car si l’on avait 
pour une valeur caractéristique À, 7 — ,, une fonction fondamentale rela- 
tive devrait être orthogonale à son imaginaire conjuguée. 

2° Un noyau symétrique gauche a au moins deux valeurs caractéristiques, 
comme cela résulte immédiatement de l'application du criterium pour la 
non-existence des valeurs caractéristiques. Donc un noyau sans constante 
caractéristique ne peut pas être symétrique gauche. 

5° Les pôles du noyau résolvant sont simples, car à chaque solution fon- 
damentale o(æ) correspond la solution fondamentale o(x) de l'équation 
associée, et l’on a 


fete do. 


4° Si g(x) est une Jonction fondamentale, o(x) est la fonction fonda- 
mentale associée. Il en résulte que les deux systèmes biorthogonaux du 
noyau coïncident. 

5o Tout noyau symétrique gauche ayant un nombre fini de valeurs 
caractéristiques est nécessairement de la forme 


n(æ)q(x) , pis)p(z) | | En(r)qn(æ) | qr(æ)gu(æ) 


es — 
1 Ân Às 


ZI 


car en extrayant d’un noyau symétrique gauche les parties caractéristiques 
conjuguées, il reste un noyau aussi symétrique gauche. 
6° Toute fonction f(x) de la forme 


Je) = [ N(æ, s) hs) ds 


est développable dans une série absolument et uniformément convergente 
de fonctions fondamentales; la fonction 2 (x) et le noyau sont des fonctions 
à carré intégrables. 

7° Un noyau fermé a uneinfinité de valeurs rique. 

Fe deux dernières propositions se démontrent aisément par une mé- 
thode analogue à celle qu’on emploie pour le GARE symétrique; on utilise 
pour cela l’inégalité de Bessel généralisée. 

Citons comme exemple de noyau pRetrique gauche, le noyausinz(æ — y) 


avec les valeurs caractéristiques + _ et lés fonctions fondamentales 67%, 


1338 SCA DES SCIENCES. 


LI 


ANALYSE MATHÉMATIQUE. — Les formules de Frenet dans l’espace fonctionnel. 
Note de M. G. Rowarewski, prpaeuf bp M. Émile Picard. 


Les fonctions (*) dans l'intervalle (o, 1) foxment un ensemble aie 
j'appelle ici l’espace fonctionnel (?) R,. Chaque fonction f(x) est pour 
nous un point dans cet espace. Le vecteur joignant le point 9(x) au 
point (æ) + f(x) est appelé le vecteur f (æ). | 

L'intégrale 


Gus IMOPOEETTE 


est le produit intérieur des deux vecteurs f(x) et g(æ). Ils sont orthogo- 
naux, si l’on a (f,g) = 0. 

Un vecteur f(x), dont la norme ( f, f) est égale à r est nommé un axe 
dans l'espace 11 “ 

Cela posé, considérons une courbe dans notre espace fonctionnel. Elle 
est représentée par une fonction F(x, £) impliquant, outre la variable +, un 
paramètre £. À chaque valeur de { répond un point de la courbe. 

Pour une telle courbe il ÿ a un système accompagnant d’axes orthogo- 
tout à fait analogue au trièdre accompagnant une courbe dans 

l’espace ordinaire. 

Pour ce système accompagnant, nous déduirons ici des formules qui ne 
sont autre chose que « les formules de Frenet » dans l’espace fonctionnel R,.. 

Le vecteur qui va du point F(+,#) au point Er t+ h) s'exprime par la 
série 


! 
F(æ, t) + Tite, éists Fi (2, 0) ue 


où F, (æ, t) désigne la dérivée 


dPF(x,t) 
Fneiee OU 


Nous nous limiterons au cas où les vecteurs 


(2) . : F;(æ, t), F(æ,0), > 
RER ——— 

(*) Pour plus de simplicité, on supposera toutes les fonctions, dans cette Note. 
réelles et continues. 

(*) On pourrait de même considérer un espace de fonctions de PUS VARRE® 
Alors, dans la formule (1), on aurait une intégrale multiple. 

(3) Nous dpposons valable le développement de Taylor. 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1339 


attachés à un point (4) de la courbe, sont linéairement indépendants, de 
sorte que les déterminants de Gram 


CŒiFs) (Ris) 
De-be der TS (F,F,) = F,F, dx 
open EF) o 
sont tous différents de zéro (p = 1, 2, ...). 
Alors pour obtenir le système accompagnant d’axes orthogonaux, dont 
nous avons parlé, on doit appliquer aux vecteurs (2) le procédé d’orthogo- 


nalisation de M. Erhard Schmidt, c’est-à-dire qu'il faut déterminer les 
coefficients a de telle sorte que 


D, — a,,F;, 
D, an Fi+ au2Fo, 
D, au Fi+ ay PF + a33F3, 


forment un système d’axes orthogonaux. On trouvera les expressions (‘) 


a} diobs Ph a(RiFp)r +0 Fh 

Aux M: Dove. s. 
A Meur, Ph 
Ego ie. CESP 2 TUutr 


D 


P 


dont les dérivées par rapport à £ s'expriment de la manière suivante : 


db, Dig. 

dt 12 x 

d® Doeb, VD, D 
A D D ot ‘> 


comme on le constate par un calcul fort simple. 

Ce ne sont pas encore les formules de Frenet. Pour y arriver il faut 
introduire l'élément d’arc de la courbe F(x, t). 

ds? n’est autre chose que la norme du vecteur 


F(æ, éeY=F(zr, t)=Fi(s, t)dt 
qui va du point F(x, &) jusqu’au point F(x, t + dt). On a donc 
Gr = (F;F;) he — D, at? 


(:) Voir mon Livre sur les déterminants, p. 337. 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) gel 


ACADÉMIE DES SCIENCES. 


ds = VD dt. PTE ENT 


Maintenant nous sommes en état d'écrire les formules de Frenet dans 
l’espace fonctionnel : “4146 


Nous avons posé 


D, Dr I | Fe 
VD x (pæ 5...) 


PisPariPss =. - SONLAES rayons de courbure de la courbe F(x, t). ; 


HYDRODYNAMIQUE. — Sur les équations du mouvement d’un fluide visqueux. 
Note de M. L. Zorerri, présentée par M. P. Appell. 


Dans une Note récente (Bulletin de la Société mathématique, 1910, p. 258) 
j'ai ramené l'intégration des équations du mouvement d’un fluide, en le 


supposant doué de viscosité, à la forme suivante : On détermine quatre 
solutions I, £, n, € de l'équation 


104 


puis trois fonctions U, V, W telles que 


AU , ov 
0x Mr = 


les vitesses w, », æ sont alors 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1341 


o vérifiant l'équation de Laplace. Le problème peut encore être simplifié de 
la façon suivante : 


I. Soit june solution de l'équation (1). Posons 


Lo fhenriof 
Ti "dy Dee 
nf 
pe ne 
of of 


on voit aisément que ces trois fonctions vérifient la même équation (1). De 
plus, on a 


fin dfs pus 2e 
dx dy * 0 
Posons encore 


AF=— f 
ei 
OF OF 
Ü de dos FE 
dF _dF 
nr on 
VE VOx © 97° 
on voit de même qu'on a 
PAU 222 PU AVAL f, D'AWE= fr, LITE 


NS — 
Nous aurons donc une solution du problème en prenant 
1=o, fi fe fat. 
En résumé, on a à intégrer les deux équations 
(4) Laye Fe 
l'on a pour U, V, W les expressions (3) et pour u, », w les expressions(2). 


IT. Remarquons encore que, d’après les expressions (3), on a 


F) OUR) DC EEE DRE 
L = qu de + (ED + 9 97 + 20 ! 


1342 | ACADÉMIE DES SCIENCES. 
Posons à 4 | toits tanfirr ç 
0F oF Pre cor | | 
LEFT CRE RE 3 
Pour que A soit nul, il faut et il suffit qu’on ait 


Ÿ AY $ 
(5) A6+3f+22 PRÉRT ne à 


On en déduit que u, », w prennent les formes plus simples 


00 
een: Rs 
DT. 
br EL 
2800 pie 
dé ns À 


f et 0 vérifiant les équations (4) et (5). 


PHYSIQUE APPLIQUÉE. — Application du gyroscope et de l'air comprimé 
à la prise des vues cinématographiques. Note de M. G. DE Proszynsxi, 
présentée par M. Lippmann. 


La stabilité est une condition essentielle du bon fonctionnement des 
appareils photographiques, cinématographiques, des jumelles, lunettes, etc. 

Quand on prend des vues photographiques instantanées à la main, la 
pose doit être très courte, sans quoi l'impression de l’objet photographié 
se déplace sur le cliché, surtout si les mains de l'opérateur sont quelque peu 
fatiguées et occasionnent par cela mème le tremblement de l'appareil. 
L'image qu’on obtient dans de pareils cas manque de netteté : elle est 
floue. 

Dans les jumelles, les lunettes, etc., la même cause empêche souvent de 
voir distinctement les objets visés. Cet inconvénient est surtout sensible 
dans les jumelles prismatiques dont les lentilles sont très éloignées l’une de 
l’autre, alors que leur longueur, et par suite leur. moment d'inertie, sont 
très réduits. 

Ce qui vient d’être dit s'applique surtout aux appareils de prise de vues 
cinématographiques. Les cinématographes actuels ont un grand défaut : ils 
doivent être posés sur un trépied bien solide, circonstance qui limite la 


LA 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1343 


faculté de les utiliser dans de nombreux cas des plus intéressants. Il est 
impossible, par” exemple, de prendre des vues passagères à limproviste, 
ainsi que de suivre les mouvements dont la trajectoire est irrégulière et 
souvent pleine d'i imprévu ; ainsi l'emploi du cinématographe pour les vues 
non artificielles est très limité, et cependant ce sont des vues qui seules 
peuvent intéresser la Science. 

On a cherché à.obvier à cet inconvénient par l'emploi des mécanismes 
permettant de tourner l’appareil sur le trépied. Ce procédé ne peut pas 
donner la facilité et la précision de viser nécessaires dans la plupart des 
cas, la facilité avec laquelle on se sert, par exemple, d’une jumelle en la 
dirigeant sur un objet en mouvement ou d'un fusil en visant des oiseaux 
en plein vol. Aussi faut-il le temps pour fixer l'appareil sur le pied. 

En analysant les tremblements des appareils cités plus haut, on 
distingue quatre mouvements différents : 

° Les déplacements parallèles à eux-mêmes dans n'importe quel sens; 
2° Les oscillations autour de l’axe optique de l'appareil ; 

3° et 4° Des oscillations ayant leurs axes perpendiculaires à l’axe 
optique. 

Les premiers et seconds mouvements peuvent être considérés comme 
nuls. 


Ceci résulte de la proportionnalité suivante : 
XP D; 

. où X est le déplacement de l'impression, T le déplacement de l'appareil dans le sens 
le plus préjudiciable, c’est-à-dire perpendiculaire à son axe optique; d, le foyer de 
l'objectif et D la distance de l'objectif à l’image. 

Étant donné que le dérnier terme, en cas de secousses très petites, n’est pas Consi- 
dérable, et que d est toujours très petit par rapport à D, X ne peut être qu’une valeur 
pratiquement nulle. 


Pour obtenir une impression nette, il suffit d’écarter ou de réduire les 
oscillations des deux dernières classes, ce qu'on obtient en appliquant un 
gyroscope dont l’axe est parallèle à l'axe optique de Pappareil. 

Il suffit de calculer les éléments du corps gyroscope et sa vitesse, en 
prenant en considération, d’une part, la force approximative que peut 
produire le tremblement de la main et la pesanteur de l'appareil, d'autre 
part, le maximum admissible du déplacement de l'impression sur le cliché 
(ou sur la rétine ) dans un temps déterminé. 

C'est en me basant sur les principes sus-exposés que j'ai appliqué le 
g yroscope à l’appareil de prise de vues cinématographiques. 


| 
À 
: 
à 
j 


1344 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


Il est cependant nécessaire de noter que le gyroscope n'amortit que les 
secousses courtes et rapides, sans beaucoup empêcher les nouvements plus 
lents, tels, par exemple, que ceux qu’on imprime à l’appareil en tournant la 
manivelle, ce qui se produit généralement dans les appareils cinématogra- 
phiques connus jusqu’à ce jour, dans le cas où le pied n’est pas assez 
solide. Pour écarter cet inconvénient, il fallait construire un appareil 
automatique comprenant un moteur à la fois léger et puissant et occupant 
très peu de place, car il était déjà difficile de placer seuls le mécanisme 
et la bande cinématographique dans l’espace réduit de l'appareil sans que 
ces éléments soient trop serrés et difficiles à manier. C’est là le problème 
que j'ai résolu en appliquant à mon appareil un moteur pneumatique 
spécial qui réunit seul les conditions voulues, à l’exclusion de tous les autres 
moyens par moi connus : les moteurs électriques, par exemple, où les 
ressorts demanderaient des installations trop pesanteset trop encombrantes, 
étant donné que pour donner des résultats pratiques, ces moteurs devraient 
pouvoir dérouler 100-150" de la bande sensible (soit 5000-7500 vues) sans 
s'arrêter et que chaque vue exige une dépense d'énergie relativement 
considérable. 

L'appareil que j’ai construit réalise pratiquement des problèmes sus- 
mentionnés. Le réservoir d’air qu’il contient peut se recharger aisément à 
l’aide d’une petite pompe à main. 


PHYSIQUE. — Sur l'effet magnéto-opiique de sens positif présenté par les 
bandes de phosphorescence du rubis et de l’émeraude et sur les relations 
entre l'émission et l'absorption dans un champ magnétique. Note de 
M. Jean Becquerez, présentée par M. H. Poincaré. 


Au cours de mes recherches sur les propriétés optiques du rubis et de 
l’émeraude et sur les relations entre les spectres d'absorption et de phos- 
phorescence, j'ai été conduit à observer les modifications subies par les 
bandes de ces cristaux dans un champ magnétique. L'étude de ces modifi- 
cations a déjà été faite par MM. H. du Bois et Elias (!}, qui ont découvert 
que les bandes de phosphorescence du rubis présentent l'effet Zeeman. 


() Ann. d. Phys., 1. XXVIL, 1908, p. 233. Le Mémoire important des auteurs 
conient la description d’un grand nombre de spectres. Ce Travail fait suite à mes 
recherches et les phénomènes magnéto-optiques ont été étudiés suivant la voie que 


'ésrée k 
j'ai indiquée, en employant les cristaux et sels de térres rares et en faisant usage des 
basses températures. 


molle ne 6 02 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1345 


Je me propose, dans la présente Note, d'ajouter quelques observations 
et de discuter quelques questions fondamentales de magnéto-optique, sur 
lesquelles mes expériences n’ont pas confirmé certaines des conclusions de 
MM. du Bois et Elias. 

Nous considérerons seulement le cas où le faisceau lumineux, le champ 
magnétique et l’axe optique sont parallèles. 

1° On sait que dans le rubis tout le groupe de bandes situé entre 69o4t et 
705%+ est renversable, c'est-à-dire se retrouve dans le spectre d'absorption. 
La décomposition magnétique rend encore plus étroite la relation qui existe 
entre les bandes d'émission et d'absorption : chaque bande de phospho- 
rescence subit tdentiquement la même modification magnétique que la bande 
d'absorption qui occupe la même place, et l’état de polarisation circulaire 
des composantes est le même. Sur ce dernier point, je me trouve en désac- 
cord avec MM. du Bois ét Elias : d'après ces physiciens, pour les raies 
691,8 et 605,2 du rubis, la polarisation circulaire serait totale dans le 
cas de l’absorption, mais très incomplète dans le cas de la phosphorescence. 
Une semblable différence aurait des conséquences théoriques d’une impor- 
tance considérable, mais elle n’est pas réelle : {a polarisation circulaire est 
totale pour la phosphorescence aussi bien que pour l'absorption. 

2° Dans tous les cas où des mesures précises ont pu être faites, 1l a été 
établi que le changement de période produit par un champ magnétique est 
indépendant de la température. Suivant MM. du Bois et Elias, la bande 
693,2 du rubis ferait exception et présenterait à basse température un 
effet plus grand qu’à la température ordinaire. 

D’après mes expériences, cette conclusion ne paraît aucunement fondée : 
en effet la bande 693,2 se décompose en un triplet dissymétrique; une 
composante médiane a occupe la même position dans les deux spectres qui 
correspondent à des vibrations circulaires inverses, et deux autres compo- 
santes b et c sont polarisées circulairement en des sens opposés. À une très 
basse température ( — 190°), on sépare bien b et ce, et l’on mesure aisément 
l'écart bc. Mais à la température ordinaire les composantes sont plus larges, 
si bien que même dans un champ très intense b et c restent accolées à a. 
Dès lors on ne peut plus évaluer l'écart bc; on peut seulement mesurer 
l'écart plus faible ab — ac, ou alors estimer (sans précision d’ailleurs) le 
déplacement des bords : mais ce déplacement est plus petit que le change- 
ment de longueur d’onde du milieu, parce que les composantes sont moins 
intenses que la bande primitive. | 

J'ignore si l'effet Zeeman est toujours indépendant de la température, 


1346 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


mais aujourd'hui on ne peut citer aucune sxcÉpON à cette régle d'invarta” 
bilité. 

3° [es bandes du rubis et de l'émeraude fournissent d'intéréssants 
exemples de décompositions dissymétriques. Dans un champ de 
25000 gauss, la bande 693“,2 du rubis se transforme, à — 190°, en un 
triplet très dissymétrique. La bande médiane a n’occupe pas la: place de 
la bande primitive; elle est déplacée de oW,02 vers les grandes longueurs 
d'onde. Cette composante médiane a est mieux séparée de la composante b 
du côté des longueurs d'onde décroissantes que de la troisième re és 
sante c. Cette dernière est plus forte et plus floue que b. 

Les bandes d'absorption (pas de phosphorescence) 474,6 et 476,3 
du rubis ont une dissymétrie d’intensités très nette : la composante rejetée 
vers les petites longueurs d’onde est la plus intense. On sait que ce genre 
de dissymétrie est presque général aux basses températures et augmente 
quand la température s’abaisse. 

Avec l’émeraüde, on observe deux bandes renversables : l’une (679,4) 
présente dans un champ de 25006 gauss un écart de o“*,08 entre les deux 
composantes polarisées circulairement (sens positif), et manifeste une dis- 
symétrie d’intensités, la composante du côté violet étant la plus intense. 
L'autre bande (682,5) paraît constituée par un paquet de raies mal 
séparées. Cet ensemble non résolu est sensible au champ (sens positif). 

‘4° Il est important de noter que l'influence d’un champ magnétique n’a 
été observée que sur des raies de phosphorescence renversables. À vrai dite, 
cet effet n'est guère nouveau puisqu'il ne diffère pas du phénomène déjà 
connu que présentent les bandes d'absorption. Un fait nouveau et impor- 
tant serait l'observation de l'effet Zeeman pour des bandes de phosphores- 
cence non qenversables, mais jusqu'à présent aucune de celles qui ont été 
étudiées n’a manifesté le mbindre changement : telles sont, par exemple, les 
raies des sels d’uranyle (‘). | 

5° On remarquera enfin que toutes les bandes de NÉE sen- 
sibles du rubis et de l’émeraude donnent un effet de sens positif, c’est-à-dire 
de sens inverse du sens prévu pour des vibrations d'électrons négatifs. 

: Le nombre des bandes observées n’est évidemment pas suffisant pour 
Rte à une règle générale; mais cependant le fait mérite d’être noté. 
Je ne reviendrai pas ici sur les interprétations, si discutées, de l’effet positif; 


(*) Henri et Jean BecQUEREL et H. KAMERLINGH tas Sat de Ch. et de Phys. 
t. XX, juin 1910. | 


à fan dt nier -té pe éat rm ériger 4e Ce Ain Edge te 


doit 


mn ne CÉ  S  dé 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1347 
je dirai seulement qu’il est permis de supposer que l'émission de lumière 
par phosphorescence est due, soit à des parties relativement grosses des 
atomes métalliques (bandes insensibles), soit à des parties plus petites pos- 
sédant une charge positive (effet positif) mises en mouvement par le retour 
des électrons négatifs que la lumière excitatrice avait expulsés de leurs 
positions d'équilibre. Je citerai à ce sujet l’opinion exprimée par M. Lenard 
dans un important Mémoire (*) : | | 

« Es müssen diejenigen Elektronen deren Schwingungen die Emission 
des Phosphorescenzlichtes ergeben, nicht identisch sein mit den lichtelek- 
trischen Elektronen derselben Metallatome.... Es kônnten die Emissions - 
elektronen des Phosphorescenzlichtes mit grôberen Teilen (Dynamiden- 
gruppen) des betreffenden Metallatoms verbunden sein, und mit diesen 
als Ganzes schwingen. Es kônnten auch positive Elektronem sein. » 


-PHYSIQUE. — Photométrie et utilisation des sources colorées. Note 
de M. J. Taoverr, présentée par M. J. Violle. 


Une mesure photométrique n’est réellement définie que si elle est faite 
en éclairement unichrome. La comparaison des sources de couleurs diffé- 
rentes exige donc en principe l’usage du spectrophotomètre. Mais on conçoit 
que pour exprimer une valeur numérique de l'intensité totale à partir des 
intensités monochromatiques, il est convenable, dans la sommation, d’af- 
fecter chaque couleur d’un coefficient particulier; ce sera le coefficient 
d'utilisation. loin 

Parmi les divers phénomènes auxquels on peut s'adresser pour fixer une 
valeur relative d'utilisation des différentes radiations, la vision distincte des 
formes m'a paru le plus caractéristique pour l’application des sources lumi- 
neuses à l'éclairage, et j'ai entrepris sur cette base la détermination d’une 
loi d'utilisation des radiations de la lampe Carcel. 


On emploie pour cela un spectroscope à réseau dans lequel l'oculaire est rein placé 
par une fente conjuguée de la fente collimatrice; dans le champ qui apparaît uni- 
chrome on place à distance de vision distincte une lame transparente portant des 
caractères ou des dessins variés. Par quelque moyen approprié on gradue l’éclairement 
de la fente collimatrice; par exemple, en la recouvrant d’un verre dépoli et réglant 
l'éloignement de la lampe. Pour chaque éelairement fixé on détermine les longueurs 


(1) P. Lenarv, Heidelberger Akad. d. Wissens, (11 décembre 1909). 


C R., 1910, 2° Semestre. (T. 150, N° 26.) 178 


1348 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


d'onde qui correspondent à la limite de vision distincte des caractères ou des dessins 
placés dans le champ. On déduit ensuite des observations une courbe de l'utilisation 
mesurée par l'inverse de l’éclairement correspondant à la limite de vision pour chaque 
radiation; pour rendre les courbes comparables on les établit en prenant toujours 
comme unité la valeur de l’utilisation maxima (ou éclairement minimum). 


On peut croire que des observations de cette sorte sont difficiles et ne 
doivent conduire qu’à des résultats très incertains. Cependant les détermi- 
nations répétées dessinent des courbes dont l’allure paraît assez caracté- 
risée pour en déduire une convention facilement applicable à la mesure des 
intensités lumineuses. 

Les observations faites avec la lampe Carcel peuvent se représenter par 
une courbe d'utilisation unique dans les limites d’éclairement pratique, par 
exemple jusqu’à un éclairement de la fente oculaire évalué sans dispersion 
à 5o bougies à 1", l’utilisation correspondante restant alors inférieure 
à 0,05 de la valeur maxima. Quelle que soit la forme des caractères ou des 
dessins, quelle que soit leur grosseur, c’est-à-dire la grandeur de l’acuité 
visuelle employée, on trouve dans ces limites d’éclairement des courbes qui 
paraissent identiques. 

La courbe unique d’utilisation de la lampe Carcel peut se réduire, avec 
une approximation qui me paraît suffisante pour des appréciations aussi 
subjectives, à deux droites symétriques par rapport à la longueur 
d'onde 58o"*#, de sensibilité maxima; le coefficient angulaire de ces deux 


- du A . , “ e be 
droites + + peut être pris égal à 5, si l’on exprime les À en my. On n’a 


ainsi il est vrai qu'une représentation moyenne et simplifiée; la courbe 
exacte parait être en forme de cloche étalée vers les radiations extrêmes 
pour les utilisations très faibles, de l’ordre du centième ou au-dessous. 

Des observations analogues avec la lumière directe du Soleil et celle d’un 
manchon Auer m'ont donné des courbes qui ont la même forme que celle 
relative à la lampe Carcel; mais le maximum d'utilisation, axe de symétrie, 
se trouve vers 565% dans le spectre solaire et vers 570"# dans le spectre du 
manchon Auer, 

La courbe qui traduit mes observations dans le spectre solaire est d’ail- 
leurs très voisine, par sa forme et son emplacement dans l’échelle des 


radiations, de celle qui représente les luminosités relatives des radiations 


d’après Abney (Mascarr, Optique, t. LL, p. 199). 
La qualité qui a servi à définir l’utilisation dans les expériences que je 

viens de rapporter, et celle qui intervient dans les mesures de luminosité 

relatives, d'Abney par exemple, sont essentiellement différentes de ce qu’on 


ant as nues ons CR 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1349 


peut appeler la sensibilité à la couleur. Voici à ce sujet quelques observa- 
üons caractéristiques. 


Dans un spectrographe à réseau on produit le spectre sur verre dépali avec interpo- 
sition d’une échelle de teintes grises graduant l’éclairement suivant des proportions 
connues; le spectre apparaît en forme d’échelons dont la longueur décroît avec l'éclai- 
rement; en notant les longueurs d’onde limite de chaque échelon d’éclairement connu, 
on peut établir une courbe de sensibilité à la couleur. 

Ce phénomène n’a pas l'allure aussi nettement symétrique que la vision des formes 
comme fait essentiel, malgré que les sources essayées, Soleil, manchon Auer, Carcel, 
_ se différencient dans les éclairements moyens ou intenses par une variation de Ja pro- 

portion relative du rouge et du bleu, la sensibilité maxima reste pour toutes ces sources 
localisée vers la même région verte du spectre entre 53o"t et 5504, 


La vision des couleurs caractérise donc les radiations tout autrement que 
la vision des formes. 

La simplicité particulière de la loi qui relie les longueurs d’onde à la 
vision des formes, sa similitude avec celle qui traduit les bonnes mesures 
de luminosités relatives des couleurs, suffisent à en justifier emploi pour 
caractériser chaque radiation dans le calcul d’une intensité photométrique 
totale. 


PHYSICO-CHIMIE. — Principaux types de photolyse des composés organiques 
par les rayons uliraviolets. Note de MM. Daniez Berrnezor et Henry 
Gaupecuon, présentée par M. E. Jungfleisch. 


Nous avons montré précédemment (Comptes rendus, t. 151, p. 478) que 
la photolyse ou décomposition par la lumière apparaît, lorsqu’on a recours 
aux rayons ultraviolets, comme un phénomène aussi général que la décom- 
position par la chaleur, et fournit à la Chimie un procédé d'investigation 
nouveau et précieux, les principales fonctions organiques présentant des 
modes caractéristiques de décomposition gazeuse. Nous avons vérifié les 
résultats précédents sur un grand nombre de corps de la série grasse. 


Azcoozs. — La photolyse du groupement fonctionnel alcool! primatre 
CH?OH est marquée par la prédominance du gaz hydrogène, associé à 
loxyde de carbone et par l'absence d’ankydride carbonique. En plus, dans 
les premiers termes des alcools gras, de type RCH*OH, on rencontre à 
l'état gazeux les carbures R? provenant du doublement des radicaux R de 


deux molécules voisines. 


Pen Cr NE T0 ri 


1350 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


Ces traits se retrouvent dans la photolyse des alcools supérieurs à chaine 
linéaire liquides ou solides, propylique C*H”.OH, butylique C'H°.OH, 
heptylique C'H'#.OH, éthalique C'H°*.OH, etc. Ainsi, pour les alcools 
propylique, butylique et heptylique la proportion hydrogen est à peu 
près la même et forme environ 70 pour 100 du gaz total; l’oxyde de 
carbone, 10 à 20 pour 100; les carbures forméniques, le reste. Dans le cas 
des alcools élevés, on ne retrouve plus dans le mélange gazeux les 
carbures R?, qui sont liquides ou solubles dans l’alcool en excès. 

Les alcools primaires à chaîne ramuüfiée (du type R.R' : CH.CH®.OH ou 
de types analogues) ne donnent pas lieu, par le même processus simple, à des 
carbures en R? ou RR'; leurs chaînons latéraux se rompent plus aisément 
que les longues chaînes droites. Aussi ces composés engendrent-ils une 
proportion plus forte de méthane et d’éthane : elle dépasse 35 pour 100 
dans le cas de l'alcool isobutylique. La proportion relative d’hydrogène 

et d’oxyde de carbone se trouve diminuée en conséquence. 

= La même remarque s’applique aux alcools secondaires ou tertiaires, dont 
la chaîne est toujours ramifiée. Ainsi, dans le cas du triméthylcarbinol et 
du diméthyléthylcarbinol, on trouve un peu plus de 5o pour 100 de méthane 
et de 4o pour 100 de méthane et d’éthane; quant à la proportion d’hy- 
drogène, elle diminue de 70 à 45 et 4o pour 100, quand on passe du groupe- 
ment alcool primaire CH?OH aux groupements moins riches en hydro- 
gène : alcool secondaire CHOH et alcool tertiaire COH; la dose d’oxyde 
de carbone reste de 10 à 20 pour 100. Pour tous ces alcools il y a 
absence d’anhydride carbonique. 

L’activité de la décomposition photolytique. se ralentit à mesure qu’on 
avance dans une même série de corps à structure linéaire : les termésélevés 
comme l’éthal donnent de 10 à 20 fois moins de gaz que les premiers 
termes (éthylique, propylique, butylique). Cette remarque a un caractère 
général et s'applique également aux aldéhydes et aux acides. | 

Les chaines ramifiées se scindant plus aisément que les chaînes droites 
pour donner les premiers termes des carbures saturés gazeux, il en résulte 
que les alcools secondaires ou tertiaires dégagent plus de gaz que les alcools 
primaires linéaires de même poids moléculaire. | 

Parmi les alcools éthyléniques, nous avons étudié l'alcool allylique 
CHF : CH. CH? OH. Le résultat est analogue : absence de CO?; gaz formé 
de ? d'hydrogène et ! d'oxyde de carbone. Pas de carbure gazeux, sans 
doute à cause de la propriété des carbures non saturés de se polymériser 

par les rayons ultraviolets, à l’état liquide ou solide. 


| 
| 
| 
| 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1351- 


AzDÉHYDES. — La photolyse du groupement aldéhyde primaire COH 
est caractérisée par la prédominance du gaz oxyde de carbone ; il est accom- 
pagné d’ hydrogène; on trouve aussi quelques centièmes d? St Hsdgle car- 
bonique : ce qui répond au fait qu’au point de vue de l'oxydation, le stade 
aldéhyde est intermédiaire entre le stade alcool et le stade acide. 

Dans les mélanges gazeux dégagés par les premiers termes de la série 
grasse RCOH, nous avons caractérisé les carbures R? provenant du dou- 
blement des radicaux R ; avec les termes élevés de la série linéaire normale, 
on ne retrouve plus de carbures R?, ces corps n'étant plus à l’état 
gazeux. La proportion d'oxyde de carbone par rapport à l'hydrogène 
augmente quand on avance dans la série : ainsi, avec l’aldéhyde œnanthy- 
lique CH'° COH, le gaz dégage 93 pour 100 d’oxyde de carbone. 

L’aldéhyde acrylique (acroléine), corps à fonction éthylénique 
CH°? : CH.COH qui se polymérise spontanément en quelques jours sous 
forme d’un solide jaune brun, commence à manifester cette condensation 
au bout de quelques minutes, sous l’action des rayons ultraviolets; il 
dégage un gaz formé de 80*°1C0 + 51CO? + 51H? + ro"! d’un carbure 
éthylénique absorbable par le brome. 

Le citral C° H'° COH, aldéh yde plus élevé à fonction ter dégage 
g0o*1CO + roY°1H?. 

La photolyse des aldéhydes secondaires (cétones) donne de l’oxyde de 
carbone, comme celle des aldéhydes primaires, mais s’en distingue par 
l'absence d'hydrogène. Le type de décomposition de l’acétone ordinaire, 
qui se dédouble très rapidement en oxyde de carbone et éthane 


CH:.CO.CH: — CO + C'Hô, 


paraît se retrouver dans les cétones linéaires plus élevées, telles que la 
méthylnonylcétone C!‘ H°? O (liquide) et le palmitone C°'H°?0O (solide), 
mais les carbures formés étant liquides ou solides, le gaz dégagé, dont la 
quantité est d’ailleurs très faible, est composé uniquement d'oxyde de 
carbone. t 

Par contre, la méthylhepténone CH'*O, cétone à chaîne ramifiée, donne 
un gaz qui, à côté de ? d'oxyde dé carbone, renferme ; de méthane. 

De même le Une C'eH #0; "cCetone à Fou complexe dont les 
chaïnons latéraux portent des radicaux CH, donne un gaz formé de 
d'oxyde de carbone et + de méthane. 


Acnes. — La photolyse du groupement fonctionnel acide CO*H est 


Dee - 


1352 ACADÉMIE DES SCIENCES. 

caractérisée par la prédominance de l'anhydride carbonique; 1l est accompa- 
gné d'hydrogène et d'oxyde de carbone. Dans les premiers termes de la 
série grasse normale R.CO*H, nous avons signalé des carbures en R?, 
ainsi que du méthane. Ces traits se retrouvent dans les acides linéaires supé- 
rieurs butyrique C* H*O*, heptylique C*H'*O*, caprylique C* H*0*, 
caprique C'°H?%0O*, palmitique C'*H**O? et stéarique C** H**O*. 
Comme précédemment, lorsqu'on avance dans la série, le dégagement 
gazeux décroît, tandis que les carbures gazeux diminuent, puis disparais- 
sent totalement. Ainsi la photolyse de l'acide stéarique dégage 51'"*CO* 


avec 31"2CO et 18"H?; on ne trouve plus ici de carbure gazeux, ce qui : 


montre bien que, contrairement à ce qui se passe dans l'électrolyse, les 
longues chaînes droites ne tendent pas à se couper par la photolyse pour 
donner des carbures plus simples; nous avons d’ailleurs vérifié directement 
que les éthers de pétrole (pentane, hexane, etc.) sont stables et ne dégagent 
pas de gaz sous l’action des rayons ultraviolets. 


CHIMIE PHYSIQUE. — Sur les équilibres entre le bicarbonate de potassium 


et le carbonate de magnésium trihydraté. Note de M. Nawry, transmise 
par M. H. Le Chatelier. * 


On a signalé quelques réactions chimiques réversibles qui seraient en 
contradiction avec ce qu’on appelle, après M. Duhem, « la thermodyna- 
mique classique ». On a cité, entre autres, la combinaison de CO*KH 
avec le CO*Mg.3H°0 qui donne un carbonate double 


COMg.COKH.4H20, 


et la réaction inverse, à savoir la décomposition du carbonate double, qui 
donne du CO*KH et du CO*Mg.3H?0. La limite des deux réactions se 
détermine facilement par la quantité de CO*KH en solution à la fin de l’ex- 
périence, c’est-à-dire par la composition (ou concentration) de la phase 
liquide. 

Engel a étudié ces deux réactions inverses (Ann. de Ch. et de Phys., 
6° série, t. VII, 1886) et a trouvé que les limites de combinaison et de 
décomposition étaient distinctes; en d’autres termes, si l’on représente par 
une courbe la variation de la composition de la phase finale de la phase 
liquide en fonction de la température (la pression restant constante), il y 
aurait deux branches de courbe dont chacune correspondrait à la concen- 


PTT 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1353 


tration d'équilibre à laquelle on arrive par l’une ou l’autre des deux réac- 
lions inverses. | 

J’ai repris l’étude de ces réactions inverses et mes recherches étaient déjà 
commencées quand Buchner à publié un Mémoire (Zeëschrift für Electro- 
chemie, 7 février 1908, p. 63) dans lequel il affirme que ces deux réactions. 
inverses ont la même limite aux températures de 20° et de 30°. Mes résul- 
tats concordent avec ceux de Buchner pour ces températures, et j'ai vérifié, 
en outre, que les limites sont aussi confondues dans l'intervalle compris 
entre +20° et o°, et cependant l’accroissement des résistances passives avec 
l’abaissement de la température est plutôt propre à entraver la marche des 
réactions et à empêcher l’établissement d’une limite commune d'équilibre. 
Mes affirmations sont basées sur de nombreuses expériences dont certaines 
ont été prolongées jusqu’à six mois. Cette longue durée a permis de constater 
que ces réactions inverses convergent toujours vers une limite commune 
pour une même température. On ne peut poursuivre cette étude au-dessous 
de o°, car l’examen cryoscopique de ces solutions a montré qu’elles se soli- 
difient entre o° et — 1°. 

Je suis donc en droit de conclure de mes expériences que, du moins sous 
la pression ordinaire, les deux réactions inverses étudiées par Engel abou- 
tissent; pour une même température, non pas à deux états distincts 
d'équilibre, comme l’avait annoncé ce savant, mais à un seul et même état 
final d'équilibre. Je me réserve de rechercher si cette confusion des limites 
se produit encore aux pressions différentes de la pression atmosphérique. 
Mais déjà disparaît dans le domaine que j’at exploré, un fait qui avait paru 
à certains en contradiction avec la règle des phases. Sur ce point je me 
sépare complètement de Buchner qui dit, en effet, dans son Mémoire, que 

l'existence de deux limites distinctes d'équilibre, signalée à tort par Engel, 
eût été contraire à la règle des phases, car le système considéré est 
‘bivariant. En pareil cas, la règle des phases nous apprend que la fixation de 
la température et de la pression suffit à déterminer la composition de 
chaque phase et, par conséquent, la composition de la phase liquide 
parvenue à l’état final d'équilibre. Cela est vrai, mais il faut remarquer que 
détermination ne veut pas dire détermination unique, comme paraît le: 
croire Buchner avec d’autres auteurs. Il pourrait y avoir deux et plusieurs 
déterminations, même une infinité, et cela serait en pleine conformité avec 
la règle des phases. De même l’existence de deux limites distinctes, ee deux 
compositions finales, n’eût pas suffit, si elle avait été confirmée par 1 expé- 
rience, à autoriser sans autre examen cette conclusion que l’on était en 


1354 ._ ACADÉMIE DES SCIENCES. 


présence d’une dérogation à la règle des phases. Il eût fallu, pour légitimer 
cette conclusion, une analyse plus minutieuse des faits observés, analyse 
sur laquelle il n’y a pas lieu d’insister dans cette Note. 


CHIMIE ANALYTIQUE. — Nouvelle réaction de la cupréine. 
Note de M. GrorGEes DEnrGès. 


La cupréine est aux alcaloïdes du groupe quino-cinchonique ce que la 
morphine est au groupe morpholique, c’est-à-dire qu’elle en est le représen- 
tant phénolé. Partant de là j'ai essayé de la traiter par le système: eau 
oxygénée, ammoniaque et sel cuivrique, qui m’a servi à obtenir une nouvelle 
et très caractéristique réaction de la morphine. 

J'ai constaté que, conformément à mes prévisions et grâce certainement 
à la présence de sa fonction phénolique (‘), la cupréine fournissait, par l’ad- 
dition des réactifs sus-indiqués, une fort belle réaction colorée. 

Pour la réaliser dans toute sa netteté, on met, dans un tube à essais, 10° 
d’une solution de sulfate de cupréine à o, 2 pour 100 (?) ; on ajoute 1°* d’am- 
moniaque, 1°% d’eau oxygénée [à 1° environ (*})], puis on agite et l’on 
ajoute 0°",1 d’une solution de sulfate de cuivre à 3 ou 4 pour 100 de 


sel cristallisé. Après une nouvelle agitation, il se développe bien vite une 


belle teinte verte qui fonce peu à pen en louchissant et tenant en suspension 
des corpuscules vert bleu, lesquels, au bout d’un certain temps, se déposent 
d’ailleurs au fond du tube. Le mélange devient limpide en prenant une 
superbe coloration vert émeraude si on l’additionne d’un égal volume 
d’alcool ou si on l’acidule suffisamment avec de l'acide acétique ou chlorhy- 
drique. L’addition d’un grand excès de ce dernier acide, comme du reste 
d’acide sulfurique, fait passer la teinte au rouge jaunâtre. 


On peut encore centrifuger le dépôt (*) et le dissoudre dans de l'alcool 


a ——_—_——————_——— 


(") Les.autres corps du groupe cinchonique dans lesquels la fonction phénolique est 
bloquée (quinine) ou inexistante (cinchonine) ne donnent pas, en effet, de réaction 
avec le système H?0*, NH3 et SO‘ H?. 

(?) On fait dissoudre, par exemple, of, 10 de sulfate de cupréine dans 5ot® d’eau, à 
la faveur d'une ou de deux gouttes d'acide sulfurique, ce qui est très rapide, même à 
froid, par simple agitation. 

() Il est utile de ne pas dépasser sensiblement ce titre pour avoir le maximum de 
sensibilité. 


(*) Le produit vert, insoluble dans l’eau, semble encore de nature alcaloïdique : je 


Ci hr 5 2, 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1355 


ou dans un acide dilué pour avoir la solution verte caractéristique. 

Dans l’une ou l’autre des façons de procéder, le liquide vert, clarifié, 
présente une, bande d'absorption voisine de l’infra-rouge. 

La réaction qui vient d’être décrite est très their elle est encore per- 
cepüble à une dilution cent fois moindre que celle qui a été prise pour 
exemple plus haut, c’est-à-dire avec une solution renfermant, par litre, 2°8 
à 5 seulement de sulfate de cupréine ('), mais, à cette hidités elle n’est 
appréciable que par comparaison avec un mélange de 10°" d’eau et d’eau 
oxygénée, d'ammoniaque et de sulfate de cuivre pris aux mêmes doses que 


dans l'essai ; en outre, elle ne se manifeste plus alors par un précipité, 


mais Lion par une teinte verte faible qu tend à passer, peu à peu, vers 
le jaune. 


Elle est applicable aussi à la cupréine ou à ses sels sous forme solide 


(parcelles en nature, résidus d’évaporation) en les humectant avec une 


goutte du mélange suivant : 


e ss . cm 


Sulfate de cuivre à 3 ou 4 pour 100......... 
AOL DTAQR Fine ons saone De ete dura à AL 5 
Eau distillée 


puis, après mélange, avec une gouttelette d’eau oxygénée, à un demi-volume 
au plus. On peut, enfin, l'utiliser pour étudier la localisation de la cupréine 
dans les plantes qui en renferment. 


CHIMIE MINÉRALE. — Sur l’or brun. Note de M. Haxnior, 
présentée par M. Armand Gautier. 


Lorsqu'on Ass par l'acide il un alliage d’or et d'argent 
renfermant environ + d’or, tel que ceux qu ’on prépare pour les essais d’or, 
l'argent se dissout, el il reste un or spongieux, de couleur brunâtre et qui 
possède des propriétés très particulières. Pour ne rien présumer sur sa 
nature, nous le désignerons, vu sa couleur, sous le nom d’or brun. 

Cet or ne peut être obtenu parfaitement pur; même quand on prolonge 


propose de l'appeler, provisoirement, vert de cupréine. Il passe au rouge par l’addi- 
tion d'un acide fort, concentré. Je compte en poursuivre l'étude. 

(1) Avec les faibles concentrations, il sera nécessaire, pour 10% de solution de 
cupréine, dé réduire la dose d’eau oxygénée à un demi-centimètre cube et celle du sel 
de cuivre à une goutte. 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) 179 


» FT nf 


13506 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


fort, longtemps l’action de l'acide, il renferme encore une petite quantité 
d'argent, et des traces d’autres métaux, notamment. du cuivre et du Bomb 
delebiée au spectroscope. ai TEL 

L'or brun, soigneusement lavé à l’eau jusqu’à ce que TRE soit eure 
retient encore-une quantité notable d’acide azotique qu’il perd entre 175°et 
200°. Si l'on continue à le chauffer, il change de couleur en subissant un 
retrait considérable ; vers 900°, il dégage des gaz, et fond vers 1040° en 
reprenant les propriétés de l'or ordinaire. 


Dispositif exæpér' imental. — Pour évaluer cette rétraction, nous avons préparé des 
lames d’alliages d’or et d’argent à différentes teneurs; nous y avons lracé des traits 
parallèles dont nous avons mesuré exactement l’écartement, puis nous avons chauflé 
les lames dans de l’acide nitrique à 22°, puis dans de l'acide à 32°, suivant la technique 
ordinaire des essais d'or, mais en prolongeant l’action de l’acide jusqu’à ce qu ‘il ne 
dissolve plus d’argent et que les lames ne subissent plus de changement de longueur 
par une nouvelle ‘ébullition : on les lave alors avec soin, on les IT à 100° et on les” 
mesure. | | 

J'appelle retrait, le quotient de leur diminution de longueur par leur longueur 
primitive; en appelant / et Z, les longueurs des lames avant et après l’action de l’acide, 
le retrait sera donc exprimé par 

| ie 
TSX 100: 
l 
Ces lames sont alors chauffées à des températures croissantes et mesurées de temps à 
autre. . 

Elles étaient placées entre deux lames de quartz qui les empêchent de se déformer, 
puis mises dans une caisse en terre réfractaire garnie d'amiante, Celle-ci à son tour 
est placée, dans un moufle à gaz, muni d'un régulateur, et dont on élève progres- 
sivement la température, Enfin, un pyromètre Le Chatelier, dont la soudure est en 
contact avec la lame d’or, permet de suivre la marche de la température. 

Sous l'influence de la chaleur, la lame subit un nouveau retrait considérable, puis- 
qu’il peut a atteindre 44 pour 100 de la longueur, en même temps que la lame cesse 
d'être friable et reprend la couleur jaune. 

Nous étudierons séparément le retrait sous l'influence des acides et celui dû à 
l’action de la chaleur. 

Retrait pendant l'attaque par l'acide, — Le retrait pendant l’action de l'acide 
nilrique peut atteindre 24 pour 100. Il est toujours le même pour des lames de compo- 
siion identique, mais varie avec la nature de l'alliage employé. Celle-ci ne peus 
osciller qu'entre des limites assez restreintes : les lames qui renferment plus de 3,5 
d'argent pour 1 d'or se désagrègent et tombent en poudre par l’action de V'asidé 

tandis que celles qui renferment moins de 2 parties d’argent pour 1 d’or sont très 
incomplètement altaquées par l’acide et renferment alors une petite quantité d'argent 
qui vient fausser les résullats comme nous le verrons plus loin. 

Nous avons préparé deux séries de lames comprises entre ces limites de comMpO= 


sition; voici les retraits qu’elles ont présentés. Nous metto 
. d'argent que l’analyse a décelées dans ces lames : 


SÉANGE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 


24 Retrait Teneur de l’or brun 
5 Teneur de l’alliage dans l'acide. en argent. 
& en argent pour 1 d’or. nn — A —— 
E. DU PS ner des 24 53,7 ‘0,00007 0,00006 
e. Fi ER DNA 20,7 19,2 0 ,0001 0,0001 
4 mere Zn s 13,2 15,6 0,00037 0 ,00036 
4 PÉTER CE EL CLEA 9,09 m2 0,000 0,0006 
L = : 
# RO Fe PO e NA 156 0,0107 O,OII 
1 LOTS FM TL 0,9 0,4 0,020 0,0109 
E Ainsi le retrait dans l’acide varie avec la composition de l’alliage initial ; 
+ il est d’autant plus grand que celui-ci renferme plus d'argent. Les lames 


qui nous ont fourni ces chiffres avaient été soigneusement recuites à deux 
reprises : entre les deux laminages et avant leur passage à l’acide. 

Si l’on néglige cette précaution, les résultats ci-dessus sont fortement 
modifiés. Les nombres suivants se rapportent à des lames de mêmé com- 
-position, traitées de la même facon, mais dont la première a subi deux 
recuits, la deuxième n'ayant subi que le récuit final, tandis que la troi- 


+  sième n’a été aucunement recuite : 

Nombre Teneur de l'or 
: Teneur de Retraits. en argent. 
Ë en argent. recuits. D  , a — —- 
à } Re re D) 20,7 19,2 0,0001 0,0001 
- £ SFA TE I FO 92 7 LS 0,00028 0,00037 
‘4 FRANS (0) 5,8 5, :,0,003) 0,004 


n: … Cette expérience intéressante montre l’importance considérable que le 
recuit présente, non seulement dans le phénomène de la rétraction, mais 
aussi dans la composition de la lame après attaque par l'acide; on voit qu’un 
recuit négligé ou insuffisant peut fausser complètement les essais d’or. 


CHIMIE ORGANIQUE. — Acrion de quelques éthers:sels sur le dérivé 


monosodé du cyanure de benzyle. Note de M. F. Bonroux, pré- 
sentée par M. Troost. | | 


K- Dans une précédente Communication (Comptes rendus, 1. 151, p. 234) 
E j'ai montré qu’en solution éthérée, sur le dérivé monosodé de cyanure de 
. benzyle obtenu à l’aide de l’amidure de sodium, les éthers-sels des acides 


ns en regard les quantités 


1858 ‘ACADÉMIE DES SCIENCES. 
gras monobasiques réagissent, en ps naissance aux composés de 
formule À “b 
CSH5 — CH — CN 
UE 


co 
R 


j 
J'ai constaté pour les éthers-sels des acides aromatiques monobasiques et 
des acides gras bibasiques une réaction analogue. 
Le benzoate d’éthyle m'a fourni avec un rendement de 75 pour 100 > la 
phényleyanacétophénone 
Cs H°5— Le RATE CN 


Hs # ; 


“cristallisant, dans l’acide acétique étendu de la moitié de son volume d’eau, 
en larges lamelles incolores fusibles sans décomposition à 93°-94°. 

Walther et Schickler, qui antérieurement (*) ont obtenu ce composé, 
avec un mauvais rendement, par une autre méthode, le nee D comme 
fondant entre 87° et 90°. 


Le carbonate d’éthyle m’a donné avec un rendement de 55 pour roo le 
phényleyanacétate d’éthyle 


A, REX COOC’Hi 
C H5 


L2 


liquide incolore, distillant entre 163° et 165° sous 19%", d,, — 1,08. 
: Par contre l’oxalate d’éthyle ne m'a fourni qu'avec un très faible rende- 
ment le phénylcyanopyruvate d’éthyle d'Erlenmeyer (?) 
CN — CH — CO — COOC’H: 
CH 
cristallisant dans l’acide acétique stendu en lamelles blanches fusibles 
à 129°-130°. 


Ce composé ne constitue qu’un produit accessoire de la réaction de 
l’oxalate d’éthyle sur le cyanure de benzyle monosodé. 


(1) ben pr. Ch. .; 2° série, t. LW, p. 53r. 
(9,D. Ch. G., tt: XXII, p: rf83: 


À 


Pdf sb Gen HS SEE PRIE Pre 7 4 - é . € 


LA 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1359 


Les trois corps ci-dessus signalés sont solubles dans les lessives alcalines, 
et les sels qui prennent ainsi naissance se décomposent, lentement à la 
température ordinaire, rapidement à chaud, en régénérant le cyanure de 
benzyle. La solution hydroalcoolique de ces dérivés cyanés est acide au 
tournesol, et cette acidité est suffisante pour qu’on puisse les y doser, en 
prèsence de phénolphtaléine, à l’aide d’une solution titrée de potasse ou de 
soude. 


CHIMIE ORGANIQUE. — Condensation du bromure d’acroléine avec 
l'acide malonique. Note de M. Lespeau, présentée par M. A. Haller. 


Le bromure d’acroléine en solution acétique réagit sur l’acide malonique ; 
mais tandis que je pensais obtenir ainsi un acide éthylénique, jes suis arrivé 
à l'acide saturé de formule | 


CH?Br — CH Br — CHBr — CH?— CO?H, 


résultant par conséquent de la fixation d’une molécule d'acide bromhydrique 
sur le composé attendu. 


Le bromure d’acroléine préparé par action directe à froid du brome sur l’acroléine 
avait été lavé avec de l’eau additionnée de carbonate de sodium, puis distillé sous 
pressior réduite. Néanmoins, pas plus que les chimistes qui ont déjà entrepris cette 
purification, je n’ai pu obtenir un bromure bouillant à une température constante et 
ne renfermant pas d'acide bromhydrique dissous. 

Un mélange de ce bromure, d'acide acétique et d’acide malonique, étant porté! au 
bain-marie à 70°, devient le siège d'un dégagement gazeux par suite d’un départ simul- 
tané d’anhydride carbonique et d’acide bromhydrique. La quantité d'hydracide recueil- 
lie ainsi est bien supérieure à celle qui se trouvait dissoute dans le bromure d’acroléine 
employé. 

Après une dizaine PER de chauffe, on agite le magma obtenu avec de l’eau et de 
l'éther; l’évaporation du solvant organique fournit l'acide tribromovalérique cristallisé. 

‘ 


L'acide tribromo-3.4.5-valérique fond à 128°-130°, 1l est assez soluble 
dans l’éther; pour le purifier on le dissout dans le pétrole bouillant (à 80°); 
par refroidissement il se dépose en grande partie (analyses Ciz7,60 : 
H 2,14 ; Br 90,25; cryoscopie acétique 343). 

Cet acide dissous dans l’eau alcoolisée se titre bien à la potasse en pré- 
sence de phtaléine (poids moléculaire déduit de ce titrage 339,8), mais le 
virage quoique très net ne persiste pas plusieurs minutes. On peut conti- 


DE : ACADÉMIE DES SCIENCES: 


nuer à ajouter goutte à goutte: plusieurs molécules de potasse, on a chaque 
fois un virage aussi fugitif. Cela tient à ce que l'acide tribromé se décom- 
pose très facilement sous l’action de la potasse en donnant de l'acide: brom+ 
hydrique. L’évaporation à froid des solutions fournit en eflet du bromuré 
de potassium ainsi que des produits organiques mal définis. | 
L’éthérification de l'acide par l'alcool en présence d'acide pr 
drique s'effectue normalement, le tribromovalérate d'éthyle obtenu bout 
à 160°-161° sous 12" à 13" (analyse : Br 65,20; cryoscopie 374). 
Passage aux composés penténiques. — Ayant observé (Bull. Soc. ch., 1. VIT, 
3e série, p. 260) que la tribromhydrine de la glycérine traitée: par le zinc 
et l'alcool fournissait du propylène, j'aipensé que l'acide tribromo:3.4.5-valé- 
rique, soumis à l’action des mêmes agents, fournirait l’acide fy-penténique 


CH°— CH = CH — CH'— CO'H. 


Ayant tenté l'éxpérience. sur l’acide tribromé et sur son éther ibplié 
j'ai obtenu dans les deux cas le même corps, un éther éthylique répondant 
bien à la formule d’un penténate d’éthyle, bouillant à 145°-146° sous 760"" 
(analyse : C 65,27; H 9,50; cryoscopie acétique 130). Cet éther décolore 
le permanganate de potassium dissous. 

Il y a lieu toutefois de faire des réserves relativement à la position af. la 
double liaison; il est probable vu l’origine des corps qu’elle est en By; mais 
par saponification j'ai obtenu des composés qui sont probablement iden- 
tiques à certains dérivés de l’acide étudié par Spenzer et Mackenzie (Liébig’s 
Ann., &. CCLXXXIIT, p. 69 et 87), lequel serait l'acide 4B-penténique 
d’après eux, en particulier un sel de calcium qui séché à l’étuve à r15° ren- 
ferme bien la quantité de calcium voulu (analyse : Ca 16,70), mais cristal: 
lise avec une quantité d’eau très variable avec les conditions de température 
et d'humidité. | 

. De ce sel de calcium on libère par l’acide chlorhydrique un acide penté- 
nique dont le dibromure purifié par dissolution dans le pétrole bouillant 

à 80°, suivie de refroidissement à o°, fond à 55°-56° (analyse : Br 61,50; 
cryoscopie 259); or l'acide eattieriqué d’après Mackenzie, fond 
justément à cette température. 

IL est d’ailleurs fort PRIE que la double liaison ait migré lors de la 
saponification par la chaux, c’est un fait habituel chez les acides By-éthylé: 
niques de se transformer en acides 48 non saturés sous l’action des bases 
fortes. Toutefois on ne peut être très Re la question des acides 
buténoïques n’est éclaircie que depuis peu, il s'y est trouvé de grosses diffi- 


Vu 


2 


és 


A1 


ATPA TER PUTER 


1 


NS TN D PV OT 
ITA IA ARE 


L AL LA Eua L'E 
A ARLKES 


À 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1361 


cultés à résoudre; il est à présumer que les acides penténiques en offriront 
du même ordre, mais pe nombreuses encore, aussi faudra-t-il encore -un 
certain temps avant qu'on puisse considérer comme bien établies les for- 
mules qu’on leur attribue. 


