Les 57 hôpitaux publics de ce pays d'Afrique de l'Est voient leur activité ralentie depuis mi-mars par cette grève lancée par l'unique syndicat de médecins du Kenya (KMPDU), qui revendique 7.000 adhérents, auquel s'est joint le syndicat des personnels soignants, hors infirmiers (KUCO).
Ils nous ont appelés tard pour des réunions qui durent jusqu'à minuit ou 04H00 du matin, juste pour nous fatiguer.
Le KMPDU demande une rémunération mensuelle de 206.000 shillings (environ 1.450 euros), quand les autorités proposent 71.000 shillings.
Durant cette mobilisation, des dizaines de patients étaient morts, faute de soins.
Les salaires insuffisants et les mauvaises conditions de travail ont conduit à un exode des médecins kényans vers d'autres pays africains et au-delà du continent.