Près de 14 millions d’Equatoriens étaient appelés aux urnes dimanche 21 avril. Une majorité d’entre eux se sont prononcés largement en faveur d’une série de mesures visant à lutter contre le crime organisé, lors d’un référendum initié par le président Daniel Noboa. Une victoire pour le jeune dirigeant conservateur, qui a aussitôt salué «un triomphe».
Elu en octobre, l’homme d’affaires de 36 ans a pris les rênes d’un pays gangrené par le narcotrafic et les violences. Autrefois décrit comme le «havre de paix» sud-américain, l’Equateur s’est en quelques années enraciné dans une crise sécuritaire, ravivée début janvier par l’évasion de prison du chef de gang des Choneros, «Fito». Deux jour