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À Brest, Seederal lève 11 M€ supplémentaires pour son tracteur électrique
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Par
David Cormier
Un outil qui pollue moins et dont le coût global, sur les sept premières années, serait de 30 % inférieur au thermique : le projet de tracteur électrique de Seederal reçoit un soutien financier de poids.
Après la levée de fonds d’1,2 M€ de décembre 2022 et 2,5 M€ assurés en tout sur les deux dernières années, la jeune pousse brestoise Seederal passe la vitesse supérieure. Celle qui lui permet de préparer la production de son tracteur électrique. Cette fois, en ce mois d’avril 2024, ce sont près de 11 M€ supplémentaires qui viennent compléter son panier : « une levée de fonds de 7,1 M€ menée auprès de Supernova Invest, suivi par Ankaa Ventures, Unilis (Groupe Unigrains), CA Morbihan Expansion, Kima Ventures et ses partenaires historiques Xplore by Épopée Gestion et Breizh Up », précise l’entreprise. Qui annonce en parallèle être lauréate du programme France 2030 avec une aide de 3,7 M€.
« France 2030 vient accompagner la transition écologique et la réindustrialisation », note Antoine Venet, dirigeant de Seederal. « Les partenaires industriels et financiers ont vu l’intérêt des agriculteurs pour le tracteur électrique tant par leur participation au financement du projet que par la prise de précommandes. La plupart sont venus tester aussi le prototype, constater sa puissance disponible (160 CV), son confort et son fonctionnement silencieux, la faisabilité. Ce prototype leur démontre la capacité de notre équipe d’experts à livrer en deux ans ». À terme, un effet de gamme est envisageable, avec des tracteurs de 130 ou 260 CV.
Un effectif de 35 à 40 personnes ?
« Le modèle définitif doit être livré début 2026 », poursuit-il. « Nous ne savons pas encore à combien d’exemplaires. Le châssis batterie sur mesure sera produit dans la région brestoise où nous avons identifié plusieurs pistes intéressantes pour l’implantation de locaux industriels. L’assemblage par Seederal du tracteur complet est envisagé même si nous discutons avec des partenariats industriels. Notre effectif de 14 personnes, des ingénieurs, pourrait atteindre les 35 ou 40 selon les profils et les partenariats noués, incluant donc des personnes à la production ».
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