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À Vannes, les jeunes de Jean-Guéhenno préparent leurs mini JO de A à Z
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Par
Marie Thomazic
Les mini JO des lycées pros commencent ce mercredi 17 avril ! Des sponsors aux fourneaux, les jeunes du lycée Jean-Guéhenno, à l’initiative des olympiades départementales, mettent le paquet.
Ce sont de mini Jeux olympiques, mais ils ont tout des grands ! Plus de 250 jeunes du lycée Jean-Guéhenno organisent des olympiades, grandeur nature. Sept lycées professionnels publics du Morbihan vont s’affronter lors de neuf épreuves sportives du mercredi 17 au vendredi 19 avril 2024, au centre sportif de Kercado. L’occasion pour les filières professionnelles de montrer ce qu’elles ont dans le ventre : de la restauration à la vente, en passant par les classes industrielles qui ont confectionné les trophées, les jeunes ont mis les bouchées doubles pour organiser leur propre événement sportif.
Trouver des sponsors : pas facile d’être jeune
Ils sont ceux qui, au détour d’un cours l’année dernière, ont eu l’idée de ces JO des lycées pros. « En pensant à Paris 2024, j’ai proposé cette idée d’olympiades ! », raconte Damien, 18 ans, élève de terminale en Bac pro vente. Une proposition que ses camarades ont approuvée à la grande majorité, et tout s’est emballé ! « Le sport réunit les gens », appuie Maëlle, élève très investie dans l’événement. « Il a fallu contacter les lycées, préparer des mails, chercher des sponsors, etc. On a mis en application nos compétences », poursuit la jeune fille.
C’est en se donnant les moyens qu’on y arrive
Par groupe, les élèves se sont réparti les missions pour donner vie à leur « chef-d’œuvre » (projet concret de leur formation). Pas facile de s’affirmer pour les jeunes, et d’être pris au sérieux. « Une boutique de Vannes nous a mis à la porte en riant après leur avoir parlé de sponsor », se souvient Hugo. Une grande enseigne de sport a refusé le sponsoring des olympiades après la venue des étudiants pour exposer leur projet, avant de revenir sur ses pas après le passage de l’enseignant. « Je pense que l’image du lycée professionnel les a empêchés d’être pris au sérieux lors de la recherche de sponsors », souffle Soizic Dupureur, enseignante d’économie-gestion, qui chapote les olympiades sur tous les fronts. Malgré tout, la devise de l’événement leur colle à la peau : « C’est en se donnant les moyens qu’on y arrive ».
En cuisine, on prépare 320 repas par jour
Dans une autre classe, d’autres grands travaux ! « Nous avons 70 petits-déjeuners par jour à préparer, 150 couverts par midi et 100 collations », confie Frédéric Marcotte, professeur de cuisine et de pâtisserie de la deuxième année de Bac pro. Sur les menus, des assiettes végétariennes ou des viandes respectant les religions ont été pensées. « C’est un projet excitant et motivant, se réjouit Lou-Anne, 16 ans. On a proposé des recettes : celle des carottes orientales, que je tiens de mon grand-père, a été ajoutée à la liste des entrées ! »
En tout 21 jeunes, répartis en cuisine et en service, ont préparé des menus adaptés aux sportifs. « J’avais proposé une tartiflette, confie Samuel, 20 ans. Ça n’a pas été retenu car ça ne colle pas à une alimentation sportive, et ça dépassait le budget ! » Au sommet de la jeune brigade, leur enseignant les guide et chiffre les menus. « J’ai réussi à faire toutes les commandes pour moins de 5 000 € », se félicite le professionnel avant de conclure. « Ce sont des jeunes toujours plein de volonté, malgré quelques bêtises qui font partie de l’apprentissage ! »
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