CHIMIE ORGANIQUE. — Sur des sels complexes de certains aminoacides. Note 
de MM. L. Tenoueasrr et E. SerBix, présentée par M. A. Haller._ 


. On sait que certains aminoacides tels que la glycine, l’alanine, la leu- 
cine, etc., engendrent avec des métaux lourds (Cu”, Ni’, Zn, Pt’, Co”) des 
sels caractéristiques très stables. | | 

D’après les recherches intéressantes de M, Ley ('}, ces sels, qui ne 
donnent pas de réactions normales des ions métalliques correspondants, 
présentent le cas spécial des sels complexes internes. 

L'un de nous a insisté sur ce point (?) que ce sont surtout les acides aminés 
en position « qui sont doués de cette propriété de former des sels complexes 
stables; que cette propriété est beaucoup moins accentuée chez les acides 6 
et qu’on ne la rétrouve point chez les acides Y, ô, etc. 

C’est là une conséquence d’une règle ptet générale encore d'après 
laquelle la formation d’un sel complexe ap est, celeris paribus, favorisée 
par la formation simultanée d'un groupement pentacyclique. 

: Nous nous proposons d’exposer dans cette Note les résultats de nos expé- 
rieñces entreprises dans le but de vérifier ces relations dans le eas de sels 
chromiques d'acides aminés. Ces sels, inconnus jusqu’à présent, se laissent 
préparer assez facilement en faisant réagir à la température d’ébullition les 
acides aminés en « (pris en excès) avec le phorure purpureo-chromique 
[Cri NH°CI|CE en présence de l’eau. 

On obtient ainsi des solutions limpides, Te en rouge foncé, qu’on 
filtre et dont on prolonge ensuite l’ébullition jusqu’à ce que le bent 
de la majeure partie de l’ammoniaque ait eu lieu. Par refroidissement du 
liquide faiblement ammoniacal on obtient une cristallisation plus ou moins 
abondante du dérivé chromique, dont la composition correspond à la 


a —" — ——  ————— “en 


(1) Zeüschr. für Electrochemie, 1904, p. 994. - — Voir aussi Bruni et Fornara, 


R, Accad. d. Lincet, t. XII, 5°, p. 26. 
(2) L. Tenoucazrr, Recherches sur les composés complexes. Moscou, 1906. 


+ mie 


ES 
Le 
2 


ACADÉMIE DES SCIENCES. 


COX ue: 
Gr ( ee OH R) 


Dans cette réaction le chlore et l’ammoniaque sont déplacés par les trois 
groupements de l’aminoacide en question : 


OCOX 


2 
[Gr 5 NH°CI]CE + 8 jee NH:/ 


‘H0OC/ 


CHR) LL 3NHICI + 2 NE. 


CHR = Gr (" 


C’est là une réaction analogue à celle qui a servi à l’un de nous (!) pour 
préparer les dioximinocobaltiaques en partant du chlorure purpuréocobal- 


tique et de la diméthylglyoxime (CH* — C: NOH — C:NOH. CH — D*H°) 
ECo 5 NH°GI?] CI + à DH? = [Co 2 NH*D*H?] CI -+ » NH°CI + NP. 


Le dérivé chromique de la glycine. — Cr(CH?NH?C0*}' se dépose en 
petits cristaux prismatiques colorés en rouge vif, très pen solubles dans 
l’eau et dans les dissolvants organiques usuels. 

La substance est très stable et ne se décompose qu’au-dessus de 300°. 

Elle n’est pas altérée par l'ammoniaque à à la température ambiante; de 


même les alcalis fixes et les acides minéraux dilués ne la Aécomparenl qu’ à: 


la température d’ébullition. | 
Cette stabilité remarquable, ainsi que la couleur. anomale, prouvent que 


Je dérivé glycinique ne contient pas le chrome à l’état d'ions Cr, et rend le 
fait probable qu’il présente un sel tr ie interne dont la constitution 
serait représentée par la formule 


É NH? CH:\3 
" | ñ 
( No co ) | 
CH? NH. NH: CH: 


| 
CO iles gs COPE co 
NH 


L'rÿ 1 
CH?—CO 
mm 
(*) L. Tonoucaerr, loc. cit. — Voir aussi Zeitschr. Jür anorgan. Gfepries t. XLVI, 
1905, p.. 144. 


LL 
NE 
‘ 


DS 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1363 


é é CH: 3 
Le dérivé de l’alani à ve Cr (: — i gui 
L e l’alanine x inactive Cr ia . — Petites aiguilles 


- d’une belle couleur rose. 


Mêmes réactions que le composé précédent. 
AUS CH?CO NH: \ : RS Dre 
Le dérivé de l’asparagine ch LNH: Cr. — Aiguilles microscopiques 
| NCOO 
de couleur rose violacé. 


Ce composé est le moins soluble de tous. Du reste il présente le même 
caractère que les précédents. | | 

Les autres termes homologues de la série d’acides aminés en « position, 
tels que l’acide à-aminoisobutyrique, l’acide &-aminoisovalérique, la leu- 
cine, etc., engendrent des dérivées chromiques tout à fait analogues. Tou- 
tefois il est plus difficile de les obtenir à l’état de pureté. Par contre, nous 
avons pu constater l'impossibilité d'obtenir des sels chromiques stables en 
partant d’acides suivants : $-alanine, 8-aminobutyrique, y-aminobutyrique 
et 6-aminovalérique. La règle générale ci-dessus mentionnée se trouve donc 
confirmée dans le cas de dérivés chromiques d’acides aminés. | 

En terminant nous tenons à remarquer que les mêmes composés chromi- 
ques dont il vient d’être parlé, prennent naissance si l’on chauffe à l’ébulli- 
tion les aminoacides (de la série) & avec du chlorure chromique vert 

CrC6H?0 additionné d'ammoniaque. 

_ Ce procédé étant peu avantageux pour préparer les sels en question à 
l’état de pureté, permet cependant d'obtenir en partant de la glycine un 
représentant d’une autre série intéressante. Ce composé cristallise en 
aiguilles microscopiques insolubles, de couleur violacée et dont la compo- 
sition correspond à un sel basique Cr(NH?CH° COO }. OH. 


Ïl doit être réservé aux recherches ultérieures d'établir si ce composé ne 


se laisse pas représenter par la formule double 


OH k 

[exH:CH*— C0 0) 0 6 )Cr(NH* CH CO) Ê 
formule qui Le rapprocherait d’une classe importante de sels basiques com- 
plexes, dont la constitution vient d’être élucidée dans un travail remar- 


quable, par M. A. Werner ("). 


(*) Lieb. Ann., t. CCCLXXV, 1, 1910. Pour l'exposé général de la théorie de 
M. A. Werner, voir Les récents progrès de la Chimie, t.T, 1908. 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) 180 


1364 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


CHIMIE ORGANIQUE. — Mode de préparation des acylguanidines aromatiques. ; 
Note de M. P. HRRRE penis pas M A. fpeies PURE 
: »outâ 

Les dérivés acylés noie de la cyanamide sont très ne LS à fournir, 

par condensation avec les chlorhydrates des monamines aromatiques, les 

_acylcyanamides monosubstituées correspondantes, que ne donne pas 

l’acylation directe des guanidines et qui nes ohHénpent que par une voie 

fort détournée ("). à da ES U 

Une ébullition du mélange des réactifs en SalUtion alcoolique, soutenue 

quelques heures, réalise à peu près AAOHARNERERE la réaction d’ad- 
dition : ; 


: LETIES 


AN es er die NH°— Ri= R CO—NH— -C— NH — a HO 
| Hotnte 
NH 


Ainsi, la benzoyleyanamide et le chlorhydrate d’aniline en solution dans 

- l'alcool à 93° ont donné après 3 heures d’ébullition le chlorhydrate de 

benzoylphénylguanidine: il suffit d’évaporer la liqueur pour en faire déposer 

les cristaux à peu près purs de ce sel. La base en est séparée par satu- 

ration avec là potasse de leur solution aqueuse chaude, car ‘ils sont relati- 
vement peu solubles dans l’eau froide. 


Cette benzoylphénylguanidine C5 H5 — CO — NH RL LEE H5 fond à 91°-92° 


NH 
comme elle a été déjà décrite (!). Le monochlorhydrate formé par dan Idies Er 
l'acide chlorhydrique dilué chaud est en aiguilles brillantes, blanches, facilement 
solubles dans l'alcool, fusibles vers 159°. En solution aqueuse étendue acidulée à peine 
par l’acide éhlérhyañqué: le nitrite de soude le transforme à froid en benzoylphényl- 
urée gel précipite. La base, chauffée avec de la soude caustique à 5 pour 100 bouil- 
lante, s'y dissout en perdant son groupement benzoyle ; dans la liqueur, on reconnaît 
la phénylguanidine C® PR Bet fe NIP, après neutralisation à l'acide chlorhydrique, 
$ A NE 

par le picrate de Prelinger (?). On peut retirer du reste cette base de la solution. 

La métatolylbenzoylguanidine CH3— C5 H5 — NH — Girh NH — CO — C'H5 à les 


NH 
mêmes propriétés. Ce sont des aiguilles aplaties très brillances ou des paillettes fusibles 


WHEELER et JOHNSON, American chemical Vokrivet, t. XXVI, pe 419. 
PrelinGer, Monatshefte für Chimie, +. XI, p. 39. 


2 
e= 
= 
e 
. 

L 

k 


à 


à 
; 
. 


ZT PA RO PTIN 
J le k 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1365 


lentement à partir dere, très solubles dans l'alcool, l’éther, l’acétone, le chluroforme, 
le benzène; un peu moins dans la ligroïne, peu dns l’eau ; cu. caleune bien dans 
un mére de benzène et ligroïne, Le chlorhydrate est en prismes courts, incolores 
fondant à r70°, solubles dans l'alcool, mais peu dans l’eau froide. 

La ee nn CSH5 — CH — CH — CO — NH — ie NH — CH 


NH 
nécessite pour sa formation une ébullition plus prolongée. Cristallisée dans l'alcool en 
belles aiguilles prismatiques un peu solubles dans l'alcool, pas dans l’eau; elle fond 
à 14o°, 
Son chlorhydrate, en fines aiguilles incolores, fond sans netteté ; ilest moins soluble 
que les précédents. 


La pseudocumidylbenzoylguanidine (CHS) — CSH?— NH — C — NH— CO — CH, 
Il 
NH 


en aiguilles prismatiques ramassées, cristallisées dans le benzène par refroidissement, 
fond à 140°-14r°. 


Les mêmes acyleyanamides présentent un mode d’action légèrement 
différent, sur le chlorhydrate d’orthophénylénediamine; le résultat en est 
une acylphénylèneguanidine ou acylamidobenzimidazol d’après le schéma : 


ss NH 
1 ,/ NE? x > x6* ENT A 
6H# Le PE NN — 
CH KNEH”° HCI + CN — NH — CO Re CH GE N CO —R-NH'CI, 
NH 


Alors que les arylcyanamides se prêtent mal à une pareille condensation 
et ne donnent guère qu’une urée dans les mêmes conditions, avec les acyl- 
cyanamides fromAlques: l'opération réussit comme précédemment, en 
n’exigeant qu’ un temps d’ébullition un peu plus prolongé. 


Ainsi, dahs les deux exemples suivants, elle est terminée en 7 ou 8 heures. 

On isole l’acylguanidine libre simplement en chassant on et précipitant par 
l'eau. 

Un peu d’acylurée est éliminée par un léger lavage alcalin du précipité brut. 

La benzoylorthophénylèneguanidine CS mea = N—CO—CH5, fusible 
à 2370 (1) ne donne pas de sels avec l'acide chlorhydrique dilué. Pour la potasse, elle 

re NH 5 
se dédouble en acide benzoïque et orthophénylèneguanidine CHU Ce NH 


qu’on retrouve aisément dans la liqueur. 


(7 WakELER et Jouxson, American chemical Journal, L XXVE, p, 417. — PierroN, 
Bulletin de la Soc, chim.,t. XXXI, p. 841: : 


} 


. 1866 ACADÉMIE DES SCIENCES: Dre 


NH | 
La stinanytortioghéngréiégé dati NN Nes -CO— -CH= = CH A] 


cristallise en aiguilles incolores, soit dans l'alcool bouillant, soit mieux dans la pyri- 
dine ; elle fond à 262° et est insoluble dans l’eau, très peu soluble dans Pacétone, 
l’éther, et faiblement dans l'alcool froid. Les alcalis la scindent en acide cinnamique 


et orthophénylèneguanidine, comme la précédente. 


4 “ + .. * - . L 
CHIMIE ORGANIQUE. — Sur les acides glucodéconiques. Note 
de M. L.-H. Pme, présentée par M. L. Maquenne. , 


< 


Dans une précédente Communication (‘), nous avons donné la prépa- 


ration des acides glucodéconiques, ainsi que les propriétés de l’un d’eux : 
l'acide (x) déconique. Les propriétés du second, l'acide (B) déconique, 
présentent, ainsi qu'on va le voir, les mêmes particularités que celles 
indiquées déjà pour son isomère (x). 

Acide (B) déconique. — Lorsqu'on cherche à isoler cet acide en évaporant 
sa dissolution, on obtient un mélange de deux corps : l’hydrate de lactone 
C'H'#O'°H°0 et l’anhydride d’acide C?°H#0*"'; mais ceux-ci, à l'inverse 
de ce qui se passe pour l’acide (x) déconique, sont faciles à distinguer en 
raison de leur forme cristalline très différente. On sépare aisément ces deux 
substances en épuisant leur mélange par l’alcool à 8o° bouillant : l’anhydride 
reste insoluble, tandis que la lactone se dissout et cristallise par refroidis- 
sement. | 

La lactone (?) cristallise hydratée en très belles aiguilles hémiédriques ayant souvent 
la forme de segments de cercle, fondant vers 135°; à l'état anhydre elle fond à 193°. 
Sa solubilité dans l’eau est environ 12,4 pour 100 à 15° et 60 pour 100 à 100°. Son 
pouvoir rotatoire est [ œp | —— 41°,2. Après 15 minutes d’ébullition à poids constant, 
il devient — 35°,0, par suite d’une hydrolyse partielle. 


L'anhydride (*), quand il se dépose dans l’eau, présente habituellement au micro- - 


scope l’aspéct de boules spongieuses ; celles-ci, AE des solutions pures et concentrées, 
forment des amas géliformes d’un blanc bleuâtre, rappelant ceux d’un empois d'amidon 
vieux de quelques jours. Ces granules ne polarisent pas la lumière, mais si on les fait 


bouillir avec de l'alcool fort, ils cristallisent bientôt en très fines aiguilles, Ce corps ne: 


change pas de poids à l’étuve (1102). Il fond à 216°-218°, Sa solubilité dans l’eau 
froide est de 1 pour 100 environ. Son pouvoir rotatoire, déterminé sur une solution à 
1,2 pour 100, est voisin de — 10° ; après 15 minutes d’ébullition, il s'élève à — 20°,4. 
22 

(") Comptes rendus, t. 151, p. 986. 

(*) La lactone anhydre a donné : C — 40,20; H—6,05. Théorie : C—= 40,26; 
Hé , 04. 

(*) Son analyse a donné : C = 38,89; H—6, 3, Théorie : C 39,08; H= 6,19. 


ee 


D TE EL PU PU, PT 0 ON KT 
Lé en 4 ce $ : D LÉ Lo de. 2% 
‘ ee _— 


} 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1367 


Bien que l'anhydride ne se forme qu'en faible quantité quand ou évapore 
une solution d’acide, c'est néanmoins lui qui apparaît tout d’abord dans les 
sirops et son aspect spécial permet de caractériser facilement l'acide (8) 
déconique. 


La lactone et l’anhydride en solution aqueuse et chaude.se transforment 
lentement l’un dans l’autre. 

Pour lacide (4) déconique, nous avons réussi à montrer qu’en partant de 
l’un ou l’autre corps, et après une chauffe suffisante, un équilibre s'établit 
lorsque le mélange qui prend naissance à acquis une composition déter- 
minée, variable avec la concentration ; nous avons ainsi tracé la courbe 
donnant la quantité d’anhydride formé, en fonction de la concentration. 

Pour l'acide (6) déconique, une pareille détermination devient impos- 
sible, à cause de la plus grande solubilité de l’anhydride et surtout de la 
tendance qu'ont les solutions à rester en sursaturation, ce qui gêne et fausse 
Panalyse de tels mélanges. Cependant, d’une façon générale, nous avons 
reconnu que les conditions de transformation sont les mêmes : en solution 
étendue, c’est la lactone qui prédomine; en solution concentrée, c’est 
l’'anhydride. Une solution très étendue (!) de l’un ou l’autre, longtemps 
chauffée, donne par évaporation rapide uniquement la lactone.. 

Ces résultats viennent confirmer les faits observés déjà avec l’acide (x). 
déconique et laissent prévoir toute leur généralité. 


Sels. — Le déconate (B) de sodium est gommeux. Ceux de baryum, cadmium et 
de strychnine sont cristallisés, mais relativement plus solubles dans l’eau que ceux qui 
leur correspondent dans la série (æ). 

Le phénylhydrazide (5) déconique cristallise en fines aiguilles groupées en asté- 
risques, fondant à 246°. Sa solubilité dans l’eau bouillante est environ 7 pour 100 et 
est dix fois plus grande que celle de l’hydrazide (x). 


Transformation de la lactone (x) en (8): — En chauffant à 140° la lac- 
tone («) pure en solution aqueuse à 20 pour 100 avec de la pyridme, on 
obtient après traitement par Ba(OH}? et SO'H et concentration, un sirop 
où l’on distingue très nettement, à côté des aiguilles de («) non transfor- 
mées, les granules spongieux de (B). La séparation des lactones (x) et (B) 
peut de se faire, soit par cristallisations fractionnées dans l’eau et l'alcool 
étendu, soit plus simplement par différence de solubilité de leurs phénylhy- 
drazides. 


(1) Dans notre dernière Note, page 987, ligne 11, au lieu de 5. pour 100, dire 
1 pour 100. 


1368 ACADÉMIE DES SCIENCES: / 
CHIMIE ORGANIQUE. — Hydrogéhations en présence de palladiiui? 
Application au phénanthrène. Note de M. Paxnnr BRETEAU, 
présentée par M. É. J ungfleisch. ui} 


} 
Un: 


Il est surprenant que ë palladium, dont les propriétés absorbantes, pour 
l'hydrogène sont cependant connues depuis fortlongtemps, n’aitétéemployé, 
comme agent auxiliaire d'hydrogénation, que pour quelques composés 
comme l'oxyde azotique, le nitrobenzène, la benzine, l’acide oléique, l’acide 
cinnamique, le benzonitrile (‘). 

J'ai hydrogéné le phénanthrène, en employant le palladium sous des 
états physiques différents : mousse, noir de palladium et palladium pré- 
cipité. 


1° Mousse de palladium LS 


Dans un tube de verre mince de g"" de diamètre, on introduit 155 de mousse de 
palladium résultant de la calcination, à basse température, du chlorure de palladam- 
monium. La mousse retenue entre deux tampons d'amiante occupe ainsi une longueur 
d'environ 15, Un dispositif approprié permet de chauffer à la température de 160° 
environ, au moyen de TAPER d’essence de PPT MR la partie du tube contenant 


:- la mousse. 


En avant du D ladiante on place une petite nacelle préalablement remplie de 
phénanthrène fondu. Le tube étant parcouru par un courant lent d'hydrogène et la 
mousse de palladium étant chauffée, on fait fondre le phénanthrène de manière que 
le courant gazeux entraîne, peu à peu, sur le palladium, les vapears de carbure à 
hydrogéner. Le produit d’hydrogénation est recueilli à l'autre extrémité du tube. 


Dans ces conditions, j'ai obtenu un mélange de tétrahydrure et d’octo- 


hydrure de phénanthrène; à raison de la faible longueur sur laquelle 
est répare la substance active, il faut environ 12 heures pour hydro- 


géner 208 de phénanthrène. 


2. Noir de palladium : Ù 


Une solution de 108 de phénanthrène dans 200% de cyelehexane et 55 de noir de 
palladium — provenant de la réduction du chlorure palladeux, érès pur, par le formol, 
Suivant la méthode indiquée par Law pour le noir de platine — sont introduits dans un 
récipient qu’on met en communication permanente avec un générateur d'hydrogène 


(') Kouse, Journ. f.prak, Ch., 2° série, t. IV, 1871, p. 418. — Lunce et Akunorr, Zeit. 
anorg. Ch.,1. XXIV, 1900, p. 191. Paaz, Berichte, t. XXXVWHI, 1903, p. 1406-1409. 
— Foki, Journ. se phys. ch. r., 1. XXXIX, 1907, p. 607, | 


ETARTTeN. 
1 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1309 


et qu'on ‘agite mécaniquement. L’absorption du gaz terminée, le palladium est 
séparé par filtration et la solution distillée, Le résidu constitue le produit d’hydro- 
génation, | 


Avec le phénanthrène, j'ai obtenu uniquement le tétrahydrure. C’est le 
premier exemple d'hydrogénation d’un carbure aussi condensé, au moyen 
du noir de palladium. 


3. Palladium précipité. — Après avoir vainement tenté d’hydrogéner le 
phénanthrène en suivant les indications données par M, Zélinsky (‘) pour 
la réduction des iodures et bromures des alcools cycliques en carbures 
correspondants, j'ai réalisé cette hydrogénation dans les conditions sui- 
vanties : 

Dans une solution de 108 de phénanthrène dans l’alcool à 95° ou dans l’éther éthy- 
lique, onintroduit 1008 de zinc, puis, peu à peu, une solution concentrée, dans l’acide 
chlorhydrique, de chlorure palladeux, érès pur, correspondant à 108 de palladium. 
Le palladium étant précipité, on laisse tomber goutte à goutte, au moyen d’une 
ampoule à brome, de l’acide chlorhydrique concentré, ou mieux, on fait arriver, bulle 
à bulle, au sein de la solution, un courant de gaz chlorhydrique. Le mélange est agité 
fréquemment pendant l'attaque du métal. La dissolution du zinc obtenue, on sépare 
le palladium par filtration; le liquide est précipité par l’eau et épuisé par l’éther 
éthylique, La solution éthérée, séparée et séchée, est distillée. Le résidu constitue le 
produit d’hydrogénation. 

Avec le phénanthrène, j'ai obtenu le tétrahydrure. 

Au zinc et à l'acide chlorhydrique, il est possible de substituer un autre 
agent de production d'hydrogène, par exemple l'aluminium et l’eau. 

C’est le premier exemple d’hydrogénation au moyen de palladium 
précipité. h A 

Ces diverses techniques d’hydrogénation en présence de palladium me 
paraissent susceptibles d’adaptations multiples à divers composés orga- 


niques; je me propose de le vérifier. 


CHIMIE BIOLOGIQUE. — Méthode pour la détermination de l'unité ou de la 
pluralité des diastases dans un liquide. Note de MM. Acuarme et Brussox, 
présentée par M. Edmond Perrier. 


Il est parfois extrêmement difficile, lorsqu'on se trouve en présence d’une 


liqueur diastasique agissant sur plusieurs substances, de décider si l'effet 
produit est dû à l’action d’une seule ou de plusieurs diastases. Cette dis- 


(1) Journ. Soc. phys. ch. r., t. XXX, 1898, p. 340. 


Lire L 
> 


a - 
‘ 


. 
En 


1370 | _ ACADÉMIE DES SCIENCES. 


tinction présente pourtant une importance très: ee en ce qui concerne . 
tant l’individualité de chaque enzyme que les chédeles générales d’action des Fe #1 
diastases. On sait en effet que Lhypottes stéréochimique de Fischer ER - 77 
basée sur l’action d’une même diastase s'exerçant sur un groupe de com- 
posés chimiques ayant entre eux une certaine analogie dans leur conskifnlion 
stéréochimique. ; 

Jusqu’à présent c’est surtout par tâtonnements que 1 les mées auteurs sont 
parvenus, souvent incomplètement, à différencier les cas où l’action mul- 
tiple du liquide actif est due à la pluralité des diastases présentes de ceux où 
une diastase unique agit sur plusieurs substances. Les différences dans 
l’'optimum de la température ou de la réaction du milieu, dans la distribution 
ou la proportion des principes actifs, ne sauraient satisfaire complètement 
l'esprit en raison de la grande complexité des phénomènes diastasiques et 
de la multiplicité des facteurs en jeu, l’action réelle pouvant être masquée 
par les modifications du milieu. | s 

Nous pensons donc que la méthode très simple et très rationnelle que 
nous indiquons est susceptible de rendre de réels services. 

1° Quelle que soit l'hypothèse, chimique ou physico-chimique dont on. 
parte, on peut supposer que, lorsqu'une seule diastase agit sur deux corps 
différents, elle partage son action entre ces deux corps, à moins qu elle ne se 
trouve en très grand excès. ; 

Si donc on fait agir une même quantité de liquide diastasique sur les deux 
corps d’abord, puis isolément, puis mélangés, on doit trouver, dans ce 
dernier cas, au moins pendant les premières heures de la réaction, une action 
moindre que la somme des deux actions isolées. 

C'est ce qu'ont donné les expériences dont nous détachons les deux 


suivantes : ‘ | - € 
C. . 
Émulsine 
… À, _ B. (2 p. 100) :x00m*, 
Emulsine Emulsine Amygdaline 
(2 p. 100) : rocmÿ, (2 p. 100) : rotm?, (5 p. 100) : 45cm, 
Nombre d’heures Amygdaline Arbutine Arbutine Différence 
de séjour à 35°. (2,5 p.100):gotm,  (2,5p.100):gotm*, (5 p. 100) : 45em*, C—(A+B). 


mg glycose me glycose mg glycose 
9; 9,6. 
5,692 33,7 
9,9 | 93,7 
11 67 
14 77,8 
50,3 #50; 8 
87 220 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE / 1910. 1391 
: C. | 
Ca 25 Eee ve POUN Émulsine. + Piper DE 
AR LAS SE PR LE dé € P. 100): rom, 4 
‘Émulsine Émulsiné :Amygdaline 23 € 
mi: Je rs (2 P: 100) : roc. (2 p.100): rocm*, (5 p.roo):45em?, 
Nombre d'heures  Amygdaline Salicine Salicine Différence 
de séjour à 35°. : {2,5 p. ro) : L'or (2,5 p:100)12100m": 0 1(5 p.100) : 45m, / 1 GC (A +B). 
ARR URs sus ne Part non | era Juan ln) ve 
PAPER DEN PO Far 20,7 DD == 930,0 
AS NEO en TE ORNE TITO RE 41,9 
parie. ro56e40 hs 1048 DE 104,8 - 22458 
ntfs 110 ,8: anis arte 11D —07;9 
CR 170 ..i «330 L 241. —59 


: Nous devons remarquer que les diastases agissant s sur plusieurs corps Sont 
relativement rares, beaucoup plus rarés qu’il n’est indiqué dans les Traités 
classiques. Si en effet l’'émulsine nous a donné dés résultats constants, 
nous avons échoué lorsque nous avons voulu faire agir par exemple la sucrase 
de la levure sur le saccharose et l’amygdaline. Contrairement aux expé- 
riences de Fischer et conformément aux observations de suriusit et. 
Hérissey, nous avons constaté que la macération de la levure n "exerçait 
aucune action sur l’amygdaline. | | 

2° Dans le cas où le liquide à essayer contient deux diastases FRERE 
on comprend qu'au contraire les deux actions s'ajoutent, et, en opérant 


- dans des conditions de réaction identique, on doit obtenir dans le mélange 


des deux substances la somme des actions exercées sur chaque Corps isolé, 
chaque diastase se comportant dans le mélange comme si elle était seule. 
L'expérience suivante, choisie entre un grand nombre de semblables, 


. montre que ces prévisions se vérifient parfaitement : 


1€. 
Saccharose 
A+. B. (5 p. 100) : 4ocm?, 
Saccharose Amygdaline Amygdaline 
à" (2,5 p.100):8ocm%. (9,5 p.100):8o€m*. (5 p.100) : 4ocm*, 
as in Invertine Émulsine Émulsine 
(2 p. 100): ro€m”, (2 p. 100) : 1otm?, (2 p.100): rom, 
Nombre d'heures :Émulsine bouillie = Invertine bouillie Invertine Différence 
de séjour à 35°. (2 p. 100) : rocm*, (2 p.100) : rotm*, (2 p. 100) : rocm, CEA ER). 
3 1 6 : mg glycose mg glycose mg glycose 
OR 24.702 18 À : (o) 
42,6 3273 63: 0740 — 1,8 
5°.19° ANR 33,9 : 102,3 + 8,6 
88,7 48,5 129,7 — 4,5 
99: 1 55,6 pHONA — 4,7 
181 


NINEVS 7e 


18984 ACADÉMIE DES | SCIENCES. 


= Fe : FR 
RE on En 
En somme, lorsqu'on se trouve en présence d’un liquide diastasique 


agissant sur plusieurs substances, on doit instituer l’expérience suivante: À 4 
* Dansdes conditions identiques de température, de concentration, d’ acidité > 
ou de neutralité, on fait agir, sur des solutions de chaque substance et sur un ER 
mélange des deux, une assez petite quantité de liqueur active pour qu ion. = | 
puisse oileiene suivre l’action d'heure en heure. Si l’action sur le mélange 
des deux substances représente environ la somme des actions sur les deux à 
substances prises isolément, on peut en conclure à l'existence de deux dias- - 2 5 
tases différentes ; si au contraire cette action ne dépasse pas en intensité celle 
te on constate sur un seul des corps Sn RE on peut en déduire qu al 20 
s’agit d’une seule diastase. ‘#4 
Si, au lieu d'examiner la quantité substance modifiée dans un temps Si 
Rp on recherche le temps nécessaire à l’hydrolyse complète, on voitque, 
dans le cas de deux Eee ce temps est sensiblement égal dans les trois 
solutions, au lieu qu’en cas de la présence d’une seule diastase, il est sen- SN 
RTE beaucoup plus long dans la liqueur où se trouve le A Rene des 
_deux substances transformables. En un mot, dans le cas d'unité de diastase, à 
les actions sur les deux substances semblent. successives, alors qu’elles sont : 648) 
simultanées dans le cas de PLACES des enzymes. d 


à 
ER 
Der. 
fi 


MINÉRALOGIE. — Sur la distinction chimique entre l’orthose et le microcline. + 
Note de M. W. _Vensapsex et Me E. Révourskx, présentée par 
M. A. Lacroix. 


M. le professeur Barbier a déduit, de ses essais chimiques sur l’orthose 
et le microcline de différents gisements, la règle suivante : L’orthose 
diffère chimiquement du acrophne: le premier renferme des traces de | 
Jithium et de rubidium, qu’on ne retrouve pas dans le second (*). Cette . S 
règle a été trouvée DOVE aux faits par des études PRTOS de 
MM. Gonnard et Barbier (2P . 

Cependant, M. H. Ramage a depuis longtemps constaté l'existence deLi E À 
et de Rb dans le microcline du granite de Dalkey, comté de Dublin (*). A 
a —————— ——————— 


(1) P. Bansier, Bull. de la Soc. france. de Minér., 1. XXXI! 1908, p. 166, Voir aussi NUL: 
Comptes rendus, 1907. | 
(7) F. Gonnanr, Bull. de la Soc. franç. de Minér., 1. XXXI, 1908, p. 303. 4 
F. GonnarD et P. Bansien, Zb1d., t. XX XII, 1910, p. 82. 3: 
(3) W.-N. Harriey, PAhilos. Tr ansactions, L. CLXXXV, 1895, p. 168. 


e SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. LS 13 à) 
Presque en même temps que M. Barbier, l’un de nous a, conformément 
aux observations de M. Ramage, trouvé dù Rb (et Cs) die les micro- 
clines bleu vert (amazonites Lbdes) des pegmatites des montagnes 
d Ilmenj, près de Miasskij-Zavod ('). 

L'opposition de ces observations avec la règle de M. Barbier nous a 
conduits à refaire encore une fois nos essais. Ces nouvelles observations 
confirment nos résultats antérieurs. 

Nous avons étudié le microcline des gisements suivants : 


’ Spectre. 
1. Montagnes d’Ilmen], près de Miasskij- 
Zavod (Russie) ..... SR 4 RER FR Na RD (215, y Li 
2. Bu, près d'Arendal (Norvège)... ..., Ba, K, Na, Rb (?) 
3. Pike’s Peak (Colorado) ...,...,.... : K, Na, Rb, Li, Cs (œ et G) 
k. Hunttila (Finlande)...,.......,.... K, Na, Ba, Rb, Li 
5. Lojo (Finlande)... ....... DR NOTE K, Na, Ca, Li, (Rb?) 


: Tous les essais ont été faits sur des fragments de cristaux purs. Les 
microclines des montagnes d’Ilmenj et de Pike’s Peak sont des amazonites. 
Les différents échantillons de microcline des montagnes d’Ilmenj donnent 
tous des raies spectrales de Rb et Li, les cristaux bien formés plus 
distinctement que ceux des pegmatites riches en quartz. 

Dans nos essais, nous avons étudié le spectre des minéraux sans aucune 
décomposition chimique préalable de nos échantillons. Nous avons recouru 
au chalumeau gaz-oxygène, qui donne des spectres très forts et distincts de 


plusieurs alumosilicates. Cepéhäant le Cs, qui a été trouvé antérieurement 


(dans les 'chloroplatinates) dans le microcline des montagnes d'Ilmen], ne 
peut pes être décelé par la fusion simple des dE au chalumeau 
oxygène-gaz. Les microclines de Buô et de Hunttila ne donnent que des 
traces de Rb par fusion simple des échantillons, mais en étudiant le spectre 
des chloroplatinates insolubles, formés après la décomposition de ces feld- 
Fes on peut observer très distinctement des raies à et 6 (violettes) du Rb. 

De ces essais il suit que les microclines, aussi bien que les orthoses, 
peuvent contenir des traces de Li et de Rb (*). On ne trouve aucune dis- 
tinction entre leurs spectres d'émission. 


(1) W. VERNADSKY, PEN de l'Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg 
DUR 164, 822. 


(2) Li donne une réaction très faible. . 
: ) Sur le spectre des orthoses, voir W, VER\aDSKY, loc+ cit. — Les orthoses de Mour- 


sinka et de Chaïtanka, en Oural, contiennent en outre du thallium. 


PR I ST SAN 


M 


ph. | ACADÉMIE DES SCIENCES, 


_ Tous ces microclines ont été éludiés optiquement : ils den 
maéles caractéristiques suivant les lois de l’albite et du: microcline. Sur me 
faces (001) on peut observer en lumière polarisée la structure sa 
caractéristique (mont d’ men), Pike’s Peak, Hunttila, Bug)... TU: 


BOTANIQUE. — Frhin ne dooumants sur eh Voandzeia Porssoni 4 en 
(Kerstingiella geocarpa Harms). Note de M. AUGUSTE CnevauiER, pré-, 
_sentée par M. Edmond Perrier. it 


: Nous avons nie il ya quelques mois (‘) une nouvelle Légumineuse 
de la tribu des Phaséolées que nous avions rencontrée dans le Moyen 
Dahomey où elle est cultivée en grand par les indigènes pour ses graines 
alimentaires. M. le D' Harms de Berlin nous a fait connaître qu'il avait 
publié environ 18 mois plus tôt (alors que nous étions déjà en Afrique 
occidentale, loin de toute source bibliographique) la description d’une 
plante provenant du Togo qui lui semblait identique à notre nouveau 
Voandzeta. I] l'avait nommé Kerstingiella geocarpa Harms (?) et en faisait le 
type du genre nouveau Kerstingtella qui se différencie du genre Voandzeia, 
parce que les fruits enterrés sont portés par un carpophore provenant du 
développement du stipe de l'ovaire, tandis que dans les Voandzeia c’est le pé- 
doncule floral proprement dit qui s’allonge pour enterrer le fruit. M. Harms 
a eu l'obligeance de nous communiquer un échantillon cotype de son 

espèce qui s'identifie en effet avec le J’oandseia Poisson. La plante du 
_Dahomey ne présente que des caractères différentiels sans importance A 
en vertu des règles de priorité, c’est le nom-spécifique de M. Harms qui Got 
Être adopté. | - 
Cette espèce se rencontre exclusivement à l’état cultivé, et nous l'avons 
observée sur une aire assez étendue. 


Dans le Haut Dahomey elle existe à Gabolé et y est connue sous le nom de Vadou. 
Elle semble manquer à Djougou et dans les monts Atacora, mais elle nous a été 
signalée à l'Ouest, chez les Eamas et Kabas du Togo, et à l'Est dans le Borgou. Les 
caravaniers Hiais assurent qu'elle existe aussi dans une grande partie de Ai Nigéria 
anglaise. e 


(*) Sur une nouvelle Légumineuse à fruits souter Trains .cullivée dans le Moyen 
Dahomey (Comptes rendus, 4 juillet 1910). | 

(?) H: Hanus, Ueber Geokarpie bei einer afrikanischen Leguminose (Berichte 
deutsch. Bot. Geselisehi, U XXVI, 1908, p. 225 et PE 111). ' 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1375 


Elle ést cultivée çà et là à travers la boucle du Niger, mais toujours en petité quan: 
üté; nous l'avons observée au Mossi où elle porte les noms suivants ; Dieg guem tent 
guéré (Mossi), Kouarourou (Haoussa), Dougoufolo (Bambara). Elle existerait aussi 
dans le Minianka et dans le Cercle de Bougouni. Sur les bords du Niger même, à 
Ségou, on trouve encore quelques petites plantations de cette plante qui ) est connue 
sous le nom de Dougou folo. 

- L'espèce serait encore assez commune dans le Cercle de Koutiala. Les noirs de 
Bammako auxquels nous ayons montré les grains nous ont assuré.qu’elle étaïtautrefois 
cultivée dans le pays sous le nom de Bindi. Elle n’existerait plus que dans quelques 
villages de la rive droite du Niger moyen et y serait très rare. Enfin dans tous les pays 


situés à l’ouest du Moyen Niger, elle manque complètement et elle n’a nulle part été 


rencontrée à l'état spontané, de sorte que son origine demeure 1 inconnue, 


.M. A. Hébert, chef de travaux à l’École centle, à qui nous avions confié 


des semences, a fait une analyse chimique de graines de la variété à petites 

graines: Fuches recueillies au Mossi. Ces graines avaient déjà élé forte- 

ment attaquées par les Bruches. rh 
Nous donnons ci-après les résultats de cette analyse en les plaçant en 


regard de l'analyse des graines du Voandzeia subterranea publiée Le 


_ Balland (! dis RC :. 
x k Kerstingiella , -. :: Voandzeia 
geocarpa Harms Subterrane 
LE Voandseia °c Dup. Th. 
Poissoni À. Ghevi) … Variété provenant 
Variété blanche . de l'Afrique 
provenant du Mossi occidentale 
(analyse (analyse 
de M. A. Hébert). de M. Balland). 
ÉREHMQETÉ Acte. Autre SEEN 10 40 s .9, 80 
n DRNAPESNE 56 Re HN ur Tel TIRE 4,30 On DO 
Matières grasses.........,. 1,008: 6,00 
Sucres réducteurs.....:..:. traces » | 
Sucres non réducteurs...... 0,40 » 
dd: TC ON MR PRO A ct 48,90 58,30 
Cellulose. ..... DRE D Trou TE EE 3,00 
22%, Malieres, a2 01600. «7. Mo 21,40 18,60 
| 100,00 10000 


ch: analyse chimique SET Are confirmer la haute valeur alimentaire ‘des 
graines du Kerstingiella geocarpa: Leur teneur en matières azotées égale 


celle des variétés les plus riches de Y’oandzcia subterranea Re 


(:) Comptes rendus, 1° sem. 1901, p. 1060, 


LA 


» 


376 | ACADÉMIE DES SCIENCES. 


par P. Ammann ('} et elles sont d'une saveur plus agréable, rappelant le tes > (a 
haricots les plus fins, mais elles donnent un très faible rendement et elles Fu 
sont fréquemment attaquées par les Bruches. 


+ 


BOTANIQUE. — Sur la culture nouvelle d'un Champignon comestible, 
de Pleurote Corne-d'abondance. Nôte de M. L. Marrucuor, Pres euee 
par M. Gaston Bonnier. 


On sait que les Pleurotes sont des Champignons basidiomycètes charnus, 

- exclusivement lignicoles : d’ ordinaire, ils se développent sur des troncs 
d'arbres, vivants ou abattus. D'autre part, toutes les espèces de ce genre 
sont comestibles : du moins, on n° en connaît aucune qui soit vénéneuse ou 
même suspecte. Un double intérêt, théoriqne et pratique, s'attache donc 
aux tentatives de culture de ces espèces. 


Des echepehle antérieures É ) m'ont déjà donné des résultats positifs avec une des 
espèces les plus communes du genre, le Pleurotus ostreatus. J'ai montré qu'il est 
possible d'obtenir le développement complet de cette espèce à partir de la spore, 
dans les conditions des cultures artificielles du laboratoire. é à 

De récentes expériences m'ont permis d'arriver à des résultats analogues, mais plus 
complets encore, avec le Pleurote (orne-d'abondance ( Pleurotus cornucopioides). 
Au cours de l'été de 1909, M. Bourrelier, propriétaire à Verrières (Seine-et-Oise), me 
signalait l’état précaire de plusieurs beaux Ormes de son parc, en même temps que 
l'existence, sur le tronc de ces arbres, d'assez nombreux chapeaux d’un Champignon 
que je reconnus être le Pleurote Corne-d’abondance. Les Ormes semblaient fortement 
attaqués par le Champignon; par suite de leur état maladif, dû, semble-t-il, uni- 
quement au parasitisme du Pleurote, il fallut les abattre : on reconnut alors que.le 
bois était profondément envahi par le mycélium du Champignon. 

D'une part, je recueillis des spores en vue d’une culture de laboratoire ; d'autre 
part, je fis découper plusieurs rondelles de bois dans la partie attaquée des troncs 
d’Ormes. 

I. Les spores, semées sur milieux artificiels. donnèrent un mycélium blanc qui se 
développe vigoureusement à 27° ; les filaments, larges de 34 à 54, sont régulièrement 
cloisonnés et PRE les boubles d’anastomoses si fréquentes dans le mycélium des 
Basidiomycètes. Je n'ai observé aucune forme conidienne dans la culture artificielle 
du Pleurote Corne-d’abondance; mais au bout de 4 mois, la forme fructifère parfaite 
du Champignon est RpRar UE) Il apparaît “ abord, enfoui sous le ne ne un pelit 


= A : : Ë | 
(') Agriculture pays chauds, L. 1, 1907, p: 40. 
(°) L, Maraucnor, Æecherches biologiques sur les Champignons. Pleurotus 
ostrealus (Revue générale de Botanique, 1. IX, p. 81). 


-SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1377 


tubercule qui ed As RARE 
Lubercule qui va grossissant et se différencie bientôt en carpophore. Gelui-ci, étant donnée 


- 


. 
\ 


PTT OR TENE 0 


A RSR 
A 
. 


ge + à 


= . + -  Pleurotus cornucopioides obtenu en culture pure. 


ae _ l'exiguité des tubes de culture (voir la figure), ne peut prendre qu’un faible dévelop- 


1398 ACADÉMIE DES SCIENCES: : Eu 


pement ; mais sa structure est normale et, sur les lamelles du chapeau, se “dévéloppént | 
des basides et des spores semblables à celles de l'individu original. 

(II. En même temps que les précédentes expériences de culture à partir de la 
spore, j'ai tenté des essais de produerion directe de fructifications sur le bois de | 
l'arbre abattu. î - | 

A cet effet, reprenant une tradition qui est Hotte ancienne (puisque, selon. Cordier, 
elle remonte eu Dioscoride), mais qui fut renouée au siècle dernier par Desvaux, 
lequel l’appliqua au Pholiota ægertta, j ’enterrai trois des rondelles de tronc d'Orme 
dans le jardin de l'École Normale supérieure, en un endroit abrité et frais, sous une 
couche de terreau de quelques centimètres d’ <paieur. Le sol fut maintenu humide à 

l’aide de quelques arrosages. ; 

Dès le printemps de 1910, la végétation ‘du nid se, Pie et au mois de 
juin apparurent les premiers chapeaux. L’une des rondelles donna naissance à trois 
séries successives de champignons, qui. furent récoltés le 15 juillet, le 28 août et fin 
septembre. La seconde rondelle fournit trois récoltes également : 15 juin, 4 juillet, 
fin août. Enfin la troisième rondelle ne dense que deux Pr en juillet et en 
octobre. 

Dans tous ces cas, les champignons apparurent par touffes sur la face supérieure et 
-le bord latéral des ondeliés de bois ; chaque touffe, comme dans la végétation natu- 
relle de cette espèce, comprend de nombreux DPpeaux nés sur les ramifications d’un 
même pied. j 

On ne peut avoir qu’une idée assez imparfaite du rendement d'ave telle cofiuré, 
Dans l'expérience que je viens de rapporter, le poids de la récolte ne dépasse 
guère 700%; mais d’après ce qu’on sait par les-expériences faites sur d’autres espèces 
lignicoles, il est probable que la récolte se continuera l'année prochaine, et sans doute 
plus longtemps encore. 


En résumé, en premier lieu, on peut cultiver, sur les milieux artificiels 
de laboratoire, le Pleurote Corne-d’abondance, espèce charnue et comes- 
üble; on peut, dans certaines conditions, en obtenir le développement 
complet, depuis la spore jusqu’à la spore: en particulier, sur un morceau 
de bois d'Orme, préalablement stérilisé, on peut voir se développer des 
fructifications normales, En second lieu, on peut obtenir une production 
régulière de Pleurotes Corne- d'abondance en enterrant simplement des 
rondelles de bois provenant d’un tronc d’ arbre attaqué par ce Champignon. 


l 


CHIMIE VÉGÉTALE. — Sur la conservation des matières salines pendant 
le cours de la aie d'une plante annuelle. Note de M. G. ANDRÉ, 
présentée par M. Armand Gautier. 


ILest admis, le plus généralement, que: pendant le développement d’une 
plante doll dont l’activité végétale ne dure que quelques mois, les 
matières salines qui montent dans cette “plante ne la quittent plus: auntre- 


D PT OR RO Ne OO + Te 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1379 
‘ment dit, il n’y aurait pas d’excrétions desels parles racines. La possibilité 
de cette excrélion, parfois acceptée à la suite d'expériences trop péu pro- 
bantes, a été soulevée de nouveau dans ces derniers temps. Certains auteurs 


ont montré, par une série d'essais bien conduits (!), que, à partir de 


l’époque de la floraison notamment, le végétal se débarrassait d’une partie 
des substances salines qu’il avait emmagasinées jusque-là; ce départ por- 
tant, en quantités variables, sur tous les matériaux à la fois, acide phos- 
phorique, chaux, potasse, soude. Il s'agirait donc d'un phénomène 
d’osmose, inverse de celui qui se produit normalement lorsque la plante 
emprunte au sol les éléments salins dont elle a besoin. Ce phénomène 
d’osmose-versle sol coïnciderait avec une diminution dela vitalité du végétal. 
Pratiquement, celui-ci est imperméable dans sa partie aérienne vis-à-vis 
de l’eau de pluie pendant la période de sa croissance ; mais, lorsque certains 
organes se dessèchent après floraison, l’eau de la pluie (et ceci est surtout 
observable sur les feuilles) peut dissoudre par contact direct une partie dés 
sels renfermés dans ces organes; en sorte que la perte de substances miné- 
rales en fin de végétation serait imputable, non à une excrétion véritable, 
mais à un simple lavage. Telle est l'opinion que soutenait Dehérain pour 
expliquer les pertes salines éprouvées par les céréales, en particulier, 
lorsque la récolte a séché sur pied. | | | 
_ Il convient toutefois d’envisager la possibilité d’une excrétion véritable 
parles racines de certaines substances fixes et même de l’azote à l’état de 
nitrates. Mais cette excrétion doit-elle être regardée comme un phénomène 
habituel? Beaucoup de végétaux conservent, même après maturation com- 
plète de leurs fruits, {a totalité des sels solides qu'ils ont pris au sol. C’est 
ce que j'ai vérifié sur la fève, le lupin blanc et l’œillette. 
Ces plantes se sont développées en pleine terre dans les conditions nor- 
” males d’une bonne culture. Je présenterai seulement ici les résultats que 
j'ai obtenus avec l’œillette, dont la végétation a été suivie jusqu’à la fin de 
la fructification, alors que les feuilles étaient presque totalement flétries. 
Toutes.les parties de la plante ont été analysées à cinq périodes et l’on y 


a dosé l'azote, l’acide phosphorique, la chaux, la magnésie, la potasse. Je 


* (4) Nous citerons entre autres : WiLranTu, RÔMER und Wimuer, Ueber die Nakrstofje 
der Pflansen in verschiedenen Zeiten ihres Wachstums (Land. Vers. Stationen, 
t. LXIH,-1906, p. 1). — Serwvcer und Srürzer, Journ. f. Landwirthschaft, t. LVT, 
1908, p.273: — SeLéans, /nstitut botanique de: Genève; 1907 et 1908. 

C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) ti - 182 


; = 4 


1380 7 ACADÉMIE DES: SONO nd, 
n'ai pas cru utile, pour lé moment, d'étudier la répartition dé la 2. nc EE, 


sf. He 
-celle de la soude dont le rôle physiologique est obscur, ET 
= Afin de ne pas allonger la discussion, je ne présenterai que les résultats 
fournis par la plante totale, me réservant de revenir sur ei teneur _. À 


TT ATe) 
th 


LS meet ce ot LEO à HALO PÉRTON ET AR EE 


I: Voici le Tableau de L'expérience sur l'œillette, TADPOLIAR A à 100 0 pieds: 


guio4 us opel 
| dans :, 1,1 delamatière 
Poids de la matière 100 parties | | 
© 100 pieds de végétaux contiennent = dematière  Cendres 
racines comprises : fraîche. sèche. |: fraiche. totales. + les cendres. 


ere vd 5 4111 anti POULET" LLALUET AALURIU LEE 

13 juin 1910...:......:.  0199,8 137859, 92,72: , 86,6830  291,8670 
28 juin (formation des bou-. 1! ke IGN des 28 26): 
tons floraux). 15752,4 1682,80 89,32. 282,4154 :.1478,469t 


x 13 juillet (floraison com- x Lo drroù sÉcidient 2 
31492,0 3681592 88,31  544,1226 .3137,7974 


29196,0 6220,48 78,65 800, 5520 _5419,9280 


q 
\ 


21800,0 7053,35 67,65  887,6834 | 6165,6666 


Il résulte de l'examen dés chiffres ci-dessus que la plante a augmenté le 
poids de sa matière sèche et celui de sa matière fixe totale jusqu'à la fin de 
sa végétation. Il n’y a donc pas eu perte de matière saline. Depuis l’époque 
où la maturité des fruits peut être considérée comme presque complète 
(9 août), jusqu’au moment de la dessiccation partielle des feuilles, la inatière 
sèche à augmenté de 8326, 07 et la matière saline de 858,1314. 1111 

Ilarrive De que le poids de la matière séchée diminue en fin de végée 
tation sans qu’on observe pour cela une perte correspondante de matières 

fixes. En effet, à ce moment, alors qu’il ÿ a déshydratation partielle de 
tous lesorganes et notamment des feuilles, la perte de substance que certains 
organes éprouvent par respiration l’emporte sur le gain de substance dont 
la plante entière peut encore hénétaies du fait de la fonction d’assimilation 
chlorophyllienne. 

Si l’on fait la différence entre les augmentations successives se poids. à 
lamatière sèche (moins les. cendres) et les .aceroissements successifs de la 


matière fixe et si l’on prend les CHPEURE des An ainsi obtenus, on à 
les résultats suivants: | NETE 


SÉANGE DU 27 DÉCEMBRE 1910. : 1381 


Augmentation du)poids 
EE TT, 


de la matière sèche, dela Rapport 
| moins les cendres! matière fixe. À 
A. HUB: B° 
TU PT £g A g 
13 juin-28 juin... 1... 1186,6021 190 ,7324 6,0 
28 juin-13 juillet, :..... 1659 ,3283 261,7072 6,3 
13 juillet-9 août ..,..: ..:2282,13806 256 ,4294 8,8 
8, 


- 


x août-23 août. ,...,.,  745,7886 87,1314 


On voit que le ROUE de la matière organique augmente plus vite que 
celui de la matière minérale jusqu’à l’époque de la fructification: c’est là 
un phénomène général. Entre le 13 juillet et la fin de l'expérience, les 
accraissements de la matière organique et ceux de la mätière fixe ont été 
parallèles. Mais, entre le9.et le 23 août, ce me sont:pas les mêmes matières 
fixes qui ont participé à | l’augmentation qu'entre les dates des 13 juillet 
et 9 août. tr EURE 


Il. Examinons maintenant les variations successives des éléments des 
cendres en particulier et celles de l'azote. Voici, aux différentes périodes 
signalées dans le premier Tableau, comment se sont comportés ces divers 
éléments (rapportés toujours à 100 pieds) : 


Azote total.  PO‘HS. Ca0/ Tee Me 0: K’0. 


Ébendenos aurienr 19,6305 70858 * 101835 39838  26,6603 
Tigra. 22.000890. t045% Gare saisemé ây,7ob3 12,120 88,7253 


IH isusdeshenautes sn 1178,8804 68,:685  1où,28or 16,1864  144,9587 
IV (fructification)........ 118,2680  go,3885 212,8398 28,0371  143,8268 


NP cu pi i0 JOUOr D SOUS, 297, O2 27,391  160,2106 


 Jusqu’à la période de fructification (IV), tous les éléments subissent une 
augmentation régulière. Entre le 9 et le 25 août, l'augmentation des cendres 
totales est de 11 pour 100 environ. Seules la chaux et la potasse participent 


à cette augmentation; la magnésie reste stationnaire ainsi que l’acide phos- 


phorique, car on ne.peut regarder l'écart très faible des deux chiffres du 9 
et du 23 août comme constituant une perte réelle. Cet arrêt dans l'absorp- 


_ tion de l’acide phosphorique s’observe assez souvent : lorsque lamaturation 


des graines commence, cet acide émigre des feuilles vers les fruits, mais la 


plante n’en prend plus au sol. 
L'augmentation notable de la chaux et celle de la potasse 0 montre que, 


FAR ul fn 


É 
: 


A, SRE 
2008 
œ 


À pi 
VU 


| 24 


Ls« i “ v L 
* de 0 er , REY ré 
D” es L K Lé * 


D 
* 


L CRT] 


D 


1382 | xoiriiee DES SCIENCES: 4 Li 


bien qu'il fût parvenu au terme de sa végétation, le végétal a encore 
emprunté au sol certaines substances fixes. 

En résumé, sans vouloir contester la possibilité du retour vers le sol de 
certains éléments sakns ayant fait Pr de tel ou tel organe à une époque 
déterminée de la vie de la pere j'ai voulu montrer, dans l’exemple qui 
fait l’objet de cette Note, qu'aucune matière saline n’a abandonné le végétal 
parvenu au terme deson existence et chez lequel les feuilles (qui ne renfer- 
maient plus que 45,5 pour 100 d’éau au 23 août) s'étaient partiellement 
flétries et ne fonctionnaient plus que d’une manière très imparfaite, sinon 
douteuse, comme organes d’assimilation et d'élaboration. 


PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE. — Accoutumance du mais au bore: Note 
de M. Henri AcuLuo, présentée par M. E. Roux. 


L'accoutumance des organismes au milieu chimique sur lequel ils se 
développent est un SAR Edbe d'ordre général. Certains microbes 
s’habituent assez facilement, mines plusieurs passages, à vivre sur un milieu 
qui serait antiseptique pour la même espèce non adaptée. Les expériences 
d’'Effront sur la culture des levures en présence de flucrures sont caractéris- 
tiques (*). 

Dans le travail que j'ai publié au début de cette année sur l’utilité du 
bore pour les végétaux supérieurs (?) j'avais déterminé les quantités 
optimales et les. Lane toxiques de cet élément pour un certain nombre de 
plantes; il m’a paru intéressant, comme suite à cette étude, de rechercher! 
si des végétaux cultivés dans des terrains contenant une dose de bore trop 
élevée et cependant pas encore mortelle ne pouvaient transmettre à leurs : 
graines une certaine accoutumance vis-à-vis de cet élément. Ge 


J'avais fait en 1909 des cultures de maïs en pleine terre, d'une part dans un lot 
témoin (À) non additionré de bore, d’autre part dans un lot (B) qui avait reçu 28 de 
bore sous forme d'acide borique au mètre carré. Les plants cultivés dans ce dernier 
lot avaient fortement souffert de cette dose trop forte, surtout au début de leur 
croissance : ils gardèrent pendant toute la culture une teinte jaunâtre ; néanmoins j'ai 
pu les mener ainsi que les témoins à maturité. Les graines de B étaient moins belles 
que celles de À : 100 graines À pèsent 256,5; 100 graines B pèsent 208,5. 


2 009 OEM 
(1) Monit. scient., 1894. 


(*) H. AGuLnon, Comptes rendus, 1. 150, 1910, p. 288 et Recherches sur la pré- 
sence et le rôle du bore chez les végétaux ( Thèse Doct. Sc. nat., Paris, 1910). 


