Basket. Au Caen BC, "plus la semaine avance et plus on sent qu'on bascule vers les playoffs"

Le Caen BC reprendra la compétition vendredi 26 avril en 8e de finale des playoffs, au Havre, dix jours après avoir raté la montée directe en Pro B. Il soigne les têtes.

Stéphane Eberlin sent que ses joueurs, dont Wendell Davis, soignent peu à peu les têtes après la désillusion vécue en fin de seconde phase.
Stéphane Eberlin sent que ses joueurs, dont Wendell Davis, soignent peu à peu les têtes après la désillusion vécue en fin de seconde phase. ©Aline CHATEL
Voir mon actu

Les têtes auront-elles été complètement lavées quand le coup de sifflet de l’arbitre retentira, vendredi 26 avril 2024 ? C’est tout l’enjeu du moment au Caen Basket Calvados. Dix jours après une dernière défaite fatale contre Chartres, les Caennais reprendront la compétition au Havre dans le cadre du premier match des playoffs. 

On avait coupé pour essayer de digérer. Plus la semaine avance et plus on sent qu’on bascule vers les playoffs. On est en train de passer le cap de cette deuxième phase.

Stéphane Eberlin, entraîneur du Caen BC (mercredi 24 avril)

À lire aussi

Quand les Cébécistes sont revenus à l’entraînement dimanche 21 avril, après quatre jours sans basket, « les visages étaient fermés ». Il a fallu faire le deuil de leur échec. Deux défaites en quatre jours d’intervalle les ont fait passer des portes de la Pro B à une quatrième place très difficile à encaisser. « Après une grosse montée d’adrénaline, tu as toujours un creux, estime Stéphane Eberlin. On est en train de remonter. » 

« L’engouement doit être un moteyr »

Les Caennais doivent se faire violence pour parvenir à rebondir. « On est déçus mais il y a une deuxième chance. Il faut vite faire le jump mental pour être prêt à combattre dès vendredi. On va être à 100 %. Si on ne l’est pas, cela ne suffira pas. » Le CBC peut se nourrir de son environnement.

L’engouement autour de nous, avec le Palais des Sports rempli en six heures, montre que tout le monde croit en nous. Cela doit être un moteur.

Stéphane Eberlin

Jamais les 4200 places du Palais des Sports n’étaient parties aussi vite que pour le huitième de finale retour contre Le Havre, vendredi 3 mai. Ce constat a sûrement mis du baume au cœur des Caennais, qui en avaient bien besoin. Leur mental a été défaillant à l’approche de la ligne d’arrivée, en deuxième phase.

À lire aussi

« Je pense qu’on a été pris par l’excitation à Quimper (64-55), analyse Stéphane Eberlin. On a déjoué offensivement. La première mi-temps contre Chartres a été dans cette continuité. On s’est retrouvé à douter à mort. Mais il faut garder en mémoire la deuxième mi-temps. On les a mis dans les cordes en ayant un surcroît d’agressivité. » 

« Je préfère être dans notre situation »

L’entraîneur caennais veut rester positif dans un moment quand beaucoup pensent que son équipe a été confrontée au pire scénario en voyant la montée directe lui échapper de la sorte. Le Havre, privé de poule haute, a eu toute la deuxième phase pour digérer sa déception.

Je préfère être dans la situation de jouer la montée jusqu’au bout plutôt qu’être éliminé très tôt et d’avoir, ainsi, fait son deuil plus tôt. Cela montre la valeur de l’équipe. On s’est loupé lors des deux derniers matchs, mais il y a eu des blessures. Il ne faut pas tout remettre en cause.

Stéphane Eberlin

À lire aussi

Caen devra remporter deux matchs en huitième de finale des playoffs pour rester en vie et relancer pleinement la machine. Premier round au Havre, dans un derby toujours alléchant. 

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.

Dernières actualités

Sport à Caen

Voir plus