Après investigations, Cédric Herrou n'est poursuivi que pour des contraventions au code de la route

Ce mercredi 20 mars en début d'après-midi, un mini-bus de l'association Emmaüs a été interpellé par les gendarmes sur la RD6204, entre Breil-sur-Roya et Saorge. Il a "refusé de fournir les documents afférents à la conduite du véhicule", indique la préfecture des Alpes-Maritimes. Des bénévoles et Cédric Herrou ont alors été emmenés et placés en garde à vue, parce qu'ils transportaient des "passagers en situation irrégulière", selon le Préfet.

Les faits

Le parquet de Nice communique ce jeudi matin et explique ce qu'il s'est passé : "Le 20 mars 2024 vers 14 heures, les gendarmes procédaient sur la commune de Saorge au contrôle routier d’un véhicule, qui présentait un feu défectueux, et un nombre important de passagers à son bord.

Il s’avérait que le conducteur, Cédric Herrou, refusait que les gendarmes procèdent au contrôle d’identité des cinq passagers se trouvant à bord de son véhicule. L’un d’entre eux déclarait toutefois spontanément son identité, qui permettait d’établir qu’il se trouvait en situation irrégulière sur le territoire français."

Le parquet indique alors "qu'une enquête de flagrance était ouverte du chef d’aide au séjour et à la circulation d’étrangers en France." Cédric Herrou est alors interpellé, puis placé en garde à vue. Deux passagers étaient en situation irrégulière.

Après enquête, la justice ne poursuit pas Cédric Herrou pour aide à la circulation ou au séjour d’étrangers en situation irrégulière. Selon le parquet, "les faits n’apparaissent pas caractérisés". Seules les contraventions au code de la route sont retenues à l’encontre du militant de la Roya.