Attaque de l’Iran sur Israël : le Shahed-136, « kalachnikov » du drone

Peu coûteux, capable d’atteindre des cibles lointaines et de saturer les défenses aériennes ennemies, l’appareil kamikaze iranien s’exporte dans le monde entier.

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Un drone iranien Shahed-136 dans le ciel de Kermanshah, en Iran, en mars 2024.
Un drone iranien Shahed-136 dans le ciel de Kermanshah, en Iran, en mars 2024. © Middle East Images / ABACA

Temps de lecture : 3 min

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Inconnu à l'aube des années 2020, le drone iranien Shahed-136 est devenu une arme incontournable des guerres modernes. Plusieurs dizaines de ces appareils ont été lancées dans la nuit du 13 au 14 avril, au cours d'une attaque sans précédent de l'Iran contre Israël, alors que la Russie en a tiré des centaines vers le territoire ukrainien depuis le début de son invasion massive en février 2022.

Doté d'une aile delta et d'un petit moteur à hélice, le Shahed-136 est très vulnérable. Son approche est lente : il vole à 185 km/h, alors que les F-15 qu'a fait décoller Israël samedi soir peuvent atteindre 2 600 km/h : « c'est comme une voiture qui rattrape un piéton », estime un pilote de chasse français. Ainsi, ce drone peut facilement être intercepté par des défenses antiaériennes (missiles, mi...

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Commentaires (13)

  • Humoureux

    Les embargos, ça ne marche jamais. Quand les Américains ont mis l'embargo sur leurs exportations à destination de l'Iran, à l'occasion du retour de Khomeny, tout ce trafic se poursuivit sans encombre via Dubai, que personne ne connaissait à part les "pétroliers" familiers des jeunes UAE !

  • Le sanglier de Génolhac

    Les israéliens savent parfaitement où sont fabriqués ces engins. On peut supposer que les usines auront bientôt de la visite. En plus, double bénéfice, ça aidera bien l'Ukraine.

  • guy bernard

    La durée de vie de ce drone est limitée puisqu'il se développe un peu partout un laser capable de les détruire en vol pour quelques dizaines d'euros.
    Ce succès est donc un feu de paille...