L’offre d’aspirateurs-robots est de plus en plus large. On oublie les appareils qui ne font qu’aspirer pour se concentrer sur les aspirateurs-laveurs.
Les premiers prix se contentent d’aspirer et de passer sur le sol une serpillière humide. Le vidage du bac à poussière doit se faire après chaque utilisation.
Tout en haut de l’échelle, on trouve des appareils avec bac de collecte des poussières (qu’on ne devra vider qu’une fois tous les 30, voire 45 jours), un bac d’eau propre et un autre pour l’eau sale. Pendant un cycle de nettoyage, l’appareil revient, tous les 10 m² par exemple, à sa base pour rincer la serpillière, la « recharger » en eau propre, avant de poursuivre son travail. Sur ce type d’appareil, la serpillière est généralement vibrante, quand il ne s’agit pas de brosse rotative.
Le robot Eureka E10s (eureka.com, 479 €) se situe entre ces deux extrêmes. Les fonctions du robot sont assez basiques mais sa base est dotée d’une cuve de récupération des poussières. On notera qu’elle ne nécessite pas de sac, son design rappelant les appareils Dyson.
La marque Eureka n’est pas connue en France. C’est pourtant un des plus vieux fabricants d’aspirateurs au monde. La société a été fondée en 1909 à Detroit (Michigan, USA) et le siège est maintenant à Parsippany (New Jersey, USA).
De 1974 à 2016, l’entreprise faisait partie du groupe Electrolux. En 2016, elle a été achetée par le Chinois Midea Group. Certaines caractéristiques du E10s sont identiques à celles du Midea M9 que nous avons testé l’année dernière : puissance d’aspiration de 4 000 Pa (ce qui est correct), batterie de 5 200 mAh…
Mais, sans même parler de la base, les autres caractéristiques sont supérieures à celles du Midea (capacité des réservoirs, guidage LiDAR…). Les capacités de lavage sont quand même limitées, l’appareil permettant surtout d’enlever (efficacement) la poussière et de rafraîchir « vite fait » le sol en attendant un nettoyage plus en profondeur.
Après quelques hésitations dans la cartographie, la situation s’est améliorée au fil des mises à jour (notre test remonte à quelques semaines), pour atteindre un niveau très satisfaisant.
Dernier point : la base, dont le design est assez différent de ce que propose la concurrence, peut peut-être s’intégrer plus facilement dans un intérieur moderne.
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