Gilles Le Gendre : « Nous allons devoir être encore plus rigoureux que nous avions prévu de l’être »

Gilles Le Gendre : « Nous allons devoir être encore plus rigoureux que nous avions prévu de l’être »

Gilles Le Gendre, député LREM de la 2ème circonscription de Paris, était ce matin l’invité de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Alors que le déficit pour l’année 2017 s’annonce pire que prévu, il assure que l’exécutif sera rigoureux sur la gestion de finances publiques.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Ce jeudi, la Cour des comptes dévoile publiquement les résultats de l’audit des finances publiques commandé par Emmanuel Macron. Le Canard enchaîné, qui a pu les consulter, révèle une facture salée. Le déficit du PIB pour l’année 2017 s’élèvera à 3,2% et non 2,8% comme annoncé par le gouvernement précédent. « On ne va pas ouvrir des vieilles polémiques sur le bilan. L’héritage est factuel, mais c’est nous qui allons devoir être encore plus rigoureux que nous avions prévu de l’être », tempère Gilles Le Gendre.

Le député de la majorité assure que « le gouvernement prendra les décisions qui s’imposent » et rappelle qu’une chose n’est « pas négociable » : la règle des 3% de déficit. « Une règle de rigueur budgétaire au sens de la bonne gestion et non de l’austérité », tient à préciser Gilles Le Gendre.

Autre garantie avancée par le vainqueur de NKM, celle d’une « solution qui n’ira pas dans le sens de geler ou revenir sur des promesses de campagne ». Pourtant, la réforme du CICE devrait être reportée. Emmanuel Macron s’était engagé à le transformer en baisse des charges. Une promesse qui serait renvoyée à 2019. « C’est pour des raisons plus techniques que budgétaires que le CICE peut éventuellement être décalé », justifie le député.

Dans la même thématique

Strasbourg :  public meeting ahead of the European elections-Place Publique- Parti Socialiste
6min

Politique

Européennes 2024 : après le 1er mai, la bataille pour l’hégémonie à gauche se durcit

Quelques mois après la fin de la Nupes, la prise à partie de Raphaël Gluckmann tête de liste socialiste-Place Publique lors d’un rassemblement du 1er mai à Saint-Etienne, relance le débat sur l’existence de « deux gauches irréconciliables ». Entre stratégie électorale et concurrence pour l’électorat de gauche, l’union semble plus lointaine que jamais.

Le