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Malala, l’insoumise

Menacée de mort par les talibans, prix Nobel de la paix, portrait d’une jeune fille presque comme les autres (mardi 29 mars à 20 h 45 sur France 5).

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Publié le 25 mars 2016 à 10h17, modifié le 29 mars 2016 à 13h17

Temps de Lecture 2 min.

Documentaire sur France 5 à 20 h 45

Menacée de mort par les talibans, prix Nobel de la paix, portrait d’une jeune fille presque comme les autres.

L'affiche du documentaire de Davis Guggenheim (2015).

Prédestinée par son prénom, inspiré par celui d’une héroïne populaire afghane, qui, en soutenant l’armée pachtoune contre les Britanniques en 1880, les amena à la victoire ? En tout cas, Malala Yousafzaï a tout d’une combattante : symbole de la lutte pour l’éducation des jeunes filles, elle a été la victime d’une tentative d’assassinat par les talibans en 2012, avant de devenir, deux ans plus tard, la plus jeune lauréate du prix Nobel de la paix. Toujours menacée de mort, elle a été contrainte de quitter le Pakistan et vit à Birmingham, en Angleterre, avec sa famille.

Malala Yousafzai, prix Nobel de la paix, reçoit un bouquet lors d'une conférence donnée à la Bibliothèque de Birmingham (Angleterre), le 10 octobre 2014.

Une jeune militante : c’est le premier visage de Malala auquel s’attache Davis Guggenheim dans le documentaire qu’il lui consacre. Celui d’une jeune fille de 11 ans choisie par un journaliste de la BBC pour raconter anonymement, dans un blog, son quotidien sous le régime des talibans. Quand son identité est révélée dans les médias, elle commence à militer auprès de son père, Ziauddin Yousafzaï, enseignant et directeur d’école qui lui a transmis sa passion de l’éducation. Très vite, sa notoriété grandissante en fait une cible des talibans, qui tentent de l’abattre. Grièvement blessée, Malala reprend néanmoins sa lutte pour l’égalité des droits à l’éducation, soutenue par les médias et les institutions internationales.

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Malala au quotidien

Mais il n’y a pas que Malala la combattante que Davis Guggenheim a voulu montrer dans son film. Outre son enfance qu’il retrace à travers des dessins animés, le réalisateur nous introduit dans son quotidien en Angleterre. Celui d’une jeune fille ordinaire qui contraste avec son statut d’activiste.

A travers l’histoire de cette résistante à l’oppression se dessine celle de l’installation du régime de terreur des talibans ; en particulier celle de la radicalisation opérée par le mollah Maulana Fazlullah, qui, à partir de 2008, fait détruire des centaines d’écoles et interdit aux jeunes filles d’être scolarisées.Avant d’être chassé en 2009 par l’armée pakistanaise.

Malala Yousafzai à Birmingham en Angleterre, le 17 décembre 2013.

Si Malala continue d’être soutenue par des militants, des politiciens et des célébrités du monde entier, dans son pays, ses interventions et sa notoriété divisent. En effet, certains Pakistanais lui reprochent, entre autres, d’être l’instrument des médias occidentaux. Ce que souligne peu le documentaire, qui trace un portrait très empathique de la jeune héroïne.

Il m’a appelée Malala, de Davis Guggenheim (EU, 2015, 85 min). Le mardi 29 mars à 20 h 45 sur France 5. Suivi, à 22 h 10, d’un débat animé par Marina Carrère d’Encausse, avec Chekeba Hachemi (présidente et fondatrice de l’association Afghanistan libre, Manon Quérouil Bruneel (grand reporter) et Zohra K. (auteure de Jamais soumise).

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