4 
. 
4 
4 


SÉANCE DU'27 DÉCEMBRE 1910. 1383 


Ces graines ont'été ensemencées cette année dans un terrain déjà additionné -de 
bore l’an dernier, et qu’un labour profond a rendu bien homogène. Ce terrain est 
divisé en trois portions de 3% chacune, Dans la première (1), on n’ajoute pas, de 
nouvelle quantité de bore; la seconde (II) est arrosée de 38 d'acide borique par 
mètre carré (08,5 de NT dose optima d’après les expériences de l’an dernier: la 
troisième (III) de 128 d’acide borique (25 de bore) au mètre carré, dose déjà toxique. 
Chaque portion est divisée en deux parties égales: dans l’une’on sème des graines A, 
dans l’autre des graines B. 

Ensemencés le 28 avril, les plants sont récoltés à maturité le 30 septembre 1910. 
Dans le lot III où la dose est toxique, il était nettement visible que les plants prove- 
nant des graines B étaient plus beaux que les plants A. La récolte sèche totale de III A 
est d’ailleurs de 4706, alors que celle de III B est de 8308; d’autre part, les plants 
I et II B sont plus forts que I et II A, bien que provenant de graines de plus faible 
poids. Le Tableau suivant donne les poids moyens obtenus pour un plant de chaque 


lot : 
Poids moyen d’un plant 
om © ee 
frais. À sec. 
A — EE 
Terrain ayant recu du bore Tige et Tigeet 
Pan dernier. feuilles.  Épis. Total. feuilles. Épis. Total. 
g 5 ACTE & 8. g 
[ | Pas de nouvelle { A..... 297 136 433 87 65 152 
ED ae | addition de Bo. | B..... 348 138 386 ‘104: : 66 170 
Il Addition de.08,5 ( A..... 205 116 321 64 79 143 
Live Bo au m?, PAR EtS 220 194 7 A1 88. 86 174 
III | Addition de 38 | A..... 92 HOrU :462 23 36 59 
het Bo au m°,. Le NP: t: 91 34 75 


Il apparaît donc que les graines fournies par des plantes ayant crû en 
présence d’une quantité de bore élevée présentent une accoutumance vis-à- 
vis de cet élément; les plants auxquels elles donnent naissance semblent 


‘non seulement taie un meilleur emploi des petites doses de bore qui leur 


sontoffertes, mais encore supportent les doses toxiques plus facilement que 


les plantstémoins, issus de graines non accoutumées. 


PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE. — Maturation provoquee des graines. Action 
antigerminative de l’aldéhyde éthylique. Note de M. P. Mazé, présentée 
par M. E. Roux. 


Les graines de maïs, de pois, cueillies sur l’épi ou dans la gousse au 
moment où elles renferment 5o à 60 pour 100 d’eau, ne germent pas 
lorsqu'on les place, à l'abri des microbes, LE des conditions favorables à 
l'é volution de la plantule. 


; a 


V1 wi (1 “BD }: 


naissance à Be An uses ‘#4 
A titre d'exemple à l'appui de cette étés à jec citerai rs suivant: on Le | 
emprunte, à un épi demais, A lots de graines; le n° 1 estmis à germer immé; Re 
diatement; les autres, après une dessiccation plus ou moins avangée à l'air. 
Le Tableau I donne la marche de la wompiuion: eib ses uoirroguaripédo 


\y 
OPCTIIT « 


: TABLEAU ls inalqy | 


HE - {Nombre Humiditéionslian tin H | B ef ni ol. sk 2400 
: Numéros, de graines. pour 100 ; Nombre & graines germées . SN ide 
Fees, ÉUPEdabs LIRE. MM SOL URLES Es = au bout de « 
lots. © chaquelot. graines. 3, 4, v.6, DD 9010 LL TR 18 14, 15 jours 


pt: ec A 53,1 M Sge Me CURE ER NE 

19 lt 16 19 hé 

1 3734, 15 à 

20— 39,58 QAR 100102 E7 18 20 


Une simple perte d’eau permet donc à des graines non mûres d'acquérir 
leur pouvoir germinatif; mais cette perte d’eau entraîne nécessairement 
quelques transformations auxquelles il faut attribuer les résultats exposés. 

On peut supposer qu’elles consistent, soit : 

1° En une oxydation de substances capables de maintenir l'embryon à 
l’état de vie latente, d'anticorps pour employer un terme significatif très 
usité en physiologie animale: . : | 

2° En phénomènes de condensation te qui ét Ja OR 
sition du sue cellulaire ; 

3% En une évaporation de corps volatils dont la présence empêche Fénus 

. lution de l'embryon. 

De ces trois hypothèses la dernière seule se vérifie par l'expérience. 

La dessiccation dansle vide ou dans une atmosphère de gaz carbonique - 
produit le même résultat que la dessiccation À Pair libre, ce As exelut 
l'intervention directe de l’oxygène. 

Le gonflement préalable des graines müres, dans le suc extrait de 
semences vertes, brut ou filtré sur bougie, chauffées ou non chauffées, pro- 

_ voque un retard sensible de la germination sans qu'on puisse noter une 
différence appréciable dans les divers cas, ce qui permet d’écarter en 
même temps la première et la deuxième hypothèse. 

Les graines vertes renferment, gshaues, heures après la cueillette, des 
quantités dosables d’aldéhyde. 


20 graines de maïs, soumises à la distillation immédiatement après! la cueillette, 


‘ 


à 
Ha 


«= D Let ONE Re VE NT l'US 


SÉANCE DU 97 DÉCEMBRE 1910. 1385 
dontient 08, 045 d'alléhydé : consérvéés 24 heures sous cloche humide, 26 graines du 
mêmé épi donnent 06, 1 d’aldéhyde, cé je correspond à 554 d’aldéhyde dans l’eau 
du suc cellulaire, les 20 graines pesant 126 à l’état humide et rénfermant 42,8 pour 100 
d’eau. 

Séchées à l’air ét Soumises à la distillation avéc un pêèu d’eau, les graines dé maïs nè 
renferment pas d’aldéhyde. 


É Ce résultat confirme la troisième hypothèse. 
2 Il convient d’en donner une démonstration plus complète. 


On fabtit facilement que des graines normales placées dans des solutions d’aldéhyde 
AU 5000 AU 73856 AU 55900 perdent leur pouvoir germinatif plus vite que dans l’eau 
distillée. L’aldéhyde agit donc comme antiseptique; mais dans l’eau distillée les graines 
en forment aussi des quantités très sensibles et là destruction du pouvoir germinatif est 
Ne due encore à l’aldéhyde. On peut redonner à la graine sa faculté germinative en la 
4 faisant envahir par uñe moisissure aspergillus, mucor, botrytis ou sclerotinia, etc,; 
la moisissure détruit l’aldéhyde et semble ainsi opéret la résurrection de l’embryon (!)}; 
mais on n'obtient pas le même résultat si l’on chasse cet aldéhyde par la dessicéation 
de la graine; l'embryon reste inerte, contrairement à ce qui se passe avec des graines 
non mûres. L’aldéhyde qui se forme dans cés dernières n’est pas assez abondant pour. 
tuer l'embryon ; mais il maintient la vie latente en empêchant les sécrétions diasta: 
siques. | 


‘ L'invasion des graines non müûres par les moisissures doit donc äussi 
| provoquer leur maturation sans dessiccation préalable, J'ai réalisé cette 
expérience au cours de deux automnes consécutifs sur des épis de mais 

” cueillis avant la maturité. 


* 


On les contatnine d’abord par dés spores dé moisissures, èn inoculatit ces dernières 
au moyen d’une lancetté, en un point déterminé; on les placé sous cloche humide à la ; 
température du laboratoire; un:épi témoin est conservé dans les mêmes conditions à 
l'abri des moisissures. 

Au bout d'une quinzaine de jours le res devient apparent autour du point 
d'inoculation; les graines germent bientôt dans toute la partie envahie et, à mesure 
qué le Hycéliurh couvre l’épi, lés plantules évoluent avée lui, pendant que sur l'épi 
témoin aucune graine né germé. 

% Si l’on distillé uniépi moisi et gérmé, on constate qu'il ne rénférme pas d’aldéhyde; 
dans l’épi témoin la concentration du suc cellulaire enaldéhyde èst d’eñviron 544%: 
La maturation des graines s’est accomplie encore sous l’influence de la même cause : 
la disparition de l’aldéhyde. 

J'ai déjà montré que les grains de pois produisent des quantités impor- 
tantes d’aldéhyde; il en est de même des sucs de plantules, ainsi Sie le 


rte _ rs du Tableanf I. 


()P. Mie, des dass Pasteur, 1900. 


dé A 


s'u EL SUCL Lans, 
L » 


n., lei ] 
Au, a: 
"+ 


t 


1386 ACADÉMIE DES SCIENCES., : 


On place dans une atmosphère confinée d’un litre environ, sous une dépression de 
. » » 1 3 dis 
roowm de mercure, les joints et les bouchons étant noyés sous le mercure, 30% de 


Be suc additionné de 15 pour 100 d’alcool éthylique: cette concentration en alcool et la 
l formation rapide d’aldéhyde empêchent tout développement microbien dans le suc 
£ brut. Le suc filtré et le suc brut chauffé à 100° sont naturellement privés de tout 
BE | . germe bactérien. : débile lis 
ss Réalisée à la température du laboratoire, l'expérience a donné les résultats suivants 


après une durée de 5 mois : À 


Tagceau Il. | 
Volume à Aldéhyde 

gazeux final | HA 1 formé 

| en Composition centésimale . par litre 

État centimètres <<" mme — O D CS dos milli- 
des sucs. cubes. - AZ. CO:. O. disparu. formé. grammes. 

cm em 3 

Sut'brüut ti. _ 620,48 84,38 1,66 13,96 51,93 10,30 80 e 
Suc brut chauffé. 971,68 83,731 10,92" 110,35 66,17 6,81 33,33 

Suc filtré..... ... 814,30 Br fp,15 61m of 37,03 9,36 71,42 


Le calcul a été fait en supposant que l’azote gazeux n’a pas varié pendant 
lexpérience. L 
On voit que le suc des plantules est le siège d’une absorption d'oxygène 
dont une partie est employée à oxyder l'alcool. La production d’aldéhyde 
que j'ai déjà rattachée aux phénomènes de digestion et d’assimilation des 
substances hydrocarbonées apparaît donc ainsi, une fois de plus, comme 
| une fonction physiologique normale. Ce qui lui donne un intérêt tout 
particulier dans ses rapports avec la vie de la cellule de l'embryon végétal, 
c’est le rôle de régulateur qu’il joue dans la maturation des graines. Des 
influences de cette nature sont, je le répète, attribuées d'ordinaire à des 
substances complexes, mal définies, des albuminoïdes généralement; les 
faits que je viens d’exposer prouvent que la cellule vivante arrive à ses fins 
par des moyens simples; je ne veux pas dire par là que l’aldéhyde éthylique 
doit être mis en cause dans tous les cas; il est probable que c’est surtout la 
fonction chimique qui est en jeu; et cette fonction chimique appartient, 
on le sait, à une foule de corps. 1 LE 
PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE. — L'action de la lumière sur la chlorophylle. 
Note de M. P.-A. Daxcrar», présentée par M. Mangin. 


On sait qu’une solution de chlorophylle s’altère rapidement sous l’action 
de la lumière : mais le rôle des différentes radiations dans la production du 
phénomène n’a pas été établi, d’une façon très nette, semble-t-il, car les 


PARTONS 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1387 


auteurs les plus récents se bornent à signaler l’action plus active de la moitié 
la moins réfrangible du spectre. 

Nous avons essayé de donner une plus grande précision à cette détermi- 
nation. 


Notre méthode est fort simple : une solution de chlorophylle dans l'alcool est incor- 
porée à du collodion, puis étendue en couche mince sur une simple plaque de verre ; 
celle-ci est exposée ensuite à l’action d’un spectre très pur, tel que ceux qui nous ont 
déjà servi dans des expériences précédentes. 


Sous l’action de certains rayons, la chlorophylle se décolore, alors qu’elle reste inal- 


térée partout ailleurs. 


La plaque fournit ainsi un spectrogramme qui, au bout de plusieurs 
heures, indique, avec une précision absolue, quelles sont les radiations 
actives et quelle est la différence d’action de ces radiations vis-à-vis de la 
chlorophylle. 

La décoloration s’est effectuée, tout d’abord et complètement, dans la 
partie qui correspond à la bande principale d'absorption de la chlorophylle 
et elle s'étend ensuite progressivement dans la région voisine qui comprend 
les trois autres bandes d’absorption : la seconde moitié du spectre n’a montré 
jusqu'ici aucune action appréciable; bien que la plaque soit restée une 


‘huitaine de Jours soumise à l’action du spectre. 


On peut utiliser ce spectrogramme, afin d'en saisir tous les détails, de 
plusieurs façons différentes : ou bien en s’en servant directement pour tirer 
des épreuves sur papier photographique, ou bien en Peneponnant à l’aide 
de ce spectrogramme une plaque plus sensible ; celle-ci peut, à son tour, être 
utilisée pour obtenir des épreuves dans lesquelles les parties décolorées se 
montreront en blanc sur fond noir. 

Nous ne ferons pas ressortir ici les différences qui existent entre notre 
méthode et l'expérience célèbre de E. Becquerel : celle-ci, avec les travaux 
de Vogel, se rattache plus directement à la question des sensibilisateurs 
optiques. 

Nous pouvons dire cependant que le but que nous poursuivions à pu être 
dépassé : si l'établissement d’un spectrogramme, dans les conditions que 
nous indiquons, permet de fixer photographiquement l’importance et les 
longueurs d’onde des radiations qui décolorent la chlorophylle, ce même 
spectrogramme constitue un moyen facile, en l’absence de plaques panchro- 
matiques ou autres, de photographier les bandes d'absorption de la chlo- 
rophylle situées dans la région orangée et rouge. 

C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) 183 


2 


: ACADÉMIE DES SCIENCES. ue 


Notre méthode est d’ailleurs générale et elle pourra être appliquée 
à l'étude de toutes les substances colorantes sensibles à l’action de la 


( = 


EURE | if sac RAT Y'A 


Ur. AGRONOMIE. — Sur l'existence d’un riz vivace au Sénégal. 
ra Note de M. P. Ammanx, transmise par M. A. Müptz. RE. 


Des explorateurs, parmi lesquels des naturalistes, ont signalé, sous le #4 
nom de riz sauvages, des riz spontanés qu ils ont rencontrés au cours de 5 
leurs voyages en Afrique : Schweinfurth en a trouvé dans le Bahr-el-Gazal; 
Cameroun entre le lac Tanganika et la Côte occidentale; le Père Sébire 
à sur les bords du Niger; Casimir Maistre dans des marais du Haut-Chari; 
| | plus récemment, Aug. Chevalier a signalé un riz sauvage rencontré dans «3 

le Haut-Congo, et retrouvé depuis, ailleurs, par Luc; nous avons rencontré 
nous-même, près de Niafounké (Niger), un riz sauvage (Tierow-Mô, ou riz | 
des oiseaux) bien connu des indigènes/pour se ressemer de lui-même. 
Mais le riz qui fait l’objet de cette EURE NE se différencie nette- 
ment des riz précédents. | 
En juim 1909, pendant un séjour au Sénégal, nous avons trouvé dans la 
$ région de Richard-Toll un riz spontané, poussant sans recevoir aucun soin 
À dé la part des indigènes, et rentrant bien de ce fait dans la catégorie des riz 
1 sauvages. Mais ce riz présente une particularité, celle de posséder des tiges 
souterraines : ces rhizomes lui permettent de se reproduire sans l’interven- 
tion de graines, en lui fournissant la possibilité de végéter à la facon du 
chiendent. C’est ce caractère tout particulier de plante vivace, caractère 
: qui semble bien n'avoir jamais été signalé par les auteurs cités plus haut, ni 
; par d’autres, qui fait l'intérêt physiologique et économique de ce riz. 
Du reste, il est bien certain que ce caractère de plante vivace n'appar- 
| tient pas indistinctement à tous Les riz sauvages: : le riz de Niafounké (Tierow- 
* MG) mis en culture au Jardin colonial n’a pas fourni de rhizomes alors que, 
dans les mêmes conditions, le riz de Richard-Toll en donnait. | 
Ce riz vivace, ou ris à rhizomes, couvre dans la région de Richard-Toll: 
des espaces assez importants : il est bien connu des indigènes qui le récol- 
tent chaque année, et l’emploient pour leur nourriture. Se. 


_ Mais les indigènes ne donnent à ce riz aucun soin de culture. Les rhizomes restent 
dans le sol, supportent-sans périr toute la saison sèche qui, on le sait, dure 8 mois et, 
lorsque surviennent les premières pluies, entrent en végétation; on voit poindre 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1389 


immédiatement les jeunes pousses : on croirait voir un champ de blé qui lève, Les 
terrains occupés par ce, riz sont inondés par le Sénégal ou ses affluents : au fur et à 
mesure que le niveau de l’eau monte, la plante grandit de façon à conserver toujours 
à peu près la même longueur de tige au-dessus du niveau de l’eau. Ce phénomène 
reproduit, en petit, ce qui se passe pour le riz flottant de l'Indo-Chine ou le bourgou 
du Soudan, En même temps que les tiges aériennes poussent, les rhizomes souterrains 


-_ cheminentet vont reformer, quelquefois à plusieurs décimètres de distance, une nou- 


velle tige aérienne, 

L'indigène n’a donc d'autre souci que d'attendre le moment de la récolte, en préser- 
vant toutefois le riz contre les troupeaux qui en sont très friands lorsque les tiges 
sont encore vertes. Le grain est récolté immédiatement après le retrait des eaux, sou- 
vent même il y a encore des mares stagnantes sur le terrain. Pour faire la récolte, 
l'indigène se sert d’une petite calebasse qu’il introduit sous les épis : il donne un coup 
sec de bas en haut et recueille ainsi les grains; l'habitude des noirs est telle que 
presque tous les grains se trouvent ramassés, il n’en tombe que fort peu qui peuvent 
alors germer aux premières pluies. La récolte faite, les indigènes laissent les trou- 
peaux manger les jeunes pousses qui repartent toujours du pied tant que subsiste un 
peu d'humidité. 

Ce riz est extrêmement vigoureux et pousse avec une grande rapidité : il se mar- 
cotte et se bouture avec la plus grande facilité. 

L'épi, assez bien fourni, porte des épillets très fortement barbus. Le grain, allongé, 
mais un peu grêle, très rouge, présente sur chaque face un sillon très marqué, ce qui 
doit rendre plus difficile son polissage et augmenter les chances de brisures. Le grain 
très sec, assez dur, se gonfle dans l’eau en abandonnant une grande partie de sa ma- 
tière colorante. Il est très estimé des indigènes qui le recherchent pour la fabrication 


du couscous; il est très pauvre en matières azotées (5,80 pour 100) et riche en amidon 


(70,50 pour 100). 
La paille n’est employée par les indigènes qu’à couvrir leurs cases; les animaux 
mangent facilement les tiges sèches abandonnées sur le sol. 


Ce riz vivace ne fait actuellement l'objet d'aucune TRE les indigènes 
se contentent de récolter son grain sans même songer à augmenter l'étendue 
des terrains vERNpes par la plante. Et cependant ce grain à pour les indi- 
gènes de la région une valeur très réelle puisqu'ils l'échangent à Saint- 
Louis contre le riz d'importation à raison d’une calebasse de riz vivace 
contre trois calebasses de riz importé, 

Mais la plus grande qualité de ce riz est de pouvoir donner une récolte, 
sans exiger aucun travail, puisque la plante subsiste dans le sol, d’une 
année à l’autre, grâce à ses tiges souterraines, et repousse d’elle-même aux 
premières pluies. Dans les régions où la main-d'œuvre est rare ou pares- 
seuse, il est donc tout indiqué d'augmenter par des cultures l’étendue des 
terrains où se trouve ce riz; les indigènes pourraient avoir ainsi, sans qu’il 
en résultât pour eux la moindre peiné, des réserves alimentaires impor- 


Lune fais ma Dar AT SAN ce CORTE SEE RSS LS db ie 


1390 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


tantes, qui leur permettraient de surmonter des périodes plus ou moins 


longues de disette, provenant de conditions climatériques défavorables 
aux cultures locales. Et l'importance de cette considération n ’échappera à 


personne si l’on songe que le riz forme, sur le globe, la base de la nourri- 


ture de près d’un RTE d'individus, et que cette céréale, qui est semée 
directement en place en Europe et aux États-Unis, est par contre repiquée 
à la main dans tous les pays d’Extrême Orient, ce qui constitue un travail 
énorme. 

Le riz vivace pousse dans la région de er À Toll des des terres très 


légères assez riches en azote et potasse, mais pauvres en acide phospho- 


rique et en chaux. Cette terre contient en outre 0,84 pour 1000 de chlo- 


_rure de sodium, ce qui permet de supposer que ce riz se comporterait bien 


en terres salées. Il serait donc posssible de l’utiliser pour les vastes terri- 
toires tels que ceux qu’on rencontre le long du Sénégal dans l’extrémité 
inférieure de son cours, où la présence du sel est un obstacle à toute cul- 
ture. Ce riz serait aussi très intéressant pour les pays à tèrres salées, qu’on 
dessale en vue de la culture ultérieure du coton (Égypte); ou d'anties 


plantes (Camargue). 


On pourrait donc sans aucun inconvénient étendre considérablement 
l'aire de culture de ce riz. Il est déjà utilisé pour la nourriture des indi- 


gènes; 1l serait très facilement admis, une fois poli, dans la consommation 


européenne. Sous la forme de paddy (ou riz non décortiqué) il peut être 
employé dans l'alimentation des chevaux. Simplement décortiqué, il forme 
une matière première amylacée intéressante pour l’industrie. Récolté en 
vert il donne un fourrage excellent, ressource précieuse pour les pays tro- 
picaux à longue saison sèche. 

Les méthodes culturales dont nous disposons aujourd'hui, la selon: 
la création d’hybrides permettraient sans aucun doute, tout en conservant 
le caractère vivace de la plante, d'obtenir des grains meilleurs comme 
forme, taille, ou même richesse en azote. Et l’on obtiendrait alors des 
variétés qu’on pourrait cultiver plusieurs années de suite sur le même ter- 


rain, sans avoir besoin de replanter chaque année (un peu à la façon des 


prairies temporaires d'Europe). Dans les pays où l'irrigation est possible 
et de pratique courante, il semble qu’il y aurait facilement possibilité 
d'obtenir deux récoltes par an. 

Des recherches plus approfondies permettront sans doute de signaler, dans 
les différentes régions africaines, des riz possédant le caractère vivace dé 
celui que nous avons remarqué à Richard-Toll. 


Lg ré 25 A dE RTS HE LS ESS ltut d Bees. 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1391 


CHIMIE PHYSIOLOGIQUE. — Sur la nature lipoïdienne d’une substance active 


sécrétée par le corps jaune des Mammüféres.. Note de MM. P. Bou 
et P. Ance. 


Les recherches que nous poursuivons depuis plusieurs années sur les 
sécrétions internes des glandes génitales nous ont amenés à vouloir repro- 
duire, au moyen d’injections, les phénomènes conditionnés par ces glandes. 
Pour éviter les causes d'échec, nous avons voulu déterminer les conditions 
d'extraction et de conservation des substances actives qu elles élaborent. 

_ Ce sont les premiers résultats de ces recherches, en ce qui concerne le corps 
jaune, que nous allons indiquer dans cette Note: 

Lorsqu'on étudie au point de vue microchimique les produits de sécré- 

. tion de la cellule lutéinique, on s'aperçoit qu’ils sont essentiellement con- 

situés par des granulations lipoïdiennes. Celles-ci sont de diverse nature, 
comme le montre l’emploi des réactifs utilisés pour la mise en évidence des 
corps gras. L'étude morphologique de cette cellule tend donc à faire penser 
que l'élaboration de substances lipoïdiennes constitue une de leurs fonctions 
essentielles. Aussi nous sommes-nous demandé quelle pouvait être l'im- 
portance physiologique de ces substances lipoïdiennes. 

Nous avons tout d’abord vérifié les résultats obtenus par différents 
auteurs (Lambert, Livon fils, Villemin) sur l’action physiologique des 
extraits de corps jaunes. 


Nous avons choisi pour cela des corps jaunes de Truie (1) et les avons érès finement 
broyés au sable; nous les avons ensuite fait macérer dans cinquante fois leur poids de 
solution physiologique pendant 24 heures à la glacière, avons centrifugé le liquide et 

l'avons injecté dans la veine marginale de l'oreille du Lapin. Nous avons ainsi pu véri- 
fier que cet extrait est très actif chez les Lapins, qui succombent en présentant les 
phénomènes décrits par Lambert et Villemin (éternuements, nystagmus, exophtalmie, 
crises convulsives, mort par arrêt respiratoire) et qu’injecté à faible dose il provoque 
une forte chute de la pression sanguine. 


Nous avons ensuite cherché à savoir si la substance active était sécrétée 
par le corps jaune et ne se trouvait pas uniformément répartie dans tout 
l'ovaire. 


CD faut avoir soin de choisir des corps jaunes absolument frais, pendant les 
périodes de développement et d'état. Leur activité va toujours en diminuant pendant 
la phase d’involution. 


1302 ACADÉMIE DES SCIENCES. !- | 
Pour cela, nous avons traité comme précédemment, poids égal de corps jaune d’une 
part et d’ovaire sans corps jaune d'autre part. Nous avons fait chacun de ces Et 1 
en broyant les organes dans cinquante fois leur poids d’eau salée physiologique. L'in- 
jection de ! centimètre cube de l'extrait de corps jaune tue en une minute un Lapin | 
de 15008 et 1°° de l'extrait d’ovaire ne produit comme action qu’uné légère accélé- 


ration respiratoire. ; 
t AIN s. : 


Cette expérience montre donc qu’il existe dans l'ovaire une substance 
très active et que celte substance se trouve dans le corps jaune, ,, nl 


L’extrait de corps jaune centrifuge est trouble. Filtrons clair cet extrait. Nous le 
divisons en deux parties : ‘une partie liquide qui est sous le filtre et une autre, cons- 
tituée de particules figurées, qui reste sur le filtre, Le liquide injecté dans le sang du 
Lapin n’a aucune activité; la masse de particules figurées, remise en émulsion dans de 
l’eau salée physiologique et injectée dans le sang du Lapin, reproduit les mêmes phé- 
nomènes que l'injection du liquide trouble. Il se montre doué d’un pouvoir toxique 
considérable : la dose mortelle pour 1*# de Lapin est moins de 1 demi-milligramme 


de substance sèche. 


La substance active du corps jaune est donc insoluble dans le sérum phy- 
siologique, ainsi qu’un de nos élèves, M. Villemin, l’a déjà signalé. 

Pour obtenir de plus amples renseignements sur la nature chimique de 
cette substance insoluble dans le sérum physiologique, nous avons cherché 
à l’extraire en plaçant des corps jaunes très finement broyés à la glacière 
pendant 2, 3, 4 et 5 jours dans des solvants divers : chlorure dé sodium à 
10 pour 100, carbonate de soude à 1 et à 5 pour 100, eau aiguisée par des 
acides minéraux ou organiques, alcool à divers degrés de concentration, 
neutre ou acidulé. Les tentatives faites dans cette direction ont été extré- 
mement nombreuses et dans aucun cas nous n'avons pu obtenir la disso- 

lution, même en très faible partie, de la substance active. L’insolubilité 
absolue de cette substance dans les divers solvants employés montre qu’elle 
ne possède pas les caractères de solubilité des ferments, des protéides et 
des bases organiques. L'hypothèse d’une substance active de nature lipoi- 
dienne est donc renforcée par ces constatations. 

Si l’on dessèche au froid et dans le vide des corps jaunes broyés et si l’on 
puise la substance ainsi desséchée par différents solvants des matières 
grasses, on s'aperçoit qu'elle est soluble dans l’éther, l'alcool absolu, 
l’acétone, le chloroforme, le benzol, le sulfure de carbone, l’éther de 
pétrole, etc. Le résidu laissé après évaporation de ces solvants, purilié par 
des passages dans les divers solvants des corps gras, possède, sur le Lapin, 
essentiellement la même action que l'extrait total de corps jaune. La 


— 


Ti ds 8 ic o PANRE EE NT TE UT « MN PAPER 


SÉANCE sat DÉCEMBRE 1910. 1393 
substance active de ce dernier organe présente donc les caractères de solu- 
À bilité des matières lipoidiennes. Ses propriétés sont aussi d’acçord avec la 
. notion fournie par ces caractères de solubilité. Elle est thermostabile. . 
EX A l’état sec, elle résiste à une température prolongée de 70° à 80° ; elle perd 
ses propriétés physiologiques quand on la chauffe en milieu humide ; elle à 

ve les perd instantanément en présence des alcalis libres, même très dilués, 
4 ___ et:lentement en présence des acides dilués. Elle les perd aussi lentement 
7 quand on la conserve à la température ordinaire à l’état humide. Les 
E- solvants des corps gras ne sont susceptibles de l’extraire des organes que 
l lorsque ceux-ci ont été préalablement desséchés. Ils ont en outre sur elle 
une action nocive et diminuent son activité. Cette diminution est d’ailleurs 
variable “avec les solvants employés : très considérable avec certains 
(alcool méthylique par exemple), elle l’est beaucoup moins avec d’autres 
(benzol par exemple). 

En somme, toutes les propriétés de la substance active que nous'avons 
étudiée militent en faveur de sa nature lipoïdienne. Notre étude montre en 
outre que les phénomènes généraux provoqués par l'injection d’extrait total 
sont dus à la présence dans cet extrait d’une substance lipoïdienne qui s’y 
trouve en suspension. 


» 


ANATOMIE COMPARÉE. — Relation du poids encéphalique à la surface réti-: 
: nienne dans quelques ordres de Mammifères. Note de M. Louis Lapicaoue, 
EZ = présentée par M. Edmond Perrier. - 


J'ai montré antérieurement (‘) que le poids de l’encéphale est fonction 
de la grandeur de l'œil. La suite de mes recherches m'a fourni de nouveaux 
faits très significatifs en ce sens. 
| 1° Carnivores. — Le poids relatif de l’encéphale (exprimé par le coeff- 
ER cient céphalique de Dubois, rapport du poids. de l’encéphale à la puissance 
… 0,56 du poids du corps) est, presque exactement, deux fois plus grand chez 
F = les Canides que chez les Mass : le coefficient oculaire (rapport du dia- 
“ mètre de l'œil à la puissance - : du poids du corps) varie d’une fanulle à 
l’autre à peu près dans la même proportion é ). 


(: } Cénaues rendus, 20 juillet 1908. 

1e ) La Loutre. fait exception; elle a un coefficient SAHARA égal à celui des Canidés 
1% avec un coefficient oculaire un peu RE grand seulement que celui des Mustélidés; des 
+ faits Analogues dans d’autres ordres m'ont déjà amené à penser que les Mare 
4 | aquatiques doivent être considérés à part. 


1 394 D" | acanéure DES SCIENCES. 


+ “4 


La Genette ( Viverrides) présente à la fois un coefficien 
AneFRCIENE oculaire très voisin de ceux des Félidés. | 
Criroprères. — La comparaison des deux sous-ordres, ones distinct fs. s 
à bien des points de vue, montre un exemple remarquable dela relation q qui 
nous occupe. Les Insectivores ( Chauves-Souris) ont à la fois un très petit . 


cerveau et un très petit œil; chez les ere mea 5 deux 
organes sont, bon comme l’autre, Dinqià 
brie | ke 
Voici mes chiffres :: 
De 3 Canidés. 
| Poids + + © dd | Coefficient | 
des corps de l’encéphale. oculaire. céph.x<100. oculaire. 


mm 


TPE» 38 
10. bas HAE 44 
Chien (moyen).. 17,000 Rp or. A TS 3822 
“Loup.......:.. pd: 4 ne NAN CES 
Éé (TE Mustélidés. 
Hermine... AT 
Patoishess hrs 12,14 
Blaireau .., [2 04 34 


Viverridés. 
RL] L 


Génetle......... ‘18 ; 19,50 


| Félidés. 


29 
133 


l 
:Chiroptères insectivores. 
Pipistrelle . TL 9h 0,12 1,0 
Noctule É 19 _ 0,30 1,9 


Chiroptères frugivores. 


Roussette (1)... 219 0,6 Hallrtaf 32 9 


RowGeurs. — Dans cet ordre, très hétérogène, les grandeurs céphaliques 

? 
d’une part, oculaires de l’autre, sont très variées, même entre espèces d’un 
même ges la relation d’une des grandeurs à à Pautte apparaît sans calcul. 


(*) Pteropus medius. 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1305 


Voici les chiffres de 12 espèces, chaque chiffre résumant plusieurs observa- 


tions individuelles : 


Poids . Poids de Diamètre 
du corps. l’encéph.. oculaire. 


À. Souris, .Mus musculus L:...:::,4. 144.1 14,7 110,39 2,9 
B. Mulot, Mus sylvaticus L.............. 4. is 21,6 0,59 3,5 
CG. Campagnol, Microtus agrestis Lynh sons 30 0,43 3,0 
D. Lerot, Eliomys quercinus L..:......:..:. 44 1,25 5,5 
E. Gerboise, Dipus hirtipes Licht............. dy 1,85 7,8 
F.Ratinoir, Mus rattus Liu sua, Las ni 148 1,82 647 
G: Ecureuil, Sciurus vulgaris L......:..12. 287 5,81 10 
H. Rat brun, Mus norvegicus Erxl............ 370 2,30 5}5 
1 Cobpaye, Carta porcellus Lime IE, 675 4,54 10 
J. Lapin, Oryctolagus cuniculus (ferus)..... 1440 10,4 179 
K. Marmotte, Arctomys marmotta L..... ..:. 1 3000 12 16 
..L. Mara, Dolichotis patagonica Shaw......... 6760 HS 24 1027 
108. | 100 &. Tkilog. 10k. 


encéphaliques 


= 
di) 
Le 


surfaces 


pe 
( 


ms. 
2. 
El 
S 


ete 


des poids 


| 
F | re 
< RE pe 
| pan | Ets 
19cm ; É ' À 
is ARE OED EN CIEXE FGR2 TT K L 


, 0 e pue ne oËr 0 4 
Sur des axes de coordonnées logarithmiques (afin d'éviter lPétalement excessif à um 


C. R, 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) 104 


u 4 A L: . X 4 ar L * A à e à “ En +1 
ER : ; ! E 
Fe 1396 10 ACADÉMIE DES SCIENCES. NTOU 
L De L * s h ÿ A : dv +. es En» 
| bout du tableau comme: le resserrement inextricable à-lautre) portons horizontale- 
x ment les poids corporels, puis, verticalement, pour chaque espèce; ainsi définie en 
L . . 
es abscisse : "4 A pas Je 
&: 1° Le poids encéphalique; 2° la surface rétinienne (carré du diamètre oculaire mul- 
3 _tiplié par 7, puis arbitrairement par 100 pour faciliter les comparaisons); 3° la sur- 
4 face du corps (puissance ? du poids multiplié par constante de Meehprise iciégale à 12). 


Les surfaces cutanées donnent ainsi une droite; les points qui représentent pour chaque 

espèce la surface rétinienne d’une part, le poids encéphalique de l’autre; ne peuvent 

être interpolés par uné courbe analytique; mais joïgnons-les par des droites, simple- 

ment-pour les repérer à l'œil : il apparaît nettement que le poids encéphalique!suit les 

fluctuations de la surface rétinienne bien plus que la variation systématique de la sur- 
‘face cutanée. | u#0 


En calculant sur les proportions réelles, on trouve que l'unité de surface 
rétinienne possède une correspondance pondérale dans les centres encépha- 
liques qui est plus de 300 fois celle de l’unité de surface cutanée prise comme 
mesure de tout le reste du corps. 


: 
… 


BIOLOGIE. — Sur le mode d’action des Asterolecanium, parasites externes 
- des tiges. Note de M. C. Houam», présentée par M. Ed. Prillieux. 
Un grand nombre de parasites animaux apportent une perturbation im- 
portante dans le développement des végétaux, soit en détruisant leurs tissus, 
£ soit.en y provoquant une sorte de-réaction qui se traduit par l'apparition 
des tumeurs bien connues sous le nom de galles ou de zoocécidies.? I] est 
donc tout particulièrement intéressant de rechercher quel est le mode 
d'action d’un parasite sur les mêmes organes appartenant à des plantes 
différentes et de voir comment ces organes réagissent à l’action parasitaire. 
D’autre part, si l’on constate des différences dans leur façon de réagir}il y 
a lieu de se demander si une disposition anatomique spéciale ne permettait 
pas d’en donner l’explication. , | S 
J'ai cherché à résoudre cet intéressant problème de biologie. J’ai pris, à 
défaut du même parasite, des cécidozoaires externes d'espèces extrêmement 
voisines, des Coccides appartenant au genre Asterolecanium | A. variolosum 
(Ratz.) Newst., 4. algeriense (Newst.) Cock., A. Thesit (Douglas) Cock.], 
et j'ai étudié les galles qu’ils engendrent respectivement sur les rameaux de 
Quercus Robur L., de Templetonia retusa R. Brown et de Pitiosporum Tobira 
Aiton. | | 
Dans ces trois cas, l’action des cécidozoaires sur les tiges a pour résultat 


SÉANGE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1397 


la production d’un renflement caulinaire latéral, muni d’un plan desymétrie, 
et creusé’ d'une fossette occupée par lanimal; cette fossette est entourée 
ste par un fort bourrelet de tissus NET, 

° Le renflement gallaire se forme, d’une part, aux dépens de l'écorce de 
la a qui multiplie ses cellules, et, a autre part, surtout au détriment de 
l'anneau vasculaire, à 

Celui-ci résiste de façon différente à l’action parasitaire selon la nature 
dela plante et fournit, par sa structure, Ja clé des particularités relevées 
dans chacune des lee 

À. Si l’anneau vasculaire de la tige sur laquelle se fixe:le parasile est 
compact et formé d'éléments fortement différenciés au moment où l’action 
du-Coccide se fait sentir, il offré une très grande résistance à l’action céci- 
dogène; ses rayons :médullaires ne subissent: pas d'hypertrophie et ne 
permettent pas à l’action parasitaire d’écarter les faisceaux les uns des 
autres pour gagner la moelle. Il répond à l’action cécidogène par le fonc- 
tionnement de son assise- génératrice et par la production d’abondants 
tissus, composés surtout de bois secondaire. Ce bois cependant, sous l’in- 
fluence réitérée des lancettes du parasite, ne différencie pas ses éléments en 
fibres et'en vaisseaux; il se montre composé de cellules lignifiées, à parois 
pêu épaisses, rappelant celles que Prillieux a signalées en 1875 dans les 
tumeurs des Pommiers engendrées par le Puceron lanigère ('). 


Tel est le cas qui se présente lorsque l’Asferolecanium variolosum agit sur les 


_ jeumes tiges des chènes eny produisant les Pere bourrelets si caractéristiques, dépuis 


longtemps connus. 

Un phénomène de même nature à lieu dans la tige du Témpletonia retusa, sous 
l'influence: de l’Asterolecanium algeriensé: ‘cette tige se gonfle, mais sa zone vascu- 
laire, assez compacte, ne laisse auçun de ses rayons médullaires s’hypertrophier; seuls, 
les deux volumineux faisceaux libéro-ligneux, situés de chaque côté du Coccide, aux 


angles de la tige, grossissent considérablement SL prennent une part active à la forma- 


tion du bourrelet gallaire. | 

Rappelons que dans certains cas, par exemple dans le renflément fusiforme qué 
produit un: Coccide encore indétèrminé sur la tige de Potentilla hinta L., var. pedata 
Willd.; et dont nous avons étudié la-structure autrefois (?), la résistance de l’anneau 
vasculaire de la tige est de beaucoup augmentée, par, Ja présence, à sa périphérie, d’un 
fort anneau de fibres PÉPETERARES: 


(1) E. Prauœux, Tumeurs produites sur les. bois des Pommiers par le Puceron 
lanigère (Paris, Comptes rendus, t. 80, 1875, P. 806-899). 

(2YC: Houarn, Recherches anatomiques sur les galles de tiges : Pleurocécidies 
( Thèse doctorat, Paris, in-8, 1903, p. 194-197, fig. 14-21). 


PDT M 


de DD TS 


1308 ACADÉMIE DES SCIENCES. 


B. Si, au contraire, l’anneau vasculaire est peu résistant — eb'c’est se 


cas de la tige de Pittosporum Tobira attaqué par l’Asterolecant um Thesii, — 
l’action cécidogène émanée du Coccide gagne rapidement les rayons 
médullaires qui s’hypertrophient et qui écartent les faisceaux PRET 
les uns des autres. | SJAL TEE 
L’assise génératrice de chacun de ces faisceaux fonctionne voté avec 
activité dans la direction du parasite au milieu des tissus hyperplasiés qui 
lentourent-et tend à envelopper d'éléments de formation nouvelle les amas 
libériens primitifs. Aussi les faisceaux situés à proximité du parasite 
s’isolent-ils complètement les uns des autres: ils acquièrent une forme 


‘allongée et s’arrondissent à leurs extrémités. L’isolement complet de ces 
faisceaux permet à la plus grande partie de la moelle de subir a 


l’action RÉ SARSE et de as les se de ses cellules. 


Des dispositions Ce “pr D mais plus accusées encore, se prod cit 
dans la tige de l’Hedera Helix L. renflée par un Coccide appartenant au même genre, 


Tl’Asterolecanium Massalongoianium Targ.-Tozz., comme je l’ai montré autrefois (1). 


Dans cette tige renflée du lierre, l’anneau vasculaire normal se montre composé de 
petits faisceaux arrondis assez indépendants, ne présentant pas la cohésion que l'on 
rencontre dans ceux de la tige de Pittosporum. Tobira. Aussi, sous l'influence du 
Coccide, fixé en un point de la surface de la tige, l'isolement des faisceaux s’accen- 
tue-t-il plus encore que dans le cas du Pittosporum ; ces faisceaux sont transformés 
en amas cylindriques dont la section est sensiblement circulaire. L'isolement et 
l'éloignement des faisceaux permet, comme dans les exemples cités plus haut, une 
lignification intense de la plus grande partie de la moelle. 


2° Quant à la fossette qu'on trouve à la surface des renflements gallaires, 
entourée par un bourrelet circulaire et occupée au centre par un Coccide, 
elle eët due, dans les trois cas étudiés ici, à un arrêt de développement des 
tissus situés’au contact immédiat du parasite. Ainsi, pour le Chêne, l’épi- 
derme de la tige parasitée ne s’hypertrophie pas et il lignifie rapidement ses 


cellules; le périderme, situé immédiatement au-dessous, ne produit que 


des cellules munies de deux ou trois cloisons transversales, bien plus courtes 
que les cellules normales qui ont, elles, dé six à dix cloisons. Dans la tige 
parasitée du Prttosporum, le périderme ne se développe point; la lignifica- 
tion s'étend avec rapidité au travers de l'écorce et arrête tout développement 
des tissus. 

3° Enfin, le bourrelet circulaire qui entoure le Coccide tire son origine 
TA PR RE PE ET Vo SR A PAL SN on tm de PA 4 


(*) C. Houarr, loc. cit., 1904; p. 146-153, fig. 1-13. 


NA 


RTE + VTT. _... LR « 
SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1399 


des formations béridermiques anormales provenant du fonctionnement actif 
de l’assise génératrice externe des tiges du Chêne ou du Pittosporum. 

En résumé, l'étude des galles du Chêne, du Pittosporum et du Templetonia, 
engendrées par des parasites externes appartenant au même genre Asterole- 
cantum, conduit à cette conclusion : l’action du parasite sur ces tiges est 
ftition de la nature de celles-ci; elle se fait sentir avec une intensité d’au- 
tant plus grande et avec d'aitint plus d’effet que la structure de l’anneau 
vasculaire se prête mieux à la dissociation et à l'isolement de ses faisceaux. 


HISTOLOGIE. — Sur la structure des élytres d'Halosydna gelatinosa, 
spécialement sur des éléments épidermiques en corbeilles et des éléments 
conjoncifs en longues fibres hélicines et en cellules. étoilées à fins 
prolongements entortillés. Note de M. Aveusre Micnez, présentée 


“par M. Henneguy. 


L'étude que j'ai faite au Croisic des élytres de l’Annélide polynoïdien, 
Prin gelatinosa, jusqu'ici incomplètement et inexactement décrites, 
m'a permis de mettre en évidence des formes très pérpoutiéres d'éléments 
épidermiques et conjonctifs. | | 

C'est d’ailleurs cette différenciation RE poussée plus loin que 
dans les types voisins, qui, par la mollesse et l’élasticité d’un revêtement 
largement utriculaire et d’un riche mais lâche lacis de filaments, détermine 
L aspect caractéristique de cette espèce. 

Sur presque toute la surface de l’élytre, l’épiderme esten formé de réseau : 
de grandes cellules claires en occupent isolément les larges mailles, ‘et la 
trame plus ou moins étroite, pigmentée et nucléée, qu’on avait prise-pour 
la limite de’ces cellules, est en réalité formée d'éléments de simple revête-: 
ment ‘en disposition série et étoilée. Par contre, dans la région centrale de 
la face inférieure au pourtour de l’insertion, il n’y a plus de cellules claires, 


- et les autres éléments épidermiques, pigméntés, ici grands et plats, se 


touchent le long de contours polygonaux, comme les éléments voisins, 
d’aïlleurs bien plus petits, sur l'élytrophore lui-même. En s’éloignant de ce 


pédoncule, la transition s'établit ainsi : les grandes cellules claires appa- 


raissent en rangées qui, s’élargissant, se rejoignent bientôt et répartissent 
enfin uniformément ces ne claires dans les mailles du réseau dû au 
refoulement des cellules épidermiques dans les espaces intermédiaires. D’ail- 
leurs les cellules -épidermiques proprement dites continuent d'abord à 


t 


+ 


AR EU PA ES PTS 
à 
L el 


OPA F 


Te 
É RES 


SR PR OR 


Le 
# 


nr sf CT 


Ci 


ki 


0 
} 


AS 7 US 
; 


PARA TT. ape 
. re La 
4 ’ 


1400 |: ACADÉMIE) DES. SCIENCES. 
recouvrir les cellules claires.et, en.se touchant encore par.les côtés. de, leurs 
polygones, à occuper, toute, la surface; mais. ces, bords recouvrants. sont, 
tellement minces et vacuolaires que lesicorps. cellulaires avec les noyauxiet 
les granules pigmentaires sont déjà condensés en réseau ; enfin ilsemble bien 
qu’un peu plus-loin les, cellules claires parviennent directement à la cuticule, 
alors que les éléments épidermiques se sont rétrécis et écartés, ne,se tou- 
chant.plus que par leurs extrémités, en un motse sont réduitsexclusivement 
au réseau. | ji aff austen 93644 évier 
Regardées comme de simples éléments épidermiques, les grandes cellules 
claires ont été méconnues dans leur complexité et leur spécialisation. Ce 
sont des sortes d’outres hémisphériques.ou plus ou moins coniques, avec 
noyau à leur extrémité profonde, remarquablement réticulées, soutenues 
qu’elles sont par,une délicate corbeille, de, fibrilles, qui, d’un nœud, yoisin 
du noyau.et. souvent annulaire, remontent, jusqu’à la cuticule à travers, la 
masse interne et surtout le long des parois; elles rappellent quelque peu les 
cellules de l’assise mécanique des anthères chez les végétaux. Le liquide 
intérieur n'étant pas spécialement colorable, ces éléments n’ont probable- 
ment qu’un rôle mécanique: de turgescence. : ;, : :.-,; a a nbrrohant 
-Dans la région centrale; où les cellules épidermiques proprement dites, 
existent seules, on voit à la face profonde de cés éléments, ici très plats, 
des fibrilles rayonnant du pourtour de l'insertion de l'élytre, probable- 
ment fibrilles de soutien formées en coopération par ces éléments épider- 
miques. Lorsque apparaissent les rangées de. cellules, en corbeilles, ces 
fibrilles passent entre ces rangées dans. les travées épidermiques intermé-! 
diaires; et énfin dans le réseau qui en dérive, pour bientôt.s’y raréfier-et 
disparaître. - dt pers je > 2ofrtflsà rire 3 
Les spinules qui se trouvent à la face supérieure sur la partie antérieure, 
c’est-à-dire recouverte par l’élytre précédent (et non sur la partie décou-! 
verte; comme:on le décrit), sont situées aux angles du réseau, et à leur base 
l'épiderme! développe leur matrice en un amas de petites cellules, : | 
Le tissu conjonctif est encouche assez épaisse au centre pour dispa- 
raitre vers les bords. Dans une gelée, qui'ne se: colore, pas spécialement; on; 
trouve deux sortes d'éléments; dont le prerñiér seubavait été, et.très vague: 
ment, signalé 2: 00, a: : dort: Israbédel . 


TE 


22116491 té ,* 1 PONT DiAnr à TT + ou: ; na’ i "2 
1° Des fibres très longues et arrivant à une épaisseur notable, sur le trajet desquelles 
on découvre un petit corps cellulaire avec noyau; lèur édractére le plus frappant est 
leur forme finement et capriciéusentent éontourhiée énlondulations et même en Hébiées ét 
en botcles, formé normale, car on peut l'apércevoir sur le vivant ;cetenroulement varie 


Ne » 
SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. TAÔI 


probablement suivant la tension, et dans des élytres en mauvais état on voit de ces 
fibresramassées jusqu’à formerun court boudin fusiforme d'apparenceannelée.Cessortes 
de vrilles s'étendent au loin et s’entre-croisent, souvent en deux couches; l’une radiée, 
l’autre concentrique; 2° des cellules étoilées, en ce sens que leur corps cellulaire 
arrondi porte sur son pourtour plusieurs fils fins extrêmement entortillés. Ces derniers 
éléments, dont les corps, grâce à leur réfringence, se distinguent même sans coloration, 
existent surtout dans la partie centrale et épaisse de la masse conjonctive, mais étés 
inextricables :tortillons vont même voisiner avec les cellules en corbeilles de cette 
région. Ces deux sortes d'éléments pourraient faire penser à un tissu élastique, mais 
les fibres et les fils ne sont pas ramifiés, et ils ne présentent pas.les réactions. colorées 
de l'élastine. 


Les nerfs, qui rayonnent à partir d’un ganglion situé sur le bord postéro- 
externe de l'insertion, et se ramifient dans le plan de l'élytre, présentent à 
la fin des anastomoses plus riches en corps cellulaires; enfin les ramuscules 
se terminent contre l’épiderme, surtout près des bords, par des amas 
allongés de cellules. 

En résumé, chez Halosydna gelatinosa, le réseau épidermique superficiel 
est nucléé et formé de cellules, les grandes cellules sont des outres réticu- 
lées en corbeilles ; près de l'insertion l’épiderme est polygonal et c’est à lui 
qu'appartiennent les f£brilles rayonnantes ; les filaments flexueux sont 
nucléés et constituent des f£bres helicines qui, avec des cellules étoilées à pro- 
longements entortillés, représentent un tissu conjonctif; l’arborisation ner- 
_veuse se résout en un plexus avec ramuscules cellulaires. Ainsi une technique 
perfectionnée révèle dans les élytres de cet Annélide une structure encore 
plus compliquée et plus élégante. 


BACTÉRIOLOGIE. — Procédé de recherche du Bacterium coli en culiures 
anaëérobies dans les eaux et dans les huîtres. Note de MM. Fagre DomErGuE 
et R. Lecexpre, présentée par M. Henneguy. 


LA recherche du Bacterium coli dans les milieux suspects s'effectue aujour- 
d'huï de façon assez sûre par, une véritable dichotomie expérimentale qui, 
utilisant l’action successive de divers agents, laisse par élimination progres- 
sive subsister, à peu près seuls, les caractères de l'organisme dont on veut 
déceler la présence. Chacun de ces agents (température élevée, acide 
phénique où iodure de potassium, sucres, rouge neutré, etc.), préconisé 
tour à tour comme spécifique du 8. coli, a donc, il faut le reconnaître, une 
valeur purement relative et d'autant plus LR es que celle des autres 


ae «ed 
: 


d à LA EE 
Va, 


1402 Pre DES SCIENCES... 


agents employés concurremment vient la corroborer. Il en viole que, pour 
acquérir une certitude aussi grande que possible de la présencen du B: coli ; 
dans un milieu déterminé, l'opérateur doit procédér à à une série de cultures 
dont l'ensemble exige Hé jours. Or conduits, par nos recherches 
antérieures (!) sur l'assainissement des parcs à huîtres, à considérer comme 
seul rationnel l'examen direct, dans chaque cas envisagé, d’une dizaine de 
ces mollusques, nous nous sommes efforcés, pour ‘éviter un nombre trop 
considérable de manipulations, d'obtenir en une seule opération toutes lés 
réactions essentielles à notre diagnostic et nous croyons y être arrivés en 
procédant de la façon suivante : 


© On prépare un bouillon très nutritif de chair ét d’intestin de bœuf, peptoné à 
2 pour 100 et glycosé à 1 pour 100. Ce bouillon est réparti, par doses de 30°", dans 
des tubes de 20°" de long et de 2°" de diamètre, bouchés assez lâchement à l’ouate et 
stérilisés à 110° pendant 15 minutes. Après refroidissement on additionne les tubes de 
15 gouttes d’une solution de rouge neutre à 0,50 pour 100, phéniquée à 5 pour 100, en 
agitant avec une fine baguette de verre PARTS, Au moment de l'emploi, on ajoute 
soit la quantité voulue de l’eau à analyser, soit le liquide retiré d’une huître et com- 
prenant l’eau de sa coquille et le suc résultant de la dilacération de son intestin. 
Chaque tube ensemencé est ensuite introduit dans un autre plus long, en verre un 
peu épais, rappelant la forme d'un tube de Roux mais à bords évasés et rodés, dans le 
réservoir inférieur duquel .on a placé quelques centimètres cubes d’eau, 4 ou 5 pastilles 
de soude caustique et 28 d'acide pyrogallique enveloppés dans une cartouche de 
papier gommé pour éviter une dissolution trop rapide. Le tube extérieur, légère- 
ment enduit sur son pourtour d’une dissolution épaisse de cire à cacheter dans 


T'alcool, ést fermé par un disque en verre rodé, puis porté à l’étuve à 4. En quelques 


minutes O et CO? sont totalement absorbés, le résidu gazeux constitué par de l’azote 
se trouve en dépression et, après un laps de temps qui oscille entre 24 et 48 heures 
selon la richesse en Z. Fe la présence de celui-ci est indiquée par le virage total 
du milieu en jaune canari, sa fluorescence verte et la production de bulles de gaz à sa 
NEER 


Dans ce procédé, extrêmement sensible, se trouvent groupés les facteurs 
d'élimination ordinairement utilisés : température de 42°, culture en milieu 
phéniqué, culture en milieu lactosé, culture en rouge neutre. Mais nous y 
avons introduit, en outre, un cinquième facteur: l’anaérobiose qui, à 
l'avantage d’é RARE d'emblée tous les microbes aérobies stricts, joint celui 
de donner à la réaction du rouge neutre une sûreté et une précision qui lui 
faisaient défaut jusqu’à présent. Dès nos premiers essais, en effet, nous 


avions reconnu avec Vincent, Sicre et d’autres auteurs que, sien bouillon 


error nt ER Ge di ST 
(*) Comptes rendus, 1. 151, 1910, p. 734, 829 et 959. 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 403 


glycosé, additionné de cette matière colorante, la production du gaz était 
constante en présence du 8. col, il n’en, était pas de même de la fluores- 
cence et surtout du virage en jaune rh par certains auteurs comme 
caractéristiques de ce microbe. Cette contradiction provient simplement de 
ce que l’action de l’air suffit non seulement à contrarier la réaction du 
rouge neulre, mais encore (ainsi que l’a signalé Rothberger) à ramener 
au rouge les cultures virées en jaune par le B. coli. Dans nos cultures 
anaérobies, au contraire, la réaction suit très fidèlement le développement 
des bactéries, mais s'arrête et ne tarde pas à régresser pour peu qu’une 
fêlure du tube extérieur ou sa fermeture imparfaite y laissent, pénétrer la 
moindre trace d’air atmosphérique. 


MÉDECINE. — Épilepsie et constipation. Note (!) de M. E. Dour, 
présentée par M. d’Arsonval. 


M. le professeur Bouchard a émis l'opinion qu’il existe une relation par- 
fois très étroite entre les phénomènes épileptiformes et le mauvais fonction- 
nement de l'intestin. J’ai observé un certain nombre de faits où cette con- 
ception, à en juger du moins par les résultats thérapeutiques, s’est trouvée 
être parfaitement exacte. Voici ces faits : 


Observation I. — Enfant de sans: a, depuis un an, des crises d'épilepsie très nettes à 
peu près tous les jours. Les Soins qui ont successivement été consultés n’ont dé- 
couvert aucune trace de syphilis soit chez l'enfant soit chez les parents. Les médica- 
uons bromurées, énergiques Pr qui ont été instituées, se sont montrées ineffi- 
caces. En outre depuis 6 mois cet enfant est soumis à un régime très sévère dirigé 
contre un état d’entérocolite mucomembraneuse très accusé, sans que cependant les 
crises aient été modifiées soit dans leur fréquence soit dans leur intensité. 

