Violences répétées du père de famille envers son fils de 11 ans en Seine-Maritime

Déjà nourisson, cet enfant qui a aujourd'hui 11 ans est régulièrement violenté ou insulté par son père. Cet habitant de la vallée de la Bresle est à nouveau passé devant les juges.

L'homme a dû s'expliquer devant le tribunal de Dieppe.
L'homme a dû s'expliquer devant le tribunal de Dieppe. ©Le Réveil
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Déjà condamné en avril 2023 pour des faits de violences sur sa compagne et son fils, commis en 2022, un homme de 46 ans, habitant de la vallée de la Bresle (Seine-Maritime) comparaissait à nouveau ces derniers jours aurpsè de Tribunal de Dieppe pour des faits antérieurs à cette condamnation en février 2023.

Il lui est reproché un coup de pied dans les parties génitales de son fils âgé de 11 ans.

Des insultes répétées

La mère qui disait être dans une pièce voisine affirme avoir entendu l’enfant crier  » aïe mes c…..  » et le père répondre  » tu n’en as pas « .

À la barre, l’homme conteste en partie : il a bien mis un coup de pied, pour chahuter insiste-t-il, mais dans le derrière de son fils.

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Lors du son dépôt de plainte, la mère indique que ce type de violences « pour rigoler » arrive régulièrement, de même que les insultes et les brimades. « Bâtard, connasse, fille indigne, petite bite » seraient quelques-uns des mots doux régulièrement adressés par le prévenu à ses enfants.

Violences sur l’enfant

L’avocate de la partie civile souligne qu’il semble que le père n’ait jamais accepté son fils, rappelant que c’est la troisième fois qu’il comparaît pour des violences sur l’enfant, la première fois étant intervenue lorsque ce dernier était encore un nourrisson.

Elle demande 5 000 euros de dommages et intérêts pour l’enfant.

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La substitut du Procureur de la République requiert une peine de 5 mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans et ne s’oppose pas à une confusion de peine avec la précédente condamnation.

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Témoignage remis en cause

Placé sous contrôle judiciaire depuis la précédente condamnation, l’homme soutient que les rendez-vous avec le centre spécialisé contre les violences au sein du couple lui ont permis de prendre conscience que ce qu’il considérait comme des chahuts était bien des violences.

Son avocate remet en cause le témoignage de la mère indiquant que lors de l’enquête, l’enfant avait indiqué qu’elle dormait au moment des faits. Aujourd’hui le couple est séparé et le prévenu voit ses enfants chez sa propre mère une fois par semaine.

Le tribunal suit les réquisitions du Parquet et oblige le prévenu à continuer son suivi. Il prononce également la confusion de peine demandée.

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