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«Il va sûrement mettre plusieurs mois à retrouver la pleine possession de ses moyens», indique le magistrat. Des analyses ont permis de confirmer qu’il était fortement alcoolisé, à plus de 2,5 g par litre de sang, et qu’il avait consommé de la cocaïne pendant une soirée et une nuit de fête. «Des tensions sont apparues du fait d’une addiction naissante à l’alcool, sujet qui a généré de grandes tensions dans le couple», détaille Olivier Janson. Selon des propos de sa compagne rapportés par le procureur, Kendji Girac «avait déjà dit dans le passé qu’il allait se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge dans le cadre de disputes»,
Au fil d’une conférence de presse de plus de 1h30, le magistrat a refermé une à une les autres hypothèses, comme l’intervention d’un tiers, qui serait «non compatible» avec la disposition des lieux. Et la thèse d’un accident – soutenue par Kendji Girac au départ de l’affaire – est jugée «impossible» après expertise balistique de l’arme utilisée. «Un accident, un tir intempestif qui est de manière générale extrêmement peu probable s’agissant d’arme de poing de cette nature, est jugé impossible dans le cas d’espèce», affirme le magistrat. «Toutes les sûretés sont opérationnelles. […] Un coup ne peut pas partir tout seul», a-t-il fait valoir.