Je le soumets en mars 1903 au traitement abdominal par la voltaïsation percutanée 
intense dont j'ai montré dès 1900 la grande efficacité dans le traitement de l’entéro- 
colite mucomémbraneuse. Les séances furent quotidiennes au début, avec des courants 
de 5o à 60 milliampères pendant 10 minutes. Dès la troisième séance non seulement 
les selles redevinrent normales, r#nais les crises d’épilepsie s’espacèrent et devinrent 
moins fortes; elles cessèrent complètement au bout de trois semaines de traitement. 
Elles ne sont plus revenues depuis. Voilà 7 ans que la guérison se maintient, 


- Obsérvation 11. — Jeune homme de 19 ans : à, depuis l’âge de 15‘ans, des crises d’épi- 
lepsie qui reviennent tous-les 15 ou 18 jours. Ces crises sont fort intenses, durent au 


(*) Présentée dans la séance‘du 12 décembre 1910. 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) 199 


FRE 


L] 


n 


PA RLENT M NE 


TE dl ae CERN 
AE" 


1404 “: __ ACADÉMIE DES SCIENCES. nn ne 


moins 12 minutes et sont suivies d’un état d’ hébétude qui dure, 2 jours environ. FHeà 
temps, le malade est pris d’absences qui se renouvellent de 2 à 5 fois par jour. Quoique 
le malade nie avoir jamais eu la syphilisÿ il a été pendant 2 ans soumis par son médecin 
traitant à un traitement rationnel par des injections à l'huile grise, sans aucun résultat 
d’ailleurs. Les bromures qui lui ont été également ordonnés et dont il prend tous les 
jours d'assez fortes doses, semblent agir en diminuant la fréquence et l'intensité des 
crises, mais ont été jusqu'ici incapables de les faire disparaître. 

En 1905, lorsqu'il vint me consulter, il m’apprend que depuis fort longtemps il a 
de la constipation habituelle dont il ne s'est d’ailleurs jamais inquiété, car à Paide de 
laxatifs variés il arrive facilement à s’exonérer assez régulièrement tous les jours. 
C’est pourtant contre cet état défectueux du fonctionnement de l'intestin que je dirige 
le traitement par la voltaïsation percutanée abdominale avee des courants de 70 à 
100 milliampères appliqués chaque jour, 5 minutes dans chaque sens. 

Les selles redevinrent spontanées et naturelles à la douzième séance. Les crises ont 


disparu depuis le début du traitement électrique. 


Observation LIL. —; Jeune homme de,21 ans : a des crises depuis l’âge de 12 ans. Ces 
crises reviennent toutes les 5 à 6 semaines ; elles sont d’une intensité moyenne, durent 
de 5 à 8 minutes et sont suivies, pendant quelques heures, de lourdeur de tête. 
Quelques rares absences; le malade mouille son lit assez fréquemment. Il a suivi un 
long traitement ECOUTER et fait un usage quotidien de bromure. Sans cette dérarère 
précaution, les crises deviendraient plus fréquentes et plus fortes. 


Lorsque j fs le vis en janvier 1909, mon attention se porta aussitôt sur Pétat de Fins 


testin que je trouvai normal; le malade ê en effet, tous les matins une, selle qui semble 
ne rien laisser à désirer. Cependant il m'apprend que teujours il est un peu constipé 
au moment des crises. Cette constipation apparaît généralement 2 jours avant la 
crise; elle est. si régulière, qu’elle permet au malade de prévoir la crise et même d'en 
fixer le jour. Ce phénomène, qui avait été jusque-là considéré comme un au'a à longue 
Portée, m’a cependant engagé à instituer le traitement abdominal par voltaïsation per- 
cutanée intense dirigé comme dans, l'observation précédente. 

Dès le début du traitement les crises se sont espacées à tel point que, le malade n'a 
eu que deux crises en 1909. Il est der ente en ERA pn à Lille où il fait très ES 
lièrement son service. 


Bien entendu, le traitement par les bromures a été set sup- 
primé chez ces trois malades dès le commencement du traitement électrique. 
Comme moyen adjuvant je me suis contenté de prescrire un régime alimen- 
taire riche en légumes. et sd Faate et de proscrire cosplétorsen 
Palcool. 

Je croïs donc que, comme le conséille M. le professeur Botithard: il faut 
veiller avec le plus grand soin au fonctionnement de l'intestin chez les. é épi- 
leptiques et que le médecin trouvera, dans la voltaïsation percutanée abdo- 
minale, un moyen très efficace pour le régulariser et parfois pour supprimer 
ou du moins atténuer les crises épileptiformes qui en dépendent. 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1405 
OCÉANOGRAPHIE. — Sur quelques résultats de l'étude des marées 
‘anñtarèliques observées au cours de l'expédition française au pôle Sud. 


Note dé M. GoprnoY, présentée par M. H. Poincaré. 


En soumettant au caleul les observations continues enregistrées péñidant 


220 journées à Port-Girconcision (ile Petermann), par 65° 10’ dé latitude’. 


Sud et 66° 34° de longitude Ouest, nous en avons tout d’abord tiré la valeur 
des constantes harmoniques des ondés à coutte période suivañites : 


MS PAR RENE es Ori ee OU AE 
Valeur de H. MEN 20m TRS hem 3em rte 3ocm 10{® gen 3cm 
Valèur de K... .. LOS MU 2040 000 10e So oo. "00 OU 


Les autrés ondés, d'ayant pas 1° d'amplitude, ont ëté abandonnées. 

Ces chiffrés montrent la prépondéranée éonsidérablé des ondés diurnés, 
ce qui est normal à cette latitude. Là marée diurné ÿ Yaut ën ihoyenné uñe 
fois ét demie la marée seni-diurne. Elle peut dépasser 1", 5o et nullé Bart 
ailléuts il n’en a éncore été signalé d’aussi forte. : | 

111 ést intéréssant dé rémarquer dans le groupe semi-diurné là grande 
amplitude de S, par rapport à M.. Cés deux ondes étant à peu près équi- 
Yalentes itterférent aux quadratures, supprimant tous les 15 jours environ. 
la marée semi-diurne. La différence des phases Ks, — Kn, = 105° &t, pa 
suite, l’âgé dé la marée semi-diurne, qui ést de 4 jours et 8 héürés, sont 

_coïisidérables. Cela est tout à fait à l'opposé de la théoïie de Whévwéll, qui 
voulait qe dans l'anneau antarctique cétte valeur fût nulle. | 

Parmi lés ondes à longue période, la durée dés obsérVatiotis ne nous à 
permis d'isoler qué les ondes lunaires' dé céllés-ci l'onde Mf seulé dé- 
passé 1%. Ses constantes sont H = 5°%,5; K = 2380. 

Mais èn examitant la courbe des niveaux moyens quotidiens on constaté 
la préséniéé d'uüné importante pértutbâtion à longue période. A l'aide d'un 
procédé simple de caléul nous avons rétssi 4 l’isoler ét avons obtenu ainsi 
uné onde régulière très importante. Cétté onde est Id résultante de deux 
ondes compôsantes dé 0%, 55 d’ataplitude dont l'üné, de période séméstriellé, 
doit être sa dévenue considérable ét dont l’autré, dé période à peu près 
triméstrielle, ést nouvelle. On ne peut guère attribuér éetté onde inconnuë 
qu'à ütie cdusé météorologique, mais laquelle ? Lés moyennes baromé- 
iriqués faîtes pour différentes périodés au point mêtñe dé nos observations 
ne môtitrent Aüctin tiouvénént barométriqué à lôngué période. Il faudrait 


1400 ACADÉMIE DES SCIENCES. 

d’ailleurs que ce mouvement fût considérable pour prôduié une telle onde. 
D'autre part, dans cette région les vents ne soufflent puené que d’une seule 
direction. Il n’y a comme différence entre les saisons qu’une proportion un 
peu plus grande de calme en été. Il est donc difficile de déterminer lori- 
gine de cette importante onde nouvelle. 

Quelle qu’en soit la provenance, le procédé que nous avons employé 
pour l’isoler nous en donne quotidiennement l’ordonnée pendantla période 
des observations, Si maintenant nous retranchons de la valeur de chaque 
niveau moyen quotidien : 1° l’ordonnée de cette onde résultante à longue 
période; 2° l’ordonnée de l’onde Mf calculée pour chaque jour; 5° une cor- 
rection destinée à compenser l'erreur introduite dans le calcul de ces niveaux 
moyens du fait que certaines ondes à courte période et principalement 
M,, N,, O,, À, ont une vitesse angulaire différente de 15°, nous obtenons 
pour chaque jour une nouvelle valeur du niveau moyen qui ne doit plus 
différer de celle du niveau moyen général que par l'effet sur le niveau de 
la mer des variations de la pression atmosphérique. 

En portant sur un graphique les valeurs quotidiennes des niveaux moyens 
d’une part, et d’autre part les valeurs inverses des moyennes barométriques 
pour les mêmes jours, on obtient deux tracés sensiblement parallèles :qui 
montrent avec évidence que dans la région où nous opérions l'influence des 
variations de la pression atrafphique se fait sentir immédiatement sur le 
niveau de la mer. 

En nous servant des 225 journées d'observation pour calculer cette in- 
fluence nous trouvons qu’à un mouvement de 1"" du mercure correspond 
immédiatement un mouvement en sens inverse du niveau de la mer de 
1°%,49, ce qui représente à peu près exactement le rapport des densités. 

Une pareille constatation n’avait pas encore été faite et il nous semble 
d'autant plus intéressant de la signaler que la Commission chargée en 1896, 
par l'Association britannique pour l’Avancement des Sciences, d’étudier 
l'effet de la pression barométrique sur les marées, conclut au contraire en 
disant qu’en ce qui concerne cette pression son influence affecte les marées 
dans un rayon si étendu que les indications locales du baromètre en un point 
donné ne sauraient y être un indice de l'effet produit sur la marée. 

Le calcul de périodes plus courtes d'observations à Port-Foster (ile Décep- 
tion), par 62°58’ de latitude Sud et 62° 54 de longitude Ouest, -et à l'ile 
Jenny par 67°43° de latitude Sud et 70°46' de longitude Ouest, nous ayant 
fourni les constantes harmoniques des ondes principales en ces points nous 


pouvons,-en y joignant la connaissance des marées de la baie Scotia aux : 


\ \ 


D I RU PE 
RC - Pie 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1407 


Orcades du Sud et du cap Horn, essayer d'étudier le transport de la marée 
dans cette intéressante région comprise entre l'Amérique du Sud et le con- 
tinent antarctique. Le calcul des heures cotidales pour la marée diurne nous 
donne : 528% pour le cap Horn, 327" pour Scotia Bay, 4" 26% pour Port- 
Foster, 540% pour Port-Circoncision et 7"20" pour l'ile Jenny. Ces résul- 
tats sont tout à fait anormaux. Ils montrent que contrairement à toute pré- 
vision l’onde diurne se propage de l'Est à l'Ouest; en outre son amplitude 
augmente vers l’Ouest, ce qui ne semble pas compatible avec l'hypothèse 
qu'on pourrait admettre d’une onde stationnaire provenant d’un centre 
d'émanation situé dans l'Atlantique Sud ou même la mer de Weddell agis- 
sant l'un ou l’autre comme un bassin en résonance avec la marée diurne. 
- La propagation de la marée semi-diurne est tout aussi anormale, Mais les 


ME S ; x « 
variations du rapport W. qui passe de 0,15 au cap Horn à 0,85 à Port- 


Circoncision et 1 à l’île Jenny ne nous permettent plus de calculer les heures 
cotidales comme pour la marée diurne. Cependant en reconstituant la marée 
semi-diurne aux points choisis on constate que son maximum se produit 
à peu près à la même heure sur toute la côte antarctique, mais 1 heure 
auparavant aux Orcades et au cap Horn. 

Les ondes M, et S, ont respectivement pour heures cotidales : 


8h ro® à la baie Orange, 8! 42m à la baie Scotia pour M, 
9! ro% à la baie Orange, 935" à la baie Scotia pour 5 
9:58 à Port-Foster, 948" à Port-Circoncision pour M, 
11236 à Port-Foster, 13h 18m à Port-Circoncision pour S; 

Toutes ces constatations ne satisfont ni à la conception ancienne de 
Whewell ni même à celle plus récente de Rollin A. Harris et nous prouvent 
que cette région intéressante subit un régime de marée très complexe et 
très troublé, bien que sa situation semble devoir la rapprocher au maximum 


des conditions de la théorie. 


HISTOIRE DES SCIENCES. — Sur les instructions données par l'Institut national 
(x'° et 2° classe) au capitaine Baudin pour son voyage de découvertes aux 
terres australes (1800-1804). Note de M. Grorces Hervé, présentée 

. par M. A. Dastre. 


Les Archives de l’Institut n'ayant conservé pour ainsi dire aucune trace 
des travaux de la Commission nommée en ventôse, an VIII, et chargée : 1° de 


en question. 


1408 7 ACADÉMIE DES SCIENCES. | 
dresser le plan du voyagé de découvértes que devait exécuter le capitaine 
Baüdin: 2° de surveiller les préparatifs de ce voyagé; 3° de fournir, à la 
mission scientifique einbarquée sur le Géographe ét le Naturatste, es notes 
particulières sur lés objets de stiences qu’ellé aurait à poursuivre; l'Ata- 
démie des Sciences, dont les délégués prirent à ces travaux une part impor- 
tante, ne regardera pas sans doute comme inutiles quelques indications Sur 
les sources qui permettent dé comblér, dans üné certaine mesure, la lacuñe 


Rappelons toût d'abord que la Commission de l’Institut Nationäl compre- 
nait cinq représentants de la premiére classe (Sciences) : Cuvier, Jussieu, 
Lacépède, Laplace ét Lelièvre, ét quatré membres de la deuxième classe 
(Sciences morales et politiques) : Bougainville, Camus, Flétrieu ét Langlès. 

La Commission rédigea un Plan général de voyage où, après examen 
réfléchi, elle arrêtait son choix sur la Nouvelle-Hollande. Ce plan, daté 
du 4 floréal, an VIII, se trouve manuscrit (peut-être en original) aux 
Archives de la Marine (sèrie moderne BB‘, Campagnes, 995 : Archives 
nationales). | Fa. 

Mais la Commission élabora, en outre, des instructions scientifiques 
spéciales, relatives à divers ordres d’études, et confiées respectivement à 
tel on tel de ses membres. En adressant à Baudin, au Havre, le Mémoire 
destiné à lui servir d'instruction particulière, le ministre dé la Marine 
Forfait lui écrivait, le 5 vendémiaire, an IX : 

« Il forme le complément des documents que vous avez déjà reçus sur les différentes 
parties qui doivent fixer votre attention pendant le cours du voyage que vous allez 
entreprendre. » (/bid., BB*, 995). À quoi Baudin répond, le 12 vendémiaire: « J'ai 
reçu joint à vos lettres toutes les instructions et notes concernant notre expédition,.et 


je m'occupe sans relâche des préparatifs de notre départ, qui aura lieu aussitôt que le 
temps lé permettra... » 


De ces instructions et notes reçues par Baudin, nous avons dit ailleurs 
comment des recherches couronnées par un hasard heureux nous avaient 
permis de retrouver les Jnstructions anthropologiques dues à Cuvier (voir 
Revue de l'Ecole d’Anthropologie de Paris, n° 9, 1910, p. 289-306). 

A Claret, comte de Fleurieu, ministre de la Mariné en 1096, membre de 
la deuxième classe (Section de Géographie), étaitéchu, en sa qualité d’'hyÿdro- 
graphe, «le projet d'instruction particulière, pour servit de diréctioti au 
citoyen Baudin », dont il a été fait mention ci-dessus. Dans cette instruction, 
Fleurieu sé bornait d’ailleurs à traéer, au Commandant en chef de l’expédi- 
tion, son Jtinéraire, ajotitant « qué, pour le surplus, on pouvait le renvoyer 


SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1409 


aux instructions imprimées qui avaient été données à La Pérouse » 
(Arch. de la Mar., BB", 995, Lettre de Fleurieu à Forfait ; Paris, 29 fruc- 
tidor, an VII). | 

. Enfin, bien curieuse est une certaine Instruction diététique qui, pour n'être 
pas a émanée de la Commission directrice, se rattache pourtant 
de la façon la plus étroite à ses travaux. « Le 27 ARR A — peut-on voir 
dans les Mémoires de l’Institut National des Sciences et Arts (Sc. mor. et 
polit.), t. IV, p. 57-58 — fut lue à la Classe une lettre du ministre de la 
Marine (‘}, par laquelle il témoignait désirer que l’Institut voulût hien 
rédiger des instructions pour le capitaine Baudin, relativement au régime 
diététique, et fournir à ce navigateur des indications particulières sur Les 
objets qui devraient fixer plus spécialement son attention et celle. des 
sayants qui l’accompagneraient dans son voyage. 

» En conséquence de cette invitation du ministre, le citoyen Bernardin 
de ant Pierre s’est empressé de soumettre à la Classe un Mémoireintitulé : 
Expériences nautiques et observations diététiques et morales proposées pour 
l'utilité de la navigation et la santé des marins. » | 

La deuxième classe avait, en réalité, pour répondre à l'invitation du 
ministre, désigné des commissaires et adjoint à Bougainville, Camus, 
Fleurieu et Langlès, ses représentants à la Commission de l’Institut, les 
citoyens Dutheil, Des Essarts, Lassus, Portal et Saint-Pierre. On peut à 
bon droit s'étonner qu'entre tous ces’ commissaires, parmi lesquels il en 
était de très hautement qualifiés, les uns comme médecins, les autres comme 
navigateurs, ce soit le moins désigné, semble-t-il, pour une pareille tâche, 
Bernardin de Saint-Pierre, qui ait pris la ART Son Mémoire, dont on 


trouvera une assez longue analyse dans le recueil des Mémoires rt la Classe 


des Sciences morales et politiques (1. IV, p. 58-61), et qui existe manuscrit 
aux Archives de la Marine (?}, contient, outre la proposition de quelques 
expériences des plus simples, visant l'étude des courants marins, des vues 
diététiques quelque peu sommaires, dont Jules Simon a parlé avec finesse, 
comme il avait coutume, dans son Livre : Une Académie sous le Directoire 


(p. 233). 


(1) En date du 26 thermidor, an WII. | 

(2) BB, 995. Expériences nautiques et observations à proposer au. capitaine 
Baudin, dans son voyage autour du monde, présentées par le citoyen Bernardin 
de. Saint-Pierre, et; adoptées pan un. arrêté de la Classe. des Sciences morales:et 


PORIQUE: ie 


EL PS 
ne ge; 


=. 

DE | Cr 
Lg pr CI 
# NA 


r410 | ACADÈMIE DES SCIENCES. 


. Quoi qu'il en soit, le 12 fructidor, la deuxième classe adoptait «l 
proposées par le citoyen de Saint-Pierre » et arrêtait « que son Mémo 
ferait partie des instructions que la Commission devait adresser au ministre 
de la Marine pour. le voyage du capitaine Baudin». PS FSU 

_ « Éllea pris le même arrêté, ajoutait la Notice des Travaux de la Classe R 
(ibid. t. IV, p.61), sur des Observations astronomiques 7 géographiques pour 
servir au voyage du capitaine Baudin, qui ont été lues par le citoyen Buache. 
Nous regrettons de ne pouvoir donner aucune Notice de ée Mémoire; 
l’auteur, en le remettant à la FREE a négligé d'en conserver a 
minute. » ÿ | 

Le Mémoire Buache ne figure pas parmi les documents de l'expédition 
Baudin, aux Archives de la Marine. Celles-ci renferment, par contre, 
quelques extraits de lettres et de procés-terBaux de la Commission de 
SUR | | 


ANT tr vx 
,» 


M. Pscoir LowezL 7 moe, un Mémoire intitulé : : On she action of 
planets prose néighboring particles. | 


(Commissaires : MM. H. Poincaré B. : Baïlauè) 


A 4 heures:trois sr l’Académie se forme en Comité secret. 
‘La séance est levée à 6 heures. , 
CES | Ur: ASE Ph. v. T. 


BULLETIN RIRLIOGRA PIQUE... 


- OUVRAGES REÇUS DANS LA SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 


Service géographique de l'Armée, Rapport sur les travaux exécutés en 1909. 
Paris, 1ÿ10;'r fase. in 8e. RTS le er Berthaut SOU CRE MÉMEMEDE 
général de l'Armée. ÿ"S | 

Minéralogie de la France et de ses Chlinieh: Description physique et chimique 
des minéraux, étude des conditions géolo giques de leurs gisements, par A: Lxcroix, 


L' LI 
RO 
SÉANCE DU 27 DÉCEMBRE 1910. 1411 


Membre de l'Institut; t. IV, 2 partie, Paris, Ch. Béranger, js 1 vol, in-8°-(Hom- 
mage de l’auteur.) . 

Étude géologique des Pyrénées de l’Aragon,. par Marivs Darronr. Marseille, 
Barlatier, 1910; 1 vol. in-4°. (Présenté par M. PAT bIx 4 

Éléments de morphologie des Vertébrés, anatomie et embryologie comparées, 
paléontologie et classification, par L. Viazzerow, avec 30/ ligures, dont 28 en cou- 
leurs, et 21 tableaux dans le texte. Paris, Octave Doin et fils, 1911; 1 vol. in-8°, (Pré- 
senté par M. Henneguy, pour le Concours du prix Serres de 1911.) 

Instructions météorologiques par Arrrep ANGor, Directeur du Bureau central 
météorologique; 5° édition, revue et corrigée.: Nr. Gauthier-Villars, 19113; 1 vol, 
in-8°. (Hommage de l'auteur.) | 

Recueil d'OŒuvres de Léo ErRera : Physiologie générale, philosophie; avec 
41 figures dans le texte. Bruxelles, H. Lamertin, 1910; 1 vol. in-8°, (Hommage de 
Mme Léo Errera.) : | 

Esquisse de la géographie bormique de la Belgique, par JEeax Massanr; avec 
un. Annexe contenant: 216 phototypiés simples, 246 phototypies Sete 
9 cartes et 2 diagrammes. (Extr. du Recueil de l'Institut botanique Léo Errera, 
Tome supplémentaire VIL/#.) Bruxelles, Henri Lamertin, 1910; 2 vol. in-4°. Hominass 
de l’auteur.) [Un petit stéréoscope est joint au Volume annexe.] 

‘Pteridografia del sur de México, 6 sea clasificacién y descripeién de los helechos 
de ésta region, precedida de un bosquejo de la Flora general, por el Ingeniero 
José-N. Rovirosa, Professor de Historia natural. Mexico, Ignacio Escalante, 1909; 
r vol. in-4°. (Offert par Don Joaquin D: Casasüs.) 

Institut international d'Agriculture : Bulletin du Bureau des Renseignements 


agricoles et des maladies des plantes; novembre 1910. — Bulletin des Institutions 
économiques et sociales; 1° année, n° 2, octobre-novembre REX Rome, 2 vol. 
in-8°, : A 


Complément de la seconde édition de Toute la Chimie minérale par l'électricité, 

par Juces Séverix. Paris, H. Dunod et E. Pinat, 1910; 1 fase. in-8°, (Hommage de 
HT ) À 

Marégraphe plongeur. Appareil enregistrant les marées sur les côtes et au 
large, par L. Favé, Ingénieur hydrographe en chef de la Marine. (Extr. des Annales 
hydrographiques, 1908, 1909, 1916.) Paris, Imprimerie nationale, 1910; 1 fee in-8°. 
[Accompagné de trois autres opuscules sur le même sujet.] (Hommage de l’auteur.) 

Note sur la phylogenèse de l’Insecte. — Sur la morphologie des membranes 
basales de l’Insecte. — Sur la parthénogenèse arrhénotoque de la Fourmi ouvrière. 
— Sur un Nématode qui se développe dans la tête de la « Formica fusca », par 
Cnarues Janer. Rennes, Francis Simon, et Beauvais, Imprimerie départementale de 
l'Oise, 1909; 4 fasc. in-8°. 

Recherches sur l'influence de la polyspermie expérimentale dans le développe- 
ment de l'œuf de «Rana fusca»; par À. BRacser. (Archives de Zoologie expéri- 
mentale et générale; 1 + XEVI, n° t, novembre 1910.) Paris, Albert Sehulz; 1 fasc. 

à mmage de l’auteur.) - 
ne paradoxus, by Ve M. A LUEN: with nine plates. (Mem. of the Mus. 


186 
C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151, N° 26.) 


hi 2 
of. Comp. -Zoëlogy at Harvard. College: ti XL. n° . ) 


1 fasc. in-4°. x , 
Academia Real das Sciencias : + Actas das Sessdes da prime 


pol. — AO de re lea; # “Hh. frs: 1- hi rgroi 
4 LA SRG Pages 8 R: | 


1212 


ren 


) aan 1.1 
a 


LITE D: BAT 


Stan | du 5 décembre Er 


i nt d'u ; 
1 ï L< eat È ‘ei | usb FUME firs. < Th 
g petite pl an te: es: C1 4 Re KE Le : Re jy fi dl AL ce, à pe + Llitégé nes Ÿ 


Une ainenlneé a faussé les désalati il faut ice épi 1029) que jé axes sont 
| äânimés d'un mouvement de translation, à A ; B', y" étant les ‘composantes, süivant les 


axes, de l'accélération de |’ Pets Cela posé, la fonction #e se trouve un peu Rd 
et les équations s’éérivent : b à [IR F5 4 


FIN DU TOME CENT-CINQUANTE ET UNIÈME. 


tr bles ES st € CAR 1 pre 
9 EE 2x Æ 

Dre à = 
PET «+ 
hs r 
‘ 

« : 

1 


= 
DRAC ENIE. 2 dr I 
? « APR E TE 1 1. EN » LATTT k Pa °1 
Ld —— 
* xa cd: ‘ é sh < A4 
* CAM TEUSRES 154 
7.1 : [M 3 — L ral 
— 
: ra RE. CT ee DE 
sa Fa NOT AE | 4 
ETS UE | ’ 
. : ÿ ‘ £ 
2 ñ s ; < 
re n: ) k Co > f q = ; 
à # ; 
L ; # \ rés DT | ' : 
É CPORER DES AE TIRUES- DL TOME dur 
| J ” ke — #2 EE = : 
br E" À 
L r € » 0 - "at _ 
4 F4 +. Ju 1 D ù 
LC ar 
ES FL 3, PEN . Lt ; , ni i 
L £ si # 
vtt | PRE é 
e .! Pres is D MN VD AL A. - 
t | : Era 
2187 M Me Hits. 
NS Pere? CE ina © l'AC nn 


à «à 5 —— » : * 

L'ONPAIN Lang D res x 3 AC A dti; 

LE Am Me de nr 7) bat dés : 
4 Ë FA Sa 16 mod: PA 


un 


C2 4 " 2 
EAST Pr eu ire à TT pie. 


’ 
: 
[= 
. 
t 
* 
re 
* 
a 
Le 
ra 
> 
= 


fee ‘: ru a 
ns RP OR DEL ei: dé br à 


are Lean, lou: 
A Vi. te ie 


EDG ri de. 67 Te des 10 


eee PR RE D usée: 
PRET OR ET Four fur (AE es 


RE Er Tr 


MUC de, LM SES EN Fi sr Le 
Are Len OA as NRaee 


COMPTES RENDUS 
DES SÉANCES DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES. 


TABLES ALPHABÉTIQUES. 


JUILLET — DÉCEMBRE 1910. 


TABLE DES MATIÈRES DU TOME 131. 


A 
Pages. Pages. 

ACADÉMIE. — Le Comité d'initiative de - legs fait à son profit par M. An- 
la. souscription Giard adresse à toine-Henri Becquerel..,......,... 967 
l’Académie un médaillon reprodui- — M. le Président annonce à l’Académie 
sant les traits de l’illustrenaturaliste. a7 qu’en raison des fêtes de l’Assomp- 

— M. Laveran est désigné par l’Acadé- tion la séance du lundi 15 est re- 
mie pour prendre la parole en qua- D nisb au mar TO AOÛT: eee 413 
lité de Lecteur à la Séance publique — M. le Président annonce à l'Académie k 
annuelle de l’Institut, le 25 octobre que les séances des lundis 26 dé- 

DONC El Le ie rte à Rememus eu 288 -<embre 1910 et 2 janvier 1911, 

— M. G. Lippmann est élu Vice-Prési- jours fériés, sont envoyées aux 
dent pour l’année 1910-1911...... 1103 mardi 27 décembre et mardi 3 jan- 

— Allocution de M. Emile Picard dans NAT PO nn de on ne 1099 
la séance publique annuelle du 19 Voir Administration des Monnaies, 
HÉBEIDTO OO EE he ‘1167 Candidatures, Caisse des recherches 

— M. le Ministre de l’Instruction pu- scientifiques, Commissions, Congrès, 
blique adresse ampliation du Décret Décès, Ecole polytechnique, Elections, 
approuvant l'élection de M. Léon Exploration, Muséum d'Histoire na- 
Teisserenc de Bort, dans la Section turelle. 
des Académiciens libres, à la place ÂAcrEr. — Sur la « maladie de l’écrouis- 
de M. Eugène Rouché,......…... 911 sage » dans l'acier; par M. Georges 

— M. le Secrétaire perpétuel annonce à CRAN DUREE ie ee ie laLe re à 1000 
l’Académie que le Tome CXLIX des — Variations de la résistance à l’écra- 
Comptes rendus (1909, second se- sement des aciers en fonction de la 
mestre) est en distribution au Secré- température. Relation entre les pro- 
RAT es se ep Aie NADINE RAA, priétés statiques et dynamiques des 

— M. le Ministre de l’Instruction pu- aciera; par. M.F, Robin. .......... 710 

4 blique adresse ampliation du Décret Voir Ecrasement. 
autorisant l’Académie à accepter le | Acines. — Sur les acides glucodéco- 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151.) 187 


1414 TABLE DES- MATIÈRES. 


Pages. 


niques, par M. L.-H. Philippe..... 986| 


— Sur les acides glucodéconiques; par 
M LH, Php. ta er ape . 1366 
— Condensation du bromure d’acro- 
léine avec l’acide malonique; par 
M Lesplenue meer ou 1359 
Voir Carbures d'hydrogène, Chimie 
analytique, Photochimie, Sels com- 
plexes. 
AcoUsTIQUE. — Sur les harmoniques des 
instruments à tube en cuivre; par 
MM. Gabriel Sizes et G. Massol... 303 
— Comment vibre un diapason. Vibra- 
tions tournantes; par MM. Gabriel 
Sizes et'G. Massol. 4 0407 
Voir Chronophone. 


ACOUSTIQUE PHYSIOLOGIQUE. — Les 
bruits subjectifs auriculaires; par 
M. Marage..... M LONE rot ds 010 
Voir Voix. 


ADMINISTRATION DES MOoNNAIES. — 
Liste des candidats présentée à 
M. le Ministre de l’Instruction pu- 
blique pour une place d’essayeur à 
l'Administration des Monnaies 
19 M. Raoult, 20 M. Ravit, 3° M. 
Pie ec atiéres ETS AD apres OU 
ADSORPTION. — Hndases de l’affinité 
chimique dans certains phénomènes 


dits d’adsorption; par M. Léo 
Vigo. cr En an CNE 673 
. AÉRODYNAMIQUE. — Sur les pressions 


moyennes supportées par un corps 

maintenu dans un courant d’air 

dont la vitesse est irrégulière; par 

D mc penis: 144 
— Sur l'influence d'un échauffement 

local sur la valeur des pressions 

supportées par un corps placé dans 

un courant d’air régulier; par M. À. 


LOTOURE Ge es pee cerise 671 
— Sur l'inversion du phénomène de 
Magnus; par M. À. Lafay.. 007 


— Étude photographique du courant 
d'air produit par le mouvement 
d’une hélice; par M. À. Tanaka- 
HUIT RON PORTO NE ES 211 
— Sur la résistance des plans rectan- 
gulaires frappés obliquement par 
le vent; par M. G. Eiffel....,.... . 1070 
Voir Aviation. 
AGRONOMIE. — Voir Cultures, Monique 
agricole, Physiologie végétale. 
AxcooLs.— Préparation catalytique des 


Pages, 
oxydes mixtes des alcools et des 
phénols; par MM. Paul Sabalier et 
A MailRe ent nantes 7 a es 359 

Voir Chimie analytique, Chimie biolo- 
gique,Fermentations, Mélanges,Ondes - 
hertziennes, Photochimie, Vin. 

Azpénypes. — Voir Chimie biologique, 

Chimie végétale, Graine, Photo- 
chimie, Vin. 

ALGÈBRE. — Sur l'application de la mé- 

thode d’approximation de Newton 
à la résolution approchée des équa- 
tions à plusieurs inconnues; par 


MAENBRUL ERP c eco 1109 
ALGuEs. — Sur les gaines et les muci- 

lages des Algues d’eau douce; par 

MOTS VU TERRES Re ee EL 334 


— Sur déux organismes inférieurs ren- 
contrés au Laboratoire de Roscoff; 
par M. P.-A. Dangeard........... 765 

— Sur une algue marine du Laboratoire 
de Concarneau; par M. P.-A. Dan- 

LEUTE Ses ce date Case Der 991 
Voir Lichens. 

ALIMENTS. — Voir Champignons, Chimie 
analytique, Crustacés, Flore tropicale, 
Fraudes, Greffe, Mécanique agricole, 
Mollusques, Parasites, Pathologie 
animale, Poissons, Ultraviolet, Vigne. 

ALLIAGES. — La trempe des bronzes; 
par ML. GTenel RCE et 870 

— Recherche sur les gaz occlus dans les 
alliages de cuivre; par MM. G. Guil- 
lemin et B. Delachanal............ 881 

ALTITUDE. — Expériences faites au 
mont Blanc en 1909, sur les varia- 
tions de la glycémie et de la glyco-. 
lyse hématique à la très haute alti- 
tude; par M. Raoul Bayeux... .. 4 0449 

— Observations de calorimétrie animale 
faites au mont Blanc; par MM. H. 
Guillemard et C. Regnier........ ne COR 

AMiDpoN. — Sur la purification de l’ami-. 
don; par M. G. Malfitano et 
Mlle A.-N. Most ASE" 817 

Voir Chimie biologique. 

Amies. — Nitration comparative re 
quelques amines aromatiques mono- 
et diacylées; par MM. Frédéric Re- 
verdin et Armand de Luc.........,". 985 

— Modes de préparation des acylguani- va 
dines aromatiques, par M. P. Pierron: -1364 

Voir Chimie analytique, Cryoscopie, 
Sels complexes. 


= 


TP TR Re D DT vu 


TABLE DES 


ANALYSE MATHÉMATIQUE. —— (Continu 

et discontinu ; par M. Arnaud Denjoy. 

— Sur une généralisation des théo- 

rèmes de Liouville et de M. Picard; 

par M. Serge Bernstein... ,.,.,..., 

Voir Ensembles, Equation aux diffé- 

rences finies, Equations différentielles, 

Equation de Fredholm, Fonctions, 
Groupes, Séries. 


ANATOMIE. 


— Les vaisseaux de la fourche du nerf 

médian {contribution à l'étude de la 
‘ dextérité manuelle de l'Homme); 
par M. R. Robinson 

— Association des éléments élastiques 
et contractiles dans les muscles 
lisses et striés; par MM. J. Atha- 
RASE Dr ZAR... re sem 

Voir Muscle, Circulation, Histologie, 
Insectes, Mollusques. 

ANATOMIE COMPARÉE. — Relation du 
poids encéphalique à la surface 
rétinienne dans quelques ordres de 
Mammifères; par M. Louis Lapicque. 

Voir Anthropologie. 


ANNÉLIDES. — Maturité très précoce 
d’une larve de Spionide; par M. C. 
Pisttenia deu LISTEN 

ANTHROPOLOGIE, — Asymétries nor- 
males des organes binaires chez 
l'Homme; par M. Paul Godin.... 

Voir Anatomie, Paléontologie, T'érato- 
logie. 

Anrc.— Sur la théorie de la luminescence 
de l’arc au mercure dans le vide; par 
MM. À. Perot et J. Bosler........, 

— Sur l'arc électrique dans une atmo- 
sphère à faible pression; par MM. H. 
Buisson et Ch. Fabry............, 

— Sur la rotation de l’arc à mercure 


.….….. 


BACTÉRIOLOGIE. 


— Sur l’immunité dans le paludisme 
des Oiseaux. Conservation 1n pütro 
des sporozoïtes de Plasmodium 


MATIÈRES. 


Pages. 

dans un champ magnétique. Obser- 
vations du phénomène de Doppler; 
DA NL AA DUTQUT ee: ram: à 
Voir Photochimie, Photolyse, Ultra- 

violet. 
— Sur un procédé pour faire réagir deux 
corps dans l'arc électrique; par 
DES EPA SO UIMQN Le be ae à 
— Sur un procédé pour faire réagir deux 
corps dans l'arc électrique; par 
M Paul Sabatuer. 20... 
ARCHÉOLOGIE. — Détermination de la 
nature d’une mèche de lampe pu- 
nique; par M. Eugène Cobin...... 
ARSONVALISATION (Dp’}. — Réalisation 
de la transthermie sans altération 
des tissus normaux par le bain 
thermo-électrique; par M. Doyen. … 
— Remarques à propos d’une Commu- 
nication de M. Doyen intitulée : Réa- 
lisation de la transthermie sans alté- 
tation des tissus normaux par le bain 
thermo-électrique; par M. d’Arson- 
Pal Re Ee RU 200 
AnTircerté. — Voir Navigation. 


138 


636 


ss. 


535 


551 


1393 
ASTRONOMIE. 


Voir Chronométrie, Comètes, Eclipses, 
Eioiles, Jupiter, Lune, Observatoires, 
Occultations, Planètes, Soleil. 


104 


AURORE BORÉALE. — Sur la situation de 
la zone de fréquence maximum des 
aurores boréales d’après la théorie 
corpusculaire; par M. Carl Siôrmer. 

Voir Electromagnétisme. 

AvIATION. — Quelques théorèmes sur les 
sustentateurs; par M. Witold Jar- 
kowski.….. 

— Essai sur le « vol à vortex »; par M. G. 
DAPorritee Rien 

Voir Aérodynamique. 


‘62r 


216 


sn sue se 


2923 


relictum. Immunité relative obtenue 
par inoculation de ces sporozoïtes; 
par MM. Etienne Sergent et Edmond 
Sergent...... 
— Recherche du Bactérium coli dans 


CCC CCC CCC] 


1418 


Pages. 


60 


736 


208 


1027 


407 


PLAN "+ 


I 416 TABLE DES MATIÈRES. 


l’eau de mer au moyen des mé- 
thodes employées pour l’eau douce; 
par MM. P. Fabre-Domergue et 
R:Liégendreerese Me Te 
— Procédé de recherche du Bacterium 
coli en cultures anaérobies dans les 


eaux et dans les huîtres; par MM. 


Fabre-Domergue et R. Eegendre.... 
Voir Chimie biologique, Fermenta- 
tions, Médecine, Microbiologie, Mol- 
lusques, Sang, Tuberculose, Ultra- 
violet. 


Brocrapnie.— Notice sur M. P. Appel; 
par M. Ernest Lebon......,...... 


BIOLOGIE. 


— Une force nouvelle :le mitokinétisme; 
par M. Marcus Harlog............ 
Voir Altitude, Cœlentérés, Crustacés, 
Cytologie, Energétique, Hérédité, 
Hybrides, Insectes, Mutation, Para- 


Caisse DES RECHERCHES SCIENTIFIQUES. 
— M. le Ministre de l’Instruction 
publique invite l’Académie à élire 
un de ses Membres pour remplacer, 
à la Commission technique de la 
Caisse des Recherches scientifiques, 
M. Maurice Levy, décédé.......... 


CALCUL DES PROBABILITÉS, — La repré- 


sentation proportionnelle et la mé- 
thode des moindres carrés; par 
M. À. Sainte-Lagüe..........,.... 
CALCUL DES VARIATIONS. — Sur les Buse 
tions du calcul des variations; par 
MfSernerDerne lente A cire ui 
CanpiparTures. — Liste de candidats à 
la place vacante, dans la Section de 
Mécanique, par le décès de M. Mau- 
rice Lévy : 19 M. Léon Lecornu; 
2° M. Gabriel Kænigs; 39 MM. Ra- 
tou Jean Releases eee 0 
— M. M. Brillouin prie l'ADAdénSe de 
le compter parmi les candidats à la 
place vacante, dans la Section de 
Physique, par le décès de M. D. 
GenneG. sv à 45 du note 5 tte SA AEUTE 


Pages. 


sit Physiologie” végétale, . Ulitra- 
violet. 


959 

BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE. —114, 195, 
263, 351, 411, 488, 508, 522, 537, 
558, 577, 604, 661, 696, 787, 842, 909 

1401 965, 1097, 1165, 1410. 
‘| Bureau pes Lonerrupes.— M. f1..Poin- 
caré fait hommage de l’« Annuaire 
des Longitudes pour 1911»........ 
BuREAU INTERNATIONAL DES Poips ET 
Mesures, — M. Darboux présente 
le Tome XIV des « Travaux et 
Mémoires du Bureau international 


847 des Poids et Mesures »....,..,.... 
BOTANIQUE, 

Voir Algues, Champignons, Chimie 

160 végétale, Cultures, Flore tropicale, 


Greffe, Hérédité, Hybrides, Insectes, 
Levures, Lichens, Parasites, Patho- 
logie végétale, Physiologie végétale. 


C 


— M. Monieil priel’ Académie de le comp- 
ter au nombre des candidats au 
siège d’Académicien libre, vacant 
par le décès de M. E. Rouché..... 

— M. D. André prie l'Académie de le 
compter parmi les candidats au siège 

1332 d’Académicien libre, vacant par le 
décès de M. E. Rouché..... dt 

— M. M.d’ Ocagne prie l’Académie de dé 
compter parmi les candidats au siège 

397 d'Académicien libre, vacant par 
le décès de M. E. Rouché.......... 

— M. Paul Janet prie l'Académie de le 

195 compter parmi les candidats au siège 
d'Académicien libre, vacant par le 
décès de M. E. Rouché........... : 

— M. Léon Teisserenc de Bort prie l’Aca- 
démie de le compter parmi les candi- 
dats au siège d’Académicien libre, 

1014 vacant par le décès de M. E, Rouché. 

— Liste de candidats à la place d’Aca- 
démicien libre, vacante par suite du 
décès de M. E. Rouché : 1° M. Teisse- 
renc de Bort; 2° MM. D. André, A. 

1332 de Gramont, P. Janet, Landouzy, 


Pages. 


847 


‘580 


583 


636 


663 


ait ile su autant dm dents di Rés Re à noté Ge 


TABLE DES MATIÈRES. 


M M LS I OO CR 
— MM. André Blondel, Carvallo prient 
l’Académie de les compter au nom- 
bre des candidats à la place d’Aca- 
démicien libre, vacante par le décès 
de M Jules Fannerg Ne 
— MM. À. Chantemesse, Stanislas Meu- 
nier, M. d'Ocagne prient l’Acadé- 


mie de vouloir bien les compter au : 


nombre des candidats à la place d’A- 
cadémicien libre, vacante par le dé- 
cès de M. Jules Tannery.......... 

— MM. Désiré André et E.-A. Martel 
prient l’Académie de les comprendre 
parmi les candidats à la place d’Aca- 
démicien libre, vacante par le décès 
TOR PA NE PU n en ere some ee nl 

CAPILLARITÉ. — Sur un capillarimètre 
permettant la mesure de la tension 
superficielle des liquides visqueux:; 
DAME MR CRAUAIETE 2er ER 

Voir Filtre. 

CARBURES D’HYDROGÈNE. — Sur quel- 
ques composés cycliques éthyléniques 
à fonction éther-oxyde et sur leurs 
dérivés bromés; par M. Busignies.. 

. — Sur le tétranitrométhane; par M. E. 
LG spé notons 

— Composés propioliques. Cyanacéty- 

lène°C3 HN; par MM. Charles Moureu 
et J=-Ch. Bongrand.= Ave. se ce 
Action de l’acide azotique sur les aloï- 
nes; production d’aloémodine tétra- 
nitrée et d’acide trinitro-2.4.6-méta- 
oxybenzoïque; par M. E.Léger..... 
Hydrogénations en présence de palla- 
dium. Application au phénanthrène, 
par M°Pierre Breteau..." 01 
Voir Catalyse, Ophtalmologie, Organo- 
métalliques, Physiologie végétale, 
Thermochimie. 

CarTaryse. — Réactions catalytiques 
par voie humide fondées sur l’em- 
ploi du sulfate d’alumine; par M. J.- 
B:sSenderens Mhoberaseet: step: £ 

— Préparation catalytique des oxydes 
phénoliques et des oxydes diphény- 
liques; par MM. Paul Sabatier et 
A MAROC ARE RE EL. 

Voir Alcools. 

CéTacé. — Sur l'organe à spermaceti 
du Kogia breviceps Blainv.; par 
M. Edouard Danois............... 

CérTonEs. — Cétones acétyléniques; par 


Pages. 


842 


912 


969 


1104 


868 


515 


813 


946 


1128 


1368 


392 


492 


— Synthèse de cétones dans la série 
tétrahydroaromatique; par MM. G. 
Darzsens et HYRost.:..-cvre.0. 

— Sur l’hexahydroacétophénone et sur 
l’hexahydrobenzoylacétone ; par 
M. Marcel Godchot........,...,. 

Voir Chimie analytique, Chimie bio- 
logique, Photochimie. | 

CHAMPIGNONS. — Sur une nouvelle moi- 
sissure du tannage à l'huile, le 
Monascusolei; par M.André Piédallu. 

— Influence du fer sur la formation des 
spores de l’Aspergillus niger; par 


MAC INOSSier À ce AREA RTE. " 


— Sur la culture nouvelle d’un Cham- 
pignon comestible, le Pleurote- 
Corne-d’Abondance; par M. L. 
IMÉURUCROUSRS CRT Re Ne 


Voir Immunisation, Médecine, Lichens, : 


Pathologie végétale. 


CHIMIE ANALYTIQUE. 


— Nouvelles réactions de la morphine; 
par M. Georges Denigès.........., 
Nouvelle réaction de la cupréine; par 
M. Georges Denigès.....:......... 
Sur deux alcools actifs et une troi- 
sième cétone contenus dans l’essence 
de coco; par MM. Haller et À. Las- 


Méthode d’analyse des corps gras par 
‘ séparation des acides gras concrets 
d'avec les acides liquides; par M. 
DOUTER TENTE RAR. 
Nouvelle méthode de dosage de la 
glycérine dans les vins; par M. C. 
latin Din DES HIDE à 
Sur le-dosage des méthylamines mé- 
langées dansune grande masse d’am- 
moniaque; par M. J. Bertheaume. . 
Voir Alliages, Fraudes, Houille, IHydro- 
logie, Minéralogie. 


CHIMIE BIOLOGIQUE. 


— Sur l'oxydation de l’oxyhémoglo- 
bine pure par l’eau oxygénée pure; 
Dar M. LS TELEr PIN EI 


690|— Sur la dégradation biologique des 


hydrates de carbone; par M. À. 


1417 


Pages. 


75 


HIDE 


397 


107 


1376 


1062 


1354 


697 


956 


80 


146 


1418 
3 Pages. 
F'ernbACh enr. sets sossessess 1004 | 
Voir Champignons, Diastases, Fermen- 
talions. 


. CHIMIE INORGANIQUE. 


— À. Voir Liquéfaction des gaz. 

— Ag. Voir Photographie, Poids àto- 
miques. 

— Al. Surl’azoture d'aluminium. sa pré- 
paration et sa fusion; par M. Da/fy 


Voir Catalyse. 

— As. Voir Toxiques, Trypanosomes, 
Vigne. 

— Au. Sur l’or brun; par M. IT, Hanriot. 

— Br. Voir St. à 

— C. Voir Fe, Houille. 

— Ca. Voir Etincelle. 

— Ce. Voir Chimie physique. 

— C1 Voir Th. 

— Cu. Voir Alliages. 

— Fe. Action du fer et de ses oxydes, au 
rouge, sur l’oxyde de carbone; appli- 
cation à quelques données géolo- 
giques; par MM. Armand Gautier et 
PGlausmannis. ste hate ce crane 

— Action des mélanges d'oxyde de 
carbone et d'hydrogène, ou d’acide 
carbonique et d'hydrogène, sur les 
oxydes de fer; par MM. À. Gautier 
et P Cousin see 

— Sur la réduction de l’oxyde de fer 
par le carbone solide; par MM. G. 
Charpy et S. Bonnerot............ 

Voir Acier, Chimie végétale. 

— H. Voir Fe, Electrochimie, lons. 

— I. Sur l’absorption de l’iode par les 
corps solides; par M. Marcel Gui- 
chars SP ee HE Tone 

— Ir, Voir Organométalliques. 

— K. Voir Equilibres chimiques. 

— Ja. Voir Chimie physique. 

— Mg. Voir Equilibres chimiques. 

— Mn. Sur le manganate de sodium et 
ses hydrates; par M. V. Auger. ... 

— N. Voir Al, Th, Chimie physiolo- 
gique, Chimie physique, Mélanges. 

: — Na. Voir Mn. 

— 0. Voir Chimie biologique, Oxydases, 
Photochimie, Poids atomiques. 

— P. Sur la nature du produit désigné 
sous le nom de phosphore noir; par 


TABLE DES 


318 


1355 


16 


355 


644 


236 


69 


MATIÈRES. 


y MED. Gernesr 42 rs Te 
— Erratarelatifs à cette Communication. 
— Sur les relations entre le phos- 

- phore blanc, le phosphore rouge et 


le phosphore pyromorphique; par 


M.'Piérre Johbois =, RS eat 
Voir Electrochimie, Solutions. 
— Pb. Voir Vigne. 


— S$. Voir Th, Chimie physique, Conduc-. 


tibilité, Organométalliques. 

— Sb. Voir Pile, Trypanosomes. 

— Se. Voir Pile. 

— Sr. Sur la préparation du strontium 
cristallisé; par MM. À. Guntz et 
GallulAS RM ie SEE 

— Si. Sur les composés bromés et 
hydrobromés du silicium; par 
MM. À. Besson et L. Fournier. .... 

— Te. Sur les composés organiques du 
tellure tétravalent; par M. Charles 
Ledérér se: RP NME EE 

— Th. Sur la décomposition du sulfate 
de thorium par l’eau; par M. Barre. 

— Th. Sur le sulfate de thorium; par 


— Th. Surles combinaisons du chlorure 

de thorium avec l’ammoniac; par 

M: Ed: Chaupenet a RER à 

Voir Catalyse, Radioactivité, Résis- 
tance, Sels complexes. 


CHIMIE ORGANIQUE. 


Voir Acides, Alcools, Amidon, Amines, 
Carbures d'hydrogène, Catalyse, 
Cétones, Chimie analytique, Chimie 
biologique, Chimie inorganique (Te), 
Chimie physiologique, Chimie végé- 
tale, Ethers, Explosifs, Fermenta- 
tions, Glucosides, Odeurs, Photo- 
chimie, Photolyse, Photographie, 
Physiologie végétale, Pouvoir rota- 
toire, Sels compleses, Sucres, Ter- 
pènes, Ultraviolet. 


CHIMIE PHYSIOLOGIQUE. 


— Sur le phénomène de la glycosurie 
phlorizique envisagée comme signe 
d'insuffisance fonctionnelle du foie 
et accessoirement sur l'influence de 


382 


813 


1055 


Grt 


70 


231 


387 


É , l'injection sous-cutanée de glyco- 
D gène comme source de glycosurie 
passagère; par MM. J. Teissier et 


De la quantité de sécrétion contenue 
dans un liquide gastrique donné; 
pari dent ns RES IGU 

Sur la non-existence de lécithines 
libres ou combinées dans le jaune 
d'œuf; par M. N.-A. Barbieri...... 

Répartition de l’azote dans les excreta 
intestinaux; par M. Henri Labbé.. 

Variations de quantité et de compo- 
sition du suc pancréatique au cours 
de sécrétions provoquées par la sé- 
crétine; par M. S. Lalou........... 

Sur la présence de dépôts de chole- 
stérine dans les tuniques artérielles 
scléro-athéromateuses; par M. Le- 


Contribution à l'étude de l’action 
physiologique des bases organiques; 
par MM. À. Brissemoret et A. Joanin. 

Sur la nature lipoïdienne d’une sub- 


stance active sécrétée par le corps 


jaune des Mammifères; par MM. P. 
Bouin et P. Ancel.. 

Voir Altitude, Chimie RIRE Foie, 
Physiologie. 


CHIMIE PHYSIQUE. 


— Action de la pression et de la tem- 
pérature sur le cyanogène; par 
MM. E. Briner et À. Wroczynski.... 

— Sur les sulfates doubles formés par les 
sulfates de lanthane et de cérium 
avec les sulfates alcalins; par M. 
ONE ces pis ne : 

Voir SE Chimie organique, 
‘(Au, Fe, I, P, Th), Coloranis, 
Cryoscopie, Élecirochimie, Equilibres 
chimiques, Etincelle, Gélatine, Ions, 
Mélanges, Odeurs, Photochimie, Phy- 
siologie végélale, Pouvoir rotaloire, 
Résistance, Solutions, Thermochimie. 


CHIMIE VÉGÉTALE. 


— Nouvelles observations sur la cal- 
Re. Jose; par M. L. Mangin.......... 

Me” — Sur les relations de la callose avec la 
fongose; par M. C. Tanret........ 


- TABLE DES. MATIÈRES. 
Pages. 


— Sur la composition des œillets à 
tiges souples et à tiges rigides; par 
MM. L. Fondard et F. Gauthié.. 

Sur la conservation des matières sa- 
lines pendant le cours de la végéta- 
tion d’une plante annuelle; par 
DÉMOS ARITAMRE 8, er He 

Préparation de l’arbutine vraie; 
par M: A7: Hérissey.srnr.rt SN 
Sur la combustion de l’aldéhyde 
-éthylique par les végétaux infé- 
risursi par MA"Perrie use 
Sur la toxicité de quelques sels à 
l’égard des feuilles vertes; par 
MM. L. Maquenne et H. Demoussy. 
Influence du fer sur la formation des 
spores; par-M. B. Sauton.......... 

Voir Algues, Chimie analytique, Glu- 

cosides, Odeurs, Sucres, Tabac. 


UE 


165 


405 


822 


824 


1079 


Cuirurere, — Voir Circulation. 

CHroNoMÉTRIE, — Comparaison de deux 
pendules astronomiques à l’aide de 
signaux électriques transmis par 
un câble sous-marin à très longue 
portée; par M. R. Bourgeois....... 


1151 


1391 


— Comparaisons téléphoniques etradio- 


télégraphiques des  chronomètres 
par la méthode des coïncidences 
entre Paris et Brest; par MM. 
Claude, F'errié et Driencourt........ 
Voir Ondes hertziennes, T'élégraphie 
sans fil. 
Caronopnone. — M. J. Carpentier pré- 
sente à l’Académie le Chronophone 
GE EU TOTARC OT AO POUT TONE 
CiNéÉmaToGRAPHE, — Application du 
gyroscope et de l'air comprimé à 
la prise des vues cinématogra- 
phiques; par M. G, de Proszynsky . 
Voir Chronophone, Radiographie. 
CircurarTion, — Contribution à l'étude 
de la circulation veineuse dans les 
membres inférieurs; par M. RÀ. 
Robinson...... RS rs 
CœLenTÉRés. — Sur les récifs coralliens 
de la baie de Tadjourah (golfe 
d’'Aden) et leurs Madréporaires; 
pat M.CR. Grapién.. "2 
279 |— Sur la durée de la vie chez les Madré- 
potaires; par M. Ch. Gravier...... 
4471— Sur la lutte pour l'existence chez les 


314 


871 


1419 


Pages. 


