RD Congo : un millier de reconnaissances de paternité belge pour des enfants métis
Lorsqu’ils le connaissent, les membres de l’Association des enfants belges laissés au Congo (AEBLC), qui regroupe enfants et petits-enfants métis d’origine belge, arborent le nom de leur géniteur comme une médaille : « Je suis le petit-fils de Van G. » ou « le descendant du comte de L. », « mon grand-père, c’était A.S, qui travaillait à Kalima, pour la société Symetain… ». Ces Belges, fonctionnaires au sein de l’administration coloniale, militaires ou travaillant pour des sociétés privées, ont, pour la plupart, été rapatriés en Belgique au moment de l’indépendance du Congo en 1960. Ils ont laissé derrière eux des souvenirs, des cœurs brisés et aussi des enfants issus de leur relation – longue ou occasionnelle – avec des femmes africaines.
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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Cela a été difficile pour beaucoup de ces enfants; mais d'autres belges les ont envoyé en Belgique pour leur éducation etc
Notre filet de sécurité sociale est sans doute très attirant … si on parle de droit à la nationalité … jusqu’à quelle génération ?