Rugby : Siya Kolisi élu par le magazine Time parmi les 100 personnes les plus influentes du monde
Le troisième-ligne des Springboks doubles champions du monde et du Racing 92 a été mis à l’honneur dans le classement annuel du prestigieux magazine américain.
Un honneur rare. Siya Kolisi, le capitaine des Springoks qui ont réalisé le doublé planétaire lors de la dernière Coupe du monde en France, vient d’être élu par le célèbre magazine américain Time parmi les 100 personnes les plus influentes du monde, dans la catégorie «innovateurs». Le troisième-ligne qui porte désormais les couleurs du Racing 92, dans les Hauts-de-Seine, «a été l'incarnation de l'espoir à une époque où de nombreux Sud-Africains ont du mal à en garder un seul», salue le magazine qui publie ce classement depuis 1998.
Et d’ajouter : «Grâce à sa sagesse et à son humilité, Siya nous a appris ce que devrait être un capitaine puissant : quelqu'un qui sert et inspire ceux qu'il dirige. Et pour lui, diriger une équipe dans un sport historiquement blanc, être aimé et adoré par les fans de toutes les races, est un immense exploit.» L’article du magazine est écrit par son compatriote Trevor Noah – acteur, humoriste et animateur célèbre aux États-Unis - qui évoque l’héritage de Nelson Mandela et souligne que «Siya est un guerrier incessant sur le terrain, mais c'est aussi un père attentionné, un mari aimant et un grand ami. Il a tant donné à une nation de 62 millions d'habitants. J'espère qu'il a savouré chaque instant de son succès.»
«Tout n'est pas tout le temps fabuleux, parfois c'est dur. Alors, il m'arrive d'être triste, de pleurer»
Siya Kolisi a réagi sur son compte Instagram en déclarant : «Être nommé sur la liste 2024 #TIME100 est un honneur incroyable, qui me rend touche profondément. C'est une responsabilité profonde de se tenir aux côtés des personnes qui consacrent leur vie à enrichir les autres.» Dans un long entretien accordé récemment au Figaro , Siya Kolisi avait évoqué son éternelle bonne humeur communicative. Mais il avait précisé : «Tout n'est pas tout le temps fabuleux, parfois c'est dur. Alors, il m'arrive d'être triste, de pleurer quand je rentre chez moi et que ce n'est pas facile. Je suis une personne comme les autres. J'ai les mêmes émotions. Quand je suis triste, j'essaie de rendre quelqu'un heureux et ça me rend alors heureux à mon tour.»
En mars, le sélectionneur sud-africain Rassie Erasmus a expliqué que Kolisi va perdre le brassard de capitaine des Boks, comme il joue désormais à l’étranger. «Siya joue certainement encore l'un de ses meilleurs rugbys, mais je préfère que mon capitaine soit basé en Afrique du Sud car cela permet plus d'interactions, avait confié Erasmus. C'est une situation unique. Je pense qu'il disputera encore quelques test-matches, il le souhaite certainement, mais nous ne sommes pas sûrs que ce sera en tant que capitaine.»
bm.puybouffat
le
Ah bon. Influent en quoi. Ah bon il joue au rugby en France …. Au Racing !! Je ne m’en était pas aperçu. Le Time Journal wokiste
anonyme 7586
le
Étrange. Ça doit dépendre du cocktail de médicaments
Anonyme
le
Qui?