Ni Trump, ni Biden : la jeunesse américaine ne se reconnaît dans aucun des deux candidats, et la communauté noire encore moins. Au point qu’elle risque de ne pas voter. Reportage dans une université publique de Brooklyn.
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Publié le 28 avril 2024 à 08h00
« Courage, force, détermination. » Ces mots, inscrits sur une banderole déroulée sur la façade d’un bâtiment, s’affichent fièrement au côté du visage d’un homme aux cheveux courts, les sourcils froncés. Il s’agit de Medgar Evers, un militant afro-américain dont l’engagement contre la ségrégation au Mississippi pendant le mouvement des droits civiques lui a valu d’être assassiné, en 1963, d’une balle dans le dos, devant son domicile. Aujourd’hui, son portrait contemple de son regard de fer le campus de l’université de Brooklyn qui porte son nom.
Fondé en 1970 sous la pression d’activistes noirs qui voulaient que leur communauté soit représentée dans l’enseignement supérieur, Medgar
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