Rodéos urbains : "Il faut une tolérance zero" pour Bruno Studer, député Renaissance du Bas-Rhin

Le refus d'obtempérer à Schiltigheim a remis sur le devant de la scène la question des rodéos urbains. Ca a été un axe d'opération et de communication des autorités en 2022. Une loi a été adoptée en 2018 pour sanctionner le délit de rodéo urbain. "Ce n'est pas parce qu'une loi existe qu'elle fait disparaitre le phénomène qu'elle vise", juge sur France Bleu Alsace Bruno Studer qui a porté ce texte.

"Par contre, la loi permet de minimiser le nombre d'actes de rodéos en immobilisant les véhicules", explique le député Renaissance du Bas-Rhin pointant "700 opérations l'année dernière" et "136 véhicules qui ont été saisis ce qui n'aurait pas été possible sans la loi votée en 2018".

Prévention ou sanction

Faut-il aller plus loin dans les sanctions ? "La loi a déjà été enrichie et modifiée", constate Bruno Studer. Une plateforme a été mise en place, après cette loi, pour que les habitants puissent signaler des rodéos et inciter les policiers à intervenir. "Ca en a été fait une véritable priorité", assure-t-il.

Au-delà de la sanction, certains clubs veulent faire de la prévention auprès des jeunes. "on demande tellement de prévention sur tous les sujets qu'il ne faut pas se dire qu'on va passer les journées d'école à faire de la prévention". Dans certains cas, "on a affaire à des jeunes encouragés par quelque chose d'assez malsain, à savoir le défi à l'autorité". Il demande, ce qui a déjà été expérimenté par endroits, une police de sécurité du quotidien pour renforcer les liens entre les policiers et les habitants, afin de faire de la prévention.