583 


1324 


1342 


831 


650 


772 


1420 TABLE DES MATIÈRES. 
Pages. j ï 
Madréporaires des récifs coralliens; l'Observatoire de Marseille (équato- 
par M. Ch. Gravier....... ES 955 rial d’Eichens de 0",26 d'ouverture); 
CocLoranrTs. — Sur l’adsorption de cer- par M. Coggia... er sus ses se 
taines matières colorantes; par — Observations de la nouvelle comète 
M. Léo Vignon..... svp 7 de Cerulli faites à l'Observatoire de 
Comères. — Observations de la comète Marseille, au chercheur de comètes; 
Metcalf, faites à l’équatorial coudé par M. Borrelly............... ben 
de l'Observatoire de Lyon; par M. J. — Observations de la comète Faye- 
Guillaume =. ARC Re 464 Cerulli, faites à l'Observatoire de 
— Observations de la comète d 1910 Marseille, au chercheur de comètes; 
(Metcalf, 9 août 1g1o), faites à par: M. Borrelly.f sixas does tisane 
l'Observatoire de Marseille (équa- — Observations de la comète 1910 e 
torial d’Eichens de 0,26 d’ouver- (Faye-Cerulli) à l'Observatoire de 
ture); par MCoggta, 1... -.242e 465 Marseille (équatorial d’Eichens de 
— Observations de la comète 1910 d 0,26 d'ouverture); par M. Esmiol. 
Metcalf, faites à l'Observatoire de Comère DE Hazrey. — Sur les phéno- 
Marseille, au chercheur de comètes; mènes présentés par la comète de 
par M. Borrelly.................. 465 Halley après son passage devant le 
— Observations de la comète Metcalf, Soleil; par M. D. Eginitis........ 
faites à l'Observatoire de Paris, à — Observations spectroscopiques de la 
l’équatorial de la Tour de l'Ouest comète de Halley; par M. Fr. Ini- 
(0,305 d'ouverture) ; par M.J. Cha- AU TT SR SNL 1h cb hornlelises 
lu. Ps ET TO Re 466 | — Observations de la comète de Halley 
— Observations de la comète Metcalf et d’occultations d'étoiles, faites à 
faites à l'Obsérvatoire de Nice avec l'Observatoire de Toulouse, à l’équa- 
l’équatorial coudé de 0,40 d’ouver- torial Brunner-Henry; par M. L. 
ture; par M. Schaumasse.......,.. 496 Montangerand.:.. SL 
— Observations de la comète de d’Ar- — Observations de la comète de Halley 
rest à l'Observatoire d'Alger; par à l'Observatoire du Pic du Midi; par 
M. Gonnessiat. .... RARE MATE 511 MM. G. Millochau et H. Godard... 
—- Remarque au sujet d’une communica- — Sur le passage de la Terre dans la 
cation de M. Gonnessiat intitulée : queue de la comète de Halley ; par 
« Observations de la comète de d’Ar- M. Ernest Esclangon............. 
rest à l'Observatoire d'Alger »; par — Sur les apparences présentées par la 
MAP PAU QUE ane be 511 queue de la comète de Halley lors 
— Observations de la comète Cerulli du passage du 19 mai dernier; par 
(1910 e) faites à l'Observatoire de MM. FH. Deslandres et J. Bosler.... 
Besançon avec l’équatorial coudé; — Photographies de la comète de Hal- 
pan PORTA ENT 851 ley; par M. Jean Mascart..:...... 
— Observation de la comète Cerulli — Sur les phénomènes one pré- 
(du 9 novembre) faite à l’'Observa- sentés par la comète de Halley ; par 
toire de Marseille (équatorial d’Ei- ML ERRRHEREE. AS 
chens de 0,26 d’ ARR ; par — Etude d'une touffe ou bouffée de di 
MACON Se re so : de PROS E comète de Halley; par M. José Co- 
— Observations de la te Cerulli, MASISOULRS ER AMAR 
faites à l'Observatoire de Lyon; — Sur la comète de Halley; par M. Bas- 
par M. J. Guillaume. ....... MAT O1 BDE Ra ne sion cer 
— Idendité de la comète Cerulli avec — Observations de la: comète & Halley 
la comète Faye; par M. G. Fayet.. 969 faites par M. Javelle à l’'Observa- 
— Observation de la comète Cerulli- toire de Nice (équatorial Gautier 
Faye, faite à l'équatorial de la Toür de 0,76 d'ouverture); par M. Ja- 
de l'Est; par M. C. Popovici...... 971 CR nv a dE nee « AO 
— Observations de la comète de Faye Commissions. — MM. Darboux, Violle; 


(e 1910 Cerulli, ÿ novembre), faites à 


Bouchard, Maquenne; Cailletet, Car- 


Pages. 


1030 


1030 


1106 


1107 


41 


44 


47 


199 


_188 


265 


290 


291 


369 


789 


850 


common tint éme toast ts tt 


LÉ 
P 


TABLE DES MATIÈRES. 


Pages. 


pentier sont élus membres d’une 
Commission qui devra présenter une 
liste de candidats au siège d’Acadé- 
micien libre, vacant par le décès de 
MhEaRouthésete : sata 3 ati 

— MM. Darboux, Grandidier, Baillaud, 
Ph. van Tieghem, Perrier, Laveran 
sont élus membres de la Commis- 
sion chargée de présenter une liste 

de candidats au poste d’Associé 

- étranger vacant par le décès de 
M. Robert Koch 

— MM. Darboux, Poincaré, Dante: Ç 
Ph. van  Tieghem, Roux, Delage 
sont élus membres de la Commission 
chargée de présenter une liste de 
candidats à la place d’Associé étran- 

ger, vacante par le décès de M. Schia- 
Dane Ass nude eine tele 
COMMISSION ADMINISTRATIVE. 
. Bornet et Emile Picard sont élus 
membres de la Commission admi- 
nistrativé POUTIDL Me cola le 
COMMISSION DE CONTROLE DE LA CIRCU- 
LATION MONÉTAIRE.— M. le Ministre 

de Finstruction publique invite 
l’Académie à lui désigner un de ses 
membres qui devra faire partie de 

la Commission de contrôle de la cir- 


ss. 


CoNDUCTIBILITÉ ÉLECTRIQUE. — Puri- 
fication électrique et conductibilité 
électrique de l’anhydride sulfureux 
liquéfié; par M. J. Carvallo...... 

Voir Résistance. 

ConcrÈs. — Le prince Era Bona- 
parte est désigné par l’Académie 
pour se rendre comme délégué, au 
deuxième (Congrès du Froid, à 
Vienne, en octobre 1910 

Voir Fraudes. 

ConsrrucrTion. — Imperméabilisation 
des matériaux ou porosité; par M. À. 
Knapen... 

— Le pont de la Cassagne (système 
Giselard); par M. Arnodin .... 


CRISTALLOGRAPHIE. 


— Les liquides anisotropes de Lehmann, 
par MM. G. Friedelet F. Grandjean. 
— Les liquides anisotropes de Leh- 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151.) 


707 


35 


793 


1104 


794 
847 


716 


583 


683 
855 


327 


mann; par MM, G. Friedel et F. 
Grandjean 
Les liquides à coniques focales; par 
MM. G. Friedel et F. Grandjean..….. 
Cristaux liquides en lumière conver- 
gente; par M. Ch. Mauguin....... 
Sur les liquides anisotropes; par M. F. 
Friedel et F. Grandjean........…. 
Liquides biréfringents à structure 
hélicoïdale; par M. Ch. Mauguin.. 
Sur les cristaux mous et sur la 
mesure de leurs indices de réfrac- 
tion; par M. Paul Gaubert..... FO 
Influence des matières étrangères 
dissoutes dans l’eau mère sur le 
facies des cristaux d'acide méconique 
et sur leur pseudopolychroïsme; par 
MAPauliGarbena rene 


CRUSTACÉS. Les Pycnogonides à 
cinq paires de pattes recueillis par 
la Mission antarctique Jean Char- 
cot à bord du Pourquoi-Pas?; par 
MuE.-La, Bouvier. Mosnensse. 

Sur un Phyllopode anostracé nou- 
veau recueilli par l’Expédition an- 
tarctique du Pourquoi-Pas? sous 
la direction de M. Jean Charcot; par 
M. Eugène Daday de Dées......... 

Sur l’évolution et les affinités des 
Philichthydæ; par M. À. Quidor ... 


d'Afrique, leur exploitation indus- 
* trielle; par M. À. Gruvel.......... 
Sur les affinités réelles des genres 
Urocaris (Simpson) et Palæmonella 
(Dana), et considérations sur l’évo- 
lution des Crevettes de la famille 
des Pontoniidés; par M. E. Sollaud. 

Voir Parasites. 

Cryoscopre. — Cryoscopie des naph- 
tylamines et composés d’addition; 
par M. Abel Buguet. «is uen 

Currures. — Sur les expériences effec- 
tuées par l'Administration des do- 
maines de l’État égyptien, eñ vue 
de déterminer l'influence de la 
nappe souterraine du Delta sur la 
culture du coton; par M. Audebeau 
Bey 

Voir Champignons, 


…..... 


Flore tro piôale, 


Greffe, Mécanique agricole, Physio- 


logie végétale, Tabac, Vin. 


188 


1421 


Pages. 
442 
762 
886 
9338 


II4I 


532 


1134 


26 


688 


834 


Les langoustes de la côte occidentale . 


999 


1158 


312 


335 


1422 


Cvcezes mixtes. — Recherches sur 
. l’isomaltol; par M. À. Backe.,,... 
Voir Catalyse, Organométalliques. 

CyrococrEe. — Nouvelle interprétation 

de la réduction dans le Zoogonus 
mirus Lss; par M. Armand Dehorne. 

— Sur la coexistence de la division et 


Décès. — M. Emile Picard donne lecture 
du discours qu'il a prononcé aux 
obsèques de M. Maurice Levy. ..... 

— M. le Président annonce la mort de 
M. Gernez, Membre de la Section 
dePhysique then PIRE Ie 

— M. le Président annonce la mort de 
M. Eugène Rouché, Membre de la 
Section des Académiciens libres. ... 

— M. le Président annonce la mort de 
M. Tannery, Membre libre de l’Aca- 
déniieé 400 84 HARRIS ' 

— M. le Président annonce la mort de 
M. Schiaparelli, Associé étranger. . 

— M. Wolf donne lecture d’une Notice 
nécrologique sur Giovanni-Virginio 
Schiaparelli, Directeur de l’Obser- 
vatoire de Milan, Membre de l’Aca- 
démie au titre d’Associé étranger. . 

— M. le Président annonce à l'Académie 
le décès de M. Treub, Correspondant 
de la Section de Botanique, et lit 
une Note biographique communi- 
quée par M. Guignard.......,.... 

— M. le Président annonce le décès de 
M. Ernst von Leyden, Correspon- 

- dant de la Section de Médecine et 
Chirurgie, et lit une Note biogra- 
phique communiquée par M. Bou- 


— M. le Secrétaire perpétuel annonce le 
décès de M. Angelo Mosso, Corres- 
pondant pour la Section de Méde- 


— M. le Secrétaire perpétuel annonce le 
décès de M. Armand Sabatier, Cor- 
respondant pour la Section d’Ana- 
tomie et Zoologie. ........,,,.:,, 

DÉCHARGEs. — .Sur la variation de 
l'aspect de la décharge avec la varia- 
tion de la distance explosive; par 
M:E. Aiaduüzriss, seen as 

— Sur l’existenco de deux potentiels 


Pages. 


78 


459 


7h 


491 


845 


117 


118 


627 


628 


968 


1332 


140 


TABLE DES MATIÈRES. 


d’une subdivision des chromosomes 

à l’état quiescent; par M. Armand 
Dehôrne 20 ERREUR 
— Cytologie d'Endomyces albicans (P.- 
Vuillemin) (formes filamenteuses) ; 
par M. Henri Pénau............. : 
Voir Levures. | 


explosifs; réponse à une Note 
récente de M. Amaduzzi ; par MM. P. 
Villard et H. Abraham... .......... 

— Sur les potentiels explosifs; par 
MM. P, Villard et H Abraham... 

— Sur l’action d’un champ magnétique 
sur la décharge électrique; par 
M.-Eugène Bloch: :::::::3::3:39 

— Sur-le potentiel de décharge dans 
le champ magnétique; par M. Gouy. 

—. Errata relatifs à cette Communication. 

— Sur les tubes luminescents au néon; 
par M. Georges Claude....:....... 

Voir Are, d'Arsonvalisation, Etincelle, 
Tons, Télégraphie sans fil. 

DEXNSITÉ DES G4z. — Application du 
principe d’Archimède à la détermi- 
nation exacte des densités gazeuses; 
par MM. À. Jaquerod et M. Tour- 
POLAR z. ss Ts ste a MR ain ere ere 

Voir Equation caractéristique. 

Drasrases. — Sur l’individualité de la 
cellase et de l’émulsine; par MM. 
Gabriel Bertrand et A. Compton... : 

— Influence de la température sur l’acti- 
vité de la cellase; par MM. Gabriel 
Bertrand et Arthur Compton. ...... 

— Sur l'existence d'une méthylglucase 
spécifique dans la levure de bière; 
par-M:' Bresson it i TEEN A SR 

— ‘Méthode pour la détermination de 
l’unité ou de la pluralité des dias- 
tases dans un liquide; par MM. 
Achalme:et Bresson. .:..::::2009! 

— De l'influence que la réaction exerce 
sur certaines propriétés des macéra- 
tions de malt; par MM. À. Fern- 
bachet M, Schœn. . 4 us. 02. 

Voir Oxydases, Sucres. 

DiÉLECTRIQUES. — Sur l'apparition de 
certaines anomalies diélectriques 
par changement d'état du milieu 
isolant; par M. Louis Malclès.,,,,, 


Pages. 


774 


177 


269 


808 


1020 
1166 


1122 


666 


e 


402 
1076 


485 


1369 


894 


63 


site den 


TABLE DES MATIÈRES. 


— Comparaison de différents procédés 
de mesure de la constante diélec- 
trique; par M. Paul Floquet. ... 

DrrrrAcrion. — Le bleu du ciel et la 
constante d’Avogadro; par MM. Ed- 
mond Bauer et Marcel Moulin. . 


CRC 


DYNAMIQUE DES FLUIDES, — Sur les 
ÉCLAIRAGE, — Voir Décharges. 
Éczrpses. —  Occultations. observées 


pendant l’éclipse totale de Lune 
du 16 novembre 1910, à l'Observa- 
toire de Lyon; par MM. M. Luizet, 
J. Guillaume et J. Merlin. ........ 
Observation de l'éclipse totale de 
Lune du 16 novembre 1910, faite à 
l'Observatoire de Toulouse; par 
M. L. Montangerand...,....,:... 
L’éclipse totale de la Lune du 16 no- 
vembre 1910, observée à l’Observa- 
toire de Besançon, par MM. Chofar- 
det et Goudey; par M. Lebeuf.... 
Observation de l’éclipse totale de 
Lune du 16 novembre 1910, faite à 
l'Observatoire de Marseille; par 
MsBourgtheinss as See os de 
Sur l’éclipse totale de Lune des 16-17 
novembre 1910, à Hem; par M. Ro- 
bert Jonckheere.. PP RRTICE 
Éclipse totale de Lune du 16 no- 
vembre 1910, observée à Aoste 
(Italie); par MM. Amann et Cl. 
Rorel fine amine mosqu. 
Écore Poryrecanique.— M. le Ministre 
de la Guerre invite l'Académie à 
. désigner deux de ses Membres pour 
faire partie du Conseil de perfection- 
nement de l'École Polytechnique. . 
— MM. H. Poincaré et H. Léauté sont 
CITÉS ÉD ID AT IE PPLOT 
ÉcrasemenT. — Loi de la résistance à 
l’'écrasement de corps eylindriques 
en fonction de leurs dimensions; 
par M. F. Robin........,.,,4..., 
Voir Acier. 
Eau. — Voir Ultraviolet. 
Érecrions.—M. Lecornu est élu Membre 
de la Section de Mécanique, en rem- 
placement de M. Maurice Lévy, 
décédél. Malin ren dobt 
— M. L. Teisserénc- de Bort est élu 


CRC 


CRE 


Pages. |! ° 


mouvements $tationinairés d’un li- 
quide doué de frottement; 


par 
545 Made ouate tl 128 ar 
— Erratarelatifs à cette Communication, 
Voir Aérodynamique,  Hydrodyna- 

864 mique. 


Membre de la Section des Acadé- 
miciens libres en rémplacement de 
M. Æ. Rouché.... 31 
— M. Ray Lankester est élu Ta 
étranger en remplacement de 
M. Robert Koch. . arr 
— M. H, Lorentz est élu Associé étranger 
en remplacement de M, Schiaparelli. 
— Lord Avébury est élu Correspondant 
pour la Section d’Anatomie et Zoo- 
logie en remplacement de M. Ray 
Lankester, élu Associé étranger... 


CCC EC 


913 


sms 


914 


847 


186 


968 


968 


— M. Francotle est élu Correspondant : 


dans la Section d’Anatomie.. et 
Zoologie à la = à éme de M. Van 
Beneden.... 


ses 


ÉLasrrcrré, — Sur le problème biharmo- 
nique .et le problème fondamental 
dans la théorie de l’élasticité; par 
M. À. Korn... 


Voir Acier, Acoustique, Écrasement. 


1104 
ÉLECTRICITÉ. 


— Contacts électriques efficaces sans 
pression; par M. G. Lippmann..... 
— La mesure absolue des courants de 
grande intensité; par M. Marcel 
Chopin tenait dE niet Mani: 
ÉLECTRICITÉ PHYSIOLOGIQUE. — Voir 
d’Arsonvalisation. 

Voir Chronophone,  Conduclibilité, 
Décharges, Diélectriques,  Magné- 
isme, Moteurs, Ondes hertziennes, 
Osmose, Pile, Télégraphie. 

ÉLECTRICITÉ ATMOSPHÉRIQUE. — Obser- 
vations d'électricité atmosphérique 
faites à l’île. Petermann pendant le 
séjour de l'expédition Charcot; par 
MeRouche ses sl ne mere se 


663 


911 


639 


1027 


CRC AC 


912 


299 


1015 


1037 


225 


1424 


Voir Aurore boréale, Physique du 
globe. 


TABLE DES MATIÈRES. 


Pages. 


ÉLecrrocuimiE. — Réduction du chlo-- 


rure de phosphoryle par l’hydro- 
gène sous l'influence de l’effluve 
électrique; par MM. À. Besson et 
L. Fournier ere Meme een 

— Décomposition de la vapeur d’eau 
par l’aigrette; par M. Miroslaw 
Kernbaun. sente Monroe: 

Voir Arc. 

ÉLecrromMaGNÉTISME. — Théorèmes sur 
les équations générales du mouve- 
ment d'un corpuscule dans un 
champ magnétique et un champ 
électrique superposés; par M. Carl 
SIGFRET ETES ANA = FN O TOR, 

— Formes canoniques des équations 
générales du mouvement d’un cor- 
puscule dans un champ magnétique 
et un champ électrique superposés; 
par M. Carl Siôrmer....,....,.... 

— Erratarelatifs à cette Communication. 

Voir Aurore boréale. 

ÉLecrromèrre.— Sur la mesure des dé- 
placements très petits au moyen 
de l’électromètre; par M. Jean Villey. 

Voir Manomètre. 
ErecrroopriQuEe. — Sur les biréfrin- 


876 


319 


542 


590 
662 


716 


gences électrique et magnétique; 


Paie Langeninaiene rs es 


Émission. — Sur l'émission des gaz; par 
M. E. Pringsheim..... en 
Voir Are, Comètes, Décharges, Etoiles, 
Phosphorescence, Spectre. 
ÉNERGÉTIQUE BIOLOGIQUE. — Une sin- 
gularité dans le fonctionnement de 
la machine humaine; par M. Jules 
Amar... 
— Mise en marche de la machine hu- 
maine; par M. Jules Amar......., 
— Sur la loi de la dépense postérieure au 
travail; par M. Jules Amar......., 
— Influence exercée par la douleur sur 
la forme des tracés ergographiques 
de la fatigue; par M. À. Imbert... 


ENsEMgBLes. — Sur la théorie des en- 
semblés; par M. Étienne Mazur- 
REPARER ANR ë DT 


Voir Analyse mathématique, Lignes 
ÉQuarron CARACTÉRISTIQUE. — Le dia- 
mètre rectiligne de l'oxygène; par 


2 479 


302 


680 
892 


952 


767 


296 


VTT 9 FPT e RS 


MM. E. Mathias et H. Kamerlingh 
Onriés RENE Se AT Te 5 
— Le diamètre Tige de sean 
par MM. E. Mathias et H. Kamer- 
linghiOnnes 3e AN ENS SPERNe : 
ÉQUATION AUX DIFFÉRENCES FINIES. — 
Sur la représentation asymptotique 
des solutions d’une équation aux 
différences finies pour les grandes 
valeurs de la variable; par M. Gal- 


ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES. — Sur le 
problème logique de l'intégration 
des équations différentielles; par 
M. Jules Drach28e 3 SSP ; 

— Sur une équation différentielle du 
troisième ordre qui a ses points cri- 
tiques fixes; par M. Jean Chazy.... 

— Sur une classe d'équations différen- 
tielles dont les intégrales générales 
ont leurs points critiques fixes; par 
M. René Garnier. . 

— Sur le théorème de Poiieon ot: sur les 
invariants différentiels de Lie; par 
M. Th. de Donder...... PROC ET CE 

— Sur quelques équations définissant 


des fonctions de ligne; par M. Paul 


Lépyssent CT PEN LT LS Rem 
— Sur l’intégrabilité des équations dé- 
finissant les fonctions de ligne; par 
M:Baul. Léa JO 5. LL UE = 
— Sur l'intégration, par la méthode de 
M. Darboux, d’une èquation aux 
dérivées partielles du second ordre 
quelconque; par M. P.-E. Gau.….. 
Voir Analyse mathématique. 
ÉQuarTION DE FRrEDnoLM. — Sur les 
noyaux résolvants; par M. T. La- 
lesco santé, ie 2 eee turas 
— Sur les pôles des noyaux résolvants; 
par MB alesco ! MAT UE 
— Sur les noyaux symétriques ro 
par M: T:Lalesco. ess. 6 ‘ 
— Sur une équation fonctionnelle sin- 
gulière du type de l'équation de 
Fredholm; par M. Emile Picard. . 
QUILIBRES CHIMIQUES, — Sur les équi- 
libres entre le bicarbonate de potas- 
sium et le carbonate de magnésium 
trihydraté; par M. Nanty.. : 
ErraTa.— 116, 196, 264, 359, âgo Ssb; 
538, 578, 626, 662, 844, 910, 966, 
1166, 1412. 
Éruers. — Action de quditusé éthers- 


Pages. 


213 


474 


1114 


192 


203 


205 


ai 


579 


21e 


1031 


928 
1033 


1336 


606 


1352 


TABLE DÉS MATIÈRES. 


sels d’acides monobasiques gras sur 
le dérivé monosodé du cyanure de 
benzyle; par M. F. Bodroux ....... 
— Action de quelques éthers-sels sur le 
dérivé monosodé du cyanure de 
benzyle; par M. F. Bodroux....... 
— Sur les éthers nitreux de la cellulose; 
par MM. Paul Nicolardot et Georges 
Chertyérs:s, MES TAN So pe 
— Nouvelle méthode de préparation des 
éthers glycidiques; par M. G. Dar- 
RTS ES AR OR AU et 20 
Voir Alcools. 


Éruers-oxyDpes. — Voir Carbures d’hy- 


drogène, Catalyse, Or ganométalliques. 
ÉrincELLE.— Sur les durées relatives des 
raies du calcium dans l’étincelle de 
self-imduction; par M. G.-A. ITem- 
SUIECRERE ENT. Ver set te PRMGNTEU 


FERMENTATIONS. — De l’action des ni- 
trates dans la fermentation alcoo- 
lique; par MM. À. Fernbach et À. 
Lanzenberg. ....... PES RARRE. PT 

— Influence des nitrates sur ni ferments 
alcooliques; par M. E. Kayser... 

— Action du ferment bulgare sur les 
substances Le et amidées; 
par M. J.Effront,..:.,, 008, 

— Observations à à pidpé akéhe Note 
relative à l’action du ferment bul- 
gare sur les matières protéiques; 
par M. Gabriel Bertrand... ........ : 

Voir Chimie biologique, Diastases, Vin. 

Fire. — Étude sur la porosité des 
bougies filtrantes ; par M. Francisque 
Grénetiisr Ps ATIAE PRE MTS à 

— Remarques au sujet d’une Note de 
M. F. Grenet intitulée: « Étude sur 


la porosité des bougies filtrantes »; 


Par MAR Gautier NS M 
Voir Hydrologie. 
FLore TropicaAzE. — Sur une nouvellé 


Légumineuse à fruits souterrains 
cultivée dans le Moyen-Dahomeÿ 
(Voandzeia-Poissoni); par M. Aug. 
Chevalier de JUIN Pre d. ft. 
— Nouveaux documents sur le Voand- 
zeia-Poissoni À. Clere (Kerstingiella 
geocarpa Harms); par M. Aug. Che- 
POTÉTAARENNE. 


ne 


1007 


Pages. 


Voir Décharge, Magnétooptique, Spectre, 
Télégraphie sans fil. 

234 | Éroires. — Sur un moyen de déterminer 

par la photométrie hétérochrome les 

parallaxes d’une certaine classe 

d'étoiles. Première application à 

deux étoiles; par M. Charles Nord- 

TRANS M D Er LE A A AE D 

719 | ExPLoRATION. — M. le Secrétaire pére 

pétuel présente les « Rapports pré- 

liminaires sur les travaux exécutés 

883 dans l’Antarctique par la Mission 

commandée par M. le D' Charcot, 

de-1908 4 191008 MAN Poe: 

Voir Crustacés, Histoire des Sciences, 

Marées. 

ExPLosirs. — Sur les explosifs de sûreté 

employés dansles mines; par M. Taf- 

220 Jan nc ASS 


F 


— Sur l'existence d’un riz vivacé au 

Sénégal; par M. P. Ammann...... 

Forte. — Formation d’antithrombine 

55) dans le foie préalablement congelé 

à une température très basse; par 

816 MRDOYON INR EUR NRENRRERTRE 
Voir Chimie physiologique. : 

Foncrrons.— Sur un problème d’Abel; 

DARAMM PEUT ADITETIES NE AT Frs 

— Erratarelatifs à cette Communication. 

— M: J. Tannery fait hommage à l’Aca- 

‘. démie de la seconde édition de son 

1161 « Introduction à la Théorie des 

fonctions d’une variable » ..... ICE 

— Sur le développement d’une fonetion 

arbitraire en séries de fonctions 

941 fondamentales; par M. W. Stekloff. 

— Une application nouvelle de ma mé- 

thode de développement des fonc- 

tions fondamentales; par M. W. 

Stekloff. 

— Sur la condition de fermeture des 

systèmes de fonctions orthogonales ; 

par M. We. Stekloff. .,.,.,.4...,3. 

— Les formules de Frenet dans l’espace 

fonctionnel; par M. G. Kowalewski . 

84| Fonps BonapartTe.— Rapports sur des 

travaux exécutés à l’aide de sub- 


1016 


doses sos se . 


ventions accordées sur le Fonds 
Bonaparte : M. Blaringhem....... 
1374 MVL at has RS HTC 


1425 


Pages. 


794 


873 


1388 


1074 


294 
490 


663 


800 


1426 TABLE DES MATIÈRES. 


— Rapport de la Commission pour 1910. 
Fraupes.— Le deuxième Congrès inter- 
national de la répression des fraudes. 
Présentation du Compte rendu de 
ses travaux; par M. d’Arsonval.... 
Froin. — Mélanges réfrigérants; par 
M. dd Duclaur ss fous en 
— M. d’Arsonval fait hommage à l’Aca- 
démie de la « Monographie sur 
l’état actuel de l’industrie du froid 


Gaz Rares. — Voir Décharges, Liqué- 
faction des gaz. 

GÉLATINE. — Sur l’action des rayons 
ultraviolets sur la gélatine; par 
Moss ans. Pre : 


GÉODÉSIE. — Sur l'exactitude MERE | 


des diverses évaluations de l’alti- 
tude du lac Tchad; par M. Ch. 
Lallemand es ot a iaiesieete ete 
— Sur la Mission géodésique de l’Équa- 
teux; par, M..Bassok. tt 2. 
— Sur le mouvement diurne du sommet 
de la Tour Eiffel; par M. R. Bour- 
De nars 50 aie doré dat ren GA dE bre 
— Sur les triangulations géodésiques 
complémentaires des hautes régions 
des Alpes françaises (huitième cam- 
pagne); par M. P. Helbronner.…. .... 
féocnirerx, — M. Grandidier présente 
| à l’Académie, au nom de M, le Géné- 
ral Jules de Schokalsky, la deuxième 
édition de la Carte de Russie d’Eu- 
rope à 35003700 comprise dans 
l'AtlasiderAs Mareks fn te sais os 
GéocrAPHIE PHYSsIQUE.— Le cours infé- 
rieur de la Mlouya (Maroc oriental) ; 
par M. Louis Gentil........ étre 
Voir Géologie. 


GÉOLOGIE. 


— Sur la métallogénie des blendes et 
de minéraux qui en dérivent; par 
MM. L. De Launay et G. Urbain... 

— Sur une mesure du laminage des 
sédiments (calcaires et schistes) par 
celui de leurs cristaux clastiques de 
tourmaline; par M. F. Grandjean.. 

— Sur la formation du limon des pla- 
teaux; par M. Henri Douvillé...….,, 


Pages. 


1277 en Français sde 

Voir Congrès, Equation caractéristique, 

Foie, Liquéfaction des gaz, Phos- 
phorescence. 

900 | FroTTEMENT. — Modifications apportées 

par l’air dans le frottement de glisse- 

715 ment entre corps solides; par M. F. 

Charron… 

Voir Dynamique des fluides. 


CRE RE) 


G 


— Les lignes de fracture de la croûte 
terrestre; par M. À. Pécsi......., 

— La bordure occidentale du bassin de 
Montbrison, la surrection oligocène 

219 et la cuirasse du Forez; par M. Ph. 
Glangeaud....... Littéat Med ù 

— Les niveaux de cailloutis et les 
terrasses des environs de Saint- 


10]  Rambert-d'Albon (Drôme) et de 
Beaurepaire (Isère); par MM. W. 
353 Kilian et M. Gignoux............ 


— Errata relatifs àcette Communication. 
— Les terrasses fluvioglaciaires de la 
466 Bièvre et de la Basse-Ilsère; par 
MM. W. Kilian et M. Gignoux.... 
— Essai de coordination des niveaux de 
cailloutis et des terrasses du Bas- 
664 Dauphiné; par MM. W. Kilian et 
MJGignoutier, 20e. RE Ne 
— Sur un double pli dans la paroi sud 
du soubassement de la pointe de 
Platé, près Chedde ( Haute-Savoie ); 
par M. Edmond Hitzel, ........... 
417|— Composition des divers termes de 
l’Aquitanien dans le Bazadais; Paz 
M. J. Repelin.. aide 
1094 |— Les terrains Sr Se 2: du sud = 
Vosges; par MM. Ch. Vélain et Albert 
Miche Lévy salés sf 
— Les grands phénomènes de recouvre- 
ment dans les Alpes maritimes ita- 
liennes et la « fenêtre » de Castel- 
vecchio; par M. Jean Boussac...... 
— Sur la succession des cycles d’érosion 
110 dans la région gallo-belge; par M. À. 
Briquelisli chasses tn oéh-suntuiure 
— Sur la genèse des formes es relief 
dans la région gallo-belge; par M. À. 
907 Briquet . 
— Sur Uéxinance d’une pénéplaine fos- 
630 sile d'âge récent dans la région gallo- 


Pages. 


967 


1047 


693 


904 


1023 
:1322 


1100 


1329 


106 


171 


1080 


1163 


172 


348 


Bb ds os cé M Dé ndlé te à 


Pr 
P. 


TABLE DES MATIÈRES. 


belge et sur l’origine du réseau hy- 


— Stratigraphie et tectonique de l’ilot 
primaire de La Guardia entre le 
Sègre et la Noguera Pallaresa; par 
MrOmMensels Nimes Mu: à 

— Sur l’existence de trois horizons de 
phosphate tricalcique en Algérie et 
en Tunisie; par M. Joseph Roussel. . 

— Sur le mode de formation du phos- 

phate tricalcique d'Algérie et de 
Tunisie; par M: Joseph Roussel... 
Aperçu géologique sur le massif des 
Kebdana (Maroc oriental); par 
M. Louis. Gentil.......... Loose : 
Résultats stratigraphiques généraux 
de la Mission géologique du Yun- 
nan; par MM. J. Deprat et H, Man- 


Sur la répartition géographique des 
différents étages reconnus au Yun- 
nan (Mission géologique 1909-1910); 
panMens Deprats. 4... setiiee 

Sur la tectonique du Yun-nan; par 
MAT DEN ere caborete 

La succession stratigraphique aux 
environs de Luang-Prabang (Haut- 
Laos) ; par M. H. Mansuy........, 

Voir Géographie physique, Géophy- 
sique, Glaciers, Houille, Hydrologie, 
Lune, Paléontologie, Spéléologie. 


Géométrie. — Sur la « Géométrie des 
feuillets » de MM. R. de Saussure et 
R. Bricard; par M. E. Siudy...... 
— Au sujet d’une réclamation de prio- 
rité de M. E. Study; par M. R. Bri- 


— Au sujet. d’une réclamation de prio- 
rité de M. E. Study; par M. R. de 
PSAUESUTERe Reed el eee DE 

Voir Mécanique rationnelle. 

GÉOMÉTRIE INFINITÉSIMALE, — Sur les 
correspondances à normales concou- 
rantes; par M. G. Darmois........ 

— Sur les familles de Lamé composées 
de surfaces possédant des points sin- 


Hérépité. — Recherches sur l’hérédité 
mendélienne; par M, Philippe de 


Pages. 


658. 


‘836 


556 
600 


781 


0 


776 


902 


839 


137 
293 


434 


437 


guliers; par M. À. Demoulin..... 
— Sur certains couples de systèmes tri- 
ple-orthogonaux; par M. À. De- 
MOULE Nr ect fR. un 
— Remarque sur une Communication 
de M. Demoulin intitulée : « Sur les 
familles de Lamé composées de sur- 
faces possédant des points singu- 
liers »; par M. Gaston Darboux.... 
— M. Gaston Darboux présente la deu- 
xième édition de ses « Lecons sur les 
systèmes orthogonaux et les coor- 
données curvilignes »...,...,..... 
Sur un théorème de M. Darboux; 
par MGM en ES 
— Sur les transformations des surfaces 
applicables sur des surfaces du se- 
cond degré; par M. Maurice Servant. 
Sur les transformations des surfaces 
applicables sur les surfaces du se- 
cond degré; par M. Maurice Servant. 
GéoPxysiQuE. — Sur des oscillations de 
la mer observées à Bonifacio; par 


Gracrers. — Sur la stratification des 
névés et de la glace dans les régions 
élevées des bassins d'alimentation 
des glaciers; par M. Bernard et 


— Les phénomènes glaciaires dans les 
monts du Forez; par M. Ph. Glan- 
LORS csv uno nanssee dE iOn io “0 

GLucosipes.— Sur la présence d’un glu- 
coside dans les feuilles de poirier et 

‘ sur son extraction; par M. Em. 
Bourquelot et Mile À. Fichtenholz… 
Voir Ultraviolet. 

Graines. — Maturation provoquée des 
graines. Action antigerminative de 
l’aldéhyde éthylique; par M. P. 


AURAS SAT OS 0 SN CRE TO DE CON TOY 
Grerre. — Un haricot vivace; par 
MAlucien Daniel TETE CENT 


Grourss.— Les développables isotr opes 
et la méthode du trièdre mobile; par 
NÉ Or TO Ro or 
— Sur les groupes commutatifs et 
pseudo-nuls des quantités hyper- 
complexes; par M. Léon Autonne.., 


Miimoninioa encens 
Voir Hybrides. Mutations, 


1427 


Pages, 


587 


796 


587 


629 


97x 


1335 


1107 


I12 


1083 


1085 


8t 


1383 


890 


919 


1113 


1428 TABLE DES MATIÈRES. 


Histoire DES scrENGEs. — Sur les ins- 
tructions données. par l’Institut 
national (17e et 2€ classe) au capi- 

- taine Baudin pour son voyage de 
découvertes aux terres australes 
(1800-1804); par M. Georges Hervé. 

Hisrorocre. — Sur les variations de 
structure de la sclérotique chez les 
Vertébrés; par M. Joannès Chatin. . 

— Sur la bague scléroticale postérieure 
des Oiseaux; par M. Joannès Chatin. 

HouiLze. — Sur la présence d’une pe- 
tite quantité d'oxyde de carbone 
dans l'atmosphère des mines de 
houille; par MM. P. Mahler et J. 


Denët.vries ef AR seu es CURE 
Voir Ophtalmologie. 
Hysripes. — Hybrides binaires de pre- 


mière génération dans le genre Cis- 
lus et caractères mendéliens; par 
CIM Mel Gard ME ete 
— Surun hybride des Fucus platycarpus 
et F. ceranoides; par M. Med. 


Cr Fe ESS Ééar ME 
Voir Hérédité. 
HypropyNAMIQUE. — Mouvement dis- 


continu de Helmholtz obstacles 
courbes; par M. Marcel Brillouin... 


IMMUNISATION, — Sur l'immunisation 
contre le poison des Amanites à 
phalline; par MM. Radais et Sartory. 

Voir Bactériologie. 
Insecres. — De la possibilité d'étudier 
certains Diptères en milieu défini; 
par MM. Amédée Delcourt et Emile 


GUYÉNOT. ess soossssmnssesss 
— Bembex chasseur de Gloësines au 
Dahomey; par M. C. Roubaud..... 


— Evolution de l'instinct chez les Ves- 
pides; aperçus biologiques sur les 
guèpes sociales d'Afrique du genre 
Belonogaster Sauss; par M. E. Rou- 
TT RNA Ne RE 

— Evolution et histoire de Roubaudia 
rufescens Villen., Tachinaire para- 
site des guêpes sociales d'Afrique, 
des genres Îcaria et Belonogaster ; 
parM Roubaud....,.,,. 4 Mine 


Le Organes sensitifs de la mandibule de 


l'abeille (Apis mellifera L. %); 


Pages. 


— Sur la résistance des fluides limités 
par une paroi fixe indéfinie; par 
MPa REINE TEE et et 20 ; 

— Sur les mouvements d’un fluide 
autour d’un obstacle de forme 

1407 donnée; par M. Henri Villat....... 

— Sur les équations du mouvement 

d’un fluide visqueux; par M. L. 
185 Lori SNA En MIE. ma 
Voir Aérodynamique, Dynamique des 
509 fluides, Navigation. 

Hyprococre. — M. Alfred Picard pré- 
sente à l’Académie un Volume in- 
titulé : « Commission des Inonda- 
tions. Rapports et documents 

645 divers} 2910140 Re 

— Sur les conditions de filtrage efficace 
des eaux souterraines dans certaines 
formations calcaires; par MM. Er- 
nest van den Broeck.et E.-A. Martel. 

239 — Sur les abîmes des Pyrénées; par 
MAE, A; Martel ao ue AIN 
— Sur la composition chimique des gaz 
888 spontanés de la source thermo- 
minérale d’'Uriage ne ; par M. G. 
Massol sis rss ls 
Voir Cultures, A piles: 
931 ! HYa1ÈènE. — Voir Ultraviolet. 


par M. Charles Janet... 

— Contributions à l'étude biologique 
156 des Chermes; par M. Paul Marchal. 
— Contribution à l'étude biologique 

des Chermes; par M. Paul Marchal. 

— Contribution à l'étude biologique 

des Chermes; par M. Paul Marchal. 

255|— Sur une anomalie remarquable de 
Zonabris variabilis v. Sturmi (Coléo- 

505 ptères Vésicants); par M. J. Cha- 
4 À Ce 37 ME EP NES HN sc LA HE LD dar cn 

— Des principes généraux qui doivent 
présider à l’ètablissement des for- 

mules insecticides; par MM. V. 

553 Vermorel et E. Dantony.......... 
— Rapport des Insectes Lépidoptères 
avec les fleurs des Zingibéracées et 

en particulier avec celles des 
Hedychium. Leur capture, son mé- 

956 canisme, ses conséquences; par 
M. J. Künckel d'Herculais........ ë 


933 


1034 


1340 


423 


574 


785 


1124 


IOOI 


1144 


1153 


— Sur la structure des élytres d'Halo- 


+ 


tal a Di tit A NME de: 


TABLE 


Pages. 


sydna gelatinosa, spécialement sur 
des éléments épidermiques en cor- 
beilles et des éléments conjonctifs 
en longues fibres hélicines et en 
cellules étoilées à fins prolongements 
entortillés; par M. Auguste Michel. 
Voir Trypanosomes, Vigne. 
Toxs. — Sur la présence exclusive dans 
les gaz issus de certaines flammes 


Jupiter. — Théorie analytique et Tables 
du mouvement de Jupiter par Le 


Levures. — Cytologie d'Endomyces al- 
bicans P. Vuillemin (forme levure) ; 
par M. Henry Pénau 

Voir Cytologie, Microbiologie. 

Licnens.— Sur la variation des gonidies 

dans le genre Solorina Ach.; par 


NEMRAU ESS PEN MEN ERNEST 
Lines. — Sur la géométrie des lignes 
‘cantoriennes; par M. Sigismond 
Hénisrebsks. à. NP METRE LE, 
— Sur la notion de ligne; par M. L. 
OT CLEA AMEN. PU TMURER . 


Voir Analyse mathématique. 


MAGNÉTISME. 


— La loi de la variation du coefficient 
d’aimantation spécifique des élé- 
ments par l’échauffement; par M. 
Kotaro Honda...…... 

— Les propriétés magnétiques du fer 
aux fréquences élevées; par M. R. 


ses. 


TJOUQUS LT a A ENTER ’ 
Voir Specire. 
MAGNÉTISME TERRESTRE. — État ma- 


gnétique des diabases de l’Isfjord 
au Spitzberg; par M. P. Mercanton. 
Voir Aurore boréale, Physique du globe. 
Macnéro-oprique. — L'influence du 
champ magnétique sur la durée des 
raies spectrales émises par les va- 
peurs lumineuses dans l’étincelle 
électrique; par M: G.-A. Hem- 


C.R., 1910, 2° Semestre. (T. 151.) 


DES MATIÈRES. 


hydrogénées d'ions tout à fait ana- 
logues (comme mobilité) à ceux 
que produisent les rayons de Rônt- 
gen; par M. Maurice de Broglie....…. 
— Réactions chimiques et ionisation; 
PA MAGRAReboU le. M POP 
— Sur la diffusion des ions gazeux; 
par M. Edouard Salles... …...,...., 
— Erratarelatifs à cetteCommunication. 


1399 


Verrier. Additions et rectifications; 
par M. À. Gaillot, 


L 


LIiQUÉFACTION DES GAZ. =— Sur la pré- 
paration de l’argon; par M. Georges 
RATIO os RÉ T ES AE go 

Voir Equation caractéristique, Point 
critique. 

Lumière. — Voir Pile. 

Lune. — Sur ia genèse des cirques et le 
tracé anguleux des crevasses lu- 
naires; par M. P. Puiseux 

198 |— Remarques sur les inégalités de la Cote 

gitude de la Lune; par M. Schulhof. 

Voir Eclipses. 


252 


es... 


332 


201 


M 


salech.. 
— Mesure absolue de la biréfringence 
magnétique de la nitrobenzine; par 
MM. À. Cotton et À. Mouton 
— Sur l'effet magnéto-optique de sens 
positif présenté par les bandes de 
phosphorescence du rubis et de 
l’'émeraude et sur les relations entre 
l'émission et l’absorption dans un 
champ magnétique; par M. Jean 
IBECAUETEL PERS RNA Late je 


soso soss sense ess sues 


5I1 


984 | 


1092 
MATHÉMATIQUES. 


Voir Algèbre, Analyse mathématique, 
Calculs des probabilités, Calcul des 
variations, Géométrie, Géométrie infi- 
nitésimale, Théorie des nombres. 


189 


1429 


Pages. 


67 
311 


DT 
844 


1325 


752 


133 


190 


750 


862 


1344. 


1430 


LD 


Mammirères, — Sur la faune des Mam- 
mifères d'Europe; par M. E.-L, 
Trousssart. soie se ae 

Voir Anatomie comparée, Chimie phy- 
siologique. 

MANoMÈTRE, — Sur un micromano-: 
mètre électrométrique; par M, Jean 
VAE TR MG es 

Mantes. — Observations de marées 
faites au large dans la Manche et 
la mer du Nord; par MM. L. Favé 
et L.s-Driencourtea etes 

— Sur quelques résultats de l’étude des 
marées antarctiques observées au 
cours de l’expédition française au 
pôle Sud; par M. Godfroy........ 


tunes ssrss 


..... 


MÉCANIQUE. 


Voir Aviation, Frottement, Hydrodyna- 
mique, Moteurs, Philosophie natu- 
relle. 

MÉcANIQUE cÉLESTE. — Voir Jupiter. 
MÉCANIQUE RATIONNELLE, — Sur les 
équations de la Mécanique et du 
calcul des variations; par M. Serge 
Bernstein, .., 
— Mouvement dun point ou 4 un sys- 
tème matériel soumis à l’action de 
forces dépendant du hasard; par 
M. Louis Bachelier. ............. 
— M. Haton de la Goupilliére fait hom- 
mage d’un exemplaire de son Mé- 


CR 


moire : « Étude géométrique et 
dynamique des roulettes Sa 
ou sphériques »,,....., tb 


MÉcANIQUE AGRICOLE, — Essais ne FA 
rendement en jus des pressoirs; par 
Maine Nantes oder. 


MÉDECINE. 


— Reproduction expérimentale du ty- 
phus exanthématique chez le Ma- 
caque par inoculation directe du vi- 
rus humain; par MM. Charles Ni- 
colle et E. Conseil sis tese e à 

— Données expérimentales nouvelles 
sur le typhus exanthématique; par 
MM. Charles Nicolle et E. Conseil. . 

— Propriétés du sérum des malades 
convalescents et des animaux guéris 


TABLE DES MATIÈRES. 


… Pages. 


648 


803 


1405 


48 


852 


634 


993 


de typhus exanthématique; par 
MM, Charles Nicolle et E. Conseil. , 
— Sur quelques propriétés du virus 


exanthématique; par MM, Charles 


Nicolle, A. Conor et E. Conseil..,. 
— Contribution à l'étude du sérodia- 
gnostie mycosique; par M. Z. 
Skrzynski,.,. 
— Arthrites séreuses bacillaires expéri- 
mentales; par MM. L. Landouzy, 
H. Gougerot et H. Salin.......... 


— Epilepsie et constipation; par M. £. 


Doumer ee 
Voir Pathologie, Sur: 


Mécances. — Courbes de fusibilité des 
mélanges gazeux; combinaisons de 
l’oxyde de méthyle et de l’alcool 
méthylique avec le gaz ammoniac; 
par MM. Georges Baume et F.- 
Louis" Peérrats end 1ft :e 

Mémoires PRÉSENTÉS. — M. E, Schwæ- 
rer soumet au jugement de l’Aca- 
démie un Mémoire intitulé : « Les 
phénomènes thermiques de l’atmo- 
Sphèra97:;4:- 27e. iris 

Voir Thermodynamique. 

— M. Ch. Platrier soumet au jugement 
de l’Académie un Mémoire intitulé : 
« Un problème de Mécanique ra- 
tionnelle et son application à la 
théorie des hélices propulsives »... 

— M.ËE.-L. Bertin soumet au jugement de 

l’Académie un Mémoire de M. Doyère 

intitulé : « Étude sur la flexion 
d’une lame ou d’un anneau minces 
soumis à des forces quelconques : 

Application au cas des couples d'un 


ss... 


navire no AMENER i 
— Essai sur le « vol à vortex »: ; par M. G. - 
D. Boerlage...... RETIRE 15. 
Voir Avidian! 
Méraux. — Sur le revenu des produits 
écrouis; par M. Léon Guillet,..., 


MÉTÉOROLOGIE. 


— M.E. Schwærer soumet au jugement 

de l’Académie un Mémoire intitulé : 

« Les phénomènes thermiques de 

l'atmosphère »..... PERSO LIEN SR 
Voir Thermodynamique. 


Pages. 


598 


685 


520 


. 683 


1403 


528 


37 


187 


794 


* 1027 


1127 


37 


A4 


"7" 


TABLE DES MATIÈRES. 
MM. . Pages. | MM. eu 
— Observations de l’arc bitangent supé- M. Vandernotte.. in de ce : 
rieur du halo de 46°; par M. Louis — Sur quelques minéraux formés par 
DÉS OPEN SENS Per Mie EEE : 693 l’action de l’eau de mer sur des 
— Erratarelatifs à cette Communication. g10 objets métalliques romains trouvés 


1 2 x . 3 si 
Mérrorocie. — Voir Bureau des Poids 
et Mesures, Electromètre. 


MICROBIOLOGIE. 


— Sur le pouvoir microbicide des ma- 
cérations de levure et des macé- 
rations de céréales; par MM. À. 
Fernbach et E, Vulquin.......4... 

Voir Bactériologie. 

Microscope. — Perfectionnement du 
microscope binoculaire augmentant 
l’éclairement des objets observés; 
par M. Casimir Cépède..... 


MINÉRALOGIE. 


— Résumé du contenu de deux plis 
cachetés relatifs à la reproduction 
artificielle du rubis par un nouveau 
procédé defusion; par M. A. Verneuil. 

— Sur la nature des oxydes qui co- 
lorent le saphir oriental; par M, À. 
Verneuil... 

— Sur la distinction chimique entre 
l’orthose et le microcline; par M, W. 
Vernadsky et Mhe E. Revoutsky.., 

— M. A. Lacroix, fait hommage à l’Aca- 
démie de la première Partie du 
Tome IV et dernier de sa « Miné- 
ralogie de la France et de ses co- 

"lonieg tenait canarias s2 Me «5 0e 0 

— M. À. Lacroix fait hommage à l’Aca- 
démie de la deuxième Partie du 
Tome IV de sa « Minéralogie de la 
France et de ses Colonies ».,.,,,., 


roses 


= Sur la brookite d’une syénite albis 


tique des environs d’Ernée; par 


Navicarion, — De l'arrêt des navires 
à vapeur, soit par stoppage, soit par 
renversement de marche dé la ma- 
chine; par M. E.-L. Berlin, ,,..,:. 


en mer au large dé Mahdià (Tunisie) : 
par M. À: Lacroit,. 0... 
— Sur deux gisements de zéolites dat 
l'Antarctique; par M. E. Gourdon. 
Voir Magnétismé terrestre, Pétro- 
graphie. 


MorcusquEs. — Sur le mouvement de 
l’eau dans la cavité palléale et sur 
la structure dé la branchie chez les 

, Bulléens; par MM. Remy Perrier et 
656 Henri, Fischer sn +: Mit A AL TA + 

— Sur quelques points par dodliets de 
. l'anatomie des Mollusques du genre 
Acera; par MM. Remy Perrier et 
Henrr Fischer nn ter 

948 |— Sur la stabulation des huîtres en 
eau filtrée; par M. Fabre-Domergue. 

— Sur la nourriture de l’Iuître et le 
mécanisme de la contamination. en 
eau souillée; par M. Fabre-Do- 


mersuenattt ln ri EN SÉE 

Voir Bactéorologie. ; 
Moreurs. — Sur les moteurs désaxés; 
131 Par M, A Pet eh se tn rte 


— Méthode graphique et rapide de me- 

sure du glissement des moteurs 

1063 d’induction; par M. G.-A. Andrault. 

Musczes.—- Sur le mécanisme fonction- 

nel des fibres musculaires lisses et 

1372 striées, par M, J. Athanasiu.....,. 
Voir Anatomie, Energétique. 

Muséum D'HISTOIRE NATURELLE. — 

Liste de candidats présentée à M. le 

Ministre de l'Instruction publique 

463 pour la chaire de Zoologie (Rep- 

tiles et Poissons) du Muséum 

d'Histoire naturelle : 1° M. Roule; 

20 M Pellegrin retenus 

1323 | Murarions. — Sur la théorie des mu- 

- tations périodiques; par M. Leclerc 

du Sablon..... 


ses ess 


N 


— Lunette de pointage pour pièces ma- 


rines de petit calibre; par MM. H. 


Violette, E. Lacour et Ch. Florian. …. FF 
559 | Nerrs. — Voir Anatomie. 


102 


AT 


569 


36 


330 


1119 


ne Pl à 


APR PA Der NOT OR 


1432 TABLE DES MATIÈRES. 


Ogservartoires. — M. Baillaud pré- 
sente à l’Académie les Volumes 
XXVI, XXVII et XXVIII des 


« Mémoires de l'Observatoire de 


— M. le Secrétaire perpétuel présente 
à l’Académie le Tome IX des « Ob- 
servations faites à l'observatoire 
d’Abbadia, en 1910, par MM. Ver- 
schaffel, Lahourcade, Beigbeder, Sor- 
reguiela, Navarron, Exposito »..... 

Occuzrarrons. — Sur l’occultation 
de n Gémeaux par la planète Vénus; 
par MM. E.-M. Antoniadi, F. Baldet 
et QUES PME RNERRE., 

— Occultation de #7 Gémeaux par 
Vénus, observée à l'observatoire de 
Marseille; par M. Coggia......... 


— Occultation de n Gémeaux (3,8) . 


Vénus, le 26 juillet 1910, observée 
à Lyon; par MM. J. Guillaume et 


TJ: MF ER REMONTER . 
OcéÉanocrapuie. — Voir Cœlentérés, 
Marées, Minéralogie, Mollusques. 
OpEurs. — Sur certaines causes des 

odeurs géraniques; par MM. G. 

Austerweil et G. Cochin.......... ; 
Voir Ultraviolet. 

Oiseaux. — Sur une certaine loi de 


variation du foie et du pancréas 
chez les oiseaux; par M. À. Magnan. 

— Origine épithéliale et développement 
. des plaques de Peyer des oiseaux; 
par MM. Ed. Retlerer et Aug. Le- 


Voir Bactériologie, Sang. 

ONDES HERTZIENNES.— Sur l'absorption 
électrique exercée par quelques 
alcools; par M. P. Beaulard...... 

— Réception d’un signal horaire hert- 
zien de la tour Eifel ; par M. Paul 
TELOUT TRE ne an A PEUT 

Voir Télégraphie.sans fil. 


PALÉONTOLOGIE. 


— Comment les espèces ont varié; par 
© M. Henri Douvillé 
— Quelques cas d’adaptation, Origine 


0 


Pages. 


287 


845 


366 


371 


539 


440 


159 


457 


702 


OPTALMOLoG1E. — De l’action oculaire 
expérimentale des poussières de 
routes goudronnées; par MM. H. 
Truc.et CA Flergiisse PR TERENE 

— Erratarelatifs à cette Communication. 

— De l’action oculaire expérimentale 

__et clinique des poussières et va- 
peurs de bitume; par MM. H. Truc 
et CF leg MR Pere 

— Erratarelatifs à cette Communication. 

OrTiquE. — Sources lumineuses discon- 
tinues. Applications; par M. Dus- 
SAUT sente eee EE 

Voir Arc, Emission, Electrooptique, 
Météorologie, Microscope, Naviga- 
tion, Phosphorescence, 'Photométrie, 


Photographie, Pouvoir  rotatoire, 
Spectre. 
OPTIQUE PHYSIOLOGIQUE. — Des cou- 


leurs de même intensité de colora- 
tion et des vrais camaïeux; par 
M. Rosenstiehl......... OM DD 
— Sur l’image réelle de Purkinje; par 
M. C. Maltézos.... 
Voir Microscope, Photométrie. 
ORGANOMÉTALLIQUES. — Recherches 
sur la fixation du trioxyméthylène 
par les dérivés magnésiens des ho- 
mologues du bromure de benzyle; 
par MP. C@TésS NS 
— Sur le dédoublement des éthers- 
oxydes de phénols par les organo- 
magnésiens mixtes; par M. V. Gri- 
gnard RO D ME A y CL sh 
= Action de la pyridine sur les irido- 
disulfates; par M. Marcel Delépine. 
Voir Sels tompletés: 
Osmose. — Mécanisme électrostatique 
de l’osmose; par M. Pierre Girard... 
Voir Thermodynamique. 
Oxypases, — Sur les caractères peroxy- 
dasiques de l’oxyhémoglobine; par 
MM. J. Wolff et E. de Stæcklin.... 


sms. 


de l’homme; par M. Henri Dou- 
PEUR UE ETAT re a 
— Sur l’existence de calcaires phos- 
phatés à Diatomées, au Sénégal; 
par ML: Cayeur A 3. MR 80 


858 


96 


500 


99 


483 


742 


108 


TABLE DES MATIÈRES. 


— De l’âge géologique du Pithécan- 
thrope et de la période pluviale à 
Java; par M, Julius Schuster...... 

