Brav-M : une nouvelle pétition demande la dissolution de la brigade

Accusée de violences policières, la Brav-M a déjà été visée par une pétition citoyenne demandant sa dissolution. Signée par près de 264 000 personnes en deux semaines, elle avait toutefois été classée en commission des Lois le 5 avril.

Les policiers de la Brav-M sont formés au maintien de l'ordre. LP/Fred Dugit
Les policiers de la Brav-M sont formés au maintien de l'ordre. LP/Fred Dugit

    « La répression policière qui s’abat sur notre pays doit conduire à remettre à l’ordre du jour l’impératif démantèlement de la Brav-M ». Une nouvelle pétition a été déposée sur la plateforme dédiée de l’Assemblée nationale pour réclamer la dissolution de cette brigade de policiers créée en 2019 à Paris pour maintenir l’ordre et qui est régulièrement accusée de violences policières.

    Créée le 14 avril, la pétition recueille ce lundi matin 4 472 signatures sur les 100 000 réclamées. Son auteur dénonce les « exactions violentes et brutales commises par ces brigades motorisées à l’encontre des manifestants qui tentent de faire entendre leur opposition à un projet de régression sociale », la réforme des retraites. « Loin d’assurer un retour à l’apaisement, son action participe de l’augmentation des tensions, y compris à l’encontre des forces de l’ordre. »



    Critiquée pour son recours à la violence en manifestation, la Brav-M a déjà été visée par une pétition citoyenne demandant sa dissolution. Signée par près de 264 000 personnes en deux semaines, la pétition avait toutefois été classée en commission des Lois le 5 avril.

    VIDEO. La pétition pour la dissolution de la Brav-M déjà enterrée à l’Assemblée nationale

    Plus mobiles que les compagnies de CRS ou les gendarmes mobiles, les Brav-M sont des unités de policiers circulant à moto pour le maintien de l’ordre en manifestation à Paris. Leur mission est d’aller au contact des casseurs pour interrompre des dégradations, procéder à des interpellations. Elles sont toutefois décriées pour leurs méthodes d’intervention et sont sous le coup de plusieurs enquêtes judiciaires pour des violences sur des manifestants.

    « Nous sommes du côté de la colère sociale des manifestants et non de celui du flash-ball, des grenades, des matraques et des nasses, écrit l’auteur de la pétition. Nous demandons la dissolution de la Brav-M. Stoppons le massacre. »