Un projet de film inspiré par Barbey d'Aurevilly, pour faire rayonner la Normandie à travers le monde

Le réalisateur Jean-Marc Culiersi va adapter L'Ensorcelée de Barbey d'Aurevilly pour le cinéma. Il veut que les Normands s'impliquent au maximum dans cette « œuvre de territoire ».

Vincent Mabire et Jean-Marc Culiersi ont déjà fait plusieurs repérages pour les lieux de tournage.
Vincent Mabire et Jean-Marc Culiersi ont déjà fait plusieurs repérages pour les lieux de tournage. (©DP)
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Jean-Marc Culiersi, scénariste, réalisateur et producteur (Les Films du Lion) se lance dans un nouveau projet cinématographique, qu’il veut innovant, ambitieux et associant toute une population, tout un territoire, le Cotentin, voire la Normandie. Et ce, en vue de la réalisation d’un film inspiré de L’Ensorcelée, de l’auteur Jules Barbey d’Aurevilly, né à Saint-Sauveur-le-Vicomte en 1808.

Son œuvre est éminemment moderne. Nous avons pour ambition de créer ici un projet majeur, d’envergure régionale, pour une diffusion nationale, puis internationale. Avec pour parti pris artistique, la mise en avant des lieux et des personnes. »

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Normands de Paris

À ses côtés pour l’heure, deux enfants du pays. La première, c’est Claire Augrandjean, aujourd’hui professionnelle de la communication, connue localement pour son investissement en tant que présidente de l’Association des amis du château de Gratot.

Le second, c’est Vincent Mabire, Cherbourgeois dont on a suivi le périple en tant qu’ambassadeur normand, après avoir gagné le concours « Normands autour du monde » en 2018, organisé par l’agence Normandie Attractivité.

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Tous les trois se sont rencontrés à travers le réseau qui rassemble les Normands résidant à Paris. Depuis trois mois, ils se sont lancés dans la prise de contacts pour fédérer autour d’eux un maximum de monde, à commencer par les institutions territoriales et les entreprises privées. 

S’ancrer dans le Cotentin

Le point de départ de notre projet, c’est l’ancrage territorial, explique le réalisateur. C’est une vision de la production qui s’est imposée à moi parce qu’un des soucis du cinéma d’aujourd’hui, c’est de retrouver un lien fort avec le public. Je crois qu’une production qui s’ancre dans un territoire, c’est essentiel ! »

Le début du tournage est prévu pour l’été 2020, avec une équipe constituée « exclusivement dans le tissu économique et artistique local. « Promouvoir le territoire, c’est l’objet et le moteur de ce film, pour mettre en avant un patrimoine, des savoir-faire, l’humain », insistent Jean-Marc Culiersi et Vincent Mabire.

On veut travailler à 100 % avec les entités locales, régionales et que tout soit investi dans le film et le territoire. »

Dans cette aventure, ils veulent embarquer un maximum de Normands, que « tous se sentent concernés par le projet ». Et pour ce faire, au-delà des recrutements et du casting, ils évoquent un financement participatif, la collaboration avec les acteurs du territoire, la diffusion en avant-première dans des sites normands en plein air, ou encore le volet éducatif, avec la tenue d’ateliers pédagogiques auprès des scolaires entre autres.

Plus d’infos sur www.lesfilmsdulion.com

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