— Sur les premiers Poissons fossiles ren- 
contrés au Congo belge, dans Le sys- 
tème du Lualaba; par M. Maurice 
L'oricha A mg LE de Ch At. ae 

PALÉONTOLOGIE VÉGÉTALE. — 
tères généraux des stipes d’Astero- 
-chlæna laxa Stenzel; par M. Paul 

* Bertrand: : 1. Oui OC D EE 

— Nouvelles observations sur la flore 

fossile du Cantal; par M. Pierre 


— Sur la présence d'empreintes végé- 
tales dans le grès nubien des environs 
d’Assouan; par MM. J: Couyat et 
PSE eee remet ME à 


Panrasires. — Sur les formes de multi- 
plication endogène de Hæmogre- 
garinæ Sebai; par MM. À. Laveran 
et À. Pettit 

— Sur une hémogrégarine nouvelle de 

Damonia subtrijuga Schlegel; par 
MM. À. Laveran et À. Pettit....... 
Sur une épizootie des truites; par 
MM. À. Laveran et À. Petit 
Sur la reproduction sexuée d’un 
Protiste parasite des Tintinnides; 
par MM. O. Duboscq et B. Collin... 
Sur l'existence de Dinoflagellés pa- 
rasites cœlomiques. Les Syndinium 
chez les Copépodes pélagiques; par 
M. Edouard Chatton 

Sur le mode d'action des Asterale- 

conium, parasites externes des tiges; 


sens ss 


CC 


par D CHouardi..ecrte-t nus 
Voir Insectes, Médecine, Syphilis, 
Trypanosomes. ' 
PATHOLOGIE. 


Voir Bactériologie, Chimie physiolo- 
gique, Médecine, Trypanosomes,; Tu- 
berculose. 

PATHOLOGIE ANIMALE. — Apparition de 
la furonculose en France; par MM. R. 

de Drouin de Bouville et L. Mer- 

Cie ne 


CCC CCC ECC CCC) 


Tuberculose, Syphilis, Sérum. 
ParnoLociEe VÉGÉTALE. — Sur une en- 


Pages, 


trave naturelle à la maladie des 
chênes; par M. Paul Vuillemin.... 


779 | — Sur une maladie des perches de Chä- 


840 


1088 


244 


961 


taignier; par MM. Griffon et Mau- 
baise role etes 


Pérrocrapure. — Sur l’issite, une nou- 
velle roche filonienne dans la du- 
nite; par MM. Louis Duparc et 
Georges Pamphil 

— Conséquences générales à tirer de 
l’étude de la constitution pétro- 
graphique de Tahiti; par M. A. 
PE SAONE De LE DOUTE. 

— Les roches sodiques du désert ara- 
bique; par M. J. Couyat 

Voir Minéralogie. 

PurLosopHiE NATURELLE. — Sur l’appli- 
cation probable, aux rayons ou cou- 
rants cathodiques, du principe de 
la constance de la masse; par M. J. 
BObSSinesq ee ere ee 

PuosPHoREscENcE. — La phosphores- 
cence progressive à basse tempéra- 
ture; par M. J. de Kowalski 

— Sur le spectre de phosphorescence 
progressive des composés organi- 
ques à basse température; par 
MM. J. de Kowalski et J. de Dzierz- 

— Sur la phosphorescence polarisée et 
sur la corrélation entre le poly- 
chroïsme de phosphorescence et 
le polychroïsme d’absorption; par 
M. Jean Becquerel 5 

— Sur le renversement des bandes de 
phosphorescence; par M. Jean Bec- 
querel 

Voir Magnétooptique. 

PuorocuimiE. — Sur le mécanisme des 
réactions photochimiques et la for- 
mation des principes végétaux; 
décomposition des solutions sucrées ; 
par MM. Daniel Berthelot et Henry 
Gaudechon 

— Décomposition photochimique des 
alcools, des aldéhydes, des acides et 
des cétones; par MM. Daniel Ber- 
thelot et Henry Gaudechon........ : 


sos... 


ss... 


nn ss 


sn roses see see 


rss sms sue use 


337 | — Sur la nature de la décomposition de 


l’eau oxygénée produite par la lu- 
mière; par M. Tian........ Aa 
Voir Photographie, Photolyse. 


1433 


Pages. 


647 


1149 


1136 


I21 


1138 


810 


943 


859 


981 


395 


478 


1040 


ME EU OR + PR UP OU TOUR OT UE 
La 1 L 


1434 TABLE DES MATIÈRES. 
Pages. Pages. 
Puorocrapuis, — Action des quinones — Influence dû goudronnäge des routes 
et de leurs dérivés sulfoniques sur sur la végétation avoisinante; par ; 
les images photographiques aux M. Ed. Griffon:viusus ssl sus cs 0: 11070 
sels d'argent; par MM. À; et L, — Accoutumance du maïs au bore; par 
Lumière et Seyesvelz...........sss 616 M. Henri Agulhon ,.sssssisssusss 1382 
Puorozyse. — Principaux types de Voir Graine, Racine, Ultraviolet. à 


photolyse des composés organiques 
par les rayons ultraviolets; par 


MM. Daniel Berthelot et Henry PHYSIQUE. 
Gaudechôniir vs. as site cost 01349 
PuoromértriE. — Photométrie et utili Voir Acoustique, Capillarité, Elasticité, 
sation des sources colorées; par M. J. Electricité, Equation caractéristique, 
Thovehhus sue étre svt 1347 Densité des gaz, Froid, Frottement, 


Voir Etoiles. Magnétisme, Optique, Philosophie 
sise naturelle, Thermodynamique. 

PuysiQUE MATHÉMATIQUE, — Sur le pro- 

blème du câble avec transmetteur; 


PHYSIOLOGIE. par M. H, Larose:., . 5.40. M 435 
— Sur les phénomènes nucléaires de la — Sur l'extinction des discontinuités 
sécrétion dans le lobe glandulaire par réflexion aux extrémités d'une 
de l’hypophyse humaine; par MM. ligne télégraphique; par M. J. 
Alezais et Peyron...............4 94 Lafoke Rte DNA Me Ne Ie Tee 747 
— Des modes d’extraction de la sur Voir Elasticité, Hydrodpnamique. 
tine. Un nouvel excitant de la sécré- PHYSIQUE PHYSIOLOGIQUE. — Voir 
tion pancréatique; par M. E. Gley. 345 Altitude, d’Arsonvalisation, Acous- 
— Contribution à l'étude des échanges tique physiologique, Electricité phy- 
azotés; par M. Henri Labbé....... 399 siologique, Optique physiologique. 
Voir Altitude, Chimie physiologique, ÉÉIROITE 
Cytologie, Foie, Muscle, Odeurs, 
Ophtalmologie, Sang, Toxiques. PHYSIQUE DU GLOBE. 
Puysrorocre vÉGÉrALE. — De l’action 
du froid et des anesthésiques sur les — Sur les courants telluriqués; par 
feuilles de l’Angræcum  fragrans M. À DORMI: ere eee 409 
Thou. (Faham) et sur les gousses Voir Aurore boréale, Diffraction, Géo- 
vertes de la vanille; par M. Edouard désie, Géographie physique, Géo- 
Heckel; és desesare CS. 128 physique, Glaciers, Météorologie, 
— Du mode d'action de ‘intensité Séismes. 
lumineuse dans la formation des Pics. — Sur les piles à antimoine et 
fleurs cléistogames; par M. Marin séléniures d’antimoine; par M. H. 
Molliard, 5 6 case PS 990 PERTE RE PAR RER ER 641 
— L'action de la lumière éür la chloro- PLANÈTES: — Sur une forme dés équa- 
phylle; par M. P.-A. Dangeard... 1386 tions du mouvement d’une petite 
— La lutte pour l’eaû entre le sol et la planète; par M. Lambert.......... 1028 
grainé; par À. Müntz........:.., 790 | — Erratarelatifs àcetteCommunication. 1412 
— Sur l'ascension de la sève; par M. Le- — Découverte d’une petite planète, pré- 
clerc du Sablon: ss isses 10 154 sumée nouvelle; par M. Jose Comas 
— Del’action des vapeurs sur les plantes SONT ee ES Ne nov ve Det TT +" 369 
vertes; par M. Marcel Mirande.... 481 |— Observations de la nouvelle platète 
— Les effets du goudronnage des routes Cerulli (KU) 1910, faites à l’Obser- 
sur la végétation; par M. Marcel vatoire de Marseille (équätorial 
MON IIUIENE TN PT SIN EE 949 d’'Eichens de 0,26 d’ouverture); 
— De l'influence de diverses substances par M Coggidri ses, bi ent 10949 
volatiles sur les végétaux supérieurs; Pris cAGnETÉS. — Ouverture de deux 
par M. Henri Coupin....,,,,,... . 1066 plis cachetés relatifs à la reproduc: 


TABLE DES MATIÈRES. 


tion artificielle du rubis par un nou- 
veau procédé de fusion; par M. D. 
VORAUT ANES -emprsins tu Te 1e 
— Ouverture d’un pli Lojhets dus 
nant une Note intitulée : « Sur un 
procédé de radiographie stéréosco- 
piaus et cinématographique »; par 
SCrGail eine oo ds : 
_. ATOMIQUES. — Sur les poids ro 
miques de précision de l’oxygène et 
de l'argent; par M, G.-D. Hinrichs. 
Voir Densité des gaz, Diffraction, 
Radioactivité. 
Pornr cririquE. — Constantes critiques 
de l’acétylène et du cyanogène; 
par MM, Ettore Cardoso et Georges 


POUR. Harnais at ai 


Racine. — Du rôle électif de la racine 
dans l'absorption des sels; par 
M. Jean de Rufz de Lavison....... 
Rapioacriviré. — Sur les constituants 
de la radioactivité induite de l’acti- 
nium; par Mile J, Blanquies...... 
— La densité de l'émanation du 
radium; par Sir William Ramsay 
et M. Robert Whytlaw Gray....... 
— Sur une méthode photographique 
d'enregistrement des particules «; 
par M. William Duane........... 
— Sur le dégagement de chaleur dans 
un mélange de radium et d’un sel 
phosphorescent; par M. William 
DIE Sscnartonrrthibncranonte 
— Sur l’énergie des rayons du radium; 
par M: William Duane. .......... 
— Sur les projections radioactives; par 


SANG. — Présence de l'alexine hémoly- 
tique et bactéricide dans le plasma 
des Oiseaux; par MM, C. Jouan et 
A Salah, Gites s smile lea ed e 

Voir Altitude. 

Séismes.— Sur les affaissements du sol 
causés par le tremblement de terre 
de Messine; par M. Ch. Lallemand. . 

— L'activité séismique dans le Yun- 


Pages. 


— Erratarelatifs à cette Communication. 
Poissons. — Le goût de vase chez les 
131 Poissons d’eau douce; par M. Louis 
LÉ oo a CS. à 

Voir Parasites, Pathologie animale. 
Pouvoir ROTATOIRE. — Sur des combi- 
| naisons racémiques et liquide; par 
364 M. À. Ladenburg,.,....., iron 
Prix. — Tableau des prix décernés dans 
la séance publique annuelle du 
513 19 décembre: 1910,,.,.:,,..44%e% 
— Tableau des prix proposés...,.,... 
ProrozoaAïRes. — Sur une Grégarine 
nouvelle du genre Porospora; par 
M. Paul de Beauchamp...... Farm 

Voir Parasites, Trypanosomes. 

141 


_ 


R 


M. Louis Wertenstein........... : 
— Sur le radium métallique; par 
675 Mne Curie et M. À. Debierne...... 


— Sur les rayons $ du radium à son mi- 


nimum Sn par M. Léon 


57 ÉD de eee ue Diuae 
RAD DONS — Mere un procédé de ra- 
diographie stéréoscopique et ciné- 
126 matographique par M. G. Gaiffe... 
Rapports. — Voir T'hermodynamique. 
Rayons cATHoDIiQUuES. — Voir Aurore 
228| boréale, Philosophie naturelle. 
Rayons X.— Voir lons, Radiographie. 


RÉSISTANCE. — Sur la résistance élec- 

trique des métaux alcalins; par 

379 D es da in ni D Rae PA 
Voir Conductibilité. 

471 | RÉSISTANCE DES MATÉRIAUX. — Voir 


Acier, Construction, Ecrasement. 


‘ nan méridional en 1909; par M. Jac- 


ques Deprat:..,,,..... DT TE NA D 
SELS COMPLEXES, — re des sels com- 
452 plexes de certains amino-acides; par 


MM. L. Tchougaejf et E. Serbin..., 

SÉRIES. — Sur la convergence des séries 

de Dirichlet; par M Harald Bohr.. 

418|— Sur un théorème de M, Landau; par 
M. Michel Fehkete. ..sssicres. sos 


1435 


Pages. 


352 


900 


283 


1311 
1317 


997 


364 


305 


IOII 


1361 
374 


497 


A A US 


1436 


— Ordre des points singuliers d’une 
série de Taylor; par M. Eugène 
FARINE PRET RER OR 

SéruMs. — Essai d'immunisation des 
animaux contre l’urohypotensine; 
action antitoxique du sérum des 
animaux immunisés; par MM. J.- 
E. Abélous et E: Bardier.......... 

Voir Médecine, Toxiques, Tuberculose. 

Sozetr. — Observations du Soleil faites 

à l'Observatoire de Lyon pendant 

le premier trimestre de 1910; par 

MGR ENT EE Dee te 

Observations du Soleil faites à l’Ob- 

servatoire de Lyon pendant le 

deuxième trimestre de 1910; par 

M. J. Guillaume 

Observations du Soleil faites à l’Ob- 


CC 


servatoire de Lyon pendant le 
troisième trimestre de 1910; par 
MGR GOUUR ORNE Ra TR 


Étude de la variation de la longueur 
d’onde de la lumière solaire au bord 
du Soleil; par M. 4: Perot........ 

Sur la rotation de l’hydrogène dans 


l'atmosphère solaire; par M. A.. 


Perot 
Sur la mesure spectroscopique de la 
rotation des astres possédant une 
atmosphère, et en particulier du 
Soleil; par M. À, Perot....::..... 
— Sur les propriétés des filaments po- 
laires du Soleil; par M. H. Des- 
landres eee FA A CEE do 
SoLUTIONS. — Sur la couleur que pren- 
nent subitement les solutions inco- 
lores de corps colorés, au moment 
dela solidification de leur dissolvant 


CCC 


TaBac. — Sur la production de la nico- 
tine par la culture du tabac; par 
M. Th: Schlæsing fils....:.....:,. 
— Nouvelles expériences sur l’excitation 
par chocs dans la télégraphie sans 
fil; par M. Br. Glatzel..... LATE 
TANNAGE. — Voir Champignons. 
TEINTURE. — Voir Colorants. 
TÉLÉGRAPHIE, — Voir Chronométrie, 
Physique mathématique. 
TÉLÉGRAPHIE SANS FIL. — Appareil pour 


TABLE DES MATIÈRES. 


Pages. 


922 


- 3417 || 


288 


495 


1333 


38 


429 


848 


incolore; par M. D. Gernez....... L 
|[— Errata relatifs à cette Communication. 


Voir Chimie inorganique (Ph Th)... 
SPecrres. — Sur la place des raies ul- 


times dans les séries spectrales; par : 


M. Afde'Gramont: Sa. 30300 
— Sur les modifications que subissent 
dans un champ magnétique les raies 


spectrales émises par la vapeur Lu- 


mineuse de l’étincelle électrique; par 
M. G.-A. Hemsalech. 3... : mn 


— Sur les durées relatives des raïes spec- 


trales émises par la vapeur du ma- 
gnésium dans l’étincelle électrique; 
par M. G.-A. Hemsalech.......... 
Voir Comètes, Etincelle ,Etoiles, Magné- 
tooptique, Phosphorescence, Soleil. 
SPÉLÉOLOGIE. — Sur la désobstruction 
artificielle des abîmes; par M. Mar- 
tel. FRET RM RAA RU US Li 
Voir Hydrologie. 
STÉRILISATION. — Voir Ultraviolet. 
Sucres. — Recherches sur la constitu- 
tion du vicianose : hydrolyse diasta- 
sique; par MM. Gabriel Bertrand et 
G''Weismealleriee. SUB, ET 


— Sur la constitution du vicianose et. 


de la vicianine; par MM. Gabriel 
Bertrand et G. Weisweiller........ 

— Sur un sucre nouveau, le verbascose, 
retiré de la racine de Molène; par 
MM. Em. Bourquelot et M. Bridel.. 
Voir Chimie biologique, Photochimie. 


413 | Sypmizis. — Sur la présence de Spiro- 


23 


1049 


chètes dans un cas de gastro-entérite 


hémorragique chez le chien; par 


MM Eicel ESS RE TSI TR PTE 


la réception de l'heure à domicile et 

à bord des navires par la télégraphie 
sans fil; par MM. F. Ducretet et E. 
Rogers 1 ut hote dé ee 
— M. H. Poincaré fait connaître à l’Aca- 
démie que l'Observatoire de Paris 
et le poste central de la télégraphie 
sans fil de la tour Eiffel ont com- 
mencé le 21 novembre 1910 l'envoi 
de l’heure à 11" du matin ...... 
Voir Chronométrie, Ondes hertziennes. 


1090 


260 


53 


OII 


TABLE DES 

: | Pages. 
TÉRATOLOGIE. — Sur un monstre hu- 
main acéphale; par MM. Magnan et 

Perrilliatis. 4 (ti does écho. 722 
TERPÈNES.  — L'hydiogénetiôn des 


thuiènes isomères et du sabinène, 

- Le.thuiane; par. MM. L. Tchougaeff 

et W. Fomin 0% as. et) 1058 
THÉORIE DES NOMBRES. — Sur quelques 

applications du calcul des Tableaux 

à la théorie des ordres d’entiers algé- 


briques; par M. À. Chatelet. ..... .. 925 
THÉRAPEUTIQUE. — Voir T'rypanosomes. 
TaermocnimiE, — Sur la chaleur de 


combustion de quelques dérivés 

hydronaphtaléniques; par M. Henri 

LerouTa er ant CÉRSAM LE RÉ 384 
THERMODYNAMIQUE. — Rapport sur un: 

Mémoire de M. Schwærer, intitulé : 

« Sur les phénomènes thermiques 

de l'atmosphère »; par M. E. 

BOUM Reste tie iris 02 
— Erratarelatifs à cetteCommunication. 578 
— Equilibre osmotique de deux phases 

Hudes parM LE RGO eee ce. 0012 
— Sur l'équilibre osmotique de deux 

phases fluides; par M. L. Gay..... 754 
— Sur l'interprétation mécanique du 

principe de Carnot-Clausius. Cas 

d’une transformation compensée; 

par M. L. Décombe..... ae 4044 
— Sur la mécanique des phénomènes 

irréversibles; par M. R. Marcelin.. 1052 
ToxiquEes.— Venin de cobra et curare 

par M. Maurice Arthus.......... 91 
— Augmentation de la sensibilité des 

animaux à l’urohypotensine par 

l'injection préalable ou le mélange 

à cette. toxine de l'extrait du cer- 

veau d’un animal tué par l’urohy- 

potensine (anaphylaxie primitive 

immédiate); par MM. J.-E. Abélous 

OR D ATEN ee eine 88 
— À propos de la toxicité de quelques 

composés minéraux et organiques 


MATIÈRES. 1437 
Pages. 

de l’arsenic et sur l’accoutumance à 
ce poison; par M. L. Launoy.....: 897 


Voir. Immunisation, Sérums. 

TRYPANOSOMES. — Trypanoplasma vagi- 

nalis, n, sp., parasite du vagin de la 

Sangsue; par M. Ed. Hesse........ 504 
— De l'efficacité d’un émétique d’ar- 

senic.ct d’antimoine dans lé traite- 

ment de ‘différentes : trypanoso- 

miases; par M. À. Läaveran......., 580 
— Influence des réactions physiolt- 

giques des Glossines sur le dévelop- 

pement salivaire et la virulence des 

trypanosomes pathogènes; par M. 

FE -Roubaud...s vi. RS Er 20) 
— Précisions Hi aux LPÉRT 

morphologiques du développement 

des trypanosomes chez les Glossines ; 

PAM FE Roubaud. een: TOO 
TusErcurose. — Sur les réactions de 

précipitation des sérums de tuber- 

culeux et des sérums d’animaux 

hyperimmunisés contre la tubercu- 

lose en présence de tuberculines; par 

MM. À. Calmette et L. Massol..... 285 
— Sur la résorption des bacilles tuber- 

culeux chez les Bovidés à la suite 

de l'injection des mélanges de sé- 

rums d'animaux hyperimmunisés et 

de bacilles cultivés en série sur bile 

de bœuf ; par MM. À. Calmette et 

(Las He Er me As suce eu «ae 32 


|— Hérédotuberculose matérielle, expé- 


rimentale; par MM. Landouzy et 
PRE OR Ce RM Te sante res 707 
— La tuberculose mésentérique occulte 
réalisée expérimentalement chez le 
chien; par M. P. Chaussé......... 828 
— L'inhalation de matière tuberculeuse 
bovine produit chez le bœuf, à dose 
infinitésimale, de la tuberculose 
thoracique primitive; par M. P. 
Chaussé ..... to .… 1009 
Voir Ultraviolet. 


Ü 


UzrrAviorer. — Action des rayons 
ultraviolets sur certains hydrates 
de carbone; par MM. Henri Bierry, 

- Victor Henri et Albert Ranc....... 316 
, — L'action abiotique de l’ultraviolet et 
l'hypothèse de l’origine cosmique 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151.) 


de la vie; par M. Paul Becquerel..….. 86 
— Action abiotique des rayons ultra- 

violets d’origine chimique; par 

MM. E. Tassilly et R. Cambier.... 342 
— Nouvelles recherches sur la stérilisa- 

tion de grandes quantités d’eau par 


190 


1438 TABLE DES MATIÈRES. nn 


Pages. |. EREUN Pages. 
les rayons ultraviolets; par MM. Vic- bain, CI. Scal et À. Feige.. 7 0 
_tor Henri, À. Helbronner et Max de — Action des rayons ultraviolets sur " 

Recklinghausen. .... venant 4677 les plantes à coumarine, et quelques 

— Action des rayons ultraviolets sur plantes dont l'odeur provient de L 
les bacilles tuberculeux et sur la glucosides dédoublés; par M. Pou- 
tuberculine; par Mme V,. Henri- nel à. M 164. nets a566 
Cernovodeanu, MM. Victor Henri et Voir Cilakirié Photochimie. | 
V. Baroni.......s..sss.s.s...s 924 | URINE. — Voir Chimie phyiolgique, ETS 

— Stérilisation des grandes masses sr, Toxiques. ta 


d’eau par l’ultraviolet; par MM. Ur- 


SE V 
Viscosiré. — Voir Hydrodynamique. | Moreau et E. Vinet.:...,.,9,41. 1147 
Vers. — Rôle de la chitine dans le dé- Vins. — Nouvelles recherches sur les 
veloppement des Nématodes para- vins amers et la fermentation acry- 
sites; par MM. Jammes et Martin.. 250 lique de la glycérine; par M. E. Voi- 
Vice. — Sur les traitements insecti- SOREF I PRIE RE gt PE SE M à À 
cides en Viticulture; par MM. L. Voir Chimie analytique. 
Morèau et E. Vinet............ .. 1068 | Vorx. — Sur la fatigue musculaire dans 
— L'’arséniate de plomb en Viticulture le chant; par MM. Melchissédec et 
et la consommation des raisins gas sc 10 NC GÈNE re M 21079 


frais et des raisins secs; par MM. L. 


ZOOLOGIE, Mer Insectes, Mammifères, Mollusques, 


À ‘Muséum, Parasites, Paihologie ani- 
Voir Anatomie, Annélides, Célacé, male, Poissons, Toxiques, Trypano- | 
Cœlentérés, Crustacés, Histologie, somes, Vers. « 


FLN PNTARrTN FN AS 


"tr b CE CRE 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 

ABELOUS (J.-E.) et BARDIER (E.). 
— Augmentation de la sensibilité 
des animaux à l’urohypotensine 
par l'injection préalable ou le mé- 
lange à cette toxine de l'extrait du 
cerveau d’un animal tué par l’uro- 
bypotensine (anaphylaxie primitive 
immiédidée) sl anbenlane ts se à 

— Essai d’immunisation des animaux 
contre l’urohypotensine; action an- 
titoxique du sérum des animaux 
EN RE TE LUE TE 

ABRAHAM (H.) et VILLARD (P). — 
Sur l'existence de deux potentiels 
explosifs; réponse à une Note ré- 
cente de M. Amaduzzi........... ; 

— Sur les potentiels explosifs... ...... 

ACHALME et BRESSON. — Méthode 
pour la détermination de l'unité 
ou de la pluralité des diastases dans 
un quidetter fat atnboittie 

AGULHON (Henri). — Accoutumance 

- du maïs au bore. : a 3 0 0 

ALEZAIS et PEYRON.- — Ko Fe phéno- 
mènes nucléaires de la sécrétion 
dans le lobe glandulaire de l’hypo- 
physe humaine..:....,,..., AU 

AMADUZZI (L.). — Sur la variation 
de l’aspect de la décharge avec la 
variation de la distance explosive. 

AMANN et ROZET (Cr.). — Eclipse 
totale de Lune du 16 novembre 1910 
observée à Aoste (Italie)......... . 

AMARD (Juzes.)— Une singularité dans 
le fonctionnement de la machine 


humainabnessursabsse IR die 
— Mise en marche de e machine hu- 
maine. te. mutants De di 


— Sur. la bn 4 la dépense postérieure 
auAtravail. crie drone 

AMBARD (L.) et PAPIN (E.). — Le 
prix Godard (Médecine et Ses 
leur est décerné...... 


AMMANN (P. } — Sur ltendét d'un 


ss. 


Pages. 


88 


341 


177 
269 


1369 


1382 


94 


140 


1235 


À 


MM. 
riz vivace au Sénégal........., 7e 
ANCEL (P.) et BOUIN (P.). — Sur la 
nature lipoïdienne d’une substance 
active sécrétée par le corps jaune 
dés Mamrnnifères #90: 76h 15 
ANDRAULT (G.-A.). — Méthode gra- 
phique et rapide de mesure du glis- 
sement des moteurs d’induction... 
ANDRÉ (Désiré) prie l’Académie de 
le compter parmi les candidats au 
siège d'Académicien libre, vacant 
par le décès de M. E. Rouché..... : 
— Est présenté en seconde ligne pour 
la place d'Académicien libre, vacante 
par suite du décès de M. E. Rouché. 
— Prie l’Académie de le comprendre 
parmi les candidats à la place 
d’Académicien libre, vacante par 
le décès de M. J. Tannery........ 
ANDRÉ (E.).— Cétones acétyléniques. 
ANDRÉ (G.).— Sur la conservation des 
matières salines pendant le cours 
de la végétation d’une plante an- 


HUELLES EP PR NS ae ect 
ANDOYER. — Le prix HÉFORRE Ponti 
lunestidécerné. 5h coins 


ANTHIAUME et SOTTAS. Un encou- 
ragement leur est attribué dans le 
concours du prix Binoux (Histoire 
dés Sciences). nee: op 

ANTONIADI (E.-M.), BALDET (E.) 
et QUENISSET (F.). — Sur l’occul- 
tation de n Gémeaux par la planète 


NÉS ER A M Pébr sct once 
ARNODIN. — Le pont de frs CRE 
te (système. L Gisclardhiiis csentete aies es 
ARSONVAL (D. — nues à 


propos d’une Communication de 
M. Doyen intitulée « Réalisation de 
la transthermie sans altération des 
tissus normaux par le bain thermo- 
électrique JPA EE sp 7e 
— Le deuxième Congrès international 
de la répression des fraudes. Pré- 


Pages. 


1388 


1391 


941 


565 


1258 


366 


855 


169 


. * FFF 
CR 
1440 
MM. 
sentation du Compte rendu de ses 
ÎrAVAUX . so 00e 0 ce 00 eee os ee 


— Fait hommage à l'Académie es la 
« Monographie sur l’état actuel de 
l’industrie du froid en France »..... 

— Rapport sur le concours du prix 
Lonchampt 

ARTHUS (Maurice). — Venin de cobra 
et CUFATE........e sense se 

— Le prix Philipeaux (Ehyniolgial lui 


nn 


est ‘décerné... 12000, SO PAT £ 


ATHANASIU {(J.). — Sur le mécanisme 
fonctionnel des fibres musculaires 
lissés'et.striées : 75.008 ANNE. *$ 

ATHANASIU :{J.)-et DRAGOIU (J.). 
— Association des éléments élas- 
tiques et contractiles dans les 
muscles lisses et striés........... 

AUDEBEAU BEY. — Sur les sage 
riences effectuées par l’Administra- 
tion des domaines de l'Etat égyptien, 
en vue de déterminer l'influence dé 
la nappe souterraine du Delta sur 
la éulture’du coton m0. 71m 


BACHELIER (Louis). — Mouvement 
d’un point ou d’un système ma- 
tériel soumis à l’action de forces 


dépendant du hasard............ 
BACKE (A.). — mia sur l'iso- 
MANOIR ENRr ec 


BAILLAUD [{B.) est élu baie de la 
Commission chargée de présenter 
une liste de candidats au poste 
-d’associé étranger vacant par le 
le décès de M. Robert Koch........ 

— Présente à l'Académie les Volumes 
XXVI, XXVII et XXVIII des 
« Mémoires de l'Observatoire de 
PAP PINS eut PP 

— Remarque'au sujet de la Gomuts 
nication de M. Gonnessiat relative 


à la comète de d’Arrest.......... 
— Rapports sur les concours : du prix 
Pierre Guzman (Astronomie). ..... 
== Du PAUL LEURS". RENE EM, 


BAINIER (GEronrces). — Le prix Mon- 
tagne (Botanique) lui est décerné. 
BALDET (F), QUENISSET (F) et 
ANTONTADI (E.-M.). — Sur l'occul- 
tation de n Gémeaux par la planète 


TABLE DES AUTEURS. 


Pages. 


MM. | Pages. 

AUDIBERT. — Le prix fondé par 
Mne la Marquise de Laplace lui est 
décerné. mércecrreatest names 

AUDIBERT et WEILL (Henri). 
Une partie du prix Félix Rivot He 
estsattribuée............ 

AUGER (V.). — Sur le om. de 
sodium et ses hydrates.......... 

91 | AUSTERWEIL (G.) et COCHIN (G). 

— Sur certaines causes des odeurs 
géräniques : + 5000.20. 64lres 
AUTONNE (Leon). — Sur les gsouple + 

commutatifs et pseudo-nuls des 
quantités hypércomplexes........ 
AVEBURY (Lorp) est élu correspon- 
dant pour la section d’Anatomie 
et Zoologie, en remplacement de 
* M.: Ray Lankester,. élu associé 
étranger. 0t, Fe 07 Am PARLE 
AYNAEUD. Une dti tiogs lui est : 
est accordée dans le concours du 
prix Montyon (Médecine et Chi- 
rurpie):s45 RE En iht) HR 


700 
k 1276 14 


1276 


69 


+ 


dirt 


ho 


TITS 


551 
968 


1230 


BALENSI et RODER. — Une partie 
du prix Félix Rivot leur est attri- 
Dust MER ARRETE 

BARBIERI (N.-A.). — Sur la non- 
existence de lécithines libres ou 
combinées dans le jaune d’œuf.... 

BARBILLION. Le prix Hébert 
(Physique) lui est décerné....... 

— Une médaille Berthelot lui est dé! 
CORNE A, PRMRETSR. AE ON, EURE 

BARDIER (E.) et ABELOUS (J.-E.). — 
Augmentation de la sensibilité des 
animaux à l’urohypotensine par 
l'injection préalable ou le mélange 
à cette toxine de l'extrait du cer- 
veau d’un animal tué par l'urohy- 
potensine (anaphylaxie primitive 
immiédiate)"%11, 44.24 arte. 19, + 

— Essai d’immunisation des animaux 
contre l’urohypotensine ; action 
antitoxique du sérum des animaux 
immunisés ht, 8 AN Je LAN UE 

BARONI (V.)}, HENRI-CERNOVO- 
DEANU (Mme V.) et HENRI 
(VICTOR). — Action des rayons 


852 


88 


341 


TABLE DES AUTEURS, 
MM. Pages. | MM. 
ultraviolets sur les bacilles tuber- de l’origine cosmique de la vie...:. 
culeux et sur la tuberculine.. ..... 724 | BELLOT (A.): — Une partie du prix 
BARRE. — Sur la décomposition du sul- Binoux (Géographie) lui est attri- 
fate de thorium par l’eau......... 70 Dub Mrempidteen sbibrents 
— Sur le sulfate de thorium.......... 231 | BERARD (Léon). — Une citation lui 


— Sur les sulfates doubles formés par 
les sulfates de. lanthane et de cé- 


rium avec les sulfates alcalins..... | 


BASSOT. — Sur la Mission géodésique 
de: -PEquatéursenmhhnné lrengés 
— Sur la comète de Halley.....:..... 
BAUER (Epmoxp) et MOULIN (Marcel) 
— Le bleu du ciel et la constante 
d'Avoradronimemnaen tn :tststhéo. 
BAUME (Grorces) et CARDOSO (Er- 
TORE). — (Constantes critiques de 
l’acétylène et du cyanogène...... 
— Errata relatifs à cette Communication. 
BAUME (Georces) et PERROT (F.- 
Louis). — Courbes de fusibilité des 
mélanges gazeux; combinaisons de 
l'oxyde de méthyle et de l'alcool 
méthylique avec le gaz ammoniac. 
BAYEUX . (Raour). — . Expériences 
faites au mont Blanc en 1909, sur 


les variations de la glycémie et de 


la glycolyse hématique à la très 
hattenaltitude.. tre Lattre 
BEAUCHAMP (Paur). — Sur une Gré- 
garine nouvelle du genre Porospora. 
BEAULARD (P.). — Sur l’absorption 


électrique exercée par quelques 
alcGOIS MP EE nt e 
BECQUEREL. (Anroine-HEenrr). — 


M. le Ministre de l’Instruction pu- 
blique adresse ampliation du Dé- 
cret autorisant l’Académie à ac- 
cepter le legs fait à son profit par 

M. Antoine-[lenri Becquerel.....,. ; 
BECQUEREL (JEAN). — Sur la phos- 
.  phorescence polarisée et sur la cor- 
rélation entre le polychroïsme de 
phosphorescence et le: polychroïsme 


d'absorption 240.0. anis 
— Sur-le renversement des bandes de 
phosphorescence .............. ‘ 


— Sur l'effet magnéto-optique de sens 
positif présenté par les bandes de 
phosphorescence. du rubis et de 
l’émeraude et sur les relations entre 
l'émission et l’absorption dans un 
champ magnétique........,,.... 

BECQUEREL (Pauz).— L'action abio- 
tique de l’ultraviolet et l'hypothèse 


871 
353 
789 
864 
I41 


352 


528 


449 


997 


55 


-967 


859 


981 


1344 


BERNARD et MOUGIN. 


est. accordée dans le concours du 
prix. Montyon (Médecine et Chi- 


rurpilo), tétthirnsleabesennhres 
BERGER (E.), — Sur le Féttamithetaée 
thanele. Must LES 
BERNARD (Noez). — Une DAS du 


prix Saintour lui est attribuée. 

— Su la 
stratification des névés et de la 
glace dans les régions élevées des 
bassins d’alimentation des glaciers. 

BERNSTEIN (SEerce). — Sur les équa- 
tions de la Mécanique et du calcul 
des variations. .... HE Re 

— Sur les équations du calcul des va- 
riations 

— Sur une généralisation des théorèmes 
de Liouville et de M. Picard...... 

BERTHEAUME (J.). — Sur le dosage 
des méthylamines mélangées dans 
une grande masse d'ammoniaque., 

BERTHELOT (Danrer) et GAUDE- 
CHON (Henri)}. — Sur le méca- 
nisme des réactions photochimiques 
et la formation des principes -végé- 
taux; décomposition des solutions 
sucrées 

— Décomposition photochimique des 
alcools, des aldéhydes, des acides 
ebAdOSRGÉÉORES EE 1 CET 

— Principaux types de photolyse des 
composés organiques par les rayons 
ultrayaalets Pr 4Lectt. 4. RIT 

BERTIN (E.). — De l'arrêt des navires 
à vapeur, soit par stoppage, soit 
par renversement de marche de la 
MACHINE Era bent eh Eh T À 

— Soumet au jugement de l’Académie 
un Mémoire de M. Doyère intitulé : 
« Etude sur la flexion d’une lame 
ou d’un anneau minces soumis à des 
forces quelconques : Application au 
cas des couples d’un navire »...... 

— Fait hommage à l’Académie d’un 
Ouvrage intitulé : « La Marine mo- 
derne. Ancienne histoire et :ques- 
tions neuves » 

— Rapport sur le concours du prix 
extraordinaire de la Marine ,..,., 


sn sms 


nn ns nes 


1083 


48 


399 


14/42 


MM. 

BERTRAND (Gasriez). — Observa- 
tions à propos d’une Note relative 
à l’action du ferment bulgare sur 
les matières protéiques.........,. 

BERTRAND (Gagrier) et COMPTON 
(A.).— Sur l’individualité de la cel- 


lase et de l’émulsine............. 
— Influence de la température sur 
.  l’activitétdeila"cellasess st 2t 
BERTRAND (Gasriez) et WEIS- 
WEIELER (G.).— Recherches sur 
la constitution du vicianose : hy- 
drolyse diastasique ....:,........ 
— Sur la constitution du vicianose et de 
la ‘vicianine!t, AUS NT 


BERTRAND (Paur). — Caraëtèses gé- 
néraux des stipes d’Asterochlæna 

+ lardStenzel te Ra ia N.180 
BESSON (A.) et FOURNIER (L.). — 
Réduction du chlorure de phos- 
phoryle par l'hydrogène sous l’in- 
fluence de l’effluve électrique. ..... 

— Sur les composés bromés et hydro- 
broméstdutgiliciunt, #4 MN 
BESSON (Louis). — Observations de 
. l'arc bitangent supérieur du halo 
de "O0 24 MR. LOI 

— Errata relatifs à cette Communication. 
BÉTANT a collaboré à un Ouvrage 
auquel une partie du prix Bellion 
(Médecine et Chirurgie) est attribuée. 
BÉYS (C:). — Nouvelle méthode de 
dosage de la glycérine dans les 
VAN EU PRIOR, 20Lr. LH 
BIERRY (H.). — Une partie du prix 
Barbier (Médecine et Chirurgie) 
luiPestlatitibuse Mme een 
BIERRY (Henri), HENRI (Vrcror) et 
RANC (Arsert). — Action des 
rayons ultraviolets sur certains hy- 
drates de carbone.........,..... 
BIGOURDAN (G:) fait hommage d’une 
brochure intitulée : « Les distances 

des astres et particulièrement des 
étoiles fixes. Catalogue des paral- 

lax ep stOlres NME AMNNEN LORE 

— Rapport sur le concours du prix 
Valz (Astronomie): "144019. 
BLANQUIES (M1Ie L.). — Sur les con- 
stituants de la radioactivité induite 

de, l'Actinrant ie REA as 
BLARINGHEM adresse un Rapport sur 
les Travaux exécutés à l’aide de la 
subvention accordée sur le Fonds 


Pages. 


1161 


402 


1076 


325 


834 


1088 


876 


1055 


693 
910 


1238 


80 


1230 


316 


610 


1188 


57 


TABLE DES AUTEURS. 


MM, 
Bonaparte 
BLIN (E.). — Une mention lui est ac- 
cordée dans le concours du prix 
Montyon (Statistique). ..... 
BLOCH (Euaèxe). — Sur l’action d’un 
champ magnétique sur la décharge 
électrique 
BLONDEL (Anpré) prie l'Académie de 
le compter au nombre des candidats 
à la place d'Académicien libre, va— 
cante par le décès de M. Jules Tan- 
ner! 
BLUTEL (E.). — Sur l'application de 
la méthode d’approximation de 
Newton à la résolution approchée 
des équations à plusieurs incon- 
nues . 
BODROUX (F.).— Action de quelques 
éthers-sels d'acides monobasiques 
gras sur le dérivé monosodé du cya- 
nures deubenzyless . x een ete 
— Action de quelques éthers-sels sur le 
dérivé monosodé du cyanure de 
benzylenma ess. di ahe et 
BOERLAGE (G.-D.). — Essai sur le 
e. Vol ä'pordemis cs ile anale 
BOHR (Harazp). — Sur la convergence 
des séries de Dirichlet..,,..,..... 
BONAPARTE (Le Prince Roranp). — 
est délégué par l’Académie au 
deuxième Congrès du Froid à Vienne, 
en (66tobro) 19105... AU 
— Rapports sur les concours du prix 
Tchihatchef (Géographie)... ......, 
— Du prix Montyon (Statistique).... 
BONGRAND (J.-C) et MOUREU 
(Crarres). — Composés propio- 
liques. Cyanacétylène C3 NH....., 
BONNEROT ({($.) et CHARPY (G.). — 
Sur la réduction de l’oxyde de fer 
par le carbone solide...,.....,.. 
BONNIER (Gasron). — Rapports sur 
les concours : du prix de Coincy 
(Botanique) 1 44 Jeux antique 
— Du prix de la pere air (Bota- 
pique}é ane Porvvtele te ou avan 
BORDET (Jures). — Un prix Brant 
(Médecine et Chirurgie) lui est dé- 
cornée, RARES Parrot 
BORNET est élu membre de la Commis- 
sion administrative pour 1911..., 
BORRELLY, — Observations de la 
comète 1910 d Metcalf, faites à 
l'Observatoire de Marseille, au cher- 


..... 


CO 


CP 


CR 


| 912 


1109 


234 


1357 
1027 


375 


583 


1190 
1252 


946 
644 


1218 


1218 


1233 


1104 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 


cheur de comètes...., PE 

— Observations de la nouvelle comète 

de Cerrulli faites à l'Observatoire 

de Marseille au chercheur de co- 

M ME D I en LE Mac 0 

— Observations de la comète Faye- 

Cerrulli, faites à l'Observatoire de 

- Marseille, au chercheur de comètes. 

BOSLER (J.) et DESLANDRES (H.). 

— Sur les apparences présentées 

par la queue de la comète de Halley 

lors du passage du 19 mai dernier. . 

BOSLER (J.) et PEROT (A.).— Sur la 

théorie de la luminescence de l’arc 

au mercure dans le vide...... ts 

BOST (F.) adresse une Note intitulée : 

« De l’influence du sexe sur la coa- 

” gulation du sang chez le chien »..., 

AT BOUCHARD est élu membre d’une 

| - Commission qui devra présenter 

une liste de candidats au siège 

d’Académicien libre, vacant par le 

décès de M. E. Rouché.......,,, 

— Rapport sur le concours du prix Mon- 

tyon (Médecine et Chirurgie) ..... : 

— Notice nécrologique sur Ernest von 
Leydéne-ares SN DR CRE : 

— M. le Président exprime 4 tee 

de l’Académie à l’occasion de l’incen- 

die de l'Exposition universelle de 

Bruxelles, de l’accident de chemin 

de fer de Saujon et du succès de 

nos aviateurs de l'Est. Il se fait l’in- 

terprète des regrets de l’Académie 

à la suite de la mort de M. L. Olivier, 


directeur de la « Revue générale : 


des Sciences bee sm--retrene 

— M. le Président se A 1e interprète 
des sentiments de l’Académie à l’oc- 

*  casion de la mort de Mme Pasteur 
et de la traversée des Alpes en aéro- 
plant one Renato 
BOUGAULT (J.). — Une partie du 
prix Jecker (Chimie) lui est attri- 
buée si serions diet) 

— Une médaille Berthelot lui est 
décernée....25%.5., moe so 
BOUIN (P.) et ANCEL (P.). — Sur la 
nature lipoïdienne d’une substance 
active sécrétée par le corps jaune 

:_ des Mammifères..... 
+7 BOULY pe LESDAIN (Maurice). — 
Le prix de la Fons-Mélicocq (Bo- 
tanique) lui est décerné.,.,,,,,.. 


vs... 


0 


Sunset sbrs 


350 


707 
1227 


628 


465 


579 


1206 


1258 


1391 


1219 


MM. 


PIN). —— Une partie du prix Binoux 
(Géographie) lui est attribuée... 
BOURGEOIS (R.). — Sur le mouve- 
ment diurne du sommet de la tour 
Eifiel...….. RE OL LR ei 
— Comparaison de deux pendules astro- 
nomiques à l’aide de signaux élec- 
triques transmis par un câble 
sous-marin à très longue portée.... 
BOURGET. — Observation de l’éclipse 
totale de Lune du 16 novembre 1910, 
faite à l'observatoire de Marseille. . 
BOURQUELOT  (Em.) et BRIDEL 
(M.). — Sur un sucre nouveau, le 
verbascose, retiré de la racine de 


Molènerus. es lnraeue man | 


BOURQUELOT (Em.) et FICHTEN- 
HOLZ (Me A.). — Sur la pré- 
sence d’un glucoside dans les feuilles 
de poirier et sur son extraction. ... 

BOUSSAC (Jean). — Les grands phé- 
nomènes de recouvrement dans les 
Alpes maritimes italiennes et la 
« fenêtre » de Castelvecchio:....., 

BOUSSINESQ (J.).— Sur l’applicabilité 
probable, aux rayons ou courants 
cathodiques, du principe de la con- 
stance"de,lakmasse.....,,.,.0 20 

— Rapport sur le concours du prix 
Fourneyron (Mécanique)..... ia 

— M. le Président annonce à l’Acadé- 
mie qu’en raison des fêtes de l’As- 
somption la séance du lundi 15 est 
remise au mardi 16 août..... 1. 

BOUTY (E.). — Rapport sur un Mé- 
moire de M. Schwærer, intitulé 
« Sur les phénomènes thermiques 
de l’atmosphère »...,, D LTÉE os 

— Erratarelatifs à cette Communication. 

— Rapport sur le concours du prix 
Hébert (Physique).....,,,.,,.... 

BOUVIER (E.-L.).— Les Pycnogonides 
à cinq paires de pattes recueillis par 
la Mission antarctique Jean Charcot 
à bord du Pourquoi-Pus?,,..,..,. 

— Rapport sur le concours du prix 
Thore (Anatomie et Zoologie). .... 

BRESSON. — Sur l'existence d’une 
méthylglucose spécifique dans la 
levure de bière... 

BRESSON et ACHALME. — Méthode 
pour la détermination de l’unité ou 
de la pluralité des diastases dans un 


CR 


1443 


Pages, 


BOURDIER pe BEAUREGARD (Cré- : 


1193 


917 
760 
81 


1163 


413 


CR TC OT 7 = FE 


1444 
MM. 
QUI E Re ee ee ee teinte 
BRETEAU (PIERRE). — Hydrogen 
tions’ en présence de palladium. 
Applications au phénanthrène.... 
BRICARD (R.). — Au sujet d’une ré- 
clamation de priorité de M. E. Study. 
BRIDEL (M.) et BOURQUELOT (Em.). 
— "Sur un sucre nouveau, le ver- 
bascose, rétiré de la racine de Mo- 


BRILLOUIN (Marcez). — Mouvement 
discontinu de Helmholtz. Obstacles 
courbes 

— Prie l’Académie de le compter parmi 


les candidats à la place vacante, 


dans la section de Physique, par le 
décès'de M: D. Gernez::::.::...7. 
BRINER(E.) et WROCZYNSKI (A.). 
— "Action de la pression et de la 
température sûr le cyanogène...,.. 
BRIQUET (A.).— Sur la succession des 
cycles d’érosion dans la région gallo- 


— Sur la genèse des formes du relief 
dans la région gallo-belge........ 
— Sur l'existence d’une pénéplaine 
fossile d'âge récent dans le région 
gallo-belge et”sur l’origine du ré- 
seau hydragraphique actuel...... 
BRISSEMORET (A.) et JOANIN (A.). 
®  — Contribution à l’étude de l’ac- 


CAILLETET est élu membre d’une 
Commission qui devra présenter une 
liste de candidats au siège d’Acadé- 
micien libre; vacant par le décès de 
MDP RDRRE NET RENE 

CALMETTE (A.) et GUÉRIN (C.). — 
Sur la résorption des bacilles tuber- 


culeux chez les Bovidés à la suite de 


l'injection des mélanges de sérums 
d'animaux’ hyperimmunisés et de 
bacilles cultivés en série sur bile de 


CALMETTE (A.) et MASSOL (L.). — 
Sur les réactions de précipitation 
des sérums de tuberculeux et des 
sérums d'animaux hyperimmunisés 
contre la tuberculose en présence 
de‘tubercülittes 0 men 

CAMBIER (R. et TASSILLY (E.). — 


TABLE DES AUTEURS. 


Pages. 


MM. 


1369 
DIqUeS..............s.....r 


tion physiologique des bases orga- | 


BROGLIE (Maurice DE). — Sur la pré- | 


1368 sence exclusive dans les gaz issus 
de : certaines ‘flammes: hydrogénées 
d'ions tout à fait analogues (comme 
mobilité) à ceux que produisent 
les rayons Rüntgen.............. 

BRONIEWSKI (Wirocp). — Le prix 


293 


6o 
NL Une médaille Berthelot lui est 
décernés 7 ROLE RAM 
BRUMPT (Emize). — Le prix Savigny 
(Anatomie et Zoologie) lui est 
UÉCEIRÉ 20 ee te ae tete darleie sn ; 


931 


BRUNEL. — Une partie du prix Ca- - 


1332 hours (Chimie) lui est attribuée... 
BRUNHES (B.). — Sur les courants 
LOUTEIQUES PE AN ee en 

314 |— Le prix Houllevigue lui est décerné. 


BUGUET (Avec). — Cryoscopie des 
naphtylamines et Eee d’ad- 
CE PACA A M né ch cu 

BUISSON (H.) et FABRY (Ch.). — Sur 
l’arc électrique dans une atmo- 
sphère à faible pression.......... 

BUSIGNIES. — Sur quelques composés 


172 


348 


cycliques éthyléniques à fonction : 
éther-oxyde et sur leurs dérivés 


658 


DrO MES" M MEN NME ERRE 


(œ 


Action abiotique des rayons ultra- 
violets d’origine chimique........ 
CAMPBELL (Wirrram-WALLAcE). — 
La médaille Janssen (Astronomie) 
Jui est "décbrnbe : #, TN PE me 
CARDOSO (Errore) et 
(GEorGEes), — Constantes critiques 
de l’acétylène et du cyanogène.... 
— Erratarelatifs à cette Communication. 
CARLE, Une : mention très : hono- 


707 


rable lui est accordée dans le con 


32 cours: du prix Godard (Médecine et 
Chute). CT RARE! 
CARNOT (Avorpnr)., — Rapport sur le 
concours du Pie Montyon (Sta- 
GSUQUE) PPPPIT IT: 1: ONE 21 


CARPENTIER est élu membre dE 


285 Commission qui devra présenter 


Alhumbert (Chimie) lui est décerné. 


1151 


07 


1215 


1258 


? 1224 


1211 
409 
1276 


012 


223 


* 515 


BAUME : 


342 
1190 


‘141 
352 


1235 


1254 


une liste. de candidats au siège : 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
- d’Académicien libre, vacant par le 
décès de M, E. Rouché.....1.....!, 
— Présente à l'Académie le Chrono- 
phone de M. Gaumont............ 
CARRÉ (P.).— Recherches sur la fixa- 
. tion du. trioxyméthylène par les 
dérivés magnésiens des homologues 
du. bromure. de benzyle.....,.... 
CARTAN (E.). — Les développables 
isotropes et la méthode du trièdre 
AAOBIENUGENR. . BUT 5 DR PONS 
CARVALLO (J.). — Purification. élec- 
trique et conductibilité électrique 
de l’anhydride sulfureux liquéfié... 
CARVALLO prie l'Académie de le comp- 
ter au nombre des candidats à la 
place d’académicien libre, vacante 
par le décès de M. Jules Tannery.. 
CAYEUX  (L.). — Sur lexistence de 
calcaires phosphatés à Diatomées, 
aunoene als ie mn : 
CEPÈDE. (Casimir). — Perfectionne- 
ment du microscope binoculaire 
augmentant l’éclairement des objets 
ODSCIMES MARTIN SR ET. TA 
CHABERT (pe) et GALLOIS. — Un 
prix Montyon (Statistique) lui est 
GEST EE TS 
CHANTEMESSE (A. prie l’Académie 
de vouloir bien le compter au nom- 
bre des candidats à la place d’Aca- 
démicien libre vacante par le décès 
de M. Jules Tannery............. 
CHARON.(E.) et MAHLER (P.). — 
Errata relatifs à une Communication 
du.13 juin 1910 intitwée « Examen 
de liquides dégagés par l’action de 
l’air sur la houille, etc. ».......... 
CHARPY (GEorces). — Sur la « ma- 
ladie de l’écrouissage » dans l’acier. 
CHARPY (G.) et BONNEROL [S.). — 
Sur la réduction de l’oxyde de fer 
- par le carbone solide. .......:.... 
CHARRON (F.).— Modifications ap- 
portées par l'air dans le frotte- 
ment de glissement entre corps 
‘solides . . 
CHATANAY (J.). — She une FAN P 
remarquable de Zonabris variabilis 
v. Sturmi (Coléoptères Vésicants).. 
CHATELET (A.).— Sur quelques appli- 
cations du calcul des Tableaux à la 
théorie des ordres d’entiers algé- 
briques ne LATTES ON 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151.) 


Pages. 


07 


1324 


149 


979 


717 


108: 


948 


1252 


969 


I1O01I 


925 


MM. 


| CHATELU ({J.). — Observations de la 


comète Metcalf, faites à l’observa- 
toire de Paris, à l’équatorial de la 
tour de l'Ouest (0%,305 d’ouver- 
EURE) renoue VONT ON 
CHATIN (Jones). — She les varia- 
tions de structure de la sclérotique 
chez les Vertébrés! 443000: 

— Sur la bague scléroticale postérieure 
HOSTOREAUR A" ANOMALIE 8 

— Rapport sur le concours du prix 
Savigny (Anatomie et Zoologie)... 
CHATTON (Enowuarp). — Sur l’exis- 
tence de Dinoflagellés parasites 
cœlomiques. Les Syndinium. chez 

les Copépodes pélagiques......... 
CHAUSSÉ (P.).— La tuberculose mé- 
sentérique occulte réalisée expéri- 
mentalement chez le chien........ 

— L’inhalation de matière tuberculeuse 
bovine produit chez le bœuf, à dose 
infinitésimale, 
thoracique primitive, ............ 
CHAUVEAU. — Rapport sur le con- 
cours du prix Montyon (Médecine 
Mot Chirnrmie)2 2547 Ram 
CHAUVEAUD (G.). — Le prix Bordin 
(Sciences physiques) lui est décerné. 
CHAUVENET (Ed.). — Sur les com- 
. binaisons du chlorure de thorium 
avec l’ammoniac................ 
CHAVIGNY. — Une partie du prix du 
baron Larrey (Médecine et Chi- 
rurgie) lui est attribuée......... : 
CHAZY (JEAN). — Sur une équation 
différentielle du troisième ordre 

qui a ses points critiques fixes. .... 
CHERTIER (Grorces) et NICOLAR- 
DOT (Paur). — Sur les éthers ni- 
treux de la cellulose............,. 
CHESNEY (F.), ROUX (E.) et MO- 
NIER (F.). — Une partie du prix 
Saintour lui est attribuée........ 
CHEVALIER (Auc.). — Sur une nou- 
velle Légumineuse à fruits souter- 
rains cultivée dans le Moyen-Da- 
homey (Voandzeia Poissoni)..... : 

— Nouveaux documents sur le Voand- 
zeia. Poissoni À. Clerc (Kerstingiella 
geocarpa Harms).......,....... . 
CHOFARDET (P.). — DSP RSS de 
la comète Cerulli (1910 c) faites à 
l'Observatoire de Besançon, avec 
l’équatorial coudé.........,..... 


191 


de la tuberculose- 


654 


828 


1009 


1229 


1222 
387 
1236 
203 
719 


1165 


84 


1374 


851 


OR CARS 7 . tn, 


d’une petite planète, présumée 


1446 TABLE DES AUTEURS. 

MM. Pages, | MM. 

CHOPIN (Mancez).— La mesure ab- nouvelle ssssscsesscsssssssossss 
solue des courants de grande inten- — Etude d’une touffe ou bouffée de la 
sitél. db. hémitonudt. à. ss tra 1037 comète de Halley.....,...,.. 

CLAUDE (GrorGes). — Sur la prépa- COMPTON (A.) et BERTRAND (Ga- 
ration. de l'argon., ..... 7.0.0 - 752 BRIEL). — Sur l'individualité de 

—: Sur les tubes luminescents au néon.. 1122 la cellase et de l’émulsine......... 

