Côtes-d'Armor. Après 33 ans passés derrière le comptoir de son bar, Jean-Jacques passe la main

Le Cellier, à Boquého, est un bar mythique des Côtes-d'Armor. Localisé entre Guingamp et Saint-Brieuc, il a accueilli de nombreux concerts, organisés par Jean-Jacques, le patron.

Jean-Jacques Daniel a passé 33 ans, soit la moitié de sa vie, derrière le comptoir du Cellier, le bar-concert myhtique de Boquého.
Jean-Jacques Daniel a passé 33 ans, soit la moitié de sa vie, derrière le comptoir du Cellier, le bar-concert myhtique de Boquého, entre Guingamp et Saint-Brieuc. ©Echo
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Une figure du commerce de Boquého s’en va. Après avoir passé la moitié de sa vie, 33 ans, derrière son bar, organisé près de 600 concerts et des dizaines d’autres animations, Jean-Jacques Daniel a fermé la porte du Cellier pour la dernière fois le week-end dernier.

Le Cellier n’était pas qu’un bar. C’était aussi un café-concert, et le siège de plusieurs associations.

En plus des concerts, ses murs ont abrité des réunions, des assemblées générales, du théâtre, des films, des tournois de fléchettes, des parties de belote, des conférences, des « cafés repaires », et même un mariage !

De nombreux concerts

De nombreux groupes mythiques ont joué au Cellier, depuis son ouverture en 1991. De Graeme Allwright à FFF (avec Yarol et Melvil Poupaud), en passant par The Crafmen Club ou Les Hurlements de Léo, ils ont été nombreux à fouler la scène du bar de Jean-Jacques Daniel.

la terrasse était toujours très appréciée
La terrasse du Cellier, à Boquého, était toujours très appréciée des clients. ©Geneviève LE BAS

Le Cellier était une étape obligatoire pour les groupes et musiciens en tournée, et les soirées pouvaient continuer tard dans la nuit, avant que divers arrêtés préfectoraux ne réduisent l’heure d’ouverture des bars.

Un lieu d’échange et de rencontres

Le Cellier était aussi un grand lieu d’échanges, d’accueil, de rencontres, de discussions. Depuis le début de l’année 2023, il n’ouvrait plus que deux jours par semaine. Jean-Jacques Daniel était déjà en semi-retraite, et avait pratiquement arrêté.

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Un repreneur s’étant manifesté, Jean-Jacques va pouvoir goûter aux joies de la retraite. Il y avait foule les deux derniers soirs avant la fermeture : des anciens clients venus parfois de loin pour dire au revoir, et des habitués venus pour savourer un dernier verre autour du comptoir, en espérant une réouverture prochaine de ce lieu mythique.

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