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Brest : une pétition contre l’installation du cirque franco-italien récolte 18 000 signatures
Le Collectif de libération des animaux dans les cirques a lancé une pétition contre l’installation, à Brest, du cirque franco-italien, qui propose des numéros avec animaux. Voici trois de ses arguments.
1 « Les animaux domestiques aussi sont maltraités »
Depuis le lundi 15 avril 2024, le Collectif de libération des animaux dans les cirques (Clac) fait tourner, sur les réseaux sociaux, une pétition contre l’installation du cirque franco-italien à Brest, du 20 au 28 avril. Elle a déjà récolté plus de 18 000 signatures. Car le cirque propose des numéros incluant des lamas, chameaux et autres dromadaires, même s’il ne s’agit pas d’animaux sauvages selon la loi. « Le problème, c’est qu’il n’y a presque aucune réglementation pour les animaux dits domestiques », soupire Thomas, responsable du Clac en Bretagne, qui ne souhaite pas donner son nom de famille par peur des représailles.
Ce dernier recense notamment des contraintes spécifiques aux cirques, qui contreviennent au bien-être des animaux : « Par comparaison, dans un centre équestre, un cheval dispose bien souvent de plus d’un hectare, ce qui n’est pas le cas dans les cirques : les animaux passent leur temps dans les transports. De plus, ils ne parlent pas de la privation de nourriture pour leur faire exécuter des numéros, ou des coups de fouet ».
Il ajoute : « Les cirques peuvent en disposer comme ils veulent, les faire disparaître. Et ces animaux domestiques sont aussi soumis et sous la contrainte, et vivent dans de mauvaises conditions. On ne peut pas se limiter à interdire les animaux sauvages ».
2 « Le collectif représente des circassiens »
« La spécificité de notre collectif, c’est qu’il compte des circassiens. Nous sommes des vrais amoureux du cirque, qui est un monde de grâce, d’élégance, d’exploits physiques et d’agilité, souligne Thomas. Ce monde doit être mis en valeur, mais sans animaux ».
En prônant l’interdiction des animaux, on défend le cirque !
Selon le bénévole, le choix de présenter des spectacles d’animaux contribue justement à écarter des chapiteaux une large partie de la population. « À cause de ça, il y a une mauvaise vision du cirque. En prônant l’interdiction des animaux domestiques comme on l’a fait pour les animaux sauvages, on défend le cirque ! ».
3 « Le cirque sans animaux, ça marche »
Pour remplacer ces cirques « d’un autre temps », le collectif ne manque pas d’idées. « Brest dispose de suffisamment de compagnies de cirques sans animaux pour faire un beau spectacle. L’année dernière, François Cuillandre avait permis d’accueillir le cirque Medrano, qui n’en a plus. La ville doit montrer l’exemple, et avancer au lieu de reculer, poursuit Thomas. Surtout que le cirque sans animaux, ça marche ! ». Il invite notamment le public à réserver un accueil chaleureux à la troisième édition de « C’Koi ce cirque », à Ploéven, ce week-end du 19 au 21 avril. « Un évènement de cirque traditionnel sans animaux sous chapiteau. Comme quoi… C’est possible ! ».
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