CLAUDE, FERRIÉ et DRIENCOURT. — Influence dela température sur l’acti- 
— Comparaisôns téléphoniques et * vité de la cellase...,.,,..:.,. 
radiotélégraphiques des chronomè- CONOR (A.), CONSEIL (E.) ét NI: 
tres par la méthode des coïnci- COLLE (Cnartes).— Sur quelques 
dences entre Paris et Brést.....,.. 935 propriétés du virus exanthéma- 

CLAUSMANN (P) et GAUTIER (An- tiquohè-wostantende rot: TL EI 
MAND). — Action du fer et de ses CONSEIL (E.) et NICOLLE (CnarLes). 
oxydes, au rouge, sur l’oxyde de — Reproduction expérimentale du 

carbone, application à quelques typhus exanthématique chez le 
données géologiques.........,... 16 Macaque par inoculation directe du 

— Action des mélanges d'oxyde de car- virus humain....,..., ins h 1 
bone et d'hydrogène, ou  d’acide — Données expérimentales nouvelles 
carbonique et d'hydrogène, sur les sur le typhus exanthématique.... 
oxydeshdeutér2.5%3turen.atinis sat 355 |— Propriétés du sérum des malades 

COCHIN (G.) et AUSTERWEIL (G.). convalescents et des animaux guéris 
— Sur certaines causes des odeurs de typhus exanthématique........ 
BÉTANIQUES a. = +. VAT TOM 440 | CONSEIL (E.), NICOLLE (Cnarzes) et 

COGGIA. — Occultation de n Gémeaux CONOR ({(A.). — Sur quelques pro- 
par Vénus, observée à l'Observa- priétés du virus exanthématique.. 
toire de Marseille. .......,.,. ..... 371 | COSTE (Hipporyte). — Le prix de 

— Observations de la comète d 1910 Coincy (Botanique) lui est dé- 
(Metcalf, 9 août 1910), faites à l’Oh- COR AL ARTS tee I 
servatoire de Marseille (équatorial COTTON (A.) et MOUTON (H.). — 
d’Eichens de 0M,26 d'ouverture)... 465 Mesure absolue de la biréfringence 

— Observations de la nouvelle planète magnétique de la nitrobenzine.... 
Cerulli (KU) 1910, faites à l’Obser- COUPIN (Henri). — De l'influence de 
vatoire de Marseille (équatorial diverses substances volatiles sur 
d’Eichens,de 0,26 d'ouverture)... 747 les végétaux supérieurs.....,.,.. 

— Observation de la comète Cerulli (du COUYAT (J.). — Les rochès sodiques 
9 novembre) faite à l'Observatoire du:désert! arabiqueae 1441. aut 04. 
de Marseille (équatorial d’Eichens COUYAT (J.) et FRITEL (P.-H.). — 
de 0,26 d'ouverture) ...:...:1.,,, 852 Sur la présence d'empreintes végé- 

— Observations de la comète de Faye tales dans le grès nubien des envi- 
(e 1910 Cerulli, 9 novembre), faites rons. d’Assouan....4..:.....0.1. 
à l'Observatoire de Marseille (équa- COWELL (P.-H.) et CROMMELIN (A.). 
torial d'Eichens de 0",26 d’ouver- — Le prix Lalande (Astronomie) 
ture)....,14henbe he l tnto 1030 leur est décerné .nhitlen sors al. 

COLLIN (B.) et DUBOSCQ (0.).— Sur CROMMELIN (A.) et COWELL (P.-H.). 

. la reproduction sexuée d'un Pro- — Le prix Lalande (Astronomie) 
tiste parasite des Tintinnides...... 340 leur est décerné serre, 40. KP 

COLLIN (Eucène). — Détermination CGURIE (Mme) et DEBIERNE (A.). — 
de la nature d’une mèche’ de lampe Sur le radium métallique......... 
puniques diouk; arab) din.» 246 | CUSCO (Mme), — Une partie du prix 

COMAS SOLA (José). — Découverte Lannelongue lui est attribuée. .... 


Pages, 
369 


‘369 


402 


1076 


685 


258 


454 


598 


685 


1218 


be ob. trié. à» és un 


TABLE DES AUTEURS, 


MM. 

DADAY DE DÉES (Eucène), — Sur 
un Phyllopode anostracé nouveau 
recueilli par l’Expédition antarc- 
tique du Pourquoi-Pas? sous la 
direction de M. Jean Charcot. .,.., 

DANGEARD (P.-A.). — Sur deux or- 
ganismes inférieurs rencontrés au 
Laboratoire de Roscoff.......... 

— Sur une algue marine du Laboratoire 
deuConcameau mfmarnaiabnne 

— L'action de la lumière sur la chloro- 
phyllews.#tr Foto nb - 

DANIEL (Lucren). — Un Hañpot Vi- 


DANOIS (euh at — Eu l'organe 
à spermaceti du Xogia breviceps 
Blainvishis td; Re ME ET 

DANTONY (E.) et VERMOREL (V.). 
— Des principes généraux qui doi- 
vent présider à l'établissement des 
formules insecticides. ........... 

DARBOUX (Gasron). — Remarque sur 
une Communication de M. Demoulin 
intitulée : « Sur les familles de Lamé 
composées de surfaces possédant des 
points singuliers » 

— Présente le Tome XIV des « Travaux 
et Mémoires du Bureau interna- 
tional des Poids et Mesures »....... 

— Est élu membre de la Commission 

chargée de présenter une liste de 
candidats à la place d’Associé 
étranger vacante par le décès de 
M. Robert Koch...... Net fete 
Présente la deuxième édition de ses 
«Leçons sur les systèmes ortho- 
gonaux et les coordonnées curvi- 
lignes "Lu vor us 
Est élu membre d’une Commission 
qui devra présenter une liste de can- 
didats à la place d’Académicien 
libre, vacante par le décès de M. A 
Rouché ..... fes. site 1182 ; 
Est élu membre de la Commission 
chargée de présenter une liste de 
candidats à la place d’Associé 
étranger, vacante par le décès de 
M. Schiaparelli...,........... vale 
Présente à l’Académie la quatrième 
Notice (sur M. P. Appell) de la Col- 


osseuses ses 


D 


Pages. 


688 


765 


991 
1386 


890 


690 


1144 


589 


580 


793 


MM. 
lection « Les Savants du jour », 
entreprise par M. Ernest Lebon.... 
Fait hommage à l’Académie de la 
deuxième édition d’un « Traité de 
Mathématiques générales »; par M. 
E. Fabry, Ouvrage dont il a écrit 
la :Rnéfagés, at de. dhaitte lt fast 
Rapports sur les concours : du prix 
Lanneloñgue.., Hu seu sreuths 
Du prix Trémont..... TER LA TR 
Du: prix. Gegnenass 9 M2 nt, 
Du prix. Jérome Ponti...,...,...4 
Du prix Houllevigue.............. 
M. le Secrétaire perpétuel présente les 
« Rapports préliminaires sur les 
Travaux exécutés dans l’Antarc- 
tique par la Mission commandée par 
M. le D? Charcot, de 1908 à 1910 ».. 
— M. le Secrétaire perpétuel annonce à 
l’Académie que le Tome CXLIX 
des Comptes rendus (1909, second 
semestre) est en distribution au 
SOCTÉ LATTES PME TNAR LT EMI 
— M. le Secrétaire perpétuel propose de 
nouvelles récompenses pour l’Avia- 


— M. le Secrétaire un A présente à 
l’Académie le Tome IX des « Obser- 
vations faites à l'Observatoire d’Ab- 
badia, en 1910, par MM. Verscha/ffel, 
Lahourcade, Beigbeder, Sorreguiela, 
Navarron, Exposilo »............ : 

— M. le Secrétaire perpétuel annonce le 
décès de M. Angelo Mosso, Corres- 
pondant de l’Académie pour la Sec- 
ton.de Médecine... 2411 

— M. le Secrétaire perpétuel signale, parmi 
les pièces imprimées de la Corres- 
pondance, les Ouvrages suivants : 
diverses publications du Ministère 
de la Guerre, du Ministère de l’Agri- 
culture, de MM. Numa Raflin, G 
Eiffel, L. Blaringhem, 37. — Le se- 
cond fascicule du Tome III du 
« Traité de Physique », par M. O.-D. 
Chwolson, traduit par M. E,. Da- 
vaux, 187. —. Ecole Normale supé- 
rieure, 5 juin 1910. Inauguration du 
monument élevé à Pasteur. 
The Newhaven mathematical Col- 


—" 


1447 


Pages. 


847 


37 


413 


579 


845 


9638 


1448 


MM. 
loquium », by Eliakim Hastings 
Moore, Ernest Julius Wilezynski, 
Max Mason: 366. — Divers Ou- 
‘vrages de M. E. Giovanni Celoria, 
de MM. E. van den Broeck, E.-A. 
Martel, E. Rahir et M. Léon Ken- 
dirdjy, 566. — Divers Ouvrages de 
M. H.- G. van de Sande Bakhuyzen 
et de M. R.-A. Sampson, 583. — Le 
Tome I des Travaux du laboratoire 
central d’Electricité et un Ouvrage 
de M. E.-L. Trouessart, 664. — Di- 
vers Ouvrages de MM. J.-H. Maiden 
et Louis Fabry, 746. — Un Ouvrage 
de M. Emm. de Margerie; une Col- 
lection de brochures relatives au 
« Congrès du Froid », tenu à Vienne, 
848.— Divers Ouvrages de MM. F.- 
G. Faraut, E. Fabry, Stanislas 
Meunier et de la Compagnie fran- 
. çaise des chemins de fer de l’Indo- 
Chine et du Yun-nan, 969. — Di- 
vers Ouvrages de MM. H. Andoyer, 
W. Nernst, H. Lecomte et Martin 
Ramstrüôm, 1104. 
DARMOIS (G.). —- Sur les correspon- 
dances à normales concourantes... 
DARZENS (G.) et ROST (H.).— Syn- 
thèse de cétones dans la série tétra- 
hydroaromatique................ 
DARZENS (G.). — Nouvelle méthode 
de - préparation des éthers glyci- 
dique rome antenne 
DASTRE. — Raiodti : sur les concours 
du prix Barbier (Médecine et Chi- 
EURO de aps te À ASIA je a à 


turgielsent. ant chaud... dés ef nte 
— Du prix Montyon (Physiologie expé- 
ramentale).......s0at tif. ob 
— Du prix Philipeaux (Physiologie)... 
— Du pris donchdmptoormant. mat. 
DAVID. — Méthode d'analyse des corps 
gras par séparation des acides gras 
concrets d’avec les acides liquides... 
DEÉBIERNE (A.) et CURIE (Mme), — 
Sur le radium métallique....,.... 
DECOMBE {L.).— Sur l'interprétation 
mécanique du principe de Carnot- 
Clausius, Cas d'une transformation 


compense tra. vo ane « 
DENIGES (Gronces), — Mobvelle. réac- 
tion de la cupréine..... vs EEE 


DEHORNE {Armanp): — Nouvelle in- 


TABLE DES AUTEURS. 


Pages. 


431 


1044 
1354 


0" Sa hi du FTREN OT IS 


MM. 
terprétation de la réduction dans le 
Zoogonus nurus Lss ............. 

— Sur la coexistence de la division et 
d’une subdivision des chromosomes 
à l’état quiescent HS PR CESE AEUR 4 

DÉJERINE (9) et THOMAS (kbat). 
— Un prix Montyon (Médecine et 


Chirurgie) leur est décerné........ | 


DELACHANAL (B.) et GUILLEMIN 
(G.). — Recherche sur les gaz 
occlus contenus dans les alliages 
du.ouivre... van. al. 4x UE CRE 

DELAGE (Yves) est élu membre de la 
Commission. chargée. de présenter 
une liste de candidats à la place 
d’Associé étranger, vacante par le 
décès de M. Schiaparelli.......... 

— Fait hommage. à l'Académie de la 
12€ année (1907) de l’ « Année bio- 
logiques»: stat. 11.2 20e 

DE LAUNAY.(L.) et. URBAIN.(G.): — 
Sur la métallogénie des blendes et 
des minéraux qui en dérivent..... 

DELAUNEY adresse une Note inti- 
tulée « Un principe nouveau pour 
les tremblements de terre »........ 

DELCOURT (AMÉDÉE) et GUYENOT 
(Eure). — 
certains Diptères en milieu défini. . 

DELÉPINE (Marcer). — Action de la 
pyridine sur les iridodisulfates. 

DEMOULIN (A.).— Sur les familles de 
Lamé composées de surfaces possé- 
dant des points singuliers........ 

— Sur certains couples de systèmes 
triple-orthogonaux:. .......1.4...4 

— Errata relatifs à une Communication 
du 3 janvier 1910 intitulée : « Sur 
la transformation de Ribaucour ». 

— Errata relatifs à une Communication 
du 17 janvier 1910 intitulée : « Sur 
les systèmes.et congruences K »... 

DEMOUSSY (E.) et MAQUENNE {(L.). 
— Sur la toxicité de quelques sels 
à l'égard des feuilles vertes. ..,.... 

DENET (J.) et MAHLER ({(P.).-— Sur 
la présence d’une petite. quantité 
d'oxyde de carbone dans l’atmo- 
sphère des mines de houille....,.. 

DENJOY (Arwaup). — Continu et 
discontinu®.#4 44 timer Ye 

DENIGÈS (Gronces).— 


DEPRAT (J.). — Sur la répartition 


Noivelles réac-. 
tions de la morphine............. À 


Pages. 


459 


881 


793 
967 
110 


623 


De la possibilité d'étudier 


# 


DRAGOIU (J.) et ATHANASIU (J.). 
— Association des éléments élasti- 


ER 
TABLE DES AUTEURS. 
MM. Pages, | MM. 
géographique des différents étages ques et contractiles dans les muscles 
reconnus au . Yun-nan (Mission Lssestots trés ml re time 
géologique 1909-1910)........... 776 | DRIENCOURT ({(L.) et FAVÉ (L.). — 
— Sur la tectonique du Yun-nan...... 902 Observations de marées faites au 
— L'activité séismique dans le Yun- large dans la Manche et la mer du 
nan méridional en 1909.......... IOII INCARNE RE UT ere 
DEPRAT (J.) et MANSUY (H.) — DRIENCOURT, CLAUDE et FERRIÉ. 
Résultats stratigraphiques géné- . — Comparaisons téléphoniques et 
raux de la Mission géologique du radiotélégraphiques des chrono- 
Re rends 572 mètres par la méthode des coïnci- 
DESLANDRES (H.). — Sur les pro- dences entre Paris et Brest........ 
priétés des filaments polaires du : DROUIN DE BOUVILLE (pr) et 
SOLE P Re ae c'est ele me de MT NE 413 MERCIER ({(L.). — Apparition de 
— Est élu membre de la. Commission la furonculose en France........., 
chargée de présenter une liste de |DUANE (Wirrram). — Sur une mé- 
candidats à la place d’Associé thode photographique d’enregis- 
étranger, vacante par le décès de trement des particules æ.......... 
MaiSthiapareli ere semer dans 793 |— Sur le dégagement de chaleur dans 
— Rapport sur le concours de la mé- un mélange de radium et d’un sel 
‘ daïlle Janssen (Astronomie)...... 1189 PHOSPROTES CENTS. ANNEE, 
DESLANDRES (H.) et BOSLER (J.). — Sur l'énergie des rayons du ra- 
— Sur les apparences présentées di er sorts cree ce MINE 
par la queue de la comète de Halley DUBOSCAQ (0.) et COLLIN (B.). — Sur 
lors du passage du 19 mai der- la reproduction sexuée d’un Pa- 
mere ARBRE 265 rasite des Tintinnides....::...... 
DEVOS a collaboré à un Ouvrage auquel DUCLAUX (J.). — Mélanges réfrigé- 
une partie du prix Bellion (Méde- DAS NN Tati 0 Rs Rene. # 
cine et Chirurgie) est attribuée.... 1238 | DUCRETET.(F.) et ROGER (E.). — 
_ DIENES (Paur). — Sur un problème Appareil pour la réception de l'heure 
d'Abel eme noel r-2S fo f à domicile et à bord des navires par 
— Erratarelatifsäa cette Communication. 490 la télégraphie sans fil............ 
DONDER (Tx. pe). — Sur le théorème DUFOUR (A.). — Sur la rotation dé 
de Poisson et sur les invariants l’arc à mercure dans un champ ma- 
différentiels de Lie..:........,.. 371 . gnétique. Observations du phéno- 
DOUMER (E.). — Epilepsie et consti- mène de Doppler:......1,..,.4.4 
A0 Do eo ME A LAC n a A 1403 |— Le prix Hugues (Physique) lui est 
DOUVILLÉ (Henri). — Sur la for- . Le CORTE ME PREMIERE 
mation du limon des plateaux..... 630 — Une médaille Berthelot lui est dé- 
— Comment-les espèces ont varié.:... 702 CENNC CNT RER. AN, ANDRE PT 
— Quelques cas d'adaptation. Origine DUPARC (Louis) et PAMPHIL 
GAGNON TRE. Te, OEM 742 (GEonGEs). — Sur l'issite,. une 
DOYEN. — Réalisation de la trans- nouvelle roche filonienne dans la 
thermie sans altération des tissus AUDE A ERA RL EEN : 
normaux par Je bain thermo- DURR. — Une mention lui est RTE 
électrique . ..:..... Ce Ex nur 167 dans le concours du prix Montyon 
DOYON. — Formation d’antithrom- (Arts insalubres) "eee mme nt 
bine -dans le foie préalablement DUSSAUD. — Sources lumineuses dis- 
congelé à uné température très continues. Applications.....,..... 
basse: 2:50. EN ALES PEU D 1074 | DAIERZBICKI (J. px) et KOWALSKI 
DRACH (Tékies): — Sur le problème (J. pr). — Sur le spectre de phos- 
logique de l'intégration des équa- phorescence progressive des com- 
tions différentielles. ........,.... 192 posés organiques à basse tempéra- 


ture: ? 


14/49 


Pages. 


803 


932 
337 
228: 


379 


471 


340 


TT5 


53 


1450 TABLE DES AUTEURS. 


MM. 

EFFRONT (J.). — Action du ferment 
bulgare sur les substances protéi- 
ques et amidées........,....see 

EGINITIS. — Sur les phénomènes 
présentés par la comète de Halley 
après son passage devant le Soleil. 

— Sur les phénomènes physiques pré- 
sentés par la comète de Halley.... 


EIFFEL (G.). — Sur la résistance des 


FABRE-DOMERGUE. — Sur la sta- 
bulation des huîtres en eau filtrée. . 
— Sur la nourriture de l’Huître et le 
mécanisme de la contamination en 
CA SOUL EE uns ee de des 2 
FABRE-DOMERGUE (P.) et LE- 
GENDRE (R.). — Recherche du 
Bacterium coli dans l’eau de mer au 
moyen des méthodes employées 
DOUT eAUTAOUCe ere: rene ds 
— Procédé de recherches du Bacterium 
coli en cultures anaérobies dans les 
eaux et dans les huîtres.,,,,.,... 
FABRY (Cu) et BUISSON (H. ven 
Sur l’arc électrique dans une atmo- 
sphère à faible pression. ......,.. 
FABRY (Eucène). — Ordre des points 
singuliers d’une série de Taylor... 
FABRY (Cu.) et PEROT, — Une partie 
du prix Wilde leur est attaibuée... 
FAYE (L.) et DRIENCOURT ({(L.). — 
Observations de marées faites au 
large dans la Manche et la mer du 


FAYET (G.). — Identité de la comète 
Cerulli avec la comète Faye, ,..... 
FEIGE (A.) URBAIN et SCAL (CL.). — 
Stérilisation des grandes masses 


d’eau par l’ultraviolet..,.,.,...... 
FEKETE (Micner).— Sur un théorème 
de M. Landau..... PET PE à 71 CO 


FERNBACH (A.).— Sur la décradatiin 
biologique des hydrates de carbone. 
FERNBACH (A.) et LANZENBERG 
(A). — De l’action des nitrates 


dans la fermentation ‘alcoolique. . 
FERNBACH (A.) et SCHŒN (M.). — 


Pages. 


1007 


E 


MM. La ÉPE 
plans rectangulaires frappés obli- 
quement par le vent............. 
ESCLANGON (Ernest). 
passage de la Terre He la queue 
de la comète de Halley.,......... 


41 | ESMIOL. — Observations de la co- 


291 


829 


959 


1401 


223 
922 


1263 


803 


969 


770 
497 


1004 


727 


mète 1910 e (Faye-Cerulli) à l’Ob- 
servatoire de Marseille (équatorial 
d’Eichens de 0",26 d'ouverture)... 


De l'influence que la réaction exerce 
sur certaines propriétés des ma- 
cérations de malt. :..4 » si oi-srue s oudte 
FERNBACH (A.) et VULQUIN (E.). — 
Sur le pouvoir microbicide des ma- 
cérations de levure et des macéra- 
tions de céréales.....,,.,,..,.., 
FERRIÉ, DRIENCOURT et CLAUDE, 
— Comparaisons téléphoniques et 
radiotélégraphiques des chronomè- 
tres par la méthode des coïnci- 
dences entre Paris et Brest..,..... 
FENZY.— Une mention lui est accordée 
dans le concours du prix Montyon 
(Artssinsalubres) 21.724408 7es 
FERRET. — Sur des oscillations de la 
mer observées à Bonifacio...,.,... 
FICHTENHOLZ (Me A.) et BOUR- 
QUELOT (Em.). — Sur la pré- 
sence d’un glucoside dans les 
feuilles de poirier et sur son extrac- 


FISCHER (Henri) et PERRIER 
(Remy). — Sur le mouvement de 
l’eau dans la cavité palléale et sur 
la structure de la branchie chez les 
Bulléens,...... PAT Te Er 

— Sur quelques points particuliers de 
l’anatomie des Mollusques du genre 


Atnéllsbr né déteGLinaN ies 
FLEIG. — Une partie du prix Lier 
champt lui est attribuée.....,.,., 


FLEIG (C.) et TRUC (H.). — De l'ac- 
tion oculaire expérimentale des 
poussières de routes goudronnées. . 

— Erratarelatifs à cette Communication. 

— De l’action oculaire expérimentale 


1107 


894 


656 


1085 : 


1219 


112 


81 


102 


248 


1264 


593 
662 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
et clinique des poussières et va- 
peurshdéembitumentnntitté ideas ht 
— Erratarelatifs à cette Communication, 
FLOQUET (Pau). Comparaison 
de différents procédés de mesure de 
la constante diélectrique. ........ 
FLORIAN (Cx.), VIOLETTE (H.) et 
LACOUR (E.).— Lunette de poin- 
tage pour pièces marines de petit 
Cahbre the are or 
FOMIN (W.) et TCHOUGAEFF (L.). 
— L'’hydrogénation des thuiènes 
isomères et du sabinène. Le thuiane. 
FONDARD (L.) et GAUTHIÉ (F.). — 
Sur la composition des œillets à 
tiges souples et à tiges rigides. .... 
FOURNIER ({(L.) et BESSON (A.). — 
Réduction du chlorure de phos- 
phoryle par l'hydrogène sous l’in- 
; fluence de l’effluve électrique. ..... 
— Sur les composés bromés et hydrobro- 
mésRdu SUMMER MN IE 
FRANCOTTE est élu Correspondant 
dans la section d’Anatomie et Zoo- 
logie à la place de M. Van Beneden. 


GAIFFE (G.). — Sur un procédé de 
radiographie stéréoscopique et ciné- 
matopräphique se MMM 

- GAILLOT (A.). — Théorie nn Er 
et Tables du mouvement de Ju- 
piter par Le Verrier. Additions et 
TÉCHICAHLONS A PIC CON 

GALBRUN. — Sur la représentation 
asymptotique des solutions d’une 
équation aux différences finies pour 
les grandes valeurs de la variable. . 

GALLIOT et GUNTZ (A.). — Sur la 
préparation du strontium cristallisé. 

GALLOIS et CHABERT (pe). — Un 

‘ prix Montyon (Statistique) leur est 
. décerné. nat 

GARD. — Hybride binaires de pre- 
mière génération dans le genre Cis- 
lus et caractères mendéliens...... 

— Surun hybride des Fucus platycarpus 
ot F. ceranoidest wma ess. 

GARNIER (René). — Sur une classe 
d'équations différentielles dont les 
intégrales ont leurs points critiques 
fixes 06 m0 


CRC) 


Pages. 


769 
966 


545 


1451 


MM. Pages, 


‘FREMONT (Cnarzes), — Le prix Tré- 


mont lui est décerné......,..,.,.., 
FREYCINET (p#). — Rapport sur le 
concours du prix gs dis (Sta- 
tistiqué}+i TEE A abk IE ES 
FRIEDEL (G.) et GRANDJEAN (F.). 
Les liquides anisotropes de 


— Les liquides à coniques focales..... 
— Sur les liquides anisotropes,......, 
FRITEL (P.-H.) et COUYAT (J.). — 
Sur la présence d'empreintes végé- 
tales dans le grès nubien des 
environs d'Assouan....,,...,,... 
FROIS et SARTORY. — Une partie du 
prix Bellion (Médecine et Chirurgie) 
leur est attribuée ................ 
FROSSARD et MELCHISSEDEC. — 
Sur la fatigue musculaire dans le 
Chantiesret. te -retetterRNoER 
FROUIN (Arserrt). — Une partie du 
prix Longchampt lui est attribuée, 


1238 


1073 


1264 


G 


1325 


III/4 
813 
1252 
239 


888 


209 


GAU (P.-E.).— Sur l'intégration, par la 
méthode de M. Darboux, d’une 
équation aux dérivées partielles du 
second ordre quelconque......... 

GAUBERT (Pau). — Sur les cristaux 

mous et sur la mesure de leurs in- 
dices de réfraction 

— Influence des matières étrangères 
dissoutes dans l’eau mère sur le 
facies des cristaux d’acide méco- 
nique. et sur leur pseudopoly- 
CHPOISHIDINRT RCI ee CAM ECS 

GAUDECHON (Henri) et BERTHE- 
LOT (Danter). — Sur le méca- 
nisme des réactions photochimi- 
ques et la formation des principes 
végétaux; décomposition des solu- 
HonsbeuCré sn in Mo Mi 

— Décomposition photochimique des 
alcools, des aldéhydes, des acides 
etsdesvoétonestemnintandasnentis 


I031I 


532 


ss. 


1134 


395 


478 


|— Principaux types de photolyse des 


composés organiques par les rayons 
üléra violet ns ME. 


GAULTIER (Juzes). — Le prix Mon- 


1349 


1452 TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
tyon (Mécanique) lui est décerné... 
GAUMONT. — M. J. Carpentier pré- 
sente à l'Académie le Chronophone 
de-M. Gaumont... #4 . 4. 000 
GAUTHIÉ (F.) et FONDARD (L.). — 
Sur la composition des œillets à 
tiges souples et à tiges rigides..... 
GAUTIER (Armanp) fait hommage à 


l’Académie, de la part de M. A.-J. 


Ferreira da Silva, d’une conférence 
ayant pour titre : « Marcelin Ber- 
thelot : son œuvre scientifique, son 
caractere. MAX SRI MAS TIR TC RE. 08 
— Est réélu membre de la Commission de 
contrôle de la circulation monétaire. 
— Remarques au sujet d’une Note de 
M. F. Grenet intitulée : « Étude sur 
la porosité des bougies filtrantes ». 
— Errata relatifs à une Communication 
du 30 mairgrointitulée:«.:, Action 
que la chaleur exerce sur l’oxyde de 
CAFRONE DRE, eeepc vien dei 
GAUTIER (Armanp) et CLAUSMANN 
(P.). — Action du fer et de ses 
oxydes, au rouge, sur l’oxyde de 
carbone; application à quelques 
données géologiques.............. 
— Action des mélanges d'oxyde de 
carbone et d'hydrogène, ou d’acide 
carbonique et d'hydrogène, sur les 


oxydosidafen tite. oh heurté 
GAY (L.). — Équilibre osmotique de 
deux phases fluides.............. 
— Sur l'équilibre osmotique de deux 
phasestflnides. cage. AP anse ant 
GENTIL  (Lours). — Aperçu géolo- 
gique sur le massif des Kebdana 
(Märoctoriental) 4.1 :2n20 . tnt 
— Le cours inférieur de la Mlouya 
(Maroc oriental)..... CARS EL 


GERARDS (Emire). — Une partie du 
prix Houllevigue lui est attribuée. 
GERNEZ (D.). — Sur la nature du pro- 


duit désigné sous le nom de phos- 


phoreinoiry:s su ikims sl do: se 

— Érratarelatifs à cette Communication, 
— Sur la couleur que prennent subite- 
ment les solutions incolores de 
corps colorés, au moment de la soli- 
dification de leur dissolvant incolore. 

— Erratarelatifs à cette Communication. 
— Sa mort est annoncée à l'Académie. 
GIARD.-— Le Comité d'initiative de la 
souscription Giard adresse à l’Aca- 


Pages. 


1183 


1324 


502 


706 


847 


264 


272 


626 |’ 


741 


MM. 
démie un médaillon reproduisant 
les traits de l’illustre naturaliste. . 


GIGNOUX (M.) et KILIAN (W.). — 


Les niveaux de ‘cailloutis et les’ 


terrasses des environs de Saint- 
Rambert-d'Albon (Drôme) et de 
Beaurepaire (Isère) ............. 
— Erratarelatifs à cette Communication. 
— Les terrasses fluvioglaciaires de la 
Bièvre et de la Basse-Ilsère....... 
— Essai de coordination des niveaux de 
cailloutis et des terrasses du Bas- 
Dauphiné mac st tn CRT 
GIRARD (PrerrE). — Mécanisme élec- 
trostatique de l’osmose...,... ÊTE 
GLANGEAUD (Pw.). — La bordure 
occidentale du bassin de Montbrison, 
la surrection oligocène et la cuirasse 
du-Fôréz ir 1948 07m Etape : 
— Les phénomènes glaciaires dans les 
montsrdu Forez tr 


GLATZEL (Br.). — Nouvelles expé-- 


riences sur l'excitation par chocs 
dans la télégraphie sans fil........ 
GLEY (E.). — Des modes d'extraction 
de la sécrétine. Un nouvel excitant 
- de la sécrétion pancréatique....... 
GODARD (Il.) et MILLOCHAU (G.).— 
Observations de la comète de Halley 
à l'Observatoire du Pic du Midi,... 
GODCHOT (Marcer). — Sur l’hexahy- 
droacétophénone et sur l’hexahydro- 
benzoylatétoneian vit +. ten 
GODIN (Paur). — Asymétries nor- 
males des organes binaires chez 
PHommes. Fe. 5 BE 
GODFROY. — Sur quelques résultats 
de l'étude des marées antarctiques 
observées au cours de l'expédition 
française au pôle Sud. .....:...... 
GONNESSIAT. — Observations de la 
comète de d’Arrest à l'Observatoire 
d'Alger: tés dr. HSE ele 
GOUGEROT (H.) SALIN (H.) et LAN- 
DOUZY (L.). — Arthrites séreuses 
bacillaires expérimentales... ...... 
GOURDON (E.). — Sur deux gisements 
de zéolites dans l'Antarctique. . ::. 
GOUY. — Sur le potentiel de décharge 
dans le champ magnétique. ....... 
— Erratarelatifs à cette Communication. 
GRAMONT (A. pe) est présenté en 


Pages. 


1131 


G21 


1405 
STE 
683 
153 


1020 
1166 


seconde ligne pour la place d’Aca- : 


démicien libre vacante par suite du. 


1 


+ 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 


” décès de M.E. Rouché............ 

— Sur la. place des raies ultimes dans 
lesyséries spectrales: su veit ... M 

GRANDIDIER (A.).— Est élu membre 

de la Commission chargée de pré- 

senter une lise de candidats au poste 
d’Associé étranger vacant par le 
décès de M. Robert Koch.......... 

— Présente à l’Académie, au nom de 
M. le Général Jules de Schokalsky, 

la deuxième édition de la Carte 

de Russie d'Europe à 35555455 com- 

prise dans l'Atlas de A. Marcks.. 

— Fait hommage à l’Académie du 

/ Volume XVII, 582 fascicule, de 

l « Histoire physique, naturelle et 
politique de Madagascar »..... sk 

— Rapport sur le concours du prix De- 
lalande-Guérineau (Géographie)... 

GRANDJEAN (F.). — Sur une mesure 

du laminage des sédiments (calcaires 

et schistes) par celui de leurs cris- 
taux clastiques de tourmaline. .... 

GRANDJEAN (F.) et FRIEDEL (G.). 
— Les liquides anisotropes de Leh- 

— Les liquides anisotropes de et 

— Les liquides à coniques focales...... 

Sur les liquides anisotropes....... é 

GRAVIER (Cu. }: —: Sur les récifs coral- 

liens de la baie de Tadjourah (golfe 

d’Aden) et leurs Madréporaires.... 

— Sur la durée de la vie chez les Madré- 

- DORUNES. HART TENTE MER Tee 
— Sur la lutte pour l’ tee rs les 
Madréporaires des récifs coralliens. 

GRAY (Roserr WuavyrLaw) et RAM- 

SAY (Sir Wiccram). — La densité 

de l’émanation du radium.. 

GRENET (Francisque).— Étude sur 

la porosité des bougies filtrantes... 

GRENET (L.). La trempe des 

bronzesti MICPE à 

GRIFFON (Ep.). — aegue) dc Go 

dronnage des routes sur la végéta- 

tion avoisinante....,....:.,.... : 

- GRIFFON et MAUBLANC. — re une 

ea Pi des pere de Châtai- 


ss... 


GRIGNARD (V.). — Sur le dédouble- 
ment des éthers oxydes de phénols 
par les organomagnésiens mixtes. . 

GRUVEL (A.).— Les Langoustes de la 
côte occidentale d'Afrique, leur 


C. R, 1910, 2° Semestre. (T. 151.) 


Pages. 


842 


308 


35 


417 


| 847 


1198 


1149 


322 


MM. 
exploitation industrielle. ......... 
GUERIN. (C.) et CALMETTE (A.). — 


Sur la résorption des bacilles tuber- 
culeux chez les Bovidés à la suite 
de l'injection de mélanges de 
sérums d’animaux hyperimmunisés 
et de bacilles cultivés en série sur 
biléde Hub CU UIM ea a Lt 
GUICHARD (Marcer).— Sur l’ Er 
tion de l’iode par les corps solides. 


 GUIGNARD. — Rapports sur les con- 


cours : du prix Montagne (Bota- 
nique) NS A ha OR A NE à 
— DPI IDOR. Re ee 
— Notice nécrologique sur Treub re 
GUILBERT  (Gagrret). Le prix 
Victor Raulin (Physique) lui.est dé- 


GUILLAUME (J.).— Observations du 
Soleil faites à l'Observatoire de 
Lyon pendant le premier trimestre 

— Observations de la comète Metcalf, 

faites à l’équatorial coudé de J’ Ob- 
servatoire de Lyon.........,.,.. 

Observations du Soleil faites à l’Ob- 

servatoire de Lyon pendant le deu- 

xième trimestre de 1910....:....n 

Observations de la comète Cerulli, 

faites à l'Observatoire de Lyon.... 

Observations de Soleil faites à l’Ob- 

servatoire de Lyon pendant le troi- 
sième trimestre de 1910.......,.: 

GUILLAUME (J.) et MERLIN (J.). — 
Occultation de n Gémeaux (3,8) par 
Vénus, le 26 juillet 1910, observée 


D MÉIVONAN Pt. tee de seiiitlie De sets 
GUILLAUME (J.) MERLIN. (J.) et 
LUIZET (M.). —  Occultations 


observées pendant l’éclipse totale 


de Lune du 16 novembre 1910, à 


l'Observatoire de Lyon.......... 
GUILLEMARD. — Une partie du prix 
Cahours (Chimie) lui est attribuée. 
— Une médaille Berthelotluiestdécernée. 
GUILLEMARD (H.) et REGNIER (G.). 
— Observations de calorimétrie ani- 
male faites au mont Blanc........ 
GUILLEMIN (G) et DELACHANAL 
(B.). — Recherche sur les gaz 
occlus contenus dans les alliages 
du cuivre. ..sssts.eserssenesie 


539 


913 


I2II 
1258 


| De 


1454 


MM. 

GUILLET (Léon). — Sur to revenu des 
produits écrouis,, . Un 

GUILLON (Rexé-F.) a adressé, à la dut 
du 25 juillet, une Note intitulée : 
« Monographie d’une famille fran- 
caise au x1x£ siècle, en contribution 
à l'étude de la consanguinéité ».... 

GUNTZ (A.) et GALLIOT, — Sur la pré- 
paration du strontium cristallisé . : . 

GUYÉNOT (Émirx) et DELCOURT 
(AméDée).— De la possibilité d’étu- 


CCC + 


HACKSPILL (L.). — Sur la résistance 
électrique des métaux alcalins.... 
HALLER, — Rapport sur le concours 
du prix Jecker (Chimie). . ‘ 
HALLER et LASSIEUR (A de — Sue 
deux alcools actifs et une troisième 
cétone contenus dans l'essence de 


COCO 6844 ee 0 5 0 5 5 à 
HANRIOT, — Sur l'or brun.:::.:::: 
HAREL DE LA NOÉ. — Le prix Ca: 

méré lui ést décerné.:,,::,.:... 


HARTOG (Maraus). — Une forcé nou 
velle : le mitrokinétisme. ....,.. 
HATON DE LA GOUPILLIÈRE fait 
hommage d’un exemplaire de son 
Mémoire : « Étude géométrique et 
dynamique des roulettes ets ou 
sphériques ii és isa 
HATT. — Rapport sur le concours du 
prix Binoux (Géographie) ...,... : 
HECKEL (Ebovanrp). — De l’action 
du froid et des anesthésiques sur 
les feuilles de l'Angræcum fragrans 
Thou (Faham) ct sur les gousses 
vertes de la Vanille. ...:,..,,.:,. 
— Fait hommage à l’Académie du 
8e Volume (22 série, 1910) des 
« Annales du Musée colonial de 
Marseille p1:5565%..5. 2040004 
HELBRONNER (P.). = Sur les Mika 
gulations géodésiques complémen- 
taires des hautes régions des Alpes 
françaises (huitième campagne)... 
HELBRONNER (A), RECKLING: 
HAUSEN (Max DE) et HENRI 
(Vicron).— Nouvelles recherches sur 
la stérilisation de grandes quantités 
d’eau par les rayons ultraviolets. 
HEMSALECIH (G.-A.), — Sur les durées 


Pages, 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 


1197 fininet sen 1h asdue A0 ET 


GUYON. — Rapport sur le concours du 


prix Godard (Médecine et Chirurgie). 

GUYOT (A.). — Une partie du prix 
Jecker (Chimie) lui est attribuée. . . 

787 |— Une médaille Berthelot lui est décer- 
née... 

813 GUYOU. — = Rapport sur le concours 


DE à dé SD DNS LOS LE EE D D EE 


du prix extraordinaire de la Ma- 


rine (Navigation). oct 


H 
relatives des raies du calcium dans 
305 l’étincelle de self-induétion. .....: 
— Sur les durées relatives des raies spec- 
1206 trales émises par la vapeur du ma- 
gnésium dans l’étincelle électrique. 
— L'influence du champ magnétique 
sur la durée des raies spectrales 
697 émises par les vapeurs lumineuses 
135 dans l’étincelle électrique. ....... 
— Sur les modifications que subissent 
1271 dans un champ magnétique les raies 
spectrales émises pat la vapeur lu- 
160 mineuse de l’étincelle électrique... 


HENNEGUY. — Rapports sur les con- 
cours : du prix Lallemand {(Physio- 
logie) . 

— Du prix Martin Duiouvetté (Phy- 
siologie) , 

HENRI (Vraror), BIERRY (Hasit} et 


CC Va 0 0e LORIE 


CC 


634 


1193 RANC (ArBerT). — Action des 
rayons ultraviolets sur cértains 
hydtates de carbone: "0... M0 


HENRI-CERNOVODEANU (Mme V.}, 
HENRI (Vicror) et BARONI (V.). 
— Action des rayons ultraviolets sur 
les bacilles tubereuleux et sur Ia 
tuberculiné .. .... Pr, Come 
HENRI (Vicror), HELBRONNER (A.) 


128 


464 et RECKLINGHAUSEN {Max DE). 
— Nouvelles recherches sur la stéri- 
lisation de grandes quantités d'eau 
par les rayons ultraviolets........ 

664 | HENRI (Vrcror}, BARONI (V.) et 


HENRI-CERNOVODEANU (Mme 
V.). — Action des rayons ultra- 
violets sur les baoilles tuberculeux 
et sur la tuberculine,..... viens 
677 | HÉRISSEY (I), = Préparation de 
l’arbutine vraie, 


nn 


Pages. 
dier certains Diptères en milieu dé= 


255 
1235 
1206 


1258 


1104 


220 


668 
750 


938 


1247 


1250 


316 


734 


677 


724 


A4 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 

HERVÉ (Grorces). — Sur les instruc- 
tions données par l’Institut national 
(17e et 2€ classe) au capitaine Baudin 
pour son voyage de découvertes aux 
terres australes (1800-1804)...... 

HESSE (Eo.). — Trypanoplasma vagi- 
nalis, n. sp., parasite du vagin de la 
ÉD fot hameau à à « 

HILLERET (G.). — Une partie du prix 
extraordinaire de la Marine (Navi- 
gation) lui est attribuée.......,... 

HINKS (Arraur-Rogerr). 
partie du prix Leconte lui est attri- 
HO Die Me OU OPA RE 

ITINRICHS (G.-D.). — Sur les poids 
atomiques de précision de l’oxygène 
et de l’argent....... EE À 0 ie 


ICARD (Séverin), — Le prix Dugaste 
(Médecine et Chirurgie) lui est dé- 
CORTE une etre 

IMBEAUX.— Une partie du nee Bel- 
lion (Médecine et Chirurgie) lui est 
attribuée , .... 


trs eee t… 


CCR CC 


JAMMES et MARTIN. — Rôle de la 
chitine dans le développement des 
Nématodes parasites..,.......... 

JANET (Crarces). — Organes sensitifs 
de la mandibule de l’Abeille (Apis 
mebliiera lis D fai tats vers ce Thtate 

JANET (Paur) prie l’Académie de le 
compter parmi les candidats au 
siège d’Académicien libre, vacant 
par le décès de M. E. Rouché...... 

— Est présenté en seconde ligne pour 
la place d'Académicien libre, va- 
cante par le décès de M. E. Rouché, 

JANIZEWSKI (Sicrsmonp). — Sur la 
géométrie de lignes cantoriennes.. 

JAQUEROD (A.) et TOURPAIAN (M.). 
— Application du principe d’Archi- 
mède à la détermination exacte des 
densités gazeuses..,,4...,4....... 

JARKOWSKI (Wirozp), — pates 
théorèmes sur les sustentateurs, 

JAVELLE, — Observations de we Cor 


Une, . 


Pages, 


1407 


504 


1184 


1259 


1240 


1238 


250 


618 


636 
842 


198 


666 


208 


MM. 

HITZEL (Epmoxp), — Sur un double 
pli dans la paroi sud du soubasse- 
ment de la pointe de Platé, près 
Chedde (Haute-Savoie). ..,,,,,,., 

HOC. — Une partie du prix Bellion 
(Médecine et Chirurgie) lui est attri- 
buéer rene date Léon. 

HONDA (Koraro). — La loi de varia- 
tion du coefficient d’aimantation 
spécifique des éléments par l’échauf- 
ÉCREO E/es, SU: RTE TORRITE 

HOUARD (C.). — Sur le mode d'action 
des Asteraleconium, parasites ex- 
ternes des tigess MAMERTEMMENMR 

UE. — Sur la variation des gonidies 
dans le genre Solorina Ach........ 


IMBERT (A.).— Influence exercée par 
la douleur sur la forme des tracés 
ergographiques de la fatigue. ,….., 

INIGUEZ (Fr). — Observations de 
la comète de Halley ,,.,,:,:nh444e 


mète de Halley faites par M. Javelle 
à l'Observatoire de Nice (équatorial 
Gautier de 0",76 d'ouverture) .... 


— Le prix Valz (Astronomie) lui est 


JÉGOU (Paur). — Réception d’un 
signal horaire hertzien de la tour 


JOANIN {A.) et BRISSEMORET (A.). 
— Contribution à l'étude de l’action 
physiologique des bases organiques. 

JOLIBOIS (Pierre). — Sur les rela- 
tions entre le phosphore blane, le 
phosphore rouge et le phosphore 


pyromorphique........... “HG 
— Une partie du prix Cahours (Chimie) 
lui est attribuée..,...... Sos voi 
JONCKHEERE. (Romgrt). — Sür 
l'éclipse totale de Lune des 16-17 no- 
vembre 1910, à Hem.,..... FA 


JOTEYKO (Miie J.). — Le prix sure 
Mège (Médecine et Chirurgie) lui” 


106 


1238 


1396 


332 


767 


850 


1188 


10/42 


TÔT 


1456 


MM. Pages. | 
1240 | JOUAUST (R 


estidécerné. TIR ft ENS 100 
JOUAN (C.) et STAUB (A:).: — Pré- 
sence de l’alexine hémolytique et 
bactéricide dans le plasma des 
Oisetibe. 0e. 460.0 an Moss : 


KAMERLING ONNES (H.) et MA-. 


THIAS (E.). — Le diamètre rec- 
tiligne de l’oxygène.:...3....2... 
— Le diamètre rectiligne de l’oxygène. 
KAYSER (E.). — Influence des nitrates 
sur les ferments alcooliques....... 
— Une partie du prix Saintour lui est 
Ar an D me ne ton ronsnasti# is 
KERNBAUM (Mirosraw). — Décom- 
position de la vapeur d’eau par 
MASON rene acces 
KILIAN (W.) et GIGNOUX (M. — 
Les niveaux de cailloutis et les ter- 
rasses des environs de Saint-Ram- 
bert-d’Albon (Drôme) et de Beau- 
TODATEM ISO Ode Deer es eee sie 
— Erratarelatifs àcette Communication. 
— Les terrasses fluvioglaciaires de la 
Bièvre et de la Basse-Isère........ 
— Essai de coordination des niveaux de 


cailloutis et des terrasses du Bas-: 


KIMPELIN. — Une partie du prix 
Jérôme Ponti lui est attribuée... 
KLEIN a collaboré à un Ouvrage auquel 
une partie du prix Bellion(Médecine 
et Chirurgie) est attribuée ........ 


KNAPEN (A. — Imperméabilisation 


des matériaux ou porosité ....... 
KŒNIGS (Gagrier) est présenté en 


LABBÉ (Henri). — Contribution à 


l'étude des échanges azotés....... 
— Répartition ‘de l'azote dans les 

exCréta intestinaux. NUM? 
LABBÉ (Léon). — Rappérte sur le 


concours du prix Montyon (Sta- 
tatique) er Re rs ete PE 
LACOUR (E.), FLORIAN (Cm) et 
VIOLETTE (H.). — Lunette de 
pointage pour pièces marines de 


319 


1023 
1322 


I100 


1329 


1276 


1238 


683 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. : 


gnétiques du fer aux REC 

élovéescilamielianns dore fete 
JUNGELEISCH: »— We Le + sur le 

concours du prix Jecker (Chimie). . 


deuxième ligne comme candidat 
à la place vacante, dans la section de 
Mécanique, par le décès de M. Mau- 
TICOS DEVIENT detre eee CE 


KOLOWRAT (Léon). — Sur les rayons 


8 du radium à son minimum d’acti- 


KORN ({A.). — Sur WE mouvements 
stationnaires d’un liquide doué de 
IPOPLOIDONL ee rem se 

— Errata relatifs à cette Communication. 

— Sur le problème biharmonique et 
le problème fondamental dans la 
théorie de l’élasticité............ 

KOWALEWSKI (G.). — Les formules 
de Frenet dans l’espace fonctionnel. 

KOWALSKI (J. pe). — La phospho- 
rescence progressive à basse tem- 
PORTO meer en ren 

KOWALSKI (J. pe) et DZIERZ- 
BICKI (J. ne). — Sur le spectre de 


phosphorescence progressive des. 
composés organiques à basse tem- 
DOTARURe LA Er A SET Re 


KÜNCKEL D'HERCULAIS (J.). 
Rapport des Insectes RQ 
avec les fleurs des Zingibéracées et 
en particulier avec celles des Hedy- 
chium. Leur capture, son méca- 
nisme, ses conséquences. ,,........ 


L 


petit 6alibre desnainn ls, ettapen y 


399 | LACROIX (A.). — Conséquences géné- 


822 


1257 


rales à tirer de l'étude de la consti- 
tution pétrographique de Tahiti... 
— Sur quelques minéraux formés par 
l’action de l’eau de mer sur des 
objets métalliques romains trouvés 


en mer au large de Mahdia (Tunisie). * 


— Fait hommage à l’Académie de la 
deuxième partie du Tome IV de 


Pages. 
.). — Les propriétés ma- 


1014 
525 


50 
392 


299 
1338 


810 


943 


1153 


T119 


121 


296 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. : 


sa ( Minéralogie de la France et de 
se one in us pe cpu, Noa, 
— Fait hommage à l’Académie de la 
première partie du Tome IX et der- 
nier de sa (Minéralogie de la France 
et de ses Colonies ».....,...,.... 
LADENBURG (A.). — Sur des com- 
binaisons racémiques et liquides... 
LAEDERICH et LANDOUZY.— Héré- 
dotuberculose matérielle, expéri- 
mentale ts 21400004 Jr mOsSeLE 
LAFAY (A.). — Sur les pressions 
moyennes supportées par un corps 
maintenu dans un courant d’air 
dont la vitesse est irrégulière... ... 
— Sur l'influence d’un échauffement 
local sur la valeur des pressions 
supportées par un corps placé dans 


un courant d'air régulier. ......... 
— Sur l’inversion du phénomène de 
Magnus in za TiT. 


LAFROGNE (J.-L.-H.). — Une partie 
du prix extraordinaire de la Marine 
luiiest'attnibuée. sortie 

LAGUESSE. — Le prix Martin-Da- 
mourette (Physiologie) lui est dé- 

LALESCO (T.). — Sur les noyaux ré- 
sobvants MAR ete Dern Es sic 

— Sur les pôles des noyaux résolvants. 

— Sur les noyaux symétriques gauches. 

LALLEMAND (Cu). — Sur l’exacti- 
tude probable de diverses évalua- 
tions de l’altitude du lac Tchad... 

-— Sur les affaissements du sol causés 


par le tremblement de terre de Mes- 


LALOU (S.):— Variations de quantité 


et de composition du suc pancréa- 


tique au cours de sécrétions pro- 
voquées par la sécrétine.........,. 
LAMBERT. — Sur une forme des équa- 
tions du mouvement d’une petite 
planète .. | 
LANDOUZY est présenté en seconde 
ligne pour la place d’Académicien 
libre, vacante par suite du décès de 
MEmRouché Hier) Rreriat 
LANDOUZY (L.), GOUGEROT (H.) et 
SALIN (H.). — Arthrites séreuses 
bacillaires expérimentales. ....... 
LANDOUZY et LAEDERICH. — Hé- 
rédotubereulose matérielle, expé- 
mentale ... 


dresser ses ses 


Pages. 


144 
671 
867 
1184 
1251 
928 


1033 
1336 


10 


418 


824 


1028 


842 
683 


797 


MM. : 
LANGEVIN (P.). — Sur les biréfrin- 
gences électrique et magnétique... 
LANKESTER (Rav) est élu Associé 
étranger en remplacement de M. Ro- 
bent Koëiist taire 4h Her: 
LANNELONGUE (O.-M.) fait hom- 
mage à l’Académie de son Ouvrage 
intitulé : « Un tour du monde ».... 
— Rapport sur le concours du prix 
Lonchamptiehen.te Sir n se. M 
LANZENBERG (A) et FERNBACH 
(A.). — De l’action des nitrates 
dans la fermentation alcoolique... 
LAPICQUE (Louis). — Relation du 
poids encéphalique à la surface 
rétinienne dans quelques ordres de 


Mammifères dt. miennt nt 
LAROSE (H.). — Sur le problème du 
câble avec transmetteur.......... 


— Sur l'extinction des discontinuités 
par réflexion aux extrémités d’une 
ligne télégraphique .…...:...1, 42. 

LASSIEUR (A.) et HALLER. — Sur 
deux alcools actifs et une troisième 
cétone contenus dans l’essence de 
coco 

LAUNOY (L.).— A propos de la toxi- 
cité de quelques composés minéraux 
et organiques de l’arsenie et sur 
l’accoutumance à ce poison........ 

LAVERAN est élu membre de la Com- 
mission chargée de présenter une 
liste de candidats au poste d’As- 
socié étranger vacant par le décès 
deiMerRobertiKoch lente Lee HER 

— Est désigné par l’Académie pour 
prendre la parole en qualité de 
Lecteur à la Séance publique an- 
nuelle de l’Institut, le 25 octobre 


CCC 


— De l'efficacité d'un émétique d’ar- 
senic et d’antimoine dans le trai- 
tement de différentes trypanoso- 
niañ6b: LIL Te do 2 0 DORA PAPA E 
Rapports sur les concours : du prix 
Montyon (Médecine et Chirurgie). . 
Du prix Barbier (Médecine et Chi- 
PP OT OO LI 0 ED 
Du prix baron Larrey (Médecine et 
Chirureie)) AL e.SLE ce attm.dae 
LAVERAN (A. et PETTIT (A.). — 

Sur les formes de multiplication 

endogène de Hæmogregarina Sebai. 
— Sur une épizootie des truites...... $ 


1027 


1264 


727 


1393 


435 


747 


697 


897 


288 


580 
1226 
1230 
1236 


182 
421 


1458 


MM. 
— Sur une hémogrégarine nouvelle de 
+ Damonia subtrijuga Schlegel 
LÉAUTÉ (H.) est désigné pour faire 
partie, pendant l’année 1910-1911; 
du Conseil de perfectionnement de 
l'Ecole Polytechnique .... 
LEBEUF. — L'éclipse totale ds Los 
du 16 novembre 1910, observée à 
l'Observatoire de Besançon, par 
MM. Chofardet et Goudey 
LEBŒUF, ROUBAUD et MARTIN 
(G.). — Un prix Montyon (Méde- 
cine et Chirurgie) leur est décerné... 
LEBON (Ernesr). — Le prix Binoux 


..s.. 


rs. 


(Iistoire des Sciences) lui est décerné. 


LE CHATELIER. — Rapports sur les 


concours : du prix Montyon (Arts 
invalubres)iees At sus ER 
— Du prix Alhumbert (Chimie)....... 
LECLERC DU SABLON. — Sur l’as- 
cension de la sève............... 
— Sur la théorie des mutations pério- 
TIQUOS idee CNT A AE JR ee 


LECOMTE (J.). — Une partie du prix 
extraordinaire de la Marine lui est 
attribuée. . 

LECORNU (Léon) est présenté en pre- 
mière ligne comme candidat à la 
place vacante, dans la Section de 
Mécanique, par le décès de M. Mau- 
TLCOMEEPU date PANNE TON Le #1 

— Est élu membre de la Section de 
Mécanique, en remplacement de 
MMauricerLeop ent MATARON. is 

LEDERER (Cuarces). — Sur les com- 
posés organiques du tellure tréta- 
VARICES ARE ME. Die 

LE -FLOCH. — Une niSñtièn lui est ac- 
cordée dans le concours du prix 
Montyon (Arts insalubres)........ 

LEGENDRE (René). Une partie 
du prix Lallemand en) lui 
est'attfifUbes, SNS 4h tt 

LEGENDRE (R.) et FABRE DO- 
MERGUE (P.). — Recherche du 
Bacterium coli dans l’eau de mer 
au moyen des méthodes employées 
pour-l’eau douce... (aus: 

— Procédé de recherches du ‘Bacterium 
coli en cultures anaérobies dans les 

. aux et dans les huîtres. ......,,,. 

LÉGER (E.). — Action de l'acide 
azotique sur les aloïnes, production 
d’aloémodine tétranitrée et d’acide 


CC 


TABLE DES AUTEURS. 
Pages. 


1017 


Q11 


TAOI 


MM. 
trinitro-2.4-6-métaoxybenzoïque.. . 
— Le goût de vase chez les Poissons 
d’eau douce..,...4.., 
— Errata relatifs à une Communieation 
du 20 juin 1910 intitulée : « Sur l’aloï- 
nose cristallisé, ete. ».,,,,......... 
LEHMANN (J.) adresse une Note inti- 
tulée : « Propulsion pneumatique 
pour ballons dirigeables ».,.,..:.., 
LELIÈVRE (Auc.) et RETTERER 
(Ep.).— Origine épithéliale et déve 
. loppement des plaques de Peyer des 
Oiseaux ... :.4.. 
LÉMERAY adresse une Note Spitsile 
«Sur la transformation de Lorentz ». 
LEMOINE. — Sur la présence de dépôts 
de cholestérine dans les tuniques 
artérielles scléro-athéromateuses., . 
LEMOINE (Émixe). — Le prix Fran- 
cœur (Géométrie) lui est décerné... 


….... trs. 


