Procès en appel du 14-Juillet: Éric Dupond-Moretti répond aux victimes niçoises en colère

Les parties civiles attendaient, espéraient la venue d’Éric Dupond-Moretti à l’audience retransmise à L’Arénas, alors qu’il était en déplacement avec le Premier ministre à Nice. Il n’est pas venu en raison du principe de séparation des pouvoirs.

S.G Publié le 24/04/2024 à 17:20, mis à jour le 24/04/2024 à 17:39
Le procès en appel de l’attentat du 14 juillet 2016 à Nice s’est ouvert ce lundi devant la cour d’assises spécialement composée à Paris. Les débats sont retransmis à Nice, en direct. (Photo SG) Crédit photo (Web uniquement)

Lundi à l’ouverture du procès en appel, les victimes qui assistaient à l’audience dans la salle de retransmission espéraient la venue du ministre de la Justice. Ce jour-là, Éric Dupond-Moretti était en déplacement en compagnie du Premier ministre Gabriel Attal.

Mais il n’est pas venu. Mardi, les parties civiles ont fait part de leur déception et de leur colère.

"Le garde des Sceaux entend la colère des victimes pour lesquelles il est particulièrement mobilisé comme en témoignent les investissements du ministère de la Justice afin de mettre en place une visioconférence permettant à toutes les victimes d’assister aux débats depuis Nice", a réagi le ministère de la Justice.

La chancellerie a souhaité cependant expliquer l’impossibilité qu’avait le ministre de se rendre à l’audience et d’échanger avec les parties civiles. "La séparation des pouvoirs interdit au ministre de la Justice d’intervenir dans des affaires en cours", a argumenté la ministère.

Qui insiste: "Une rencontre entre le garde des Sceaux et les parties civiles au moment même où s’ouvrait le procès en appel aurait constitué une violation manifeste du principe de séparation des pouvoirs."

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Var-Matin

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