.| LERICHE (Maurice). — Sur les pre- 


miers Poissons fossiles rencontrés au 
Congo belge, dans le système de 
Lualaba ses fité 26e: 
LEROUX (Henri). — Sur la chaleur de 
combustion de quelques dérivés 
hydronaphtaléniques......,.... NE 
LESPIEAU. — Condensation du bro- 
mure d’acroléine avec l’acide malo- 
=miquertoner read sh PERTE 
LEVY (Maurice). — ee prononcé 
à ses obsèques par M, Emile Picard. 
LÉVY (Pauz). — Sur quelques équa- 
tions définissant des fonctions de 
hgnerrs. fe halo a8t 
— Sur l'intégrabilité :des équations 
définissant des fonctions de ligne... 
LEYDEN (Ernesr vox).— Sa mort est 
annoncée à l'Académie ......4. 
LINOSSIER (G.). — Influence du Fr 
sur la formation des spores de l’As- 
pergillus-nigeniiut eus ul es ELA 
LIPPMANN (G.). — Contacts élec- 
triques eflicaces sans pression. .... 
— Est élu Vice-Président pour l’année 
1910-1911 
LIVON (Cu.). — Une partie va er 
Montyon (Physiologie expérimen- 
. tale) lui est attribuée...,...,..... 
LORENTZ (H.) est élu Associé étran- 
ger en remplacement de M. Schia- 


CR 


LŒWY (Rosenr), — Une partie dé 
prix Lonchampt lui est attribuée. 


shit Rereré > SEC 


1128 


900 
264 
623 
457 
623 


1079 


1182 


968 
1264 


m2 
eat 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 

LOWELL (Percivaz) adresse un Mé- 
moire intitulé : « On the action of 
planets upon D dE NUE parti- 


cleswiren PR TRE oo taches feet 
LUC (ArmanD DE) ét REVERDIN 
(FréDéric), — Nitration compa- 


rative de quelques amines aroma- 
tiques mono- et diacylées. . 
LUCET. — Sur la présence de fre 


chètes dans un cas de gastro-entérite : 


MAGNAN (A.). — Sur une certaine loi 
de variation du foie et du RAS 
chez les Oiseaux. ,.,... 

MAGNAN et PERRILLIAT. — ie 
un monstre humain acéphale...... 

MAGUNNA ({H.). — Le prix Kastner- 
Boursault (Physique) lui est décerné. 

— Une médaille Berthelot lui est dé- 
cernes menu ete cle ces 

MAHLER (P.) et DENET (Ji), — Sur 
la présence d’une petite quantité 
d'oxyde de carbone dans l’atmo- 
sphère des mines de houille. ...,.. 

MAHLER ({P.) et CHARON (E.). — 
Errata relatif à une Communication 
du 13 juin t910 intitulée : « Examen 
de liquides dégagés par l’action de 
l’air sur la houille, ete. »,......: : 

MAILHE (A.) et SABATIER (Pauz). — 
Préparation catalytique des oxydes 
mixtes des alcools et des phénols.. 

— Préparation catalytique des oxydes 
phénoliques et des oxydes diphé- 
nyliques print ste dus hs mation 

MALCLÈS (Lours), == Sur l'apparition 
de certaines anomalies diélectriques 
par SERSER Se d'état du milieu 
isolant 

MALFITANO (G) F” MOSCHKOFF 
(Mie AN), — Sur la purification 
de l’amidon .... 

MALTÉZOS (C.). — Sur l'image réelle 
de Purkinjenti ét ie 

MANGIN (1), — Nouvelles observa- 
tions sur la callose..,.,,.. 

MANSUY (H.), — La succession strati- 
graphique aux environs de Luang+ 
Prabang (Haut:Laos) ..,:.4,,,... 

MANSUY (Hi} et DEPRAT (J.). — 


ahsrstie 


sims isa 


hs riris. 


“ts sts 


CR) 


Pages, 


1410 


985 


492 


65 


817 
500 


279 


839 


MM. 
hémorragique chez le chien., ..,,., 

LUIZET (M.), GUILLAUME (J.) et 
MERLIN (J.). — Occultations ob- 
servées pendant l’éclipse totale de 
Lune du 16 novembre 1910, à l'Ob- 
servatoire de) Lyon.w..nn 41. AA. 

LUMIÈRE (A. et L. ) et SEYEWETZ.— 
Action des quinones et de leurs 
dérivés sulfoniques sur les images 
photographiques au sel d'argent... 


Résultats  stratigraphiques géné- 
raux de la Mission géologique du 
Yunsnant/ eds presannttet. nl - à 
MANTOUX (Cu.). — Une mention lui 
est accordée dans le concours du 
prix Montyon (Médecine et Chirur- 
E TE ET ET DRE M AS EU A PROS TP 
MAQUENNE (Lu) mi élu membre d’une 
Commission qui devra présenter 
une liste de candidats à la place d’A- 


cadémicien libre, vacante par le. 


décèsde ME Rouché. han 
MAQUENNE ({L.) et DEMOUSSY (E.). 
— Sur la toxicité de quelques sels 


à l'égard des feuilles vertes. .…..., 
MARAGE. — Les bruits subjoctis 
aUMICUlAITES >>... saint sh ’ 


MARCELIN (B.). — Sur la mécanique 
des phénomènes irréversibles... .,, 
MARCHAL (Paur). — Contribution à 
l’étude biologique des Chermes..., 
— Contribution à l'étude Disleniane 


des Chermes:s sind. os he abus 
— Contribution à l'étude biologique 
desGhermess. MORE 6 du ‘ 
MARTEL (E.-A.). — Sur ue âbirnes 
des Pyrénées.,...,... RAR AE, 
— Sur la désobstruction artificielle des 
abimes hs rer h :n2 LT TN ET NC è 


— Prie l’Académie de le Comphémiles 
parmi les candidats à la place d’A- 
cadémicien libre, vacante par le 
décès de M. J. Tannerÿ.ssssssss. 

MARTEL{(E.-A.)et VAN pen BROECK 
(Ernest). — Sur les conditions de 
filtrage efficace des eaux souter- 
rainés dans certaines formations 
calcaires : ..... D Pate a M OR ‘ 


MARTIN et JAMMES. — Rôle de la 


913 


616 


1228 


1104 


574 


1460 


MM. Pages. 


chitine dans le développement des 
Nématodes parasites. ............ 
MARTIN (G.), LEBŒUF et ROUBAUD. 
— Un prix Montyon (Médecine et 
Chirurgie) leur est décerné........ 
MARTONNE (EmmanuEz DE). — Une 
partie du prix Binoux (Géographie) 
3 lestiatiéibuée +140, ah. Gt 


-. MARTY (Prerre). — Nouvelles obser- 


vations sur la flore fossile du Cantal. 
MASCART (Jean). — Photographies 
de la comète de Halley............ 
MASSOL (G.). — Sur la composition 
chimique des gaz spontanés de la 
source thermo-minérale d’Uriage 
(ISERE Re LR NT. FROLISS 
MASSOL (G.) et SIZES (Garnier). — 
Sur les harmoniques des instru- 
ments à tube en cuivre............ 
— Comment vibre un diapason. Vibra- 
tions tournantés 000.400. E 
MASSOL (L.) et CALMETTE (A.). — 
Sur les réactions de précipitation 
des sérums de, tuberculeux et des 
sérums d'animaux hyperimmunisés 
contre la tuberculose en présence de 
tuberculmes ts, Mimet. 16 ARE 
MASSONNAT. — Le prix Thore (Ana- 
tomie et Zoologie) lui est décerné... 
MATHIAS (E.). — Rapport sur l'emploi 
d'une subvention accordée sur le 
Fonds Bonaparte... 21010 
MATHIAS (E.) et KAMERLINGH 
ONNES (H.).— Le diamètre recti- 
ligne de l'oxygène .........:..... 
— Le diamètre rectiligne de l'oxygène. 
MATRUCHOT (L.). — Sur la culture 
nouvelle d’un Champignon comes- 
tible, le Pleurote Corne-d’abondance. 
MAUBLANC et GRIFFON. — Sur une 
maladie des perches de Châtaignier. 
MAUGUIN (Ch.). — Cristaux liquides 
en lumière convergente......,.... 
— Liquides biréfringents .à structure 
hélicoidales ur rer, 2 HMEULE à. 
MAZÉ (P.). — Maturation provoquée 
des graines, Action antigerminative 
de l’aldéhyde éthylique........... 
MAZURKIEWICZ (Errenxe). — Sur 
la théorie des ensembles. ..:...... 
MELCHISSÉDEC et FROSSARD. — 
Sur la fatigue musculaire dans le 
RATE ane rad ere te TU 
MEMERY (Henri) adresse une Note 


250 
1226 


1193 
244 


290 


1124 


303 


437 


285 


1226 
Fe” 


213 
474 


1376 
1149 
886 


1141 


1383 


296 


1073 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
intitulée « Coïncidences remar- 


quables entre les variations des 
taches solaires et les variations de 


Pages. 


la température à Paris, Bordeaux 


et Pau, pendant l'hiver et le prin- 
temps 1910 D. 4444, 500 ve 8e kaër 
MENGEL (O.) — Stratigraphie et 


tectonique de l’ilot primaire de La 
Guardia entre le Sègre et la Noguera 
Pallaresas «rtéus .0n ve me PR En 
MERCANTON (P.) — Etat magné- 
tique des diabases de l’Isfjord au 
SDITADEFE ES RE PANNE RTE 
MERCIER ({(L.) et DROUIN DE BOU- 
VILLE (pE).— Apparition de la 
furonculose en France............ 
MERLIN (J.) et GUILLAUME (J.). — 
Occultation de r Gémeaux (3,8) par 
Vénus, le 26 juillet 1910, observée 
à Lyon. ASS AUS ETS EE 
MERLIN (J.), LUIZET (M.) et GUIL- 
LAUME (J.). — Occultations ob- 
servées pendant l’éclipse totale de 
Lune du 16 novembre 1910, à l'Ob- 
servatoire de Lyon:. 711 19.440 
MEUNIER (Sraniscas) prie l’Acadé- 
mie de le compter au nombre des 
candidats à la place d’Académicien 
libre vacante par le décès de 
M. Jules Tannery.......... 1... 
MICHAUD (F.).— Sur un capillarimètre 
permettant la mesure de la tension 
superficielle des liquides visqueux. : 
MICHEL (Aucusre).— Sur la structure 
des élytres d’'Halosydna gelatinosa, 
spécialement sur des éléments épi- 
dermiques en corbeilles et des élé- 
ments conjonctifs en longues fibres 
hélicines et en cellules étoilées à fins 
prolongements entortillés......... 
MICHEL-LÉVY (Arserr) et VÉLAIN 
(Cu). — Les terrains primaires du 
sud'dés Vosges... ARR rat 
MILHIT (Jures). — Une citation lui 
est accordée dans le concours du 
prix Montyon (Médecine et Chirur- 


de elec aa ea etets # Pure 5 © “n'a cs der e 


Observations de la comète de Halley 
à l'Observatoire du Pie du Midi.... 
MINISTRE DE LA GUERRE (M. £) 
invite l’Académie à désigner deux 
de ses Membres pour faire partie du 
Conseil de perfectionnement de 


174 
836 


1092 


913 


969 


868 


399 


1080 


1230 


150 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
l'École Polytechnique. ........... 
MINISTRE DE L'INSTRUCTION PU- 
BLIQUE (M. zE) adresse ampliation 
du décret du Président de la Ré- 
publique approuvant l'élection de 
Sir William Ramsag comme Associé 
étranger à la place de M. Robert 
HOT RES à RTE ARS RSR 
prouvant l’élection de M. Edwin Ray 
Lankester comme Associé étranger 
à la place de M. Robert Koch....... 
Adresse ampliation du Décret approu- 
vant l’élection de M. Léon T'eisserenc 
de Bort, dans la Section des Acadé- 
.miciens libres, à la place de M. Eu- 
generRouchélismrass ann es 
Adresse ampliation du Décret approu- 
vant l'élection de M. H.-A. Lorentz 
comme Associé étranger à la place 
dexMASchiaparellis sans: tn 
— Adresse ampliation du Décret approu- 
vant l’élection de M. Lecornu dans 
la Section de Mécanique à la place 
deM: Maurice Lepy. 3... 
— Adresse ampliation du Décret auto- 
risant l’Académie à accepter le legs 
fait à son profit par M. Antoine-IHenri 
Bécquereldes ubitehien deb use 
Au nom de M. le Ministre des Fi- 
nances demande à l’Académie de lui 
présenter une liste de trois candi- 
dats à une place d’essayeur vacante 
à l'Administration des Monnaies... 
Invite l’Académie à lui faire con- 
naître ceux de ses Membres qui 
pourraient se rendre, en qualité de 
délégués de son département, au 
« VIIS Congrès international contre 
la ‘tuberculose », à Rome, en sep- 
TETADTO TOR ee sets elone ns te sim + 
Invite l’Académie à lui désigner un 
de ses Membres qui devra re partie 
de la Commission de contrôle de la 
circulation monétaire. ... 
Invite l’Académie à élire un de ses 
Membres pour remplacer, à la Com- 
mission technique de la Caïsse des 
Recherches scientifiques, M. Mau- 
TIC LEPY, AÉCÉAE, 4 3 à 01e an siste o » ee » ; 
MIRAMOND DE LAROQUETTE. — 
Une partie du prix du baron Larreÿ 
(Médecine et Chirurgie) lui est attri- 
buée. 


nes es 


AU nn 0 7606 07/0/8007 5 0 0" +" à, 


Adresse ampliation du Décret ap- 


Pages. 


663 


LU 


©Q2 
[Sas 
[ee 


OII 


1099 


1099 


967 


187 


709 


794 


1332 


1297 


C. R., 1910, 2° Semestre. (T. 151.) 


MM. 
MIRANDE (Marcgr).— De l’action des 
vapeurs sur les plantes vertes...... 
— Les effets du goudronnage des routes 
sur la végétation. ...... EP RTO MERE 
MOLLIARD (Mani), — Du mode d’ac- 
tion de l’intensité lumineuse dans la 
formation des fleurs cléistogames.. 
— Une partie du prix Montyon (Phy- 
siologie expérimentale) luiest attri- 


buée #3. to dreteted, nt Anmbes 
MONIER (E.), CHESNEY (F.)tret 
ROUX (E.). — Une partie du prix 


Saïintour leur est attribuée . ...... 
MONTANGERAND. (L.}. -— Observa- 
tions de la comète de Halley et d’oc- 
cultations d'étoiles, faites à l’Obser- 
vatoire de Toulouse, à l’équatorial 
PBrumner-Henryasie cet 2h AE 
— Olservation de l’éclipse totale de 
Lune du 16 novembre 1910, faite à 
l'Observatoire de Toulouse. ....... 
MONTEIL prie l’Académie de le 
compter au nombre des candidats 
au siège libre, vacant par le décès 
do MM ROUCRER ET dise 
MONVOISIN et MOUSSU. Une 
mention leur est accordée dans le 
concours du prix Montyon (Méde- 
emblehiOhirurrie) 5. ane T4 
MOREAU (L.) et VINET (E.). 
les traitements insecticides en viti- 
culture EPP PE TL re 
— L'’arséniate de plomb en viticulture 
et la consommation des raisins frais 
DAC METIER En en 6 0 0 00 no 
MOSCHKOFF (Mle A.-N.) et MALFI- 
TANO (G.).— Sur la purification de 
CAPE CR RE one 
MOSSO (AnGeLo).— Sa mort est annon- 
Ch L A CAEN Es nel e - 
MOUGIN et BERNARD. — Sur la stra- 
tification des névés et de la glace 
dans les régions élevées des bassins 
d'alimentation des glaciers.....,.. 
MOULIN (Manex:r) et BAUER (Eo- 
môonp).— Le bleu du ciel et la cons- 
tante d'AYOSAUTO............ 0e. 
MOUREU (Cnarres) et BONGRAND 
(J.-C). — Composés propioliques. 
Cyanacétylène CNT. ....,..,.... 
MOUSSU et MONVOISIN.-— Une men- 
tion leur est accordée dans le con- 


cours du prix Montyon (Médecine 


CHRORITULNE) ee poele me 
19 


Pages: 


1228 


1068 


1083 
864. 


946 


1228 


: 


. 258 


454 


ÿ LC ” % PR. = : à es 

1/62 TABLE DES AUTEURS. a 

MM. Pages. | MM. 

MOUTON (A.) et COTTON (A.) —Me- entre le sol et la graine........... 7 
sure absolue de la biréfringence ma- — Rapport sur le concours Fu ae Sain- ’ 
gnétique de la nitrobenzine....... 862 touts el 6 Se à ENT PET 

MUNTZ (A.). — La lutte pour l’eau 

N 

NANTY. — Sur les équilibres entre le virus ; Rimidit * ML AN BAQUITIES 
bicarbonate de potassium et le car- — Données éthétinis miiles nouvelles 

._ bonate de magnésium trihydraté... 1352 sur le typhus exanthématique..... 

NICOLARDOT (Paur) et CHERTIER — Propriétés du sérum des malades con- 
(Grorces).— Sur les éthers nitreux valescents et des animaux guéris 
dedañcellulose. rfi PRE 719 de typhus exanthématique........ 


NICOLAU. — Errata relatifs à une Com- 
munication du 20 juin 1910 intitulée 
« Sur la variation dans le mouvement 
dela lune ee St -rie re 


NICOLLE (Cnarzes) et CONSEIL (E.).., 


— Reproduction expérimentale du 
typhus exanthématique chez le 
Macaque par inoculation directe du 


OCAGNE (M. »') prie l'Académie de le 
compter parmi les candidats au poste 
d’Académicien libre, vacant par le 
décès de M. E. Rouché.’........22, 

— Est présenté en seconde ligne pour 
la place d’Académicien libre, va- 

 cante par suite du décès de M. Æ. 


PAMPHIL (Georces) et DUPARC 
(Louis). Sur l’issite, une nouvelle 
roche filonienne dans la dunite... 

PAPIN (E.) et AMBARD ([(L.). — Le 
prix Godard (Médecine et Chirurgie) 

1 AQU ROSE UÉCER es. A LE nn ctes 

PECSI (A.).— Les lignes de fracture de 
la croûte Lorrestre. ...:, hrs 

PÉLABON (H.).— Sur les piles à anti- 
moine et séléniures d’antimoine... 

PELLEGRIN est présenté en seconde 
ligne à M. le Ministre de l’Instruc- 
tion publique pour la chaire de 
Zoologie (Reptiles et Poissons) du 
Muséum d'Histoire naturelle. ..... 

PÉNAU (Henry). — Cytologie d'Endo- 


264| NORDMANN (Cxarces). 


583| 


NICOLLE (Cnarzes), CONOR (A.) et 


CONSEIL (E.). — Sur quelques 
propriétés du virus exanthématique. 
— Sur un 
moyen de déterminer par la photo- 
métrie hétérochrome les parallaxes 
d'une certaine classe d'étoiles. 
Première application à deux étoiles. 


—— Prie l'Académie de vouloir bien le 
- compter au nombre des candidats à 

la place d’Académicien libre vacante 

par le décès de M. Jules Tannery.. 
OLIVIER (L.).— Sa mort est annoncée 
à l'ACAUS AIO AP PR PTE 


P 


1136 


1235 


myces albicans P. Vuillemin (forme 
lernrehé ts cie SOLS RE d . 
— Cytologie d’Endomyces  albicans 


(P. Vuillemin) formes filamenteuses. 
PEROT (A.).— Etude de la variation de 
‘la longueur d’onde de la lumière so- 


laire au bord du Soleil...,.,...... 
— Sur la rotation de l'hydrogène dans 
l'atmosphère solaire...,.,,,,.... é 


— Sur la mesure spectroscopique de la 
rotation des astres possédant une 
atmosphère, et en particulier du 
Soleil ant devint te AR Eté 

PEROT (A.) et BOSLER (J.).— Sur la 
théorie de la luminescence de Lara 
au mercure dans le vide. ..... ; 


598 


685 


794 


842 


252 
774 

38 
429 


848 


. 216 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 


PEROT (A.) et FABRY (Cn.).— Une par- 
tie du prix Wilde leur est attribuée. 


PERRIER (A.).— Sur la combustion de 


l’aldéhyde éthylique par les végé- 
tauximiérours œxrmbe isasl. LS 
PERRIER (Cx.).— Une mention lui est 
accordée dans le concours du prix 
Montyon (Statistique) ............ 


: PERRIER (Epmoxp) est élu membre de 


la Commission chargée de présenter 
une liste de candidats au poste d’As- 
socié étranger vacant par le décès de 


M Robert Koch. Mean, MEN, ’ 
— Rapports sur les concours : du prix 
Tchihatchef (Géographie). ........ 
— Du prix Gay (Géographie) ......... 
— Du prix Binoux (Géographie)....... 


— Du prix du baron Larrey (Médecine 


ct Ciirumene. Let, ne Te. den LE 


PERRIER (Remy) et FISCHER 
(HENRI). — Sur le mouvement dé 
l’eau dans la cavité palléale et sur la 
structure de la branchie chez les 
Buena ere Dati be rie 

— Sur quelques points particuliers de 
l'anatomie des Mollusques du genre 
PACERO RES rente do sera CL 

PERRILLIAT et MAGNAN. —Sur un 
monstre humain acéphale......... 

PERRONCITO (Arno). — Une partie 
du prix Lallemand (Physiologie) 

Hiunestiatiriuée. Hero 

— Un prix Montyon (Médecine et Chir- 
rurgie) lui est décerné............ 

PERROT (F. Lours) et BAUME (G£or- 

\ GEs). — Courbes de fusibilité des 
mélanges gazeux; combinaisons de 
l’oxyde de méthyle et de l’alcool 
méthylique avec le gaz ammoniac.. 

PETER a collaboré à un Ouvrage auquel 
une partie du prix Bellion (Médecine 


et Chirurgie) est attribuée ........ 
PETTIT (A.) et LAVERAN (A.). — Sur 
. une épizootie des truites.......... 
— Sur une hémogrégarine nouvelle de 
. Damonia subtrijuga Schlegel...... 


— Sur les formes de multiplication 
endogène de Hæmogregarina Sebai. 
PETOT (A.).— Suy les moteurs désaxés. 
PEYRON et ALEZAIS.— Sur les phéno- 
nomènes nucléaires de la sécrétion 
dans le lobe glandulaire de l’hÿpo- 
physe humaïne........... Tree 
PHILIPPE (L-I.). — Sur les acides 


1263 


163 


1252 


35 


1190 
1193 


119 


1236 | 


102 


528 


1238 


Pages, 


9 


421 


1017 


18 


805 


9 


2 


ESS 


MM. 


PICARD (Azrrep) présente à l’Acadé- 
mie un Volume intitulé : « Commis- 
sion des Inondations. Rapports et 
documents divers, 1910 »......... 

— Rapport sur le concours du prix Ca- 


PICARD (Emire) donne lecture du 
discours qu'il a prononcé aux ob- 
sèques de M. Maurice Lepy..,..... 

— Sur une équation fonctionnelle sin- 
gulière du type de l'équation de 
FPOUROIMRR Re Pen etre 

— Est élu membre de la Commission 
administrative pour I9I1......... 

— Rapport sur le concours du prix 

Francœur (Géométrie). ,.......... 

— M. le Président annonce la mort de 
M. Schiaparelli, Associé étranger... 

— M. le Président annonce la mort de 
M. Eugène Rouché, Membre libre de 
PACA PR cree Nantes 

— M.le Présidentannonce àl’Académiele 
décès de M. Treub, Correspondant de 
la Section de Botanique, et lit une 
Note biographique communiquée 
par Mo nGuignard AV 14 APN 

— M. le Président annonce à l’Académie 
le décès de M. Ernest von Leyden, 
Correspondant de la Section de 
Médecine, et lit une Note biogra- 
phique communiquée par M. Bou- 


— M. le Président annonce la mort de 
M. Gernez, Membre de la Section de 
Physique, et prononce l'éloge du 


— M. le Président annonce la mort de 
M. Tannery,Membre libre de l’Acadé- 
mie, et prononce l'éloge du défunt. 

— M.le Président annonce à l’Académie 
que les séances des lundis 26 dé- 
cembre 1910 et 2 janvier 1911, jours 
fériés, sont renvoyées aux mardi 
27 décembre et mardi 3 janvier... 

— M.le Président souhaïte la bienvenue à 
S. E. M. Isvolski, Ambassadeur de 


PIEDALLU (Anpré). — Sur une nou- 
velle moisissure du tannage à 
l'huile, le Monascus olei.......... 

PIERRON (P.).— Mode de préparation 
des acylguanidines aromatiques... 


627 


628 


741 


845 


R099 


1323 


397 


1364 


1464 TABLE DES AUTEURS. 
MM. Pages. | MM. a 
PLATRIER (Cu.). soumet au juge- techniques... 7.204 ENÉCECNE 


ment de l’Académie un Mémoire 
intitulé : « Un problème de Méca- 
nique rationnelle et son application 
à la théorie des hélices propulsives. » 
POINCARÉ (H.) est élu membre de 
la Commission chargée de présenter 
une liste de candidats à la place 
d’Associé étranger, vacante par le 
décès de M. Schiaparelli.......... 


— Fait hommage à l'Académie del’« An- 


nuaire du Bureau des Longitudes 
DOUÉ TOI L DL te Mae RME 

— Fait connaître à l’Académie ‘que 
l'Observatoire de Paris et le poste 
central de la télégraphie sans fil de 

la tour Eïffel ont commencé le 

21 novembre l’envoi de l'heure à 
 dématins es st none ci 

— Est désigné pour faire partie, pen- 
dant l’année 1910-1911, du Conseil 

de perfectionnement de | École Poly- 


QUÉNISSET (F.), ANTONIADI (E.-M.} 
ct BALDET (F.). — Sur l’occulta- 
tion de n Gémeaux par la planète 


RADAIS et SARTORY. — Sur l’immu- 
nisation du lapin contre le poison 
des Amanites à phalline.....,..., 

RADAU.— Rapport sur le concours du 
prix Lalande (Astronomie)....... 

RAMSAY (Sir Wizzram) et GRAY (Ro- 
Bert WuayzrLaAw).— La densité de 
l’'émanation du radium.......,.4.. 

RANC (Aiserr), BIERRY Hi 
et HENRI (Vicror). — Action des 
rayons ultraviolets sur certains 
hydrates de carbone... :.. 4. se 

RAOULT est présenté en première ligne 
à M. le Ministre de l'Instruction 
publique pour une place d'essayeur 
à l'Administration des Monnaies. , 

RATEAU est présenté en troisième 
ligne comme candidat à la place va- 
cante, dans la Section de Mécanique, 
par le décès de M, Maurice Levy... 


- comète Cerulli-Faye, faite à l’équa- 
torial de la tour de l'Est......... | 
187 | POUGNET (JEAN) adresse un Nééadire 


intitulé « Action des rayons ultra- 


violets sur les plantes à coumarine et 


quelques plantes dont l’odeur pro- 


vient de glucosides dédoublables ».. 


793|— Action des rayons ultraviolets sur 


les plantes à coumarine et quelques 
plantes dont l’odeur provient de 


847 glucosides dédoublés............. 
PRINGSHEIM. (E.). — Sur l'émission 
des ma7.: ur AA RER EAN 


PROSZYNSKI(G. DE). — Application du 
gyroscope et de l’air comprimé à la 
prise des vues cinématographiques. 

911 | PUISEUX (P.). — Sur la genèse des 
cirques et le tracé anguleux des cre- 


vasses -lunaires. ion ere és 

Q 
VÉNUS: 2 NP SUR ER RTE 
QUIDOR ({(A.). — Sur l’évolution et les 
affinités des Philichthydæ........ 


R 


RAVIT est présenté en deuxième ligne 

à M. le Ministre de l'Instruction 

156 publique pour une place d’essayeur 
à l'Administration des Monnaies. . 

1187 | REBATTU et TEISSIER (J.).— Sur le 
phénomène de la glycosurie phlori- 

zique envisagée comme signe d’in- 

126 suflisance fonctionnelle du foie et 


accessoirement sur l'influence de 


l'injection sous-cutanée de glyco- 

gène comme source de glycosurie 

316 passagero 1. Rien OCTO RE 
REBOUL (G.). — Réactions chimiques 
etiomsatiantié LR CESR érn 
RECKLINGHAUSEN(Max er ITENRI 

365 (Vicror) et HELBRONNER (A). 
— Nouvelles recherches sur la 
stérilisation de grandes quantités 

d’eau par les rayons ultraviolets.. 

1014 | REGNIER (G.) et GUILLEMARD (H.). 


git 
POPOVICI (G.). — Observation de la 


ROIS 


536 


566 


302 
1342 


133 


366 
834 


365 


677 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
— Observations de calorimétrie 
animale faites au mont Blanc.:... 
REPELIN (J.). — Composition des 
divers termes de l’Aquitanien dans 
ls Baradaii pool on ce ous 
RESAL (JEAN) est présenté en troi- 
sième ligne comme candidat à la 
place vacante, dans la Section de 
Mécanique, par le décès de M. Mau- 
DUPONT ARNO TEL TELUS 
RETTERER(Ep.)et LELIEVRE(Auc.). 
— Origine épithéliate et développe- 
ment des plaques de Peyer des 
OSCAR Dent cet enterrée 
REVERDIN (Frépéric) et LUC (Ar- 
MAND DE), — Nitration comparative 
de quelques amines aromatiques 
mono- et diacylées ...,.,...,..., 
A REVOUTSKY (Mie E,) et VER- 
NADSKY (W.).— Sur la distinction 
chimique entre l’orthose et le mi- 


CLOCiN ES Er nr dise e 
RINGELMANN. — Essais sur le ren- 
dement en jus des pressoirs........ 


ROBIN (F.). — Loi de résistance à 
l'écrasement de corps cylindriques 
en fonction de leurs dimensions. ... 

— Variations de la résistance à l’écra- 
sement des aciers en fonction de 
la température. Relation entre les 
propriétés statiques et dynamiques 
HÉSNACIO A esp e Œre rt 

ROBINSON (R.). — Les vaisseaux de 
de la fourche du nerf médian (con- 
tribution à l’étude de la dextérité 
manuelle de l'Homme) 

— Contribution à l'étude de la circula- 
tion veineuse dans les membres 
inférieurs 

RODER et BALENSI. — Une partie du 
prix Félix Rivot leur est attribuée. 

ROGER (E.) et DUCRETET (F.). — 
Appareil pour la réception de l'heure 
à domicile et à bord des navires pour 

. la télégraphie sans fil 

ROSENSTIEHL. — Des couleurs de 
même intensité de coloration et des 
vrais camaïeux 

ROSER est présenté à M. le Ministre de 
l’Instruction publique pour une 

| place d’essayeur à l'Administration 
r | des Monnaies m 

ROST (H.) et DARZENS (G.). — Syn- 

thèse de cétones dans la série tétra- 


ss 


oser sss 


ss ss. 


MM. 
_ hydroaromatique....... Der sons 
ROUBAUD (E.).— Bembex chasseur de 
Glossines au Dahomey........... 
— Evolution de l'instinct chez les Ves- 
pides; aperçus biologiques sur les 
Guêpes sociales d'Afrique du genre 
Belonogasier Sauss..,..,,4,.,.,..,,.4 
Influence des réactions physiolo- 
giques des Glossines sur le dévelop- 
pement salivaire et la virulence des 
trypanosomes pathogènes........ 
Évolution et histoire de Roubaudia 
rufescens Villen. Tachinaire para- 
site des Guëpes sociales d'Afrique, 
des genres Icaria et Belonogaster... 
Précisions relatives aux phénomènes 
morphologiques du développement 
des trypanosomes chez les Glossines. 
ROUBAUD, MARTIN (G.) et LEBŒUF 
— Un prix Montyon (Médecine et 
Chirurgie) leur est décerné 
ROUCH. — Observations d'électricité 
atmosphérique faites à l’île Peter- 
mann pendant le séjour de l’expé- 
diionRCharc ot ET ent 
ROUCHÉ (Eucène). — Sa mort est 
annoncée à l’Académie 
ROULE est présenté en première ligne 
à M. le Ministre de l’Instruction 
publique pour la chaire de Zoo- 
logie (Reptiles et Poissons) du 
Muséum d'Histoire naturelle 
ROUSSEL (Joserx). — Sur l'existence 
de trois horizons de phosphate tri- 
calcique en Algérie et en Tunisie... 
— Sur le mode de formation du phos- 
phate tricalcique d’Algérie et de 
Tunisie en RO 0rvehre Fo cs 
ROUX est élu membre de la Commis- 
sion chargée de présenter une liste 
de candidats à la place d’Associé 
étranger, vacante par le décès de 
M. Schiaparelli 
— Rapports sur les concours : du prix 
Montyon (Médecine et Chirurgie)... 
— Du prix Bréant (Médecine et Chirur- 
MO) RE ce PS SN nn ee HS tite 
— Du prix Bellion (Médecine et Chi- 
rurgie) . 
ROUX (E.), MONIER (F.) et CHESNEY 
(F.). — Une partie du prix Saintour 
leur est attribuée.......... none 
ROZET (Cz.) et AMANN. — Eclipse 
totale de Lune du 16 novembre 1910 


Pages. 


596 


071 


1014 


457 


985 


ss... 


ss... 


710 


535 


831 


1277 


sms. 


53 


96 


sr 


365 


1465 


Pages. 


758 


553 


729 


956 


1156 


36 
556 


Goo 


795 
1228 
1233 


1238 


1265 


Ne. 


observée à Aoste (Italie).......... 
RUCK. — Une partie du prix Lanne- 
- longue lui est attribuée. .......... 
RUFZ pe LAVISON (JEAN DE), — Du 
rôle électif de la racine dans l’ab- 
sorption des sels". #20... 
RUSSO (Px.) adresse un Mémoire inti- 


Pages. 
1104 


1259 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
sur l’action de quelques sels sur le 
- pouvoir digestif de la pepe et de 
la ‘papaïne 290. mr M 


-|RUSSYAN (C.) adresse deux Notes inti- 


- 675 


tulé : « Étude a Ge à sl 


tulées : « Quelques propriétés du 
système d'équations différentielles 


ordinaires canoniques généralisées». - 


x 


SABATIER As. — Sa mort est 


annoncée à l'Académie. .......... 
SABATIER (Pavur). — Sur un procédé 
pour faire réagir ete corps dans 
l'arc'elotinqué 2... mere 
SABATIER {(Pauz) et MAILHE (A.).— 
Préparation catalytique des oxydes 
mixtes des alcools et des phénols.. 
— Préparation catalytique des oxydes 
phénoliques et  Vaydee Hphényi 


ques...,...,......sssssssssseus 
SAINMONT (G.) ‘et: WINIWARTER 
(Hans von). — Une mention très 


honorable leur est accordée dans le 

* concours du prix DURS (Médecine 
ot CHU) nn 4eme t ee aies 
SAINTE-LAGUË (A). — La représen- 
tation proportionnelle et la PAGESORE 


des moindres carrés. .....,..::... 5 


SALIN (EL), LANDOUZY (L.) et GOU: 
GEROT (H.).— Arthrites séreuses 


bacillaires expérimentales... ... se 
SALLES (Enouarp). — Sur la diffusion 
TOFIORNPAZEUR LU cer poases 


— Erratarelatifs à cette Communication. 
SALMON ({ E.-A.). — Sur un procédé 
pour pre réagir deux corps dans 
D'ARC ÉRECITIQUE 5 sun cet se rente 
SARTORY et FROIS. — Une partie du 
prix Bellion (Médecine et Chirurgie) 
leut ‘est attribuéés..::725.t 0... 
SARTORY et RADAIS. — Sur l'im- 
munisation du lapin contre le poison 
des Amanites à phalline ...:...... 
SAUSSURE (R. p£). — Au sujet d’une 
réclamation de priorité de M. C. 
DIN Se a 0 ve DA RESTE 
SAUTON. (B.). — Influence du fer sur 
la formation des spores......,..7, 
SCAL (Cr.), FEIGE (A.) et URBAIN.— 
Stérilisation des grandes masses 
d’eau par l’ultraviolet. ..,.,.,..., 


1332 


1328 


359 


192 


1235 


SÉGUIER.— Errata relatifs à une Com- 
. munication du 7 mars 1910: inti- 
tulée : « Sur le groupe symétrique 

et le groupe alterné ».....,.:,.:2.% 


SCHAUMASSE. — Observations de la 


* comète Metcalf faites à l'Observa- 
toire de Nice avec l’équatorial 
coudé de 0,40 d’ouverture..... Le. 

SCHIAPARELLI. — Sa mort est 
annoncée à l’Académie: :::.:..... 
SCHŒN (M.) et FERNBACH (A.). — 
De l'influence que la réaction exerce 
sur certaines propriétés des macé- 
rations do nralt.: 17.22.1200 
SCHLŒSING (Tu. fils). — Sur la pro- 
duction de la nicotine par la culture 
AU FADACE NERO ER En 
SCHOKALSKY (Jures DE). — Carte 
de Russie d'Europe à 5 ...... 


{SCHULHOF. — Remarques sur les iné- 
galités de la longitude de la Lune. : - 


SCHUSTER (Juzrus). — De l’âge géo- 
= logique du Pithécanthrope et de la 
période pluviale à Java.......:... 
SCHWŒRER (E.) soumet au juge- 
ment de l’Académie un Mémoire 
intitulé : « Les phénomènes ther- 
miques de l’atmosphère »........ 
SEBERT. — Rapport sur le concours 
du prix Montyon (Mécanique) Soc 
SÉE (Azexanpre) communique une 
Note relative à une formule 
sur la poussée des hélices aériennes. 
SEGONZAC {(pE).— Le prix Delalande- 
Guérineau (Géographie) lui est 
décerné :...,.,., A Mr cc 
SENDERENS (J.-B.). — Réactions 
catalytiques par voie humide fon- 
dées sur l’ Emploi du sulfate d’alu- 


— Préparation de l’acroléine...,...,... 
SERBIN (E.) et TCHOUGAEFF (L.). — 


Pages. 


536 


462 


176 


1182 


174 


1198 


TABLE DES AUTEURS. 


MM. 
. Sur des sels complexes de certains 
AMANOPACILES SL Lee de a demie s 
SERGENT (Epmonp et ETIENNE). — 
Sur l’immunité dans le paludisme des 
Oiseaux. Conservation in vitro des 
sporozoïtes de Plasmodium relictum. 
Immunité relative obtenue par ino- 
culation de ces sporozoïtes........ 
SERVANT (Maurice): — Sur les trans- 
formations des surfaces applicables 
sur les surfaces du second degré... 
— Sur les transformations des surfaces 
applicables sur des surfaces du 
SeCOn AE nO o sillesd dolrure-s 


SEYEWETZ et LUMIÈRE (A. et L.). . 


— Action des quinones et de leurs 
dérivés sulfoniques sur les images 
photographiques aux sels d'argent. 
SIZES (Garnier) et MASSOL (G.). — 
Sur les harmoniques des instruments 
Atube-en CUIVrES. . 4 .e + ne » à 0e LS 
— Comment vibre un diapason. Vibra- 
HONSALOUTRANRTES PER eee 
SKRZYNSKI (Z.). — Contribution 
à l'étude du sérodiagnostic myco- 
sique 
SOLLAUD (E.). — Sur les aflinités 
réelles des genres Urocaris (Simp- 
son) et Palæmonella (Dana) et con- 
sidérations sur l’évolution des Cre- 
vettes de la famille des Pontoniidés. 
SOTTAS et ANTHIAUME.— Un encou-. 
ragement leur est attribué dans le 
concours du prix Binoux (Histoire 
des Sciences)..... He de da ee 
STAUB (A.) et JOUAN (C.). — Pré- 
sence de l’alexine hémolytique et 
bactéricide dans le plasma des 
OSCAR PE Du D eee coaie 


STEFANOWSKA (Mile). — Le prix 


bis elalalote eloteltols yo vlerelefole.sie s-eisi = 


TAFFANEL (J.). — Sur les explosifs 
de sûreté employés dans les mines. 
— Le prix Montyon (Arts insalubres) 
lunes bidécerné 25e, 7 tt eee er 


_— Une médaille Berthelot lui est décer-. 


TRUSTe Ne OS DOS DO DE AN TN CE 


TANAKADATÉ{(A.).— Étude photogra- 


phique du courant d’air produit par 
le mouvement d’une hélice........ 


Pages.| MM. j 
(annuel) Mège (Médecine et. Chi- 
1901 rurgie) lui est décerné....... RD 


STEKLOFF (W.). — Sur le développe- 
ment d’une fonction arbitraire en 
séries de fonctions fondamentales. 

— Une application nouvelle de ma 
méthode de développement des 
fonctions fondamentales. ........ : 

— Sur la condition de fermeture des 
systèmes de fonctions orthogonales. 

STEVERLINCK (Paur) adresse un 
Mémoire intitulé « Les phénomènes 
ACTARN AOL DER ASE PE Ce 

STŒCKLIN (E. px) et WOLEF (J.). — 
Sur les earactères peroxydasiques 

de l’oxyhémoglobine .....,...,... 

STORMER (Carr). — Théorèmes sur 
les équations générales du mouve- 
ment d’un corpuseule dans un 
champ magnétique et un champ 
électrique superposés ...........,. 

— Formes canoniques des équations 
générales du mouvement d’un cor- 
puscule dans un champ magnétique 
et un champ électrique superposés, 

— Erratarelatifs à cette Communication. 

— Sur la situation de la zone de fré- 
quence maximum des aurores bo- 
réales d’après la théorie corpus- 
culaire : 

— Errata relatifs à une Communication 
du 13 juin 1910 intitulée : « Photo- 
graphies des aurores boréales ».... 

STUDY (E.). — Sur la « Géométrie. des 

* feuillets » de MM. R. de Saussure 
CM ART IIS re To SEA 

SZRETER. — Sur l'oxydation de l’oxy- 
hémoglobine pure par l’eau oxygé- 
MÉBIPULOME A en ete clones pletels eee Ê 


1158 
1258 


452 


T 


TANNERY (J.) fait hommage à l’Aca- 


873 démie de la seconde édition de son 
« Introduction à la Théorie des 

1211 fonctions d’une variable »..,..... 
— Rapport sur le concours du prix 

1258 Montyon (Statistique). ........... 
— Sa mort est annoncée à l’Académie. 
TANRET (C:.). — Sur les relations de 

211 la Callose avec la fongose...,...,.. 


462 


483 


.538 


197 


07 


+ Etd'e 


1468 

MM. 

TASSILLY (E.) et. CAMBIER (R.). — 
Action abiotique des rayons ultra- 
violets d’origine chimique ........ 


TAURELLI SALIMBENI (A.). 


prix Bréant (Médecine et Chirurgie) 


linniest décerné. 1 Reese 


“TCHOUGAEFF (L.) et FOMIN (W.).— 


L‘hydrogénation des thuiènes iso- 
mères et du sabinène. Le thuiane.. 
TCHOUGAEFF (L.) et SERBIN (E.).— 
‘ Sur des sels complexes de certains 
Steele (1 LS NOR I TE 
TEISSERENC DE BORT (Léon) prie 
l’Académie de le compter parmi 
les candidats au Siège d’Académi- 
cien libre vacant par le décès de 


MES ROUChE Eee ment , 
— Est présenté en première ligne pour 


la place d'Académicien libre, va- 


cante par suite du décès de M. E. : 


FETE NEA PM M Ar Er 
— Est élu membre de la Section des 
Académiciens libres en remplace- 
mont de:M. Foucher... 
TEISSIER (J.) et REBATTU. — Sur 
le phénomène de la glycosurie phlo- 
rizique . envisagée comme signe 
d'insuffisance fonctionnelle du foie 
et accessoirement sur l'influence de 
l'injection sous-cutanée de glyco- 


gène comme source de BINEganrIs | 


DASRAPONOE ST ua DE er ce 
THIROUX (A.). — Une partie du prix 
Barbier (Médecine et Chirurgie) lui 
CHÉIALEN DUO ETS 0 ee da Career pue 


THOMAS (Anpné) et DÉJERINE (J.). 


_— Un prix Montyon (Médecine et 


URBAIN (G.) et DE LAUNAY (L.) — 
Sur la métallogénie des blendes et 
des minéraux qui en dérivent..... 


VAILLANT (Louis). — Une partie du 
prix Tehihatchef (Géographie) lui 
MA ATMDUOR, nn aps rite 

VAN DEN BROECK (Ernest) et 
MARTEL (E.-A.). — Sur les con- 


Pages 


342 


663 


842 


JABLE DES AUTEURS. 


[MM | 
Chirurgie) leur est décerné......,. 
THOVERT (J.). — Photométrie et uti- 
lisation des sources colorées... .... | 


TIAN (A.). — Sur l’action des rayons . 


ultraviolets sur la gélatine. ....... 
— Sur la nature de la décomposition de 
l’eau oxygénée produite par la lu- 
mière . 
TISSERAND (E.) prie l’Académie de 


CR 


le comprendre au nombre des can- 


didats à la place d’Académicien 
libre, vacante par le décès de M. J. 
Tanner. 
TOMMASINA (Tu.) adresse une Note 
intitulée : 
du train d’ondes aux lois du rayon 
élémentaire D 7 rate 
TOURPAIAN (M.) et JAQUEROD (A.). 
— Application du principe d’Archi- 
mède à la détermination exacte des 
densités gazeuses. .:............. 


mms 


.[ TREUB. — Sa mort est annoncée à 


847 


110 


1190 


L'ACAdéM IE. 2e ce en ET 


TROOST.— Rapport sur le concours du 


prix Cahours (Chimie)..........:.. N 


TROUESSART (E.-L.). — Sur la faune 
des Mammifères d’'Europe........ 
TRUC (H.) et FLEIG (C.).— De l’action 


oculaire expérimentale des pous- 
sières de routes goudronnées....... | 


— Erratarelatifs à cette Communication. 
— De l’action oculaire expérimentale 


et clinique des poussières et va- 


Pours do, DIU rer rer 
— Erratarelatifs à cette Communication 
TZITZEICA (G.). — Sur un théorème 
de MSDrbouS TE TER RE 


U 


URBAIN, SCAL (Cz.) et FEIGE (A.). 
— Stérilisation des grandes masses 
d’eau par l’ultraviolet............ 


ditions de filtrage efficace des eaux 
souterraines dans certaines forma- 
Cons CUIR FER LT. cu mn 
VANDERNOTTE. — Sur la brookite 


d’une syénite albitique des environs 


« Irréductibilité des lois 


1347 


1028 


350 


666 
627 
I211 
648 


593 
662 


769 
966 


97 


770 


TABLE DES AUTEURS, 


MM. 
GE DS EC ES ET RP 
VAN LINT. — Un partie du prix 
* Bellion (Médecine ét Chirurgie) lui 
est attribuée......... ÉLUS ENOU 
VAN TIEGHEM (Px.) est élu membre 
de la Commission chargée de pré- 
senter une liste de candidats au 
poste d’Associé étranger, vacant par 
le décès de M. Robert Koch........ 
—— Est élu mémbre de la Commission 
chargée de présenter une liste de 
candidats à la place d’Associé 
étranger, vacante par le décès de 
PS CG DArelL, es +2 


— Rapports sur les concours : du prix 
Bordin (Sciences physiques)...... 
— Du prix Binoux (Histoire des 
SCORE) ati ne Data toys sa e eris 
— Des subventions du fonds Bona- 
D ee mn ee Mur ON. Das 


— M. le Secrétaire perpétuel donne lecture 
*’ d’une lettre de M. À. Lacroix, fai- 
sant hommage à l’Académie de la 
première Partie du Tome IX et der- 
nier de sa « Minéralogie de la France 

et de ses colonies ».........,..... 

— M. le Secrétaire perpétuel annonce 
le décès de M. Armand Sabatier, 
Correspondant de l’Académie pour 

. la Section d’Anatomie et Zoolo- 
DIE Ne ie ets aie leineccie 

— M. ie Secrétaire perpétuel signale, par- 
mi les pièces imprimées de la Cor- 
respondance, des Ouvrages de M. B, 
Mayor, de M. Stanislas Meunier et de 

M. Sven Hedin, 133. — « Rapport 
présenté à la Commission des do- 
maines de l’État Égyptien, au sujet 
des expériences relatives à l’in- 
Îluence de la nappe souterraine sur 

les cultures du coton », par M. Au- 
debeau Bey, 288. — Un Ouvrage 
anglais de MM. J. Arthur Thomson 

et J.-J. Simpson, 510— «Le XXII 
Bulletin » de la Société d'Histoire 
naturelle d'Autun; la « Carte géo- 
logique de Victoria » du départe- 
ment of Mines de Melbourne, 523. — 

Un Ouvrage édité en souvenir des 
fêtes jubilaires de l'Université ca- 
tholique de Louvain, 539. — Di- 
vers Ouvrages de la Commission géo- 
logique suisse; de MM. Ph. Daut- 
_zenberg, Albert Colson, H, Guille- 


CR; 


1910, 2° Semestre. (T. 1514) 


Pages. 


151 


1238 


35 


793 
1219 


1258 


1277 


463 


1332 


MM. 
minot, V. Galippe, Henriot, 709. — 
Divers Ouvrages de M. Woldemar 
Voigt et de M. Arthur Korn, 794. — 
Divers Ouvrages de Mme P. Curie, 
de MM. Paul Montel, J. Grasset, 
A.-L. de Almada Negreiros, Jean 
Escdrd; une série de publications 
relatives au « XIe Congrès interna- 
tional de Géologie », à Stockholm, 
912. — Divers Ouvrages de M. Jean 
Brunhes et de M. Robert von Len- 
denfeld, 1028. — Divers Ouvrages 
ou Publications de MM. Jean Mas- 
cart, Léo Errera, Alfred Angot, José 
N. Rovirosa, Marius Dallont, L. 
Vialleton, Georges Hervé; de l’Ins- 
titut international d'Agriculture et 
du Service géographique de l’ D 
1333. 
VELAIN (Cx.) et MICHEL-LÉVY (Az- 
BERT). — Les terrains primaires du 
SOCIC CNE RONA 
VERBECK (C.-D.). — Une partie du 
prix Tchihatchef (Géographie) lui 
CSC ACPHDUOG Er rer eme 
VERMOREL (V.) et DANTONY (E.). 
— Des principes généraux qui doi- 
vent présider à l'établissement des 
formules insecticides ............. 
VERNADSKY (W.) et REVOUTSKY 
(Me E.).— Sur la distinction chi- 
mique entre l’orthose et le micro- 
AT oi dia mana ip ve toi eur 
VERNEUIL (A.).— Résumé du contenu 
‘ de deux plis cachetés relatifs à la 
reproduction artificielle du rubis 
par un nouveau procédé de fu- 


SION: se een , 
— Sur la nature des oxydes qui colorent 
lesaphiroriental..2""........-.." 


VIGNON (Léo). — Sur l’adsorption de 
certaines matières colorantes...... 
— Influence de l’affinité chimique dans 
certains phénomènes dits d’adsorp- 


ÉLOTa Te cer en irc F Se 
VIGUIER (C.).— Maturité très précoce 
d’une larve de Spionide...,...... x 


VILLARD (P.).— Rapports sur les con- 
cours : du prix Hughes (Physique). 

— Du prix Kastner-Boursault (Phy- 
sique).. 

VILLARD æ) et ABRAHAM (H.). — 
Sur l'existence de deux potentiels 


explosifs; réponse à une Note récente . 


194 


1469 
Pages, 


1080 


1190 


1144 


1372 


II 


1063 


70 


673 
104 
1202 


1204 


an de 2" 
r = 
* 


1470 
MM: 


— Sur les potentiels explosifs. ........ 


VILLAT (H.) adresse une Note inti-. 
tulée : « Sur la résistance des fluides . 
et la sustentation des aéroplanes ». . 


— Sur la résistance des fluides limités 
par une paroi fixe indéfinie....... 


— Sur les mouvements d’un fluide 


autour d'un obstacle de. forme 


donnée. ...... APE TE PL , 
VILLEY (Jean). — Sur un micromano- . 


mètre électrométrique............ 
— Sur la mesure des déplacements très 
petits au moyen de l’électromètre.. 
VILMORIN (Pniripre DE). — Re- 
cherches sur l’hérédité mendé- 


VINET (E.) et MOREAU {L.). — 
L’arséniate de plomb en viticulture 
et la consommation des raisins frais 
CPITESITANSIMS BBC. à à ete te cms due 

— Sur les traitements insecticides en 
aitieultner. Pacte 2 

VIOLLE est élu membre d’une Com- 

mission qui devra présenter une liste 
. decandidats à la place d'Académicien 


WEILL ‘(Emire-P.). — Une mention 
lui est accordée dans le concours du 
prix Montyon (Médecine et Chi- 
at A tn  ANPMNARR 

WEILL (Henri) et AUDIBERT. — 

° Une partie du prix Félix Rivot lui 


CA DALEFID EC Me se Une ane ae doc e à 


WEISWEILLER (G.) et BERTRAND 
(GaBrteL). — Recherches sur la 
cohstitüution du vicianose : hydro- 


1ys6 diastasique. .......,........ 
—Sur la constitution du vicianose et de 
7" TE VOISINS LAN Ne ee ue = 2 don Vos 
WERTENSTEIN (Louis). — Sur les 
projections radioactives..,....... 


WHYTLAW GRAY  (Rogerr) et 
RAMSAY (Sim Wiczram). — La 

; densité dé l’émanation du radin. 

WINIWARTER (Hans von) ét SAIN- 
MONT (G.). — Une mention très 
honorable leur est accordée dans le 
concours du prix Godard (Médecine 


de M. Amaduzzi....... Fe ne 


1147 
_1068 


1228 | 


1276 | 


MM. 
libre, vacante par le décès de M. E. 


269 Foubhé: see 00 0e ee et - 
— Rapports sur les concours : du prix. 
Victor Raulin (Physique) tr Ce) 
557|— Du prix Wilde .......:.... ÉTÉ Tel 


VIOLETTE (H), LACOUR (E) et 
FLORIAN (Cu). — Lunette de 


petit, calibre, 2-9 -0p- ces 


mucilages des Algues d’eau douce. . 
 VOISENET (E.).— Nouvelles recherches 


acrylique de la glycérine.......... 


tion d’acroléine dans la maladie de 
l’amertume des vins . ............ 
VUILLEMIN (Pau). — Sur une en- 
trave naturelle à la maladie des 


VULQUIN (E.) et FERNBACH (A.). 
— Sur le pouvoir microbicide des 
macérations de levure et des macé- 
rations de céréales,.......,..... 


et Chipdtgié). 2 .mmabe ere eee à À 
WINTER (J.). — De la quantité de 

sécrétion contenue dans un liquide 

gastrique donné, . 2" MEHR Ue 


démie de son Ouvrage : « Dernière 
WOLFF donne lecture d’une Notice 


Schiaparelli, Directeur de l’'Obser- 
32 | vatoire de Milan, Membre de 


CR 


884 
WOLFF (J.) et STŒCKLIN (E. pe). 
469 
de l’oxyhémoglobine.............. 
WOLK (Darry). — Sur l’azoturé d’alu- 
126. minium, $a préparation et sa fu- 


WROCZYNSKI (A. et BRINER (E). 


pérature sur le cyanogëne, .......: 


VIRIEUX (J.). — Sur les gaines et les | 


_— Errata relatifs à une Communication 
du 13 juin 1910 intitulée. : (Forma- 


CRÉNES TS RU ee RETIRE CR x 


WITZ (Aimé) fait hommage à l'A 6 : 
évolution du moteur à gaz »....... ! 


nécrologique sur Giopanni-Virginio 


PCI au titre d’Associé étran-.. 


— Sur les caractères peroxydasiques 


— Action de la pression et de la tem- 


pointage pour pièces marines | de : 


sur les vins amers et la fermentation 


”,529 


647 


© 656 


TABLE DES AUTEURS. 


Z | £ 
MM. A ire cu Pages. | MM: 5 Pages. 
__  ZBEILLER (R.) fait hommage, au nom en marche, en se basant sur les 
Es: de M. le D' Julius Schuster, de trois essais au point fixe »............. 787 
p- brochures de Paléontologie végétale.  746| ZORETTI (L.). — Sur la notion de 
._ ZIEMBINSKI ({S.) adresse une Note ÉTÉ T SRE AN TR RE ue ve 20 
<_OE _ intitulée : « De la possibilité de dé- — Sur les équations du mouvement 
= terminer les conditions de fonc- d’un fluide visqueux.........2"713/0 
“Dr tionnement des hélices propulsives _ | à 
ARR RARE RNA EE LUPENNE AE SOICEN MEME LÉ MANN OL PS MANU MÉALETVe SO TRE 


aa 2: LR ERAEe”" pee 
es F a | du 
| : PAL AT LEUR F 
2 Pet | Nate tee DE) RE 
SEP x ane ET FES NE VOTE SRE, e 
| PRES Lésst DEN TO ERP 
eh Ana ét e 24, ose 154 Érrope HT cer ee tic, “. ALLAN © 4 

87 DORE SRE TUE PPT TE ei Dr ne: PE ET 4, ab l 
homo siué. #T fndi 1554 AO ET faFait dia PR 
108 PT RMS T NE à "FE | to R: LE tion D à AMIS Re 
à snaniminmaQul -3a etant — ||. 3hablitéteial sl >. 5810 /Qit RUES 
off 1 Fe M hall se | con d}s db. en quille: #ob 28, \ 
& sobre Ad x eo mnit 


de 


. D PT # à Mes TROIE L 
| ; ci Qt où ir Aa + 
: PCR: SEX 275 PERS RE 


: - - 5 7, F4 NP Or 
4 Ê à à 2e OP «7 SE 
PAS ren Le 4. NT" AMI TE Me 


FT Jus, F0 UT SP ANS PES TT 14570 
; L or LU : 


TER HERR